Le cessez-le-feu entre Israël et le Hamas : Une trêve condamnée à l’échec ? Partie II
Cyrille de LATTRE

Tout ceci n’est pas sans un sal impact sur l’occident et plus particulièrement sur l’Europe. Sauf que macron étant toujours dans le paraitre plutôt que dans la réalité, il est de nouveau en train de faire le beau au Liban sans réfléchir plus avant, et voici pourquoi :
L'échange de prisonniers, celui-ci en particulier, puisque deux français sur 33 otages seront « normalement » libéré ce qui est loin d’être gravé dans le marbre, soulève des inquiétudes profondes quant à la sécurité à venir, non seulement en Israël mais aussi dans toute l'Europe, où le terrorisme islamiste est devenu une préoccupation majeure. L'immigration, devenue totalement incontrôlée, a conduit à une augmentation significative de la population islamiste sur le continent. Cette croissance démographique n'est pas seulement numérique ; elle se traduit par une influence croissante dans divers domaines de la vie sociale, économique, et malheureusement, criminelle.
Les liens entre une partie de cette population et des activités illicites comme le narcotrafic et le banditisme sont désormais bien documentés et devrait faire peur. Les quartiers défavorisés de plusieurs grandes villes européennes sont devenus des foyers où ces activités prospèrent, transformant ces zones en véritables bastions de l'illégalité. En France, par exemple, la police et les institutions de l'État semblent, sont, souvent impuissantes face à cette « petite armée » de malfaiteurs, des réseaux qui opèrent souvent sous le couvert de l'anonymat que fournit la densité démographique et la diversité culturelle, quand ce n’est tout simplement au grand jour, à la vue de tous, et chaque jour de plus en plus violent. Chaque jour, des incidents, des arrestations et des règlements de comptes témoignent de cette incapacité à juguler ce phénomène, ce qui alimente le discours sur le « grand remplacement », une théorie selon laquelle les populations originelles seraient supplantées par des populations d'immigration plus récente.
La France n’a plus les moyens de lutter contre cela, et son système judiciaire est pourri, si je puis dire, puisqu’il ne s’attaque pas à la racine du mal, c’est plus facile de poursuivre d’autres acteurs que ceux vraiment à combattre.

Cette situation place les groupes islamistes en position de force. L'échange de 33 otages et des cadavres contre plus de 100 terroristes libérés ne peut qu'être interprété comme un signal fort envoyé à travers le monde : l'Occident, et notamment l'Europe, est prêt à négocier avec des terroristes, à faire des concessions majeures pour la sécurité immédiate de ses citoyens. Cette disproportion dans l'échange soulève des interrogations légitimes sur la stratégie et la position de l'Occident face au terrorisme. Cela peut être perçu comme une validation des méthodes terroristes, une incitation à continuer sur cette voie en sachant que la pression peut payer.
De plus, cette situation illustre une possible faiblesse institutionnelle face à la montée en puissance de ces groupes. La radicalisation, facilitée par un sentiment d'aliénation et de marginalisation, trouve un écho particulier parmi ceux qui voient dans ces actions une preuve que la violence peut atteindre des objectifs politiques ou idéologiques. En Europe, où la lutte contre l'extrémisme islamiste est déjà une priorité, cet échange ne fait que semer les graines pour des attaques futures, renforçant l'idée que l'Occident est vulnérable à la pression des groupes islamistes. Comment ne pas imaginer, dès lors, que ces groupes ne perçoivent pas cette situation comme une opportunité pour intensifier leurs actions, renforçant ainsi leur menace sur le continent européen ?

Alors connaissant Macron, son courage légendaire, puisqu’il n’a pas hésité à donner l’ordre à l’armée française de tirer sue les Gilets Jaunes si par hasard ceux-ci se trouvaient un peut trop prêt de son palais de l’Elysée, on comprend bien qu’en France, le message sera reçu 5 sur 5. Mais Israël, c’est différent, et, que l’on apprécie Netanyahu ou pas, force est de constater avec quel zèle et quelle violence il a rasé 80% de Gaza. Il ne lui reste que 20% à raser, je suis certain qu’il va vite trouver un moyen de s’y remettre. Alors quand on vois comment les fous furieux du HTS en Syrie, auprès desquels l’occident fait des courbettes d’opérette, la France en tête avec sa diplomatie inexistante, est en train de rétablir un régime de terreur, et que personne ne fait rien, puisque cela sert d’autres intérêts qui le justifient, notamment la reprise des projet gaziers dans la région au profit des USA, du Qatar en autres (c’était l’origine de la guerre en Syrie), deviennent soudainement des gens fréquentables, des terroristes « modérés », on est vraiment en droit de se poser la question de savoir jusqu’où ils sont prêts à nous prendre pour des idiots.

Enfin, il ne faut pas oublier la « directive Hannibal », qui fut appliquée dès le 7 octobre 2023, ce qui laisse entendre jusqu’où est prêt à aller Israël, et encore une fois, pour ou contre, là n’est pas la question
Le cessez-le-feu entre Israël et le Hamas ne semble pas seulement fragile ; il est déjà condamné à échouer. Les racines historiques de l'échec des trêves passées, l'échange de prisonniers controversé, les dévastations à Gaza qui nourrissent le ressentiment et les dynamiques régionales complexes avec la Syrie et l'Iran, tout cela crée un mélange explosif. Ajouté à cela le soutien inconditionnel des États-Unis à Israël, ce qui pourrait encourager une approche plus agressive de la part de l'État hébreu, et la scène est prête pour une reprise des hostilités. La question n'est peut-être pas si le conflit reprendra, mais quand, et avec quelle intensité.