Le fruit défendu sensuel

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Accueil Numéros 125 LIVRES LUS Thomas Bouchet, Les Fruits défend...
Thomas Bouchet, Les Fruits défendus : socialismes et sensualité du xix e siècle à nos jours , Paris, Stock, 2014, 352 p.
1 Le nouveau livre de Thomas Bouchet est, sans contestation possible, une œuvre originale sur un thème qui a rarement été abordé en tant que tel par les historiens des idées politiques. Si la sexualité ou la gastronomie ont fait l’objet d’études ponctuelles, il n’y avait jamais eu, jusqu’ici, de tentative de rendre compte dans leur globalité des attitudes assumées par les courants socialistes vis-à-vis de la sensualité, à savoir : le fait de rechercher et de cultiver « ce qui peut satisfaire les sens et procurer du plaisir ».
2 L’auteur, d’ailleurs, est parfaitement conscient de la difficulté de la tâche qu’il s’est assignée. D’une part, la sensualité recouvre des domaines particulièrement vastes de la vie des individus en société. D’autre part, le choix d’étudier les postures prises sur ces questions par les courants socialistes, du début du xix e siècle à nos jours, apparaît particulièrement complexe car « il est extrêmement malaisé de définir le socialisme, tant ses formes varient ».
3 Or, justement, un des mérites de ce livre est de rappeler que le projet émancipateur du socialisme ne se cantonne pas au domaine de la production, mais qu’il peut porter sur tous les aspects de l’existence. Qu’il vise à affranchir le travailleur des griffes du capital, certes, mais aussi à promouvoir l’émancipation des individus en tant que possesseurs d’un corps et, par conséquent, de désirs et de besoins sensuels. Voilà pourquoi, écrit l’auteur, le socialisme « est sensible aux promesses de la sensualité, il affirme que la libération rime aussi, voire dans certains cas surtout, avec le développement des capacités et des aptitudes sensorielles ». Rien d’étonnant dès lors que de très nombreux penseurs ou de simples militants aient fait du plein épanouissement de la sensualité la clé de voute de leurs projets ou de leur manière de vivre au quotidien.
4 Pourtant, l’auteur ne cache nullement les divergences qui opposent les « socialistes » sur ces questions, entre des courants qui mettent en avant une conception valorisant la sensualité (fouriéristes, saint-simoniens) et d’autres qui choisissent au contraire, soit par calcul soit par conviction, de n’aborder la question de l’émancipation que sous l’angle fort restreint de la maîtrise de l’outil de production. Pour lui, à côté d’une géographie socialiste sensuelle, aurait toujours existé une géographie « antisensuelle » dont on peut trouver des traces, bien qu’atténuées, aujourd’hui encore.
5 À partir de ce constat, l’auteur passe en revue les différentes manières dont ces deux visions du projet émancipateur des socialismes ont pu se manifester, voire s’opposer, selon les époques et jusqu’à nos jours. Aux « tentations de la chair » propres aux saint-simoniens des années 1830, succèdent ainsi les « socialismes couleur muraille » des années 1851-1870, tandis que la « pureté militante » teintée d’ascétisme de la période 1880-1914 côtoie la « sensualité revendiquée et pratiquée » d’hommes politiques comme Marcel Sembat, mêlant explicitement la recherche des « voluptés de l’amour physique » avec son goût affiché de la bonne table, à commencer par sa passion pour les huîtres et le foie gras.
6 Mais surtout – et c’est là l’autre mérite principal de cet ouvrage – l’auteur montre comment ces contrastes se laissent difficilement enfermer dans les grilles de lecture habituelles de l’histoire du socialisme. Loin de refléter d’une manière schématique les oppositions tant de fois mises en exergue entre les socialismes – révolutionnaire et réformiste, autoritaire et libertaire, scientifique et utopique – les différences qualitatives constatées débordent largement chacune de ces lignes de clivage classiques. Certes, ce sont surtout les courants libertaires, au sens large du terme, qui mettent le plus en avant la dimension sensuelle du socialisme, mais ils ne sont ni les seuls, ni toujours les plus cohérents. La réalité est bien plus complexe. Parmi les socialistes qui craignent la sensualité, on peut trouver aussi bien des partisans de la réglementation étatique que l’anarchiste Proudhon, tandis que le réformiste Léon Blum développe une conception du mariage qui peut choquer bien des militants révolutionnaires de son temps. On ne peut, à cet égard, que partager la conclusion de l’auteur lorsqu’il écrit que « la question de la sensualité est […] un bon marqueur de l’hétérogénéité des socialismes, de leur éclatement, de leur constant repositionnement » (p. 64).
7 C’est donc à la découverte d’une nouvelle cartographie des socialismes que Thomas Bouchet nous convie, au sein de laquelle les questions liées à la sensualité occupent une place au moins aussi importante que celles liées à la lutte des classes, qu’il s’agisse de la reconnaissance de la femme comme partenaire égal de l’homme, revendiquant le droit de pouvoir disposer librement de son corps en fonction de ses désirs, ou bien du statut du corps des individus des deux sexes, tantôt mutilé, tantôt exalté, tantôt sacrifié, tantôt valorisé.
8 Toutefois, on peut regretter que l’auteur ait eu tendance à utiliser sa grille d’analyse d’une manière un peu trop schématique, en l’appliquant mécaniquement à différentes époques et dans des contextes sociaux fort différents. La conséquence est de simplifier la portée – et donc la compréhension – des prises de positions tant des courants sensuels qu’anti-sensuels, qui sont la plupart du temps renvoyés dos à dos, ce qui est loin de toujours se justifier.
9 Si on s’en tient aux manifestations du socialisme sensuel, par exemple, la question de la place de la morale n’est jamais abordée en tant que telle dans le livre. Et pourtant, l’épanouissement des sens, la quête des plaisirs, ne sont jamais considérés par ses partisans comme une fin en soi car, contrairement à l’univers sadien, ils ne se justifient que dans le cadre d’un système égalitaire, fondé sur l’existence d’un système de garanties réciproques – ce que Proudhon appelait la « Justice » – ou sanctionné par les pouvoirs publics.
10 Un autre aspect que l’auteur a eu tendance à négliger est la dimension normative que comportent bien des prises de positions des socialistes jugés « prosensuels », au cours de la deuxième moitié du xix e siècle en particulier, conséquence directe des modifications du rapport au corps – et donc à l’assouvissement des sens – induites par le développement des préoccupations hygiénistes et par la naissance de la sexologie. Or, les auteurs les plus « libertaires » en matière de sensualité (de Libertad à Lorulot en passant par la bande à Bonnot) ne font nullement exception à cette lame de fond qui porte bien des militants « sensuels » à rejeter d’une manière catégorique alcool, tabac ou drogues, car jugés nocifs au développement « sain » du corps et de l’esprit.
11 Ces quelques exemples, qu’il serait facile de multiplier, montrent que la frontière entre les deux pôles du socialisme décrits dans le livre sont bien poreux, et qu’ils gagneraient à être envisagés plutôt comme deux types idéaux (et non pas comme des courants ou des tendances) nous servant de guide à la compréhension d’une réalité mouvante se laissant difficilement enfermer dans une grille de lecture binaire. On ne peut que regretter, enfin, que l’auteur ait décidé de faire l’impasse sur l’impact exercé par les activités militantes socialistes sur l’évolution des pratiques sensuelles elles-mêmes, qui se transforment de fond en comble entre le début du xix e siècle et l’affaire du Sofitel. Mais cela aurait nécessité sans doute la rédaction d’un volume supplémentaire… Nous ne pouvons donc que souhaiter que l’auteur continue son travail d’explorateur d’un terrain qui reste encore largement en friche.
Gaetano Manfredonia , « Thomas Bouchet, Les Fruits défendus : socialismes et sensualité du xix e siècle à nos jours » , Cahiers d’histoire. Revue d’histoire critique [En ligne], 125 | 2014, mis en ligne le 19 octobre 2014 , consulté le 11 août 2022 . URL : http://journals.openedition.org/chrhc/4035 ; DOI : https://doi.org/10.4000/chrhc.4035
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