Le chapeau dissimule l'âge

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Le chapeau dissimule l'âge
Publié
le 08/01/2015 à 11:45 , Mis à jour le 26/01/2015 à 12:30
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Plus élégant et plus stylé que le bonnet de laine, le feutre mérite toute l’attention des femmes. En témoignent ces couvre-chefs façonnés par de jeunes designers ou tout juste descendus des podiums de l’hiver.
Êtes-vous de ces femmes qui, les matins gris, posent un chapeau sur leurs cheveux lâchés, jettent un coup d'œil dans le miroir puis reposent consciencieusement leur couvre-chef sur le portemanteau avant d'affronter le froid… tête nue ? Comme vous, elles sont nombreuses à hésiter, par peur de se démarquer, d'attirer l'attention. Par crainte aussi de ne pas avoir cette fameuse " tête à chapeau " dont on nous parle depuis l'enfance. Bonne nouvelle, il n'y a pas d'âge pour porter un Borsalino, un Stetson ou un panama, pas de style vestimentaire, pas de classe sociale : il suffit juste d'oser. Les designers pourraient bien persuader les timides citadines qui grelottent mais réservent le bonnet aux sports d'hiver. Déjà, sur les podiums des collections de cet hiver, on ne compte plus les têtes coiffées de feutre. Chez le Chinois Yang Li , droites comme des " i ", les filles ­oscillent entre austérité amish et silhouette de gaucho argentin. Vivienne Westwood , pour sa ligne Red Label, use et abuse des bibis quand Giorgio Armani, chez Emporio, dissimule les yeux fardés sous des melons gris perle extralarges. Marie Marot ne rentre dans aucune de ces catégories, mais son allure de garçon manqué - manteau ceinturé, souliers plats et fedora noir en équilibre sur une longue queue-de-cheval - risque fort de convertir les plus réticentes. Il y a quelques mois, la créatrice lançait son premier chapeau, dans la suite logique de ses bonnets sortis en 2013 et déjà distribués dans le monde entier. Un modèle unique et mixte, à bords larges, taillé dans du feutre de lapin - le plus résistant -, boutonné d'une lanière de cuir et décliné en noir, bordeaux, marine, beige. À peine dévoilé, il était commandé par les multimarques, Colette à Paris et Harvey Nichols à Londres. L'engouement est tel qu'aujourd'hui, les stocks sont quasiment épuisés, seuls quelques pièces sont encore disponibles sur l'e-shop kesnyc.com . " Je ne l'envisage pas comme un accessoire, mais comme un vêtement, confie la styliste. D'ailleurs, en m'habillant, je pense en premier lieu à ce que je vais mettre sur ma tête, le choix de la tenue en découle. J'ai été sollicitée de nombreuses fois pour dessiner ce chapeau, parce que j'en porte tout le temps. Le résultat est simple et très portable. Ses bords ne sont pas trop longs afin qu'il ne s'envole pas au moindre coup de vent, c'est primordial pour moi qui circule à vélo. "
Difficile d'en dire autant de la capeline Saint Laurent par Hedi Slimane, plus spectaculaire que pratique, peu importe, on se l'arrache. Leitmotiv de la première collection du designer français basé à Los Angeles pour la maison parisienne, en septembre 2012, il en coiffait tous ses modèles. Désormais, elle a rejoint les rangs des intemporels de la garde-robe de la griffe, au même titre que la veste de smoking ou les kitten heels. " Un chapeau affirme une personnalité, mais ne la construit pas, avance Louis Bompard, fondateur de Big Aristote ( www.bigaristote.com ). J'ai encore du mal à comprendre ce qui freine les gens. " Comme Marie Marot, le jeune entrepreneur multicasquette - il est également journaliste de mode -, porte des chapeaux, depuis dix ans. Sans, il se sent nu. Parce qu'il n'en trouvait pas à sa convenance - de bonne facture, originaux, accessibles -, il a créé les siens, il y a tout juste un an. Fabriqués à ­Alicante, en Espagne, dans un feutre de laine, ses ­Zeebo, Pistole Pete et Drexler répondent à des surnoms de joueurs de basket, la passion de Louis Bompard, et promettent à qui les porte une bonne dose de cool. De chic aussi, les formes restant relativement classiques, toutes les femmes s'y retrouveront. " Il n'y a pas de tête à chapeau, pas plus qu'il n'y a de cliente type, explique Guillaume Steinmetz, cofondateur de The Broken Arm. Chacun peut trouver une forme adaptée à son visage. " Sur les étagères du magasin parisien, on trouve uniquement les chapeaux de la marque Études Studio, un label masculin qui séduit malgré tout de nombreuses clientes. " Ceux-là participent à la compréhension de la marque et nécessitent d'être assumés, poursuit-il. En règle générale, un chapeau modifie votre visage au même titre qu'une coupe de cheveux, il peut lasser aussi vite qu'il génère une envie. Et quand son achat est déraisonné, ça ne fonctionne pas. Si ce n'est pas naturel, cela se voit, et cela perd de son sens. " Probablement le meilleur des conseils.
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 Fable dominicaleLe marinier qui avait mauvais genre.
Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Fable dominicale Le marinier qui avait mauvais genre.
 Il était une fois un fort étrange marinier, capitaine énigmatique, personnage secret et taiseux. Bon nombre de ses collègues, tout comme les hommes d'équipage, murmuraient des choses peu agréables derrière son dos. Vous savez que les hommes sont méchants, il n'en va pas différemment chez les navigateurs; la jalousie ou l'ignorance, le soupçon ou le mépris se nourrissent de petits riens qui prennent toujours d'immenses proportions.
Lilian, car c'est ainsi qu'il se faisait appeler, était nimbé de mystère. Qui était cet étrange personnage? Nul ne pouvait prétendre le savoir tant il restait à l'écart de tous. Jamais il ne s'aventurait dans une taverne, jamais il ne partageait les jeux et les fêtes de ses compagnons de voyage. Toujours seul, toujours en retrait, il n'en était pas pour autant moins respecté pour sa connaissance du métier, sa science de la navigation et la justesse de ses propos.
Lilian avait une originalité qui ne faisait qu'attiser la suspicion. Notre homme ne se commettait jamais à vider sa vessie sur le pont comme il était de coutume à bord. Pour anecdotique que puisse être cette remarque, elle nourrissait bien des phantasmes, d'autant plus que l'époque était alors soumise à une sexualité normative. Beaucoup disaient sous le manteau qu'il devait être bougre ou bien sodomite. Des crimes abominables en ces temps pas si lointains …
Par contre, une autre originalité du capitaine Lilian avait fait bien vite le tour de notre Loire. Le fier capitaine arborait un magnifique chapeau de feutre, un grand couvre-chef comme jamais on n'en avait encore vu sur nos bateaux. Petit à petit, il se trouva même des collègues pour l'imiter et porter pareil ornement lors des célébrations marinières. Si Lilian revenait en bord de Loire de nos jours, il rirait sous cape de voir que sa mode est devenue tradition revendiquée par ceux qui jouent à être mariniers. Mais ceci est une autre histoire …
Le chapeau du gars Lilian était connu sur les bateaux, sur les quais, dans tous les lieux où l'on négocie les contrats des voyages sur l'eau. Il faut dire que jamais il ne s'en séparait, portant toujours dessus sa tête, ce magnifique ornement. Les rumeurs allaient bon train; les uns prétendaient qu'il était affligé d' une vilaine pelade, d'autres qu'il devait avoir une bosse sur le crâne. Toutes les hypothèses les plus absurdes virent le jour à ce propos. Il se trouva même, un jour, un plus imbécile que les autres pour affirmer lui avoir vu une paire de cornes. Le vin n'aide pas à la modération !
Lilian malgré tout avait réputation solide en matière de navigation et c'était bien là l'essentiel pour les marchands, plus soucieux de leur cargaison que des mœurs d'un batelier, fût-il capitaine. Lilian avait toujours désiré naviguer, avait tout appris du métier, savait tout faire sur un bateau et pouvait en remontrer à n'importe quel homme d'équipage. De qui tenait-il autant de connaissances ? Comment ce si jeune homme avait-il pris le temps d'emmagasiner autant de savoir ? Encore autant d'énigmes qui collaient à ses pas !
Un jour pourtant le masque tomba et la vérité éclata au grand jour. Elle fut si spectaculaire, provoqua tant de surprise et d'émoi que toute la marine de Loire en fut durablement affectée. Mais loin de détruire l'image de notre personnage, elle l'éleva bien au-dessus de sa condition habituelle, en fit une icône, une référence qui bouleversa pour longtemps les mentalités de la marine de Loire.
C'est de cette histoire bien courte que je vais finalement vous divertir. Le prologue pour long et fastidieux qu'il ait pu vous paraître, n'en était pas moins nécessaire. Il faut comprendre les tenants et les aboutissants de l'affaire pour en mesurer les conséquences ultérieures. Vous êtes maintenant au fait du contexte, je vous en livre le dénouement.
Un jour que le temps était fort mauvais, Lilian, dans le souci de respecter un contrat avait demandé qu'on prît la route malgré un temps et une Loire à ne pas sortir un bateau lourdement chargé. Tel était son art dans la navigation, si grande était la confiance en son jugement, qu'aucun des hommes de l'équipage ne s'était étonné de la folie du capitaine.
Voilà le chaland qui prend la rivière à la remonte. Le vent était favorable, les grandes voiles gonflées de galerne profitaient de leurs trois cents mètres carrés pour pousser le lourd chargement vers sa destination. Personne ne vit vraiment ce qui se passa. Quelle maladresse avait pu commettre ce capitaine si prudent ? Toujours est-il, qu'au passage du pont de Blois, Lilian glissa et passa par dessus bord.
La mésaventure était en cette époque souvent fatale. La plupart des mariniers d'alors ne savaient pas nager. La rivière était si haute et agitée que beaucoup eussent péri noyés. Lilian en cela se montrait encore différent des autres par un talent supplémentaire: la nage n'avait aucun secret pour lui. Il réapparut plus bas sur la rive, sain et sauf mais trempé comme soupe et déchapeauté …
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