Le désir d'une femme
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Le désir d'une femme
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Comment fonctionne le désir féminin ?
Mieux connaître le désir féminin et l'encourager
On se rend bien compte aujourd'hui de toutes les spécificités du désir féminin. Physiologiquement, la femme est cyclique et donc soumise à une montée d'œstrogène et de testostérone au début de son cycle. Ces 2 hormones entraînent une montée progressive de la libido qui la rend plus sexy, plus sociable et lui permet d'atteindre l'orgasme plus rapidement.
Dans la deuxième partie de son cycle, la production de progestérone a tendance à fatiguer la femme. Elle devient plus sensible avec des émotions à fleur de peau et sa libido diminue très nettement par rapport aux premiers jours du cycle.
Comment fonctionne le désir féminin ? Mais le désir n’est pas que le résultat du fonctionnement des hormones. Pour avoir le désir d'une relation sexuelle, la femme doit se sentir détendue, en confiance, proche émotionnellement de son partenaire et sans se sentir seule responsable de l'épanouissement dans le couple.
La définition du désir dans le dictionnaire "le petit robert" est la suivante : " tendance qui porte à vouloir obtenir un objet connu ou imaginé" . Encore faut-il avoir déclenché cette tendance ! Chez la femme, c'est subtil. Alchimie savante déjà évoquée en introduction et dont nous allons parler plus en détail ci-après.
S'il existait une potion magique pour susciter le désir, son inventeur ferait rapidement fortune ! Nombreuses sont les femmes qui voudraient en sentir plus. Or, de très nombreuses raisons font qu'elles n'en ressentent pas.
Cela fait beaucoup ! La bonne nouvelle, c'est que prendre conscience de cela et vouloir s'en sortir est déjà un grand pas pour devenir une femme désirante.
Chère telle femme ! Que vous avez raison de vouloir savoir comment fonctionne le désir féminin ! C'est tellement précieux et savoureux ! C'est une telle énergie de vie !
Il n'y a pas de recette miracle, mais des pratiques de bon sens en remettant les pieds sur terre et un cheminement personnel pour vous retrouver.
Nous vivons beaucoup trop vite, à un rythme effréné inhumain. En mode survie souvent. Pas vraiment le tempo qu'il convient pour nous retrouver nous-même. Nous ne savons même plus parfois où nous habitons et ce qui compte pour nous. Si à cela s'ajoute que nous prenons des médicaments ou d'autres substances pour tenir, forcément, nous n'avons pas le bon jeu en main. Puisque vous lisez ceci, c'est que vous pensez qu'il est temps sans doute pour vous de vivre autrement et de reprendre pied et langue avec vous-même.
Vivre véritablement et paisiblement, à l'écoute de nous-même et éprouvant le désir sexuel naturel dans la vie d'une femme requiert de remettre les choses de notre vie dans l'ordre, de ralentir. De remettre les pieds sur terre. C'est un choix exigeant. Faire le choix de soi, de ne plus subir et être emportée dans le tourbillon illusoire de la société consumériste actuelle, mais de vivre aux commandes de sa vie.
Cela veut dire arrêter et dire stop à certaines choses de notre vie actuelle. Changer concrètement de mode de vie.
Ensuite, c'est choisir de cheminer vers soi : prendre du temps pour soi, pour sentir la vie en nous. Mieux aimer et habiter son corps de femme. Découvrir la beauté de son cycle féminin et la gestion naturelle de sa fertilité (exit la pilule ! Et l'OMS confirme que cela marche bien). Travailler sur soi et ses blessures, avec un psy et/ou un sexologue, peut-être aussi dans un groupe de paroles entre femmes.
Enfin, c'est aussi choisir de cheminer avec son homme, d'apprendre à mieux communiquer ensemble et de se laisser et le droit à l'erreur, et le temps nécessaire.
Une vie apaisée -et palpitante de mes nouveaux choix en conscience- à un rythme qui me respecte et une relation sécurisante, en confiance et qui nous fait tous deux vibrer, où je me respecte et je suis respectée par mon conjoint, une vie qui tient compte de comment fonctionne le désir féminin, voilà de bons ingrédients et les éléments de bon sens pour une vie de femme désirante !
Comme écrit dans un autre article, parmi les richesses de la sexualité féminine se trouve la place du temps, nécessaire pour désirer et savourer. Ce temps est une bénédiction et non pas un empêcheur de jouir en rond, ainsi que certains le considèrent. Votre désir se serait dissipé à cause de lui ? Ou même, il a toujours été aux abonnés absents ? C'est trop vite dit ! Et stop au "p'tit quickie" de quelques minutes de monsieur qui abandonne madame à peine émoustillée ! Savez-vous qu'il y a mille fois plus passionnant à vivre à deux ?
Comment fonctionne le désir féminin ? Le désir sexuel chez la femme varie. Il peut paraitre incompréhensible ou insaisissable et déboussolant. Énervant, du coup. Laissons-lui sa chance. Arrêtons de le regarder de travers. Qu'est-ce que ce désir a à nous dire ? Il veut nous aider à privilégier la relation, la confiance, l'amour vrai, la vibration amoureuse dans la durée, sentir qu'on s'aime, qu'on se le montre, qu'on se le dise. C'est ce dont il se nourrit.
Si le désir se fait parfois désirer, sans doute ses ingrédients ne sont-ils pas réunis ? Peut-être y-a-t-il un point à régler pour le voir émerger. Stress personnel ? Blessure à guérir ? Échec à dépasser ? Dérèglement hormonal ? A chacun de voir.
Son carburant est une relation de couple apaisée dans le temps. Du temps pour se retrouver, pour la tendresse, pour l'érotisme, pour faire vivre ce climat de confiance, de sensualité et de douceur. des moments pour parler, puis pour les caresses et pour les baisers... du temps pour des préliminaires plus excitants. Aviver le désir en amont, avant et au cours de l'étreinte. Nous donner le temps de désirer et se faire désirer. Vibrer de désir dans la durée.
La vie de la femme est rythmée par son cycle, alternant périodes de fertilité et d'infertilité. Ses hormones sexuelles la stimulent différemment en fonction de l'évolution des phases folliculaire puis lutéale de celui-ci. Évidemment, à la question " quel impact du cycle menstruel sur le désir de la femme ? ", notre réponse est "un fort impact" ! A elle d'apprendre à le sentir, à en tirer profit et, au besoin à le maitriser pour vivre une sexualité épanouie même quand les hormones ne sont pas là pour soutenir son désir.
La suppression / altération du désir féminin du fait des moyens de contraception hormonaux n’est plus à prouver. Sous pilule, bien qu’elles puissent avoir des relations sexuelles dès qu'elles le souhaitent, nombreuses sont les femmes rapportant qu’elles se sentent éteintes émotionnellement et qu'elles éprouvent moins de désir. La contraception hormonale impacte en effet chez les femmes leur niveau de testostérone, l’hormone pourtant responsable de la libido féminine .
Durant la phase favorable au désir du cycle, c'est à dire pendant sa phase fertile, le désir de la femme est soutenue par ses hormones. Mais en dehors de celle-ci, comment faire ? Eh bien, il convient de rappeler qu'une femme ne se résume pas à ses hormones et n'est pas intégralement conditionnée par elle. Elle a donc sa liberté. Comment favoriser le désir d’une femme ? En investissant activement sa sexualité, en pimentant sa vie amoureuse de sensualité et d'érotisme avec son homme, elle nourrira son désir. Tout au long de son cycle, si sa relation amoureuse a été pleine de bonnes vibrations, elle sera gourmande, pleine d'ardeur ! N'ayez aucune crainte là-dessus.
Pour vivre du plaisir, nous devons être en sécurité, à la fois physique et affective. C'est tellement important de savoir être là pour moi et pour l’autre, en pleine confiance. Etre là pour l’autre et en me faisant exister. Pour vivre une RELATION sexuelle ! Comment être à la fois en lien avec moi et avec l’autre ?
Comment apprendre à être réceptive ? Un travail sur ma respiration notamment pourra utile à cette fin.
Le plaisir provient en grande partie de la connaissance que nous avons de nous-même, de notre corps. Nous pouvons envisager différentes manières d’explorer qui nous sommes :
Enfin, revoyons nos croyances sur la sensualité. Nous avons souvent des préjugés sur ce que sont les femmes sensuelles… qui nous empêchent de vivre notre propre sensualité ! Or, elle contribue beaucoup au plaisir que nous pouvons ressentir. Comment se laisser aller à sa sensualité ? C'est un vrai chemin personnel !
Ceci dit, il arrive que l'on subisse de vives contrariétés dans sa vie sexuelle, notamment en n'arrivant pas à ressentir d'excitation. Si cela n'arrive qu'une fois de temps en temps, pas d'inquiétude, cela arrive à tout le monde. En revanche, quand cela devient récurrent voire permanent, c'est le moment de prendre le taureau par les cornes. Déjà, si vous vous posez la question, c'est probablement qu'il y a un sujet. Pour confirmer cela, allez consulter sans attendre un sexologue, la thématique de trouble de l'excitation chez la femme est un fréquent motif de consultation. Et ce sont des spécialistes du comment fonctionne le désir féminin !
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AVIS D’EXPERT - Le Dr Mireille Bonierbale est psychiatre et sexologue. Elle est également rédactrice en chef de la revue Sexologies.
La définition du désir «normal» est problématique, son origine reste une énigme qui se définit par son absence.Les questionnements de patientes relatives à une perte ou une absence de désir sexuel sont foison. Ainsi, la perte de désir est le premier motif de consultation pour les femmes, alors qu’il n’est qu’en cinquième position pour les hommes (enquête conduite en France par Giami et de Colomby).
On connaît les facteurs qui entrent en jeu dans les variations du désir sexuel: l’âge, l’éducation, la culture, le sexe, les sentiments, les modes de vie, les hormones, l’état de santé, les neurotransmetteurs, les interdits sociaux et religieux… Des questions restent: pourquoi certain(e)s en ont et d’autres pas? pourquoi des différences d’intensité selon les sexes?
L’intensité du désir des femmes serait moins forte que celle des hommes, ainsi est dressé le tableau de l’homme, «toujours prêt» à entrer en activité sexuelle, et de la femme au désir plus complexe qui doit d’abord se sentir désirable pour désirer, désirer le désir de l’«Autre».
La satisfaction sexuelle des femmes est liée à l’affectivité, l’intimité et la communication avec leur partenaire. La femme a besoin de passer par les sentiments pour faire l’amour, quand l’homme a souvent besoin de faire l’amour pour accéder aux sentiments.
L’imprégnation linéaire en testostérone de l’homme, qui n’est pas soumis comme la femme de manière cyclique aux hormones responsables du désir, peut expliquer une relative constance dans leur désir ; le taux de testostérone ne décroissant que très progressivement avec l’âge. Ils sécrètent vingt fois plus de testostérone que la femme et, pour répondre aux attentes de leur partenaire, les femmes devraient fonctionner en surrégime émotionnel, être très amoureuses et très excitées. Ce qui ne va pas de soi à certaines périodes de leur existence: grossesse, accouchement, allaitement, règles…
On parle aujourd’hui de «désir réactif» et de «facteurs de réceptivité» pour la femme (Rosemary Basson). Il y aurait chez elle un désir «basal, spontané, indicateur de température sensuelle» et un «désir réactif» venant en réponse à une stimulation sexuelle: l’intérêt sensuel féminin vient de stimulations adéquates à ses attentes et à sa réceptivité personnelle.
D’autres lectures décrivent le rôle des neuromédiateurs dans le cryptage de la vie émotionnelle et psychosociale: les neurones dopaminergiques sont particulièrement impliqués dans le désir sexuel, ils réagiraient à des stimuli ayant déjà une signification au cours de l’histoire de l’individu par l’intermédiaire de connexions avec le système limbique, ce qui met en avant l’importance de l’histoire personnelle. Chaque événement de la vie d’une personne est intégré dans des zones neuronales associatives qui seront activées ou inhibées selon le contexte et en fonction de l’importance de ses empreintes relationnelles et affectives. Le désir va ainsi osciller entre excitation et inhibition, balance que le contexte va faire pencher positivement ou négativement (Janssen et Bancroft).
Le désir sexuel reste une expérience personnelle et unique. On peut lister les facteurs qui façonnent, facilitent ou bloquent les mécanismes du désir sexuel féminin et qui ont inscrit les empreintes qui font osciller cette balance intime:
- l’attitude et les interdits des parents vis-à-vis de la sexualité, les croyances religieuses générant de la culpabilité, les mythes et les peurs irrationnelles autour de la masturbation, de certaines positions et pratiques sexuelles ;
- une image du corps altérée ou non conforme aux idéaux culturels.
Plusieurs périodes sont particulièrement à risque pour le maintien du désir sexuel: le passage de l’adolescence à celui de femme, la grossesse et la naissance de l’enfant, la ménopause ; phases de vie où la femme est particulièrement vulnérable dans son désir sexuel.
Des expériences sexuelles traumatisantes, des abus sexuels peuvent entraîner une altération de l’image de soi s’accompagnant d’une diminution du désir et des fantasmes sexuels allant parfois jusqu’à l’aversion sexuelle.
La liste est longue. Il faut aussi tenir compte de la personnalité, qui joue sur la perception des événements de vie, des maladies chroniques et des traitements médicamenteux qui influent sur la santé sexuelle sans oublier les dysfonctionnements du couple. Toutes les études ont rapporté une corrélation entre le désir sexuel féminin et le fonctionnement du couple.
Les consultations de sexologie ont pour socle une pédagogie de la différence afin de faire entendre aux consultant(e)s que les hommes et les femmes n’ont pas les mêmes attentes en matière de sexualité, ce qui a pour objectif de permettre une resynchronisation opérante du désir. Les médicaments de soutien sexo-actif n’ont pas de rôle curatif à long terme pour une complexité comme celle du désir. Les sexothérapies maniées par des praticiens formés en sexologie nécessitent une motivation au changement du/de la consultant(e) fondamentale pour la réussite de thérapies souvent difficiles dans ce domaine.
* Le Dr Mireille Bonierbale est Présidente de l’ AIUS (Association Interdisciplinaire post Universitaire de Sexologie )
La profession de sexologue n’est pas règlementée et le «titre» de sexologue n’est pas protégé, ce qui implique de connaître la formation initiale de ceux que l’on va consulter selon les difficultés de sa vie sexuelle.
Vous trouverez un annuaire des membres de l ‘AIUS diplômés en sexologie ; médecins, professionnels de santé (psychologues, sages-femmes, psychothérapeutes, professions para médicales), professionnels du conseil et de l’éducation sexuelle sur: www.trouverunsexologue.fr
Bonjour et merci pour ce super article de sexualité et de bien être, je suis un lecteur régulier depuis de nombreuses semaines et j’apprécie la qualité des articles. Pour moi ce qui a bien fonctionné c’est cette méthode http://bit.ly/39GXqrW . Je me permets de la posté ici car elle aide des milliers de personne au quotidien. Merci et à bientôt sur d’autres articles. Serge
Je ne ressens pas de plaisir lorsque je fais l'amour...je ne ressens rien, rien du tout. Une amie m'avait dit que Clitoris est bien efficace. J'ai fait une commande Clitoris 100 mg sur viagra-cialis-pharmacy.com et j'ai reçu mon colis dans 6 jours. Je reste satisfait de leur service... avec clitoris, ma vie sexuelle c'est améliorée, ma libido a augmenté
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Certains signes, comme se pencher vers soi, poser une main sur son genou, se brosser la taille, en disent long. S’il/elle va jusqu’à oser vous toucher, en posant une main sur votre genou ou en touchant votre taille par exemple, ça sent le sexe !
Au cours de la deuxième semaine du cycle, de nombreuses femmes déclarent se sentir belles, désirables et en bonne forme physique. De plus, leur activité sexuelle augmenterait au milieu du cycle, juste avant l’ovulation, entre le dixième et le quinzième jour du cycle.
C’est le plus souvent le désir qui provoque l’excitation mais on constate aussi que, principalement chez la femme, le désir ne se manifeste pas toujours avant le rapport sexuel. L’excitation résulte alors plutôt d’une décision consciente ou de sollicitations sexuelles du partenaire (Basson, 2001).
Qu’est-ce qui te donne envie de faire l’amour ? Selon une étude britannique, qui s’est penchée sur la question, on retrouve dans le top 10 des hommes comme dans celui des femmes : perdre du poids, s’allonger dans des draps propres et gagner de l’argent.
Susciter la curiosité en cultivant le mystère a toujours été (et est toujours) une composante fondamentale de la séduction. On se pose en inconnu et c’est le désir d’inconnu qui engendre le désir d’en savoir plus.
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Avant de répondre à cette question, notamment grâce aux éclairages apportés par deux sexologues, Marie Bareaud et Sophie Guérin, faisons un état des lieux et considérons le contexte actuel tout d’abord, voyons ensuite les nombreuses sources d’espérance et les moyens de favoriser ce désir.
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