Laura me pompe la queue

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Laura me pompe la queue

Je suis très fier de présenter mon nouveau roman et j'en profite pour remercier les imprimeries Aquiprint pour la conception, Philippe Quetin pour l'illustration, ainsi que Danièle Akakpo, anne Lurois et Anne Jouan pour leur aide précieuse. Cette belle aventure aura généré de belles rencontres. Il appartient, désormais, aux lecteurs de faire vivre "La place Alexandre Labadié"

    L'Algérie, histoire d’une faillite
identitaire.

                                ______________

Cinquante années d’existence et certains voudraient
que l’Algérie soit un modèle d’état et de société. Ce n’est pas le cas. Deux
générations après leur autodétermination, d’aucuns trouvent à redire sur le
manque d’identité d’un peuple et l’inertie d’un pouvoir responsables à parts
égales du marasme dans lequel est plongée toute une nation. Pourrait-il en être
autrement ?

À titre de comparaison, où en étaient les États-Unis
d’Amérique en 1833, soit cinquante ans après leur indépendance ? Ils
tentaient de fédérer… et de justifier leur nom ! Nous savons à quels prix.

Bien sûr, époques et contexte sont différents, et
aujourd’hui l’évolution du monde s’accélère, mais l’Histoire, avec son grand H et
son poids millénaire, n’a que faire des soubresauts maladroits et dispersés des
hommes épris de liberté. Elle va à son rythme, immuable, et attend que le temps
fasse son œuvre, atténue les passions et ramène les rêves les plus fous à des
vues plus raisonnables…

Il en va ainsi de l’Algérie, un des premiers
territoires foulés par l’homme pourtant, mais dont la jeunesse tapageuse nous
donne largement les raisons de son manque actuel de maturité.

Pour mieux comprendre, il nous faut remonter à
l’origine des temps…

Partant de Mésopotamie, berceau de l’humanité, les
migrations se sont déplacées tout naturellement vers l’ouest où la luxuriance
de la végétation du Sahara et de ce qui deviendra l’Algérie, résultat de pluies
diluviennes, attire de grands animaux, éléphants, girafes, phacochères, que les
chasseurs Sémites vont poursuivre depuis la vallée du Nil. Nous sommes 20 000
ans avant J.-C. Ces nomades vont peu à peu se sédentariser et domestiquer ovins
et bovins par commodité. Ce sera l’avènement de la civilisation Caspienne dont
on retrouve trace dans de nombreux sites rupestres tels Bou- Saâda, Djelfa,
Taghit, le mont Tassili, tous en excellent état de conservation, conséquence
d’un soudain assèchement survenu vers 1500 avant notre ère et responsable de
l’aridité désertique que l’on connaît aujourd’hui. Cette brutale hostilité de
la nature poussera hommes et bêtes à migrer plus au Nord.

De cette société émergeront vers le seizième siècle
avant notre ère, les premières tribus Berbères, véritables branches fondatrices
de toute une population qui s’étend de
l’Égypte à l’océan atlantique et des côtes méridionales au Tchad.

Car il n’est pas encore question de territoires ou de
frontières pour ces hommes, dont le nom, dans leur dialecte, est Amazighen et
signifie « hommes libres ». Une appellation qu’ils revendiqueront et
justifieront tout au long d’une histoire mouvementée durant laquelle la plupart
des grands empires d’Europe et d’Afrique tenteront de les inféoder voire de les
anéantir afin de s’approprier cette bande de terre attrayante qui longe la côte
méditerranéenne et que les Arabes nommeront plus tard « Al-Magrib ». Car,
il faut en convenir, elle ne manque pas d’atouts, avec ses îles côtières, ses
criques protectrices, ses plaines florissantes…

Ses premieres amours antiques se passeront plutôt bien.
Des colons phéniciens lui feront les yeux doux, par intérêt, certes, mais les
comptoirs commerciaux vont entraîner une période prospère qui enfantera la
civilisation carthaginoise au huitième siècle avant notre ère. Sûrement la
période la plus paisible pour ses enfants qui ne sont pas encore Algériens, et
encore moins Arabes.

La suite est bien moins romantique.

Ce sont d’abord les Romains qui viendront tenter de violer
sa terre et, au terme de trois guerres puniques interminables, au cours
desquelles Scipion le Romain et Hannibal le Carthaginois bâtiront leur gloire,
y parviendront partiellement.

Rome s’installe à l’est du territoire, les royaumes
Berbères de Numidie et de Maurétanie résisteront tant bien que mal, mais finiront
par céder et, en l’an 256, la Numidie devient province romaine… De cette
période troublée parviendront jusqu’à nous les noms des glorieux rois Gaia, Juba, Massinissa
ou Ptolémée, et subsisteront les remarquables vestiges romains de Tipaza,
Zéralda, Timgad et Numides du mausolée de Médracen à Batna, du tombeau de
Massinissa à Constantine, de celui de la chrétienne à Tipaza…

Les Berbères numides sont donc désormais sous prééminence
romaine. D’animistes et polythéistes qu’ils étaient, ils vont peu à peu s’abandonner
à la christianisation. Dès lors, la Berbérie, qui n’est plus maître de son destin,
va voir son peuple exploser en clans, tribus ou dynasties, dont l’identité va devenir
chaotique au gré des querelles religieuses et des influences qui vont s’intensifier.

En effet, les Vandales vont succéder aux Romains, les Byzantins
aux Vandales, et l’ascendant des uns et des autres ne sera pas homogène sur les
différentes communautés berbères qui, chacune de son côté, vont lutter puis
pactiser avec l’envahisseur.

Il est important de souligner dès à présent cette
perte d’identité d’un peuple qui n’a pas de territoire précis et pérenne et que
l’on ne parvient toujours pas à juxtaposer avec l’actuelle Algérie. D’ailleurs,
le pays n’a pas de nom significatif à cette époque. Berbérie, Libye, Numidie,
Maurétanie, Gétulie, Africa, El-Maghreb, selon que l’on est Grec, Romain, Turc,
Arabe ou Français…

Cette Afrique Berbère, en partie christianisée et, en
partie, romanisée, va ensuite subir la conquête arabo-musulmane. La question de
Gabriel Camps de savoir « comment cette Afrique berbère est devenue en
quelques siècles un ensemble de pays entièrement musulmans et très largement
arabisés, au point que la majeure partie de la population se dit et se croit
d’origine arabe » trouve la réponse dans ce contexte particulier.

Dès 670, l’avènement de l’islam coïncide avec les invasions
arabes parties de la péninsule arabique et du Moyen-Orient. Il est d’ailleurs
remarquable de noter que ces invasions ne sont pas le fait d’une horde gigantesque,
mais plutôt celui de plusieurs tribus de quelques centaines d’individus qui
vont se disséminer en différents points du territoire, et qui, malgré leur
infériorité numérique, vont gagner à leur mode de société et à leur religion
les populations. L’inverse eut paru plus logique, ce qui souligne la pauvreté
identitaire précédemment évoquée.

Certes, il y aura bien une révolte berbère, comme
celle, légendaire de « la Kahina », reine des Aurès, mais les
royaumes qui se succèdent sont des états éphémères, aux limites imprécises et
mouvantes, au point qu’il suffise à la tribu de migrer pour que le précédent
lieu de villégiature tombe aussitôt dans l’oubli.

C’est, paradoxalement, dans ce chaos que l’origine de l’appellation
« Algérie » va voir le jour.

En hommage à son père, Ziri-Ibn-Menad, fondateur de la
dynastie berbère des Zirides, Bologhine-Ibn-Ziri, nomme « Djazaïr beni
Mezghenna » la ville qu’il construit sur les ruines de l’ancienne cité
romaine d’Icosium. Alger était née.

Ce n’est qu’en 1686 que l’écrivain Fontenelle
utilisera pour la première fois le terme d’Algérie pour qualifier la régence
d’Alger. Le nom sera officiellement adopté le 14 octobre 1839 par Antoine
Virgile Schneider, ministre de la Guerre sous Louis Philippe 1 er .

Les Arabes s’installent donc largement sur le pourtour
méditerranéen. Outre la côte africaine, ils occupent bientôt l’Andalousie, le
sud de la France, la Sicile…

Curieusement, l’islamisation se fera bien plus vite
que l’arabisation. La plupart des tribus berbères, déjà christianisées, ne
voyant dans cette nouvelle religion monothéiste qu’une simple déviance comme il
en existait beaucoup alors, l’adopteront sans rechigner.

La résistance à l’arabisation s’explique par le
cloisonnement important du territoire de l’époque, où nombre de tribus et
royaumes berbères vivent repliés sur eux-mêmes et demeurent plus ou moins
hermétiques aux influences linguistiques ou socioculturelles venant, qui plus
est, d’envahisseurs ponctuels qui se regroupent à l’occasion pour mettre à sac
une cité, la piller puis se dispersent à nouveau dans le désert. L’adoption
linguistique se fera progressivement, en commençant curieusement par les tribus
nomades. En effet, il est tentant pour celles-ci de se dire arabes et de gagner
ainsi le statut de conquérant dans les territoires qu’elles traversent. D’autre
part, par le jeu d’alliances politiques, Berbères et Arabes se retrouveront
souvent côte à côte pour renverser une dynastie ennemie. Ces nomades, qu’ils
soient Berbères en voie d’arabisation ou Bédouins arabes, vont sillonner les
plaines ouvertes et en chasser la sédentarité, ce qui va aboutir à une
situation surprenante qui verra le plat pays aux plaines fertiles s’arabiser
tout en se dépeuplant et les montagnes, aux terres pourtant pauvres et
difficiles à cultiver, concentrer les populations sédentaires qui y trouvent
refuge. Ce repli salvateur éloignant l’influence des pillards préservera la
langue et l’identité berbère.

À la fin du 15e siècle, sous l’impulsion des royaumes
de Castille et d’Aragon, les souverains chrétiens partent à l’assaut des
territoires musulmans. D’abord en Espagne puis en Afrique du Nord. Voilà une
nouvelle influence pour nos autochtones. Elle s’avère positive :
immigrants maures et andalous développent les villes du littoral, Oran,
Tlemcen, Mostaganem, Cherchell, Blida, Alger sont le théâtre d’une explosion
économique et culturelle. Les Espagnols fortifient le palais du gouverneur de
chaque ville, généralement situé sur une colline. Les accès et les enceintes
entourant le château sont envahis de bicoques de marchands en tous genres. Les
toits de ces baraques sont en roseau, qasabah en arabe… La casbah fait son
apparition et ne quittera plus le paysage pittoresque des vieilles villes.
Comme quoi un végétal peut avoir plus de résistance au temps qu’un
minéral ! Autrement dit, ce n’est pas toujours le plus puissant qui
perdure… À méditer par toutes les nations prestigieuses qui n’auront fait que
passer sur une terre qui ne leur appartenait pas.

Vient le tour de l’empire ottoman de s’inviter à la
fête. Au début du 16e siècle, les forces en présence se neutralisent :
occupation espagnole à l’Est, turque à l’Ouest. Mais en 1515, il n’y a pas que
Marignan, la Sublime Porte s’installe sur tout le nord de l’Algérie actuelle à
l’exception de la Kabylie et des Aurès.

Aidé par les frères Barberousse, corsaires à la réputation
sanguinaire, l’empire perdurera jusqu’en 1830. Cette occupation sera la plus
pénible pour la population, les pirates, n’ayant aucune préoccupation sociale,
se contenteront de piller, d’enlever des milliers de personnes soit pour
rançonner soit pour les revendre comme esclaves et de recruter les hommes
vaillants pour étoffer leurs rangs.

L’arrivée des Français tranche avec les invasions
précédentes et se présente sous de meilleurs auspices. En effet, le but initial
est de libérer les chrétiens et de mettre un terme à l’esclavage. Mais la
réalité que cache le discours officiel est toute autre, il s’agit d’effacer
l’identité culturelle et religieuse du peuple algérien.

Le déclin démographique de « l’élément
arabe » est considéré comme bénéfique tant sur le plan social que
politique. Alors on massacre, on déporte. Un tiers de la population,
875 000 personnes, disparaît. L’ange libérateur s’est transformé en démon
colonisateur. Guy de Maupassant, témoin privilégié de cette période dira :
« Il est certain que la population primitive disparaîtra peu à peu. Il est
indubitable que cette disparition sera fort utile à l’Algérie, mais il est
révoltant qu’elle ait lieu dans les conditions où elle s’accomplit » (Au
soleil.1884).

Cette population, au fait, qui est-elle ? Que
reste-t-il des Berbères originaux ? Qu’en est-il des mélanges, de l’apport
génétique des Phéniciens, Romains, Vandales, Byzantins, Arabes, Espagnols,
Turcs durant un millénaire ?

Au moment où leur pays découvre enfin son nom et qu’à
ce nom est attribué un espace où vivre et prospérer, les indigènes vont,
pendant plus d’un siècle encore, regarder en spectateurs des étrangers faire
l’arrogante démonstration qu’effectivement on peut vivre heureux dans leur
pays.

La fierté du noble peuple berbère est bien loin, enfouie
au fin fond d’un inconscient collectif tellement dénaturé au fil des
siècles ! Au point d’accepter de ne plus être qu’un citoyen de nulle part.
Français en Algérie ? Algériens de France ? Quelle importance ? Il
n’y a plus d’alternative depuis si longtemps, plus de contrepartie pour espérer
mieux, réveiller l’indignation, sonner la révolte. Alors on accepte son sort
sans même y voir d’incohérence. Ces enfants perdus, mais pas pour tout le monde,
réciteront « nos ancêtres les Gaulois » sans broncher et iront mourir
aux champs d’« honneur » sans patriotisme.

Mais cette fierté, salvatrice, s’est cachée aussi sûrement
et depuis aussi longtemps dans les villages perdus des Aurès et les épais maquis
de Kabylie.

De ce creuset à la mémoire intacte renaîtra
l’indignation et sonnera la révolte.

Reconnaissons à la France, à l’instar de Rome, d’avoir
grandement développé les infrastructures et assuré l’avenir du pays grâce à la
découverte et aux forages des sites d’hydrocarbures. Cette manne inattendue
aura, sans doute, faussé la fin de l’histoire. Peut-être est-elle une des
causes inavouées de la longueur du conflit. Les perspectives d’enrichissement
ont sans doute freiné le « lâcher-prise » de l’état français plus
sûrement que le devenir de pieds-noirs dont le sort final montre bien le peu de
cas qu’en a fait la mère patrie !

Sans doute, au regard de l’histoire, aurait-il été
plus judicieux d’intégrer aux réjouissances les autochtones, mais il est déjà
trop tard. Par sa politique de rabaissement des indigènes, la France aura
elle-même tué une possible collaboration et scié ainsi la branche sur laquelle
elle reposait.

Et puis, le mal était fait depuis longtemps. Depuis
exactement le 8 mai 1945 et les massacres de Sétif, Guelma et Kherrata, où les
manifestations organisées pour fêter la fin des hostilités de la Seconde Guerre
mondiale tournent à l’émeute et coûtent la vie à près de 15 000
manifestants !

Houari Boumediene écrira : « Ce jour-là,
j’ai vieilli prématurément. L’adolescent que j’étais est devenu un homme. Ce
jour-là, le monde a basculé. Même les ancêtres ont bougé sous terre. Et les
enfants ont compris qu'il faudrait se battre les armes à la main pour devenir
des hommes libres. Personne ne peut oublier ce jour-là. »

Kateb Yacine, écrivain algérien, alors lycéen à Sétif,
s’exclamera : « C’est en 1945 que mon humanitarisme fut confronté
pour la première fois au plus atroce des spectacles. J’avais vingt ans. Le choc
que je ressentis devant l’impitoyable boucherie qui provoqua la mort de
plusieurs milliers de musulmans, je ne l’ai jamais oublié. Là se cimente mon
nationalisme. »

Certains diront que ces émeutes auront servi de
répétition générale à l’insurrection victorieuse de 1954.

Il faudra, pourtant, attendre février 2005 pour que la
France reconnaisse officiellement que « cet évènement était une
tragédie inexcusable ».

Novembre 1954 le FLN, fraîchement créé, lance les
hostilités par une série d’attentats à travers le pays. Notons que les uns
nommeront la guerre d’Algérie ce que les autres appelleront leur révolution. Le
choix des mots donne parfois la victoire !

Passons rapidement sur huit années de guérilla qui, de
loin, pourraient évoquer pour certains admirateurs de La Fontaine « le
lion et le moucheron », quant à y regarder de plus près, il ne s’y trouve
aucun avantage pour qui veut encore croire aux vertus morales de l’homme. Comme
en toute guerre en somme.

Est remarquable, en revanche, le résultat du conflit
qui voit le vainqueur militaire (ou en passe de l’être) perdre sur le plan
diplomatique. En effet, condamnation de l’ONU et tollé international viendront
à bout de l’insistance française. Qui sait si, dans sa grande noblesse
d’esprit, le général de Gaulle n’a pas mesuré le ridicule dans lequel son pays
s’enlisait (un lion qui s’acharne sur un moucheron sans parvenir à ses fins
perd toute légitimité) et si ce n’est pas ce sentiment le véritable déclencheur
de la décision. En tout cas, comme pour le référendum sur l’autodétermination,
le « ouf » de soulagement l’emportera largement.

Le 18 mars 1962, les accords d’Evian sont signés. Le 5
juillet l’indépendance de l’Algérie est proclamée. Enfin ! Après tant de
visites et d’intrusions, les Algériens sont chez eux pour la première
fois ! Mais tous ces frères, musulmans par hasard, issus de couches
diverses et variées forment une famille recomposée. Premier problème à une
identité nationale.

On a répertorié plus de 40 ethnies différentes dans ce
pays 4 fois plus vaste que la France. Arabes, Kabyles, Bédouins, Chaouias,
Berbères, Touaregs, Saharawi…

On note presque autant de langues. L’arabe algérien,
le kabyle, le hassaniyya, le tamazight, le tachelhit, le tumzabt, le français,
le tzigane, l’espagnol…

Et pourtant, toutes ces ethnies ont la même origine
sémite.

Pour reprendre l’exemple de l’entrée en matière, il y
a de quoi créer les « États unis du Maghreb » !

Le deuxième écueil est d’ordre politique. Lorsque la
France fait machine arrière et cède devant l’indignation internationale, les
dirigeants algériens doivent troquer leur treillis contre le costume-cravate du
jour au lendemain et n’y sont pas préparés. C’est la raison pour laquelle
l’armée prendra les rênes. Et elle ne les a toujours pas lâchées.

Le manque de maturité et de maîtrise de soi est le
troisième obstacle à la cohésion sociale. La corruption se généralise en hauts
lieux et coupe les dirigeants de la base de la population.

Ce manque de maturité se révèlera dès les premiers
jours à l’occasion de la prise de pouvoir. Le gouvernement français va traiter
avec le GPRA (Gouvernement provisoire de la République algérienne) et son
représentant Ferhat Abbas. Ce dernier est un modéré et œuvre pour une Algérie
démocratique. Très vite, les chefs historiques du FLN (Front de libération
nationale) dont Ahmed Ben Bella et Houari Boumediene, imposent leur souhait
d’un parti militaire unique et omnipotent. Forts de la légitimité du FLN, ils
s’opposent au GPRA et le 15 septembre 1963 Ben Bella devient président de la République
démocratique et populaire algérienne.

Ces dix-huit mois auront vu les différentes
organisations en place se déchirer, les purges et les exécutions se succéder et
même des combats meurtriers mettre aux prises membres du FLN et maquisards de
l’ALN (Armée de libération nationale). Ben Bella sera finalement destitué en
juin 1965 par le coup d’État militaire de son « allié » Houari
Boumediene. Piètre entrée en matière offerte par ses gouvernants à un peuple
épris de liberté !

Ces dix-huit mois verront également le départ en
catastrophe de plus d’un million de pieds-noirs, pas algériens, mais pas non
plus métropolitains, aux prises avec une douloureuse crise identitaire qui
n’est pas sans rappeler celle des indigènes algériens. Durant cette période,
les autorités des deux camps, dépassées, perdent pied et ne font rien pour
empêcher les exécutions sommaires, les enlèvements, les représailles. Le
massacre d’Oran le 5 j
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