Le Hentai dans toute sa splendeur

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Deuxième volet de notre exploration du cul made in Japan . La semaine dernière, on examinait mi-lolants mi-effrayés un pan du marché des jeux-vidéo de cul en Extrême-Orient ; cette semaine, allons donc faire un tour à l'origine de la culture hentai. Car avant des filles et des tentacules, il y avait... ben, déjà des filles et des tentacules . Mais savez-vous que les plus grands maîtres de la peinture classique japonaise se sont collés à l'exercice du "graphic porn" dès le XVIème siècle ? Place au shunga .
Il est notoire que l'esthétique manga ("man-ga" = "dessins dérisoires" en VF), formalisée sous sa forme actuelle depuis grosso modo les années 50 (Doraemon, Astroboy & consorts) et qui domine de son trait l'immense majorité de l'expression graphique contemporaine au Japon, ne date pas d'hier : déjà à la fin du XIXème siècle et l'ère Meiji, l'on ressent dans l'art de l'estampe les prémices du trait manga - caricatural, mais ô combien expressif. Le hentai d'aujourd'hui, avatar porno du dessin manga, n'est pourtant pas né avec la modernité, loin s'en faut. Le shunga (littéralement "images de printemps"), c'est donc le hentai "originel" : les estampes de cul , les " poèmes de l'oreiller " illustrés, bref, l' ukiyo-e de l'ère d'Edo dans toute sa splendeur érotique.
En effet, contrairement à la mentalité européenne du Moyen-Âge à l'Epoque Moderne et malgré quelques tentatives d'interdiction par le gouvernement nippon au XVIIème siècle, le dessin pornographique n'a (presque) jamais été méprisé ni jugé comme honteux au Japon. Ce qui est très logique dans une culture où le culte de la fertilité et du pénis s'exprime de manière traditionnelle encore très librement.
Résultat ? Les plus grands maîtres de la peinture japonaise s'y sont mis : Hokusai, Utamaro, Hiroshige, Kuniyoshi... les pinceaux les plus célèbres des estampes d'Edo s'avèrent même plus que prolifiques en la matière. Ci-dessous quelques exemples de vintage porn nippon . Sapphisme, homosexualité, jouets sexuels, zoophilie... tout est déjà là. Ohayo !

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