L'asiatique Sharon Lee se fait bourrer sur son lit

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L'asiatique Sharon Lee se fait bourrer sur son lit


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04.07.2013
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Et il se mit a bourrer sa pipe, tandis que la mere et le fils montaient l'escalier pour prendre leurs chapeaux. Quand ils furent dans la rue, Jean lui demanda: —Veux−tu mon bras, maman? Il ne le lui offrait jamais, car ils avaient l'habitude de marcher cote a cote. Elle accepta et s'appuya sur lui. Ils ne parlerent point pendant quelque temps, puis il lui dit: —Tu vois que Pierre consent parfaitement a s'en aller. Elle murmura: —Le pauvre garcon! —Pourquoi ca, le pauvre garcon? Il ne sera pas malheureux du tout sur la Lorraine. —Non ... je sais bien, mais je pense a tant de choses. Longtemps elle songea, la tete baissee, marchant du meme pas que son fils, puis avec cette voix bizarre qu'on prend par moments pour conclure une longue et secrete pensee: —C'est vilain, la vie! Si on y trouve une fois un peu de douceur, on est coupable de s'y abandonner et on le paye bien cher plus tard. Il dit, tres bas: —Ne parle plus de ca, maman. —Est−ce possible? j'y pense tout le temps. —Tu oublieras. Elle se tut encore, puis, avec un regret profond: Pierre et Jean —Ah! comme j'aurais pu etre heureuse en epousant un autre homme! A present, elle s'exasperait contre Roland, rejetant sur sa laideur, sur sa betise, sur sa gaucherie, sur la pesanteur de son esprit et l'aspect commun de sa personne toute la responsabilite de sa faute et de son malheur. C'etait a cela, a la vulgarite de cet homme, qu'elle devait de l'avoir trompe, d'avoir desespere un de ses fils et fait a l'autre la plus douloureuse confession dont put saigner le coeur d'une mere. Elle murmura: “C'est si affreux pour une jeune fille d'epouser un mari comme le mien.” Jean ne repondait pas. Il pensait a celui dont il avait cru jusqu'ici etre le fils, et peut−etre la notion confuse qu'il portait depuis longtemps de la mediocrite paternelle, l'ironie constante de son frere, l'indifference dedaigneuse des autres et jusqu'au mepris de la bonne pour Roland avaient−ils prepare son ame a l'aveu terrible de sa mere. Il lui en coutait moins d'etre le fils d'un autre; et apres la grande secousse d'emotion de la veille, s'il n'avait pas eu le contre−coup de revolte, d'indignation et de colere redoute par Mme Roland, c'est que depuis bien longtemps il souffrait inconsciemment de se sentir l'enfant de ce lourdaud bonasse. VIII 86
Ils etaient arrives devant la maison de Mme Rosemilly. Elle habitait, sur la route de Sainte−Adresse, le deuxieme etage d'une grande construction qui lui appartenait. De ses fenetres on decouvrait toute la rade du Havre. En apercevant Mme Roland qui entrait la premiere, au lieu de lui tendre les mains comme toujours, elle ouvrit les bras et l'embrassa, car elle devinait l'intention de sa demarche. Le mobilier du salon, en velours frappe, etait toujours recouvert de housses. Les murs, tapisses de papier a fleurs, portaient quatre gravures achetees par le premier mari, le capitaine. Elles representaient des scenes maritimes et sentimentales. On voyait sur la premiere la femme d'un pecheur agitant un mouchoir sur une cote, tandis que disparait a l'horizon la voile, qui emporte son homme. Sur la seconde, la meme femme, a genoux sur la meme cote, se tord les bras en regardant au loin, sous un ciel plein d'eclairs, sur une mer de vagues invraisemblables, la barque de l'epoux qui va sombrer. Les deux autres gravures representaient des scenes analogues dans une classe superieure de la societe. Une jeune femme blonde reve, accoudee sur le bordage d'un grand paquebot qui s'en va. Elle regarde la cote deja lointaine d'un oeil mouille de larmes et de regrets. Qui a−t−elle laisse derriere elle? Puis, la meme jeune femme assise pres d'une fenetre ouverte sur l'Ocean est evanouie dans un fauteuil. Une lettre vient de tomber de ses genoux sur le tapis. Il est donc mort, quel desespoir! Les visiteurs, generalement, etaient emus et seduits par la tristesse banale de ces sujets transparents et poetiques. On comprenait tout de suite, sans explication, et sans recherche, et on plaignait les pauvres femmes, bien qu'on ne sut pas au juste la nature du chagrin de la plus distinguee. Mais ce doute meme aidait a la reverie. Elle avait du perdre son fiance! L'oeil, des l'entree, etait attire invinciblement vers ces quatre sujets et retenu comme par une fascination. Il ne s'en ecartait que pour y revenir toujours, et toujours contempler les quatre expressions des deux femmes qui se ressemblaient comme deux soeurs. Il se degageait surtout du dessin net, bien fini, soigne distingue a la facon, d'une gravure de mode, ainsi que du cadre bien luisant, une sensation de proprete et de rectitude qu'accentuait encore le reste de l'ameublement. Les sieges demeuraient ranges suivant un ordre invariable, les uns contre la muraille, les autres autour du gueridon. Les rideaux blancs, immacules, avaient des plis si droits et si reguliers qu'on avait envie de les friper un peu; et jamais un grain de poussiere ne ternissait le globe ou la pendule doree, de style Empire, une mappemonde portee par Atlas agenouille, semblait murir comme un melon d'appartement. Les deux femmes en s'asseyant modifierent un peu la place normale de leurs chaises. —Vous n'etes pas sortie aujourd'hui? demandait Mme Roland. —Non. Je vous avoue que je suis un peu fatiguee. Pierre et Jean Et elle rappela, comme pour en remercier Jean et sa mere, tout le plaisir qu'elle avait pris a cette excursion et a cette peche. VIII 87
Le vrai peut quelquefois n'etre pas
Pierre et Jean Nous ne diversifions
stylistes excellents plutot que des
Pierre et Jean Jean, aussi blond qu
Et les trois hommes ne prononcerent
Il cherchait a concevoir l'etat d'a
Lorsqu'il fut rentre dans la ville,
Pierre et Jean Pierre, que son ener
aussitot furent occupes par les cir
Il la trouva sommeillant sur une ch
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Ils etaient arrives devant la maison de Mme Rosemilly. Elle habitait, sur la route de Sainte−Adresse, le deuxieme etage d'une grande construction qui lui appartenait. De ses fenetres on decouvrait toute la rade du Havre. En apercevant Mme Roland qui entrait la premiere, au lieu de lui tendre les mains comme toujours, elle ouvrit les bras et l'embrassa, car elle devinait l'intention de sa demarche. Le mobilier du salon, en velours frappe, etait toujours recouvert de housses. Les murs, tapisses de papier a fleurs, portaient quatre gravures achetees par le premier mari, le capitaine. Elles representaient des scenes maritimes et sentimentales. On voyait sur la premiere la femme d'un pecheur agitant un mouchoir sur une cote, tandis que disparait a l'horizon la voile, qui emporte son homme. Sur la secon
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