Le labour du jardinier

Le labour du jardinier




🔞 TOUTES LES INFORMATIONS CLIQUEZ ICI đŸ‘ˆđŸ»đŸ‘ˆđŸ»đŸ‘ˆđŸ»

































Le labour du jardinier
Comment labourer son jardin correctement avec une motobineuse ?

Damien
11/07/2019
Conseils de jardinage

Guides-jardinier.fr participe au Programme Partenaires d’Amazon EU, un programme permettant de percevoir une rĂ©munĂ©ration grĂące Ă  la crĂ©ation de liens vers Amazon.fr. 
Ce site utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Continuer la navigation sur ce site implique votre acceptation. Ok
Labourer son potager est un travail trùs fatigant et il est tentant s’aider d’une motobineuse ou d’un appareil de motoculture, mais ce n’est pas toujours le meilleur choix. Dans cet article vous allez comprendre pourquoi.
Nous dĂ©couvrirons ce qu’est la semelle de labour , que le battement de la fraise crĂ©e dans le sous-sol. Il s’agit d’une couche souterraine et donc invisible Ă  l’Ɠil du jardinier, ce qui peut avoir des rĂ©percussions nĂ©gatives sur la santĂ© des plantes.
Je ne veux pas diaboliser la motobineuse , qui utilisĂ©e avec consciencieusement peut dans de nombreux cas ĂȘtre une aide prĂ©cieuse , mais simplement montrer les faiblesses du fraisage du sol et comment y remĂ©dier.
Pour voir s’il est bon de labourer, nous devons dĂ©finir des conditions prĂ©cises :
C’est pour ces raisons que nous aĂ©rons, creusons ou broyons notre jardin, prĂ©parons le sol pour les semailles et le repiquage, Ă©crasons les mottes de terre et le rendons prĂȘt Ă  ĂȘtre cultivĂ©. Nous devons nous demander dans quelle mesure la motobineuse nous aide Ă  atteindre ces objectifs et dans quelle mesure elle est nĂ©gative.
Une bonne motobineuse fait parfaitement l’affaire sur les deux derniers points : le broyage de la couche superficielle est sa spĂ©cialitĂ©. Cependant, pour ce qui touche au drainage on peut dire que la motobineuse ne remplit pas tout Ă  fait son rĂŽle.
Le travail du sol peut se faire de diffĂ©rentes maniĂšres : avec le travail mĂ©canique d’une charrue, d’une motobineuse Mr Bricolage ou d’un tracteur, ou avec une pelle, une houe et beaucoup d’huile de coude.
Les outils motorisĂ©s permettent certes un travail plus rapide et beaucoup moins fatigant, mais il est important de savoir que le rĂ©sultat obtenu n’est pas toujours optimal. Retourner sous terre signifie la perte d’une fertilitĂ© naturelle prĂ©cieuse . Le dĂ©faut de la fraise est plutĂŽt de crĂ©er la fameuse semelle de labour, que la houe ne crĂ©e pas.
Cela ne signifie pas qu’il faille abandonner les outils modernes et revenir Ă  une agriculture totalement manuelle . Bien sĂ»r, pour ceux qui le peuvent, c’est toujours conseillĂ© : dĂ©pendre de l’huile n’est pas une bonne chose sur le plan Ă©cologique, mais Ă  grande Ă©chelle, vous ne pouvez pas toujours renoncer Ă  l’aide des machines.
Nous avons parlĂ© d’une semelle de labour. Nous allons expliquer enfin ce qu’elle est, comment elle se forme et surtout pourquoi elle est nuisible pour les plantes que nous cultivons.
La motobineuse fonctionne avec une fraise composĂ©e de dents rotatives . Lorsque les dents tournent pour labourer le sol, qu’elles battent sur le sol, lĂ  oĂč leur course se termine (c’est-Ă -dire au point le plus bas qu’ils peuvent atteindre), ce battement incessant, alourdi par le poids de la machine, tend Ă  crĂ©er une couche plus compacte juste sous la partie travaillĂ©e.
Plus vous passez de temps avec l’outil, plus il consolide la duretĂ© de cette couche , qui devient difficile Ă  pĂ©nĂ©trer par l’eau avec le temps, surtout sur les sols argileux.
Cette croĂ»te souterraine s’appelle la semelle de labour et est trĂšs nocive pour le jardin . En particulier, lorsqu’il pleut, la semelle de labour provoque une plus grande stagnation de l’eau qui, en rencontrant la couche compacte, ne s’écoule pas rapidement comme elle le devrait et s’arrĂȘte juste sous la surface, dans un point habitĂ© par de nombreuses racines de nos plantes. Le rĂ©sultat est de favoriser la pourriture radicale et, plus gĂ©nĂ©ralement, les maladies fongiques.
La houe Ă  main, par contre, travaille Ă  des profondeurs variables et n’a pas de mouvement de rotation, de sorte qu’elle ne compacte pas une couche. La houe est Ă©galement conçue pour effectuer un mouvement avec les lames vers le bas et non en rotation , ce qui rĂ©duit au minimum l’effet de compactage.
Il n’est pas nĂ©cessaire d’ĂȘtre un intĂ©griste du binage ou des outils Ă  main : si le jardin est grand, se faire aider par un tracteur ou une motobineuse est un soulagement . Avec un bon vĂ©hicule motorisĂ©, vous pouvez couvrir les parcelles de jardin qui n’ont pas pu ĂȘtre travaillĂ©es Ă  la main. Cependant, vous devez ĂȘtre conscient des dĂ©fauts du motoculteur, afin d’éviter de former des semelles de travail trop compactes.
Je ne recommande pas d’utiliser la motobineuse plusieurs fois de suite dans le jardin, surtout si le sol a tendance Ă  ĂȘtre argileux. Il serait prĂ©fĂ©rable d’alterner le labourage mĂ©canique avec le travail manuel de la bĂȘche et de la houe. Il n’y a pas de rĂšgle fixe, mais il faut tenir compte du fait qu’un sol drainant prĂ©vient les maladies fongiques, tandis qu’une semelle de labour importante pourrit les racines et peut ruiner la culture.
AprĂšs le labour du terrain, vous pouvez le retravailler rapidement avec la bĂȘche pour casser la semelle de labour . Vous pouvez Ă©galement utiliser la grelinette ou une fourche bĂȘche. Mon conseil est de le faire sans retourner les mottes mais seulement en dĂ©plaçant le sol en dessous.
Alternativement, il vous pouvez changer le diamĂštre de la fraise, peut-ĂȘtre en vous empruntant occasionnellement une motobineuse diffĂ©rente de la vĂŽtre, capable d’aller plus profond et de fendre la semelle formĂ©e prĂ©cĂ©demment. Mais c’est certainement un systĂšme coĂ»teux et moins efficace.
Enregistrer mon nom, mon e-mail et mon site web dans le navigateur pour mon prochain commentaire.





Édito : les technologies, avenir du jardinier ?


La tondeuse robot est-elle une nouveauté ?


La cartographie des parcelles agricoles et les services associés à Farmstar


GPS, SIG et robots : appliquĂ©s au semis ainsi qu’aux interventions de prĂ©cision


Jardiner avec son smartphone : quelques applications


De l’usage des drones en espaces verts


Service de l’arbre et des bois de la Ville de Paris : ConnectĂ© jusqu’au tronc


La 3D : pour concevoir et prĂ©voir l’amĂ©nagement d’un espace


L’application web : Floriscope.io


Internet au service de la santé des plantes


Smartjardin : La technologie au service de l’apprentissage dans les jardins de plantes mĂ©dicinales et toxiques



Abonnez-vous Ă  la revue Jardins de France



Rencontres et découvertes


Georges Truffaut : un entrepreneur et un chercheur digne de ses prédécesseurs


Le Potager du Roi : Entre passé et avenir


L’aventure de la biodiversitĂ© : de Ulysse Ă  Darwin, 3 000 ans d’expĂ©ditions naturalistes


Les Victoires du Paysages


La serre de Bary : Un monument à préserver



Conseils et techniques


Programme SaveBuxus pour la gestion des bioagresseurs du buis : bilan et perspectives


Jardiner « sans labour » Techniques et outils


Semer pour créer ses propres rosiers


Planter et entretenir ses camellias



Sciences et plantes


La laitue : une large diversité enrichie par des espÚces sauvages européennes


Xylella fastidiosa : désormais bien présente en France et plus largement en Europe


Semences orthodoxes et semences récalcitrantes : conséquences pour la survie des espÚces




La fourche bĂȘche ou aĂ©ra-chĂȘche Ă  deux manches (type grelinette)
Ce site utilise les cookies pour améliorer votre expérience. En continuant votre navigation sur ce site, vous acceptez leur utilisation. Accepter En savoir plus
This website uses cookies to improve your experience while you navigate through the website. Out of these, the cookies that are categorized as necessary are stored on your browser as they are essential for the working of basic functionalities of the ...

Necessary cookies are absolutely essential for the website to function properly. This category only includes cookies that ensures basic functionalities and security features of the website. These cookies do not store any personal information.

Any cookies that may not be particularly necessary for the website to function and is used specifically to collect user personal data via analytics, ads, other embedded contents are termed as non-necessary cookies. It is mandatory to procure user consent prior to running these cookies on your website.

Dans un monde oĂč les technologies de l'information et de la communication (TIC) semblent conquĂ©rir tous les domaines, du plus trivial (les jeux en ligne) au plus sĂ©rieux (la mĂ©decine par exemple), il aurait Ă©tĂ© surprenant que le jardin, occupation trĂšs prisĂ©e, voire passion d’une vie, ne soit pas, lui aussi, visĂ©. Des drones aux robots de tonte autonomes, des applications pour tout apprendre (ou presque), à la gestion azotĂ©e de parcelles, en passant par la 3D pour amĂ©nager les espaces publics, les TIC sont partout. Les arbres eux-mĂȘmes se voient implanter des puces !
Effet de mode, Ă©volution des mentalitĂ©s, nostalgie d’un jardinage plus proche de la nature, influence des mĂ©dias et pression des rĂ©seaux sociaux, ou tout simplement contraintes Ă©conomiques, Ă©cologiques, sociĂ©tales
 Bref, de plus en plus de jardiniers amateurs se sentent attirĂ©s par des techniques diffĂ©rentes. Les rayons des librairies regorgent d’ouvrages dans ce domaine, en particulier sur le thĂšme de « la permaculture ». Vaste sujet ! Jardiner « sans labour » constitue sans doute l’un des Ă©lĂ©ments fondateurs de ce nouvel Ă©tat d’esprit.
L’implantation en bandes prĂ©serve les diffĂ©rentes couches du sol, et permet une circulation plus aisĂ©e – © J.-M. Muller
Palisser les cultures constitue l’une des « astuces » Ă  employer
pour optimiser la place au jardin – © J.-M. Muller
Jardiner sans labour ne reprĂ©sente pas Ă  proprement parler une technique agricole. C’est un regard contemporain inspirĂ© des traditions maraĂźchĂšres franciliennes du XIXe siĂšcle et des anciennes façons de jardiner, regard qui tente d’intĂ©grer un certain nombre de contraintes actuelles comme l’énergie, le manque de temps, le respect de la vie du sol

La rĂšgle gĂ©nĂ©rale est de cultiver au-dessus du sol, pour ne pas Ă©puiser ses ressources (Ă©lĂ©ments nutritifs naturels) tout en bĂ©nĂ©ficiant de l’activitĂ© des vers de terre, des bactĂ©ries et autres micro-organismes. La terre n’est donc ni retournĂ©e ni bĂȘchĂ©e, car le retournement bouleverse les diffĂ©rentes couches comportant les micro-organismes vivants : les aĂ©robies (couche supĂ©rieure) et les anaĂ©robies (couche infĂ©rieure) qui ne trouvent plus les conditions idĂ©ales pour vivre. En revanche, elle est aĂ©rĂ©e en utilisant des outils adaptĂ©s (voir plus loin). Autres avantages, les graines des herbes indĂ©sirables ne remonteront plus Ă  la surface comme lors d’un labour.
L’idĂ©e est donc bien de garder le sol toujours couvert. Cette couverture garde la fraĂźcheur, diminue les besoins en eau, limite l’apparition des adventices et rĂ©gule la tempĂ©rature du sol.
Les nombreuses possibilitĂ©s de mise en place de ces principes restent au choix du jardinier : crĂ©ation de plates-bandes permanentes, bottes de pailles, buttes, lasagnes, tas
 de 25 Ă  50 cm d’épaisseur. Les parcelles doivent mesurer de 1,20 Ă  1,50 mĂštre de large pour pouvoir ĂȘtre travaillĂ©es facilement et sans avoir Ă  piĂ©tiner dans les planches, ceci afin d’éviter le tassement du sol. En effet, le tassement limite l’oxygĂšne et l’efficacitĂ© de tous les organismes vivants dans le sol et les empĂȘche de remplir correctement leurs missions de « travail du sol vivant ». Pour rendre cette mission encore plus efficace, il est indispensable de pouvoir s’assurer d’un volume suffisant de matiĂšre organique, pour l’apport initial comme pour l’entretien.
Jardiner sans labour constitue donc un moyen de mettre mieux en valeur les ressources existantes dans son propre terrain. À chacun d’imaginer ses propres solutions et de faire preuve de bon sens.
Enfin, il faut dire et redire que ce n’est pas moins de travail, que rien ne se fait tout seul, que cette technique n’est pas la solution Ă  tout. Il faut ĂȘtre rĂ©aliste, s’attacher Ă  anticiper pour prĂ©venir, veiller Ă  optimiser l’espace certes, mais en tenant compte des associations ou compagnonnages, des rotations, du climat ou microclimat, du sol et de son environnement.
Bien Ă©videmment, dans cet Ă©tat d’esprit, tous les outils Ă  moteur sont proscrits. Adieu, donc, motobineuse et moto­culteur polluants, bruyants et consommateurs d’énergies fossiles. Et vive les outils qui nous font faire de l’exercice, salutaire pour notre santĂ© physique comme mentale.
Président de la section potager/fruitier de la SNHF


8 mars 2022 Publié le mercredi 24 juillet 2019 à 14h40 (modifié le 8 mars 2022 à 12h12)
A lire aussi Entretien du jardin : de quels outils avez-vous besoin pour y parvenir ?
Poster sur Facebook Tweeter sur Twitter Envoyer via Whatsapp
À propos de l’auteur, L'Ă©quipe de Ctendance

@2006 - 2022 | Ctendance | tous droits réservés

Pour faciliter le dĂ©veloppement des plantes et lĂ©gumes, le sol nĂ©cessite une bonne prĂ©paration ainsi qu’un entretien rĂ©gulier. Le labour intervient alors comme une opĂ©ration indispensable pour aĂ©rer la terre et rĂ©ussir ses cultures. Mais, comment s’y prendre concrĂštement pour faire place nette dans son jardin ? Dans cet article, dĂ©couvrez nos conseils pour utiliser les bons outils et les mĂ©thodes appropriĂ©es.
L’action de labourer un sol consiste Ă  retourner la terre afin de ramener en surface sa partie infĂ©rieure. Le mouvement permet principalement d’éliminer les anciennes cultures ainsi que les racines des mauvaises herbes . L’objectif est alors de prĂ©parer une terre meuble pour les prochains ensemencements.
D’autre part, le travail de labour aĂšre le sol , ce qui permet la restauration de la vitalitĂ© de la terre ainsi que le dĂ©veloppement des micro-organismes propices Ă  l’épanouissement des plantes.
Notez qu’il convient de labourer la terre de son jardin tous les ans, de prĂ©fĂ©rence avant le dĂ©but de l’hiver, avant que la terre ne devienne trop humide.
Dans le cadre d’un labour manuel, vous n’aurez besoin que d’une fourche, en plus d’une bonne endurance physique ! A dĂ©faut d’une fourche, d’autres outils Ă  main peuvent ĂȘtre employĂ©s : bĂȘche, fourche bĂȘche, bĂȘche automatique.
Cependant, il est conseillĂ© d’utiliser un engin motorisĂ© , surtout si la surface Ă  labourer dĂ©passe 200 mĂštres carrĂ©s. En cas de jardin de taille moyenne, rĂ©alisez le labour au motoculteur thermique ou Ă©lectrique avec couteaux rotatifs. Et si la surface se rĂ©vĂšle plus importante, mieux vaut recourir Ă  un microtracteur qui tirera un soc. On parle alors plus communĂ©ment de charrue.
Enfin, aprĂšs un travail de labour, le jardinier pensera Ă  affiner la terre. Pour cela, vous aurez besoin d’un outil Ă  main tel qu’une griffe ou un rĂąteau. Et en cas de travail avec un motoculteur, l’outil nĂ©cessaire est un Ă©mietteur rotatif ou une motobĂȘche thermique ou Ă©lectrique.
La premiĂšre Ă©tape pour labourer la terre consiste Ă  retirer manuellement les mauvaises herbes, les branches encombrantes ainsi que le bois mort. Retirez Ă©galement Ă  la main les anciennes plantations et les tuteurs pour faire place nette.
Ensuite, vous pouvez effectuer un labour manuel. L’opĂ©ration est rĂ©alisable sans engin motorisĂ©, Ă  condition que votre potager ait une petite surface et que vous ne souffriez d’aucun problĂšme de santé !
Dans ce cas, le labour de la terre en mode manuel s’effectue Ă  l’aide d’une fourche que l’on enfonce dans le sol. Puis, il faut retourner la motte afin que le fond du labour se retrouve en surface. Tapez ensuite la motte Ă  l’aide de votre fourche. Et pour couvrir toute la surface de la parcelle, organisez-vous en rangĂ©e.
Utiliser un motoculteur pour labourer son jardin reste le moyen le plus sĂ»r , surtout si la surface dĂ©passe 200 mĂštres carrĂ©s. IndĂ©niablement, vous vous fatiguerez moins. Et d’autre part, le travail sera aussi plus rĂ©gulier, quoique davantage grossier.
Pour labourer la terre avec un motoculteur (acheté ou en location), vous devez suivre ces étapes :
Mais le travail ne s’arrĂȘte pas lĂ  ! En effet, il s’avĂšre nĂ©cessaire d’affiner la terre aprĂšs l’avoir labourĂ©. Ce travail de reprise consiste Ă  Ă©mietter les mottes Ă  l’aide d’une griffe ou d’un rĂąteau .
Si vous avez utilisĂ© un motoculteur, vous affinerez la terre avec un Ă©mietteur rotatif ou une motobĂȘche. Cette opĂ©ration est Ă  effectuer de maniĂšre rĂ©guliĂšre. Et pendant cette tĂąche, profitez-en pour retirer au passage les pierres gĂȘnantes et les dĂ©bris.
Enfin, les jardiniers enrichiront Ă©galement le sol avec du terrain, des produits d’amendement ou de fertilisation tout en respectant la nature du terrain.
Ctendance > Jardin > Labourer la terre : comment procéder ?





Tous


Articles


Actualités


#Tags


Fiches techniques


Agenda


Glossaire


BSV




> Articles > Améliorer ses pratiques > Je change de regard > Adapter ses techniques de jardinage pour préserver le climat

Jardiner Autrement | le 9 juillet 2021


Une bonne grosse MILF
Une blonde avec des gros seins
Joli couple baise sa belle mĂšre

Report Page