L'ancien monde du porno

L'ancien monde du porno




🛑 TOUTES LES INFORMATIONS CLIQUEZ ICI 👈🏻👈🏻👈🏻

































L'ancien monde du porno

Le coucher de la mariée : lumière sur le premier porno de l’histoire !

Le destin du premier film porno jamais tourné est digne de l’une des plus grandes aventures d’Indiana Jones (sa plus fantastique étant bien évidemment La Dernière Croisade , mais c’est un autre débat). Nimbée de mystère, fruit d’un esprit malade et surtout en grande partie disparue, l’œuvre fascine au moins autant par ce qu’on sait d’elle que par ce qu’on ignore encore. Lumière sur le premier film pornographique de l’histoire du cinéma !
Trompés par une imposture intellectuelle confinant tout bonnement à l’hérésie, nombreux sont ceux qui pensent que le premier film pornographique serait Gorge Profonde , de Gerard Damiano, sorti en 1972, avec en vedette Linda Lovelace. D’autres avancent timidement le Behind the Green Door d’Artie et Jim Mitchell , avec la superbe Marilyn Chambers. Sacrilège ! Blasphème ! Ces deux films ne sont rien d’autre que les premiers longs-métrages dits « hardcore » distribués aux Etats-Unis.
Soyons sérieux deux minutes, voulez-vous ? Le cinéma ayant été inventé en 1895, pensez-vous vraiment qu’on aurait attendu pratiquement huit décennies pour commencer à filmer des miches ? Evidemment, il est nécessaire de revoir ses standards en matière de pornographie quand on aborde la question du premier boulard de l’histoire, projeté dès 1896 (oui, ça n’a pas traîné). À une époque où le concept de « film érotique » ne désigne pas encore un genre de navet tiédasse à même de passer le dimanche soir sur M6, tout métrage aux intentions un tant soit peu polissonnes est classé au rang des films « grivois », « érotiques » ou « pornographiques » sans qu’on admette concrètement de différence morale ou formelle entre ces trois termes.
C’est dans ce contexte que, seulement onze mois après les premières démonstrations publiques du cinématographe, on projette Le coucher de la mariée , premier film de toute l’histoire à être considéré comme tel. Adaptation d’une pièce de pantomime éponyme qui cartonne sur les planches parisiennes, et qui pousse déjà l’audace jusqu’à exhiber son actrice en maillot de corps , comble de l’indécence, le court-métrage de sept minutes met en scène un couple fraîchement marié, qui pénètre dans la suite nuptiale pour la nuit de noces. Le mari, fou de désir et d’impatience, entend brûler quelques étapes afin de consommer la récente union . L’épouse, sans doute de bonne extraction, n’entend pas se faire défroquer comme on déballe un paquet cadeau, et éconduit l’entreprenant. Cachée derrière un paravent , elle peut enfin se débarrasser de sa toilette comme une femme respectable, un vêtement après l’autre, non sans adresser à la caméra, et à son mari qu’elle sait voyeur, quelques provocations sexy . C’est, en outre, le tout premier strip-tease de l’histoire du cinéma.
Sorry, no compatible source and playback technology were found for this video. Try using another browser like Chrome or download the latest Adobe Flash Player .
Et c’est à peu près tout ce qu’on en sait, car sur les sept minutes que comptait le métrage original, seules les trois premières ont survécu au passage du temps . Exhumé en 1996, des Archives françaises du film , dans un état passablement dégradé, nul ne sait ce que renferme le reste de la bobine. Nudité partielle ? Totale ? Rapport sexuel ? Tout n’est que spéculation. Mais alors, quelques secondes de déshabillage suffisent-elles à qualifier un film de « pornographique », même au regard des conventions de l’époque ?
Oui, évidemment ! Parce que tout y est . Situation à forte implication sexuelle, désir intra-diégétique (le marié veut voir sa femme à poil) et extra-diégétique (le spectateur veut aussi voir la mariée à poil), transgression , voyeurisme , strip-tease mettant autant l’accent sur le « strip » que sur le « tease », la teneur licencieuse de l’œuvre transpire de chacun des photogrammes préservés, et ces quelques secondes définissent sans doute mieux la pornographie que des centaines d’heures de double-pénétration .
Espérer tutoyer l’essence même de la pornographie en un film de cul, dix films de cul, ou même cent films de cul tient de l’épiphanie pour bon nombre de pornographes. Y parvenir dans l’infime portion d’un court-métrage ayant survécu à un siècle d’oubli, ça tient du génie . Ce génie, c’est Albert Kirchner , dit Léar, esprit malade et insondable s’il en est. Né en France au cours de l’année 1860, sans que l’Histoire n’ait daigné conserver plus de précisions, et mort à l’hôpital psychiatrique Saint-Anne, à Paris en 1901, l’homme a accompli, au cours de ses quarante-et-une années sur terre, une succession de faits d’armes aussi grandiose qu’improbable . Avant de devenir le premier pornographe de l’histoire du cinéma, il est inculpé, en 1892, d’outrages aux bonnes moeurs pour avoir racolé « des filles mineures qu’il plaçait, dans des poses non équivoques, devant son objectif [photographique]», revendant ensuite les clichés, sous le manteau, au Tout-Paris. Albert écope alors 15 mois de prison, 500 francs d’amende, et 5 ans d’interdiction de territoire. Aussi inventeur, il dépose les brevets de trois appareils cinématographiques nommés « biographes français ». Enfin, fervent catholique, il réalise pour la Maison de la Bonne Presse (la société de production culturelle catholique qui deviendra par la suite le groupe Bayard ), la toute première adaptation de la Passion du Christ . Repris de justice, premier homme à réaliser un film pornographique, premier homme à filmer un strip-tease, Léar devient donc, aussi, le premier homme à adapter la Bible et à montrer le personnage de Jésus au cinéma . Quoi de plus absurde ?
Peut-être le fait que la seule de ses œuvres qui nous est parvenue soit justement son film pornographique , Le coucher de la mariée , et que celui-ci soit aujourd’hui parfaitement accessible, dans l’intégralité de ce qu’il en reste, sur Youtube , sans restriction d’aucune sorte…
Titulaire d'une maîtrise en cinéma, auteur d'une Porn Study à l'Université Paris VII Diderot, Clint B. est aujourd'hui chroniqueur de l'actualité porno.
Un point de vue sur le Point of View
Bien éclairer ses miches pour cartonner sur la toile !
[Vidéo #102] Les confidences de Joss Lescaf et Axel Reed : « J’ai tout de suite voulu faire ça ! »
Du porno sur YouTube en accès libre ?
Années 80 : naturellement gros seins
Emma French Tgirl : « J’ai envie de devenir la nouvelle pornstar trans française ! »
[Vidéo #208] L’interview « Love » d’Elisa et Matteo Calvi
Les plus grandes légendes du porno black

Merci de désactiver votre bloqueur de publicité pour accéder à ce site.


ADBLOCK a cassé ce site en voulant supprimer son contenu publicitaire.
Désactivez ADBLOCK pour consulter nos articles.


No compatible source was found for this media.

Foreground

---
White
Black
Red
Green
Blue
Yellow
Magenta
Cyan



---
Opaque
Semi-Opaque




Background

---
White
Black
Red
Green
Blue
Yellow
Magenta
Cyan



---
Opaque
Semi-Transparent
Transparent




Window

---
White
Black
Red
Green
Blue
Yellow
Magenta
Cyan



---
Opaque
Semi-Transparent
Transparent




Font Size

50%
75%
100%
125%
150%
175%
200%
300%
400%



Text Edge Style

None
Raised
Depressed
Uniform
Dropshadow



Font Family

Default
Monospace Serif
Proportional Serif
Monospace Sans-Serif
Proportional Sans-Serif
Casual
Script
Small Caps


MrSkin : Trouve les célébrités que tu aimes le plus, complètement nues chez MrSkin.com. Une énorme collection pour s'amuser avec...



English
Deutsch
Français
Español
Italiano
Nederlands
Português
Čeština
Polski
Русский




Catégorie
Mieux Notés
Dernier
Le Plus Long
Hot Porn Tube
MY PORN BIBLE








1
2
3
4
>


Доступ к информационному ресурсу ограничен на основании Федерального закона от 27 июля 2006 г. № 149-ФЗ «Об информации, информационных технологиях и о защите информации».

Purifier une pute
Le troisième âge ne l'empêche pas de Baiser avec vigueur
Cette petite pute se laisse remplir la bouche creampie

Report Page