Le docteur est là

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Dans cet article, nous verrons l a conversation un médecin et un malade en français en fonction de différents types de maladies. Les patients peuvent souffrir de divers types de conditions médicales telles que fièvre, rhume, toux, maux de tête, maux d'estomac, etc. 
Docteur: Bonjour! Que puis-je faire pour vous? Patient: Bonjour docteur. Je ne me sens pas bien. Docteur: Venez vous asseoir ici. Docteur: Ouvrez la bouche. Docteur: Depuis combien de temps ne vous sentez-vous pas bien? Patient: Depuis hier. Docteur: Pas de problème. Avez-vous eu des motions hier? Patient: Docteur, je me sens faible et je n'ai pas envie de manger. Docteur: Ok. Et quoi d'autre? Patient: J'ai envie de vomir. Docteur: Buvez-vous beaucoup d'eau? Patient: Non docteur, je n’ai pas trop d’eau. Docteur: Avez-vous pris des médicaments? Patient: Oui Docteur, j'ai pris un Crocin. Docteur: qui vous a demandé de le prendre? Patient: : Je l'ai pris moi-même. Docteur: pourquoi l'avez-vous pris? Patient: Parce que j'ai ressenti un mal de tête. Docteur: Il n'y a pas de quoi s'inquiéter. Docteur: Avez-vous besoin d'un soulagement rapide? Patient: oui .Il suffit que vous me donniez des médicaments pour le moment.
Malade :Bonjour médecin. Médecin: Bonjour! Vous semblez pâle et votre voix est différente. Malade: Oui médecin. J'ai de la fièvre et même un mal de gorge. Médecin: Laissez-moi vérifier. Médecin: Vous avez une fièvre modérée. Laissez-moi vérifier votre température. (Le médecin utilise un thermomètre pour vérifier la température d'un malade en faisant claquer l'un des doigts) Malade: Ce thermomètre est différent du dernier que vous avez utilisé. Médecin: Oui, cela a été introduit récemment par les sociétés de fournitures médicales. Il est beaucoup plus confortable et ne nécessite pas de nettoyage après chaque utilisation. Malade: C’est vraiment génial. Médecin: Oui, ça l'est. (Maintenant, il a enlevé le thermomètre) Médecin: La température n'est pas trop élevée, autour de 99,8. Laissez-moi aussi vérifier votre tension artérielle. (Il continue ensuite à mesurer la tension artérielle.) Médecin: Votre tension artérielle est bonne. (Maintenant, il vérifie la gorge.) Médecin: Cela semble un peu débraillé. Pas bon. Malade : Oui, ça a été assez mauvais. Médecin: Vous transpirez et frissonnez? Malade: Je ne transpire pas, mais j'ai un peu froid lorsque je m'assois sous un ventilateur. Médecin: Ok. Vous avez peu de signes de paludisme. Je vous recommanderais de subir un test sanguin. Rien à craindre. Dans la plupart des cas, le test s'avère négatif. C’est juste prudent, car il y a eu une recrudescence des cas de paludisme au cours du dernier mois environ. Médecin: J'écris trois médicaments et un sirop. Le nombre de points devant chaque nom de médicament vous indique combien de fois dans la journée vous devez les prendre. Par exemple, les deux points ici signifient que vous devez prendre le médicament deux fois par jour, une fois le matin et une fois après le dîner. Médecin: Avez-vous d'autres questions? Malade: Non, médecin. Merci.


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Jean-Louis Bordeleau





15 août 2022




Santé











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essai , urgence , Santé , système de santé , réforme , médecin , Christian Dubé


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Comment va notre système de santé, essoufflé par deux ans de pandémie, et à la veille d’une « réforme Dubé » ? L’urgentologue Alain Vadeboncoeur ausculte le corps médical québécois dans son nouvel essai, à paraître cette semaine.
Dans Prendre soin. Au chevet du système de santé (Lux, 139 pages, à paraître le 18 août), le médecin militant émaille ses débuts de chapitre par des cas cliniques, illustrant chaque fois un mauvais pli.
Dans cet examen de 139 pages, on comprend que coince « le nerf de la guerre », c’est-à-dire l’argent et la rémunération des médecins. Les scans qui duraient jadis une heure se font maintenant en quelques minutes. Le prix facturé, lui, n’a pas diminué en conséquence. Face à eux, les psychiatres ne peuvent pas faire parler leur patient plus vite. S’ensuivent des salaires augmentés « de beaucoup » et surtout de manière inégale, sans avantage pour le patient.
Quelles prescriptions pour un modèle sclérosé, docteur ? « Payer au résultat. »
Aux États-Unis notamment, « ils ne regardent pas combien de fois tu vois ton patient, ils regardent les indicateurs de santé et regardent si ça s’améliore ».
« Si on donne congé à l’urgence et que l’on revient au bout de trois jours… Tu n’as rien fait », conclut donc le D r Vadeboncoeur. « On est assez frileux de changer le modèle pour voir s’il n’y a pas d’autres choses. On manque d’audace dans ce domaine. »
Autre plaie dans les centres de santé : les actes « inutiles ».
« Inutile » pour un médecin spécialiste de traiter des patients en bonne santé tandis qu’une infirmière pourrait s’en occuper, observe l’urgentologue. Pourtant, ce gaspillage d’expertise pointue s’observe chez les gynécologues, les psychiatres, les dermatologues…
Le remède, cependant, progresse. Depuis 2020, l’Institut de la pertinence des actes médicaux débusque les actes inutiles et les doublons fastidieux. Leur plus récente décision a été d’empêcher les pédiatres de prendre en charge les enfants en bonne santé.
Amputer ces services « inutiles » ne se fera pas sans heurt, prévient-il. « Ça fait vingt ans qu’un patient prend sa prise de sang annuel, et du jour au lendemain, on lui dit qu’il n’a pas besoin de ça. Il va y avoir résistance. »
L’histoire récente montre que, devant les prises de décisions, Québec a souvent opté pour les « demi-choix ».
Les médecins de famille, par exemple, sont sur les deux fronts. Ils consacrent une large part de leurs temps dans les hôpitaux, alors que près d’un million de Québécois attendent en file pour être jumelés à l’un d’eux. « On a à peu près le même nombre de médecins qu’ailleurs, mais leur tâche est plus centrée vers l’hôpital. Alors en première ligne, on est découvert. »
Mais certains maux n’attendent pas. Les Québécois visitent ainsi les urgences plus que n’importe quelle autre société du monde. « Il y a des raisons à ça, et c’est la faiblesse de la première ligne », observe l’urgentologue depuis près de 30 ans. « On est toujours resté sur des demi-choix. Si ce sont les médecins de famille qui font de l’hospitalisation, il faut augmenter leur nombre, c’est clair. » La même indécision frappe le chantier de l’informatisation du réseau. Le Québec avait pourtant mis au point un logiciel capable de numériser les données médicales dès le début des années 2000.
« En 2016, le gouvernement a même signé un contrat de gré à gré pour l’acquérir et l’étendre partout au Québec, ce qui aurait représenté une avancée majeure », souligne-t-il dans son livre. « Sauf qu’en raison de pressions législatives, ce contrat a été annulé, et un appel d’offres a ensuite été lancé, mais n’a pas été remporté par la même firme. »
Ce changement de cap désole le médecin. « Si on avait continué dans la même voie, la pandémie aurait pu être un peu différente. »
La valse-hésitation de Québec autour de la privatisation des soins semble cependant avoir pris fin. « Il y a 10 ou 12 ans, il y avait plusieurs fronts en même de temps », rappelle l’ardent défenseur du régime public.
Qui se souvient de l’enthousiasme enfiévré autour des « PPP » ? « La plupart des gens comprennent que ce n’est pas ça la solution », et la place du privé ne se cantonne plus qu’à des « niches particulières », selon lui.
Les initiatives privées naissent souvent du manque de souplesse du réseau public, tel que l’écrit dans son livre le médecin essayiste. « L’orthopédiste Nicolas Duval, fondateur de la première clinique de chirurgie orthopédique privée au Québec, m’a déjà confié qu’il avait nourri le projet de créer une clinique publique, affiliée à un hôpital, et dévolue à la chirurgie orthopédique extra-hospitalière, comme il en existe des modèles performants dans d’autres endroits. Face à un refus des autorités, il aurait ensuite décidé, par dépit, de quitter la RAMQ pour fonder sa propre clinique. »
La décision d’ouvrir une des premières grosses cliniques privées du Québec repose donc sur « l’expertise, le volume, les complications », dit Vadeboncoeur, plutôt que sur « le mode de rémunération ».
L’urgence pandémique aura secoué les colonnes du temple au point où les changements se sont effectués à grande vitesse.
« Ça m’a rappelé que le réseau de la santé
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