Le père initie son enfant à la vie sexuelle

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La clinique lacanienne Numéro 2005/2 (n o 10) Le désir « de » l'enfant (…...






Le désir « de » l'enfant (… et son avatar pédophile)




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Gérard Pommier

Dans
La clinique lacanienne
2005/2 (n o 10) , pages 53 à 63








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Faute à l’égard du père, comme le montre la religion chrétienne sous la forme d’un mystère si opaque, qu’un croyant ne fera jamais la relation entre son désir sexuel, son vœu de meurtre d’un père violeur, et sa foi en un père éternel. Cette méconnaissance ouvre l’abîme de sa croyance.
Une femme épouse un homme qui tue le père, selon la structure du Cid de Corneille.
Nombre de civilisations anciennes sacrifiaient le premier né au totem de l’ancêtre et aujourd’hui, le désir d’avorter sacrifie souvent sur le même autel.
Les explications psychanalytiques courantes de la croissance d’un enfant ont souvent recours à un modèle génétique : on voit grandir un sujet qui rencontre différentes épreuves (œdipe, castration, latence, etc.). Mais, cette croissance est incompréhensible si l’on ne considère pas les effets de l’érotisation première du corps du nourrisson, c’est-à-dire une voie inverse à celle du génétisme.
Il faudrait étudier dans quelle mesure les deux formes de défaut du « fantasme de séduction » aboutissent à des modalités différentes de la perversion.
Par le biais de l’amour ou du travail, les névrosés refoulent tout au long de leur vie leur perversion. Si ces soupapes de sûreté lâchaient, cela ne signifierait pas que la névrose se métamorphoserait en perversion, mais que la pulsion se replierait sur le symptôme, base de repli du père, apte à refouler la perversion pulsionnelle.
Cf. un président des usa, Bill Clinton, a pu être traîné en justice pour des faits qui montrent que, dans son pays, les femmes sont largement considérées comme des mineures. Il était suspecté d’avoir caché au juge une pratique de felacio avec sa secrétaire.
En France, par exemple, grâce aux travaux de Maud Mannoni et de Françoise Dolto, les enfants ne sont pas perçus de la même manière que dans des pays de même niveau de vie. Aux usa , par exemple, on ne parle pas aux nourrissons dans les maternités, les hôpitaux, les institutions en général. L’enfant a gagné un statut de sujet qu’il n’avait auparavant que pour sa mère, mais elle était elle-même souvent considérée comme une mineure ou une demeurée (car ne faut-il pas qu’une mère soit un peu folle, pour parler à un nourrisson qui ne comprend rien ?).
Les modalités de la circulaire de Ségolène Royal de 1997 enjoignent à tout fonctionnaire « d’aviser […] le procureur de la République […] dès qu’un élève a confié des faits dont il affirme avoir été victime ». Cette imprécision a entraîné une multiplication d’accusations infondées. De 1997 à 2004, 75 % des 849 affaires de pédophilie n’ont pas eu de suite. Mais les dégâts humains : exclusions, suicides, étaient accomplis.
Ainsi, de ce jeune garçon de 8 ans, qui fut convoqué dans un commissariat parisien, sur plainte de la mère d’une petite fille qui les avait surpris en tenue légère.
Sur le seuil
Dans
La clinique lacanienne
2021/1 (n° 33)






Mis en ligne sur Cairn.info le 01/05/2007



https://doi.org/10.3917/cla.010.0053










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1 L e génitif du désir « de » l’enfant accumule les équivoques. Il existe d’abord une ambiguïté entre le désir d’avoir un enfant et le désir sexuel pour un enfant, l’un n’étant pas sans relation avec l’autre, puisque l’amour narcissique et sexuel pour l’enfant que nous avons été compte pour beaucoup dans le désir adulte d’avoir un enfant semblable à celui que nous fûmes. Le génitif installe ensuite une forte équivoque dans la vectorialisation du désir : on ne peut savoir à l’avance, de l’adulte ou de l’enfant, qui désire qui, et chaque éventualité peut s’envisager jusqu’au précaire équilibre d’un désir virtuel réciproque. L’équivoque de l’expression « désirer un enfant » permet de développer la dialectique du désir, selon qu’il reste incestueux, ou qu’il refoule sa dimension sexuelle. La perspective socialement admise du « désir d’enfant » consiste à en avoir un, alors que sa perspective socialement honnie consiste à désirer sexuellement un enfant. Ces deux perspectives ne sont pas antinomiques. Le fait de « désirer avoir un enfant » n’exclut pas de le « désirer sexuellement », selon des modalités généralement refoulées. Lorsque le désir incestueux n’est pas refoulé, il se rejoue ensuite sous la forme d’un attrait sexuel de l’adulte pour l’enfant, et cela bien au-delà de sa famille. Toute sexualité entre un adulte et un enfant équivaut une relation incestueuse. De ces diverses déterminations résulte un rapport à l’enfant marqué par la position spécifique du complexe paternel à chaque époque.
2 Ce désir existe dès l’enfance. Très vite, un enfant veut avoir un enfant pour cesser d’en être un lui-même. C’est l’enfance en général qu’il rejette ainsi, comme le font les adultes ou plutôt ceux qui se prennent pour des adultes : les enfants en général représentent leur propre enfance rejetée (de sorte que n’importe quel enfant du monde nous touche toujours). En nous repose un enfant oublié, celui que nous quittons dès le premier jour : c’est notre « nous-même » idéal, notre ange gardien. Ce double rejeté incarne ce que nous aurions dû être pour nos parents : un enfant de rêve, à l’avant-garde de la chair. C’est de lui dont nous voulons nous débarrasser en voulant procréer. L’enfant commence par procréer des enfants fantasmatiques oraux ou anaux. Dans le même temps, toujours dans le souci de se séparer de l’infantile, il traite les autres enfants comme il se sent traité lui-même, dans une sorte de mimétisme sexuel qui méconnaît son but. Par exemple, la petite fille séduite sera séductrice avec d’autres enfants, etc. Un double désir d’enfant fonctionne ainsi très tôt, et de son agencement va dépendre plus tard un vœu de procréer. Ce vœu cherche à réaliser trois objectifs : d’abord, avoir un enfant semblable à celui que l’on a été. Ensuite, faire un enfant pour son père ou pour sa mère, au sens d’une dette transgénérationnelle. Enfin, avoir un enfant par amour pour son partenaire sexuel. Seule la dernière occurrence, celle de l’amour, refoule la dimension incestueuse du désir d’enfant.
3 Comment se contracte la dette transgénérationnelle ? Elle procède du vœu parricide, dont on va montrer qu’il est intimement lié au fantasme de séduction et de viol, liant ainsi en un seul paquet les deux composantes du désir « de » l’enfant. Les deux composantes du désir, érotique et procréative, s’articulent sous le coup de la castration paternelle. Un père, ou peut-être même seulement une ombre de père tient la place d’agent de la castration. Pater certissimus , en contre-champ d’un l’amour toujours déjà endetté, au moins d’une transgression. Le père castre, même s’il dort. Cause du manque, cette castration enclenche la machinerie d’un désir qui pourrait se tourner vers la mère. Mais non ! Il se tourne vers celui grâce auquel le désir naît pour la première fois, qui devient du même coup le séducteur, lui le magique inventeur du manque. La castration crée de toute pièce le désir sexuel, mais elle métamorphose le père en séducteur. Agent du désir, le père séduit. Mais parce qu’il fait courir ainsi un risque incestueux, l’effet boomerang de la séduction est un désir de meurtre. C’est pour se sauver d’un meurtre sexuel par séduction (qui résulte de son propre désir) qu’un fantasme parricide anime un enfant. Ce vœu de mort procède si intimement du désir, que la sexualité humaine se lie ensuite pour toujours à la honte et à la culpabilité. Alors que l’enfant déclare la guerre au père, une sorte d’hypnose le saisit, et il laisse tomber ses armes, le temps d’être à nouveau séduit et de reprendre les armes (etc.). Ce « complexe » de la névrose, de tous côtés contradictoire, procède du « traumatisme sexuel », d’une séduction castratrice, qui laisse derrière elle la pensée latente ou masquée d’avoir subi un viol (et c’est ce viol que la pédophilie peut répéter).
4 La sexualité reste ainsi hantée par une culpabilité qui ignore sa faute, masquée par le désir qui l’accompagne. Il n’en demeure qu’une culpabilité profonde, qui ourle toute l’activité érotique [1] [1] Faute à l’égard du père, comme le montre la religion chrétienne… . Une faute indéterminée excite. Le désir ignore le parricide sur lequel il s’appuie, et de la profondeur du péché naît le vœu d’une rédemption. Comment se faire pardonner de ce père, Minotaure toujours présent au fond du labyrinthe, sinon grâce à l’offrande d’un enfant qui portera son nom ? Le don du nom du père mort pousse violemment en avant le « désir d’enfant », à commencer par celui des hommes, celui des femmes n’étant pas en reste dans un tel vœu, quoi que par personne interposée [2] [2] Une femme épouse un homme qui tue le père, selon la structure… . Le « désir d’enfant » (sexuel) va être ainsi refoulé au profit du « désir d’enfant » (en avoir un) à proportion de l’importance du fantasme parricide.
5 Mais refouler n’abolit pas, et en ce sens, les adultes ont des fantasmes vis-à-vis de l’infantile. D’une part, ils refoulent leur propre sexualité polymorphe de sorte que, pour eux, défendre l’innocence de l’enfance, c’est renforcer leur propre refoulement. D’autre part, des enjeux sexuels insistent entre adultes et enfants au titre d’une répétition trangénérationnelle : le « désir incestueux » reste incompréhensible, si l’on ne voit pas qu’un homme peut jouer avec sa fille la partie qu’il n’a pu terminer avec sa propre mère, de même qu’une mère peut voir dans son fils un homme semblable à son propre père et chercher à le séduire. Le désir transgénérationnel concerne cette permutation de place, qui amène un fils, lorsqu’il devient père, à éprouver un émoi sexuel à l’égard de son enfant – non en tant que père, mais en tant que fils de ses parents. Comment saisir autrement qu’un adulte puisse éprouver une excitation sexuelle devant un nourrisson ? Au prix d’un changement de place qui l’occulte – le désir incestueux investit le corps enfantin en sautant en secret d’une génération à l’autre. Insaisissable par la conscience des parents, plane un rejet violent comme un meurtre, adressé à ce qu’il y a d’incestueux dans leur désir d’enfant [3] [3] Nombre de civilisations anciennes sacrifiaient le premier né au… . La lutte contre Thanatos anime avec force l’amour des parents pour leur enfant. Il leur faut le protéger, d’abord contre l’obscurité de leur propre désir, qui leur fait craindre pour lui. Chaque parole d’amour, le moindre geste de tendresse exorcisent cette sombre imminence. Comme le refoulement du désir incestueux laisse la place à une érotisation désexualisée, le corps des nourrissons est « normalement » érotisé par leurs parents : c’est leur refoulement par rapport à leurs propres parents qui se transmet ainsi. À cet égard, le refoulement, c’est la transmission elle-même d’un érotisme désexualisé, qui tracte positivement les enfants dans le désir [4] [4] Les explications psychanalytiques courantes de la croissance… . L’enfant naît avec la force de ce que l’amour entre ses parents contient et recouvre.
6 À quoi correspond le désir sexuel d’un adulte pour un enfant ? Lorsqu’un enfant devenu adulte désire des enfants semblables à celui qu’il fut, il prolonge sa sexualité infantile : la perversion polymorphe de l’enfant se transforme en perversion t
Une étudiante prête à baiser en échange de quelques cadeaux
Cette fille se fait baiser par un pénis noir géant du Sénégal
Elle trouve finalement du plaisir dans le sexe

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