L'amour d'une mère dévouée

L'amour d'une mère dévouée




🛑 TOUTES LES INFORMATIONS CLIQUEZ ICI 👈🏻👈🏻👈🏻

































L'amour d'une mère dévouée








ma bio










batailles choisies











Litanie Valparaíso












mes livres











podcast Les sœurs Simon










me contacter


















“ La liberté coûte beaucoup plus cher aux femmes ”










“ Une mère dévouée ou des enfants libres? ”





Heloise Simon 26 octobre 2020 dodo, Petit, blog


Heloise Simon 21 octobre 2020 mort, mari

Faut-il confectionner le parfait costume d’Halloween ou jeter les dessins moches de ses enfants? Petit big-up aux mères qui ne se dévouent pas à leurs enfants, à partir de l’essai On ne naît pas soumise, on le devient de Manon Garcia.
J’ai lu On ne naît pas soumise, on le devient de Manon Garcia il y a quelques jours. J’ai beaucoup aimé cet essai, subtil, incisif. J’avais oublié qu’on est censé.e.s se reconnaître dans la philosophie, que c’est vivant, aux deux sens de plein d’êtres vivants et plein d’interrogations - et pas une discipline d’outre-tombe aux débats obscurs et théoriques.
Manon Garcia n’a pas écrit un essai sur la maternité mais à chaque chapitre, je me suis dit que ses idées et analyses sur la spécificité de la soumission féminine permettaient aussi de comprendre cette forme particulière de soumission qu’est la maternité , l'assujettissement à la vie de famille, ce que Mona Chollet appelle “l’hypnose” du bonheur familial dans Chez soi .
Une idée m’a marquée: la femme qui accepte la soumission à un mari, à ses enfants, trouve moyen d’inverser la dynamique de pouvoir . Ce passage l’explique ainsi: 
“Par sa soumission, la femme se décharge sur l’homme du poids de trouver un sens à sa vie et elle s’arroge sur lui un pouvoir presque aussi grand que celui que l’homme a sur elle: celui de devoir être à la hauteur de l’immensité du sacrifice qui lui est offert.”
Effectivement, sacrifier sa vie aux autres, c’est avoir le pouvoir de faire payer ce sacrifice. 
Du côté de la maternité, de la vie de famille, je pense à toutes ces femmes qui sont restées dans un mariage sans amour, malheureux, ou pire, pour le bien de leurs enfants. Qui ont arrêté leur carrière, les loisirs qui les rendaient heureuses, pour se consacrer à leurs enfants. Aux femmes qui ne savent pas quoi faire quand leurs enfants ne sont pas là, parce qu’elles n’ont plus rien gardé pour elles, elles se sont dévouées à leur éducation.
Je pense à ma belle-mère, 20 ans de mariage sans amour, se retrouver séparée à la quarantaine sans rien, à la retraite avec presque rien. Cette vie-là, elle la fait forcément payer par ses enfants : elle exige d’eux qu’ils réussissent là où elle n’a pas pu réussir, qu’ils s’occupent d’elle comme elle s’est occupée d’eux, qu’ils partagent les rêves qu’elle a dû sacrifier .   
Je ne jette pas la pierre à ces femmes qui ont sacrifié tout ou partie de leur existence - ma mère entre aussi dans cette catégorie. 
La grande force du livre de Manon Garcia, c’est de rappeler que dans la société patriarcale, construite dans l’intérêt des hommes, la liberté coûte beaucoup plus cher aux femmes, et qu’il est souvent préférable d’accepter sa soumission. C’est ce qui explique que les femmes l’acceptent, dans au moins une de ses formes, moi y compris.
J’ai eu, à la lecture de ce livre, comme un effet de réveil-matin qui m’a fait me poser la question: exiger d’une mère un dévouement sans faille, qu’est-ce que ça implique pour ses enfants? Qu’est-ce qu’on donne à ses enfants, en fait, en se dévouant à eux? Qu’est-ce qu’être une mère soumise?
Je ne veux pas être une mère dévouée parce que je veux élever des enfants libres. Je suis une mère aimante, mais dévouée… bof. 
Me considérer et être considérée par la société comme une mère dévouée ne m’a jamais fait particulièrement rêver, donc je n’ai pas l’impression de courir ce risque, il faut le dire. Les mères qui me racontent qu’elles ont passé la journée à coudre le parfait costume d’Halloween, préparer la fête d’anniversaire idéale ou les cookies les plus moelleux de la planète me semblent des espèces étrangères. 
Dans ma tête, même si souvent, je ne le dis pas parce que ça ne se fait pas, quand on me raconte ça, je me dis: oh, non, moi, ça me fait trop chier.
J’ai envie de faire des choses pour moi, j’ai envie d’exister sans mes enfants. Je n’ai pas envie que mes enfants soient à la hauteur de mon sacrifice, parce que ça les emprisonnerait. J’ai envie qu’ils soient à la hauteur de leur propre vie, de leurs propres ambitions. 
Je ne veux pas qu’eux portent ce poids de devoir donner un sens à ma vie. Contre la mère parfaite, ça implique aussi, pour moi, de ne pas me consacrer entièrement à eux , de dire que je ne vais pas préparer de fête d’anniversaire parce que ça me gonfle, de jeter leurs dessins moches, de trouver que, même si je les aime, je ne suis pas certaine qu’ils méritent un temple.
Être une mère dévouée, c’est, pour ses enfants, un cadeau empoisonné. Je ne veux pas que mes enfants me signent des lettres “votre obligé” qui sent bon le XVIIIe siècle, non, plutôt quelque chose comme “affectueusement”, quitte à ce que j’accepte, et ça fait mal, que cet amour illimité des enfants envers leur mère qu’on vous vend n’est pas non plus souhaitable.
Être une mère dévouée est aussi un cadeau empoisonné parce que c’est courir le risque de trouver que ses enfants ne sont jamais à la hauteur du sacrifice qu’on a fait, qu’ils n’en font jamais assez, ne donnent jamais ce qu’on voudrait.
Loin de moi une ode à une vie égoïste, où les enfants se fichent de leurs parents.
J’essaie juste de construire en moi l’espoir, léger et exigeant à la fois, en me jetant dans le vide de beaucoup d’inconnues, d’une relation interpersonnelle mère-enfant équilibrée et libre. 
Le premier mercredi du mois, best of de Batailles choisies
Merci et à bientôt pour de nouvelles batailles!
© 2022 Héloïse Simon. Tous droits réservés.

Les éditions Presses de la Cité (société Place des Editeurs, membre du groupe Editis) et leurs partenaires, peuvent recourir à des cookies afin d’améliorer la performance de leur site, personnaliser et améliorer son contenu, vous adresser de la publicité adaptée à vos centres d’intérêt et partager du contenu sur les réseaux sociaux. Si vous continuez sans accepter, tout ce qui précède ne pourra avoir lieu ou sera moins précis. Vous pouvez retirer votre consentement à tout moment depuis l’onglet « Paramètre des cookies ».

Les sujets préférés de Danielle Steel

Rejoignez la communauté de Danielle Steel

A l’occasion d’un message laissé sur son blog par l’un de ses lecteurs, Danielle revient sur sa relation compliquée avec sa mère – car n’est pas mère qui veut. C’est d’ailleurs un sujet qu’elle a abordé plusieurs fois dans des livres comme Le Pardon ou Un parfait inconnu par exemple.
J’ai été très occupée cette semaine, certains de mes enfants m’ont rendu visite et j’ai aussi dû garder un œil sur mon travail. J’espère que vous aussi avez passé une semaine productive !
Le message de l’un d’entre vous sur mon blog, touché par le suicide de son grand-père et le rejet de sa mère, m’a conduite à réfléchir à certains événements de ma vie dont je parle rarement.
Ma mère était une femme magnifique, mannequin dans sa jeunesse qui avait su conserver sa beauté et son allure juvénile jusqu’à sa mort à l’âge de quatre-vingt ans. Cependant, solitaire et frustrée, je ne pense pas qu’elle ait jamais été heureuse. Mariée à dix-neuf ans à un homme bien plus âgé qu’elle, elle m’a à vingt ans et fus son seul enfant. Elle était toujours entourée d’une kyrielle de prétendants, impressionnés par sa beauté, et je ne lui ai jamais connu d’amie femme. Elle nous a quittés, mon père et moi quand j’ai eu six ans. Le rejet d’une mère est une épreuve terrible pour un enfant et demande un énorme travail d’introspection pour s’en remettre. Après la naissance de mes propres enfants, j’ai eu encore davantage de difficultés à comprendre mon abandon par ma propre mère et j’ai ressenti le besoin intense de me consacrer à eux et de passer le plus de temps possible avec eux. C’est encore le cas aujourd’hui alors qu’ils sont devenus adultes. Le sentiment d’être mal-aimé par sa mère est si lourd que jamais je n’aurais supporté de le faire subir à mes enfants.
Ma mère et moi nous sommes retrouvées bien plus tard et j’ai rempli envers elle mon devoir en tant que fille unique. Pourtant, nous n’avons jamais été proches. Nous avons tous en nous une idée bien définie du rôle d’une mère, que beaucoup imaginent comme une sorte de super-héroïne dévouée inconditionnellement à ses enfants. Or, une mère est un être humain avant tout, avec ses forces et ses faiblesses, et, si la maternité ne nous rend pas meilleures, je suis d’avis qu’elle accroît nos bons comme nos mauvais côtés.
Pour autant, je suis convaincue que la maternité n’est pas donnée à toutes et que certaines personnes, incapables d’aimer, ne devraient pas avoir d’enfant. L’absence d’une mère est difficile à supporter, mais c’est avant tout l’abandon d’une personne qui n’a rien à nous offrir. Et il m’a fallu de nombreuses années de réflexion et une longue thérapie pour comprendre enfin que le manque d’amour de ma mère n’était pas de ma faute, et que son abandon ne signifiait nullement que je n’étais pas digne d’être aimée.
Tout au long de ma vie, j’ai eu la chance de recevoir l’affection de trois femmes formidables et ce sont elles qui ont comblé mon besoin d’amour, et non ma mère. Elle est décédée d’une pneumonie après avoir attrapé une mauvaise grippe. J’ai pu lui rendre visite sur son lit de mort et espéré jusqu’au dernier moment qu’elle prononcerait les mots que j’avais attendus toute ma vie, mais en vain. Toutefois, je suis comblée par l’amour de mes enfants et de ces trois femmes qui m’ont aimée comme leur propre fille. En conclusion, n’oubliez jamais que vous êtes digne d’amour, que votre mère vous aime ou non.
Pour parler d’autre chose, je vous ai déjà raconté ces fabuleux Dîners en Blanc organisés à Paris un soir de juin dans un lieu tenu secret. Les invités triés sur le volet s’habillent en blanc, apportent tables richement parées, chaises et chandeliers et se réunissent dans un endroit magique de Paris annoncé une heure avant, autour d’un dîner aux chandelles (mon roman Magique, qui paraitra bientôt en France, est d’ailleurs inspiré de cet événement somptueux). Or, cette année, j’avais dû refuser l’invitation car mes enfants me rendaient visite à Paris ce jour-là, mais quelle ne fut pas ma surprise de passer en voiture place Vendôme où avait lieu le dîner cette année ! J’ai même eu la chance de m’entretenir quelques instants avec le chef cuisinier et les amis qui participaient !
Je vous souhaite une excellente semaine, riche en surprises et en belles rencontres.




Mode & Beauté

Mode
Lookbook
Beauté


Faits Vécus
Style de vie

Bouffe
Mariage
Déco
Vie de bureau


Bébé & Cie
Arts

Musique
Cinéma
Arts de la scène
Musée


Voyage
Sport & Santé


Camille DG
Vidéos
Collaboratrices
English "


The Booklet - ©2022
Politique de confidentialité
Web X swoo

J’ai la chance dans la vie d’avoir cette maman parfaite. Bien évidemment la perfection n’existe pas mais ce que je veux dire c’est qu’elle est parfaite pour moi. Cette personne que tu n’échangerais pour rien au monde. Celle que tu considères comme ta meilleure amie et qui sera la première à recevoir un appel lorsque tu auras une nouvelle à annoncer aussi banale soit-elle.
Cette femme que tu as toujours hâte de voir même si ce n’est que pour aller faire l’épicerie, regarder la télé à ses cotés ou lui faire sa teinture. Celle qui connait toutes tes failles, même celles dont tu as honte et qui ne te jugera jamais. Cette femme a passé au travers de deux cancers, de la chimio et de la radio et est déjà dans sa voiture pour venir te porter de la soupe maison si tu lui dis que tu toussais ce matin. Le type de personne tellement dévouée que tu te dis que c’est presque impossible qu’elle soit réelle. Cette guerrière qui passera au travers d’une panoplie d’épreuves et qui va toujours penser à toi avant elle-même.
La personne que tu aimes le plus dans ta vie et qui te comprends toujours. Je m’étais dis qu’une mère n’avait pas ce rôle « d’amie » avec ses enfants mais je réalise que c’est la plus belle relation qui soit. Cette chimie que tu partageras avec elle jusqu’à la fin de tes jours et tu chéris chaque petite minute.
Et bien évidemment, je tiens à préciser que lorsque j’étais plus jeune, ma mère jouait son rôle de mère. J’ai été bien élevée, je n’avais pas le droit de faire tout ce que je voulais et je savais très bien que lorsque je demandais si je pouvais aller coucher chez une telle amie, que si sa réponse était « on verra », mon chien était mort. La mère que j’ai détestée plus d’une fois et qui me disait « ma fille, en vieillissant tu vas comprendre! » et que j’avais dont juste envie de l’envoyer promener. Je ne peux pas dire que ma mère était ma meilleure amie à l’adolescence, oh que non!
Mais elle avait raison sur toute la ligne. En vieillissant j’ai compris beaucoup de choses et j’ai toujours su qu’elle faisait ce qu’elle pensait être le mieux pour moi. Être parent ne vient pas avec des instructions et je crois qu’elle a bien réussi. Je me surprends, un peu trop souvent, à avoir les mêmes habitudes qu’elle et ça me fait sourire. Je me brosse les dents à l’eau chaude, je fais toujours trop de bouffe et les circulaires sont mes meilleurs amis.
Mais vous savez quoi? Je m’aime de cette façon et j’ai la magnifique chance d’avoir été entourée d’amour et de compréhension. Cela a forgé la femme que je suis maintenant. Je n’y changerais absolument rien. Ma maman je l’admire énormément et si je peux être seulement la moitié de la femme qu’elle est, j’aurai réussi ma vie.

Julie est une personne intense qui aime bouger dans la vie! Elle adore les sensations fortes (justement, elle prévoit sauter en parachute cet été!), les...
Je viens d’une époque où les parents ne se séparaient pas. Du moins, pas avant que les enfants soient grands. Est-ce qu’ils vivaient un amour...
Les séries télévisées légères, avec de la profondeur, j’en suis accro! On peux dire que j’ai un bon pif aussi pour détecter dès les premières...
Réduction du nombre d'élèves dans les classes : pour ou contre ?

Pleins de sextoys
Frottement des pieds strangulation et masturbation
Un bonbon dur pour Halloween

Report Page