L'action solo d'une argentine

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L'action solo d'une argentine



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« ll y a des films qui sont des ponts entre deux mondes. Des films où les morts et les vivants communiquent. Il y a un cinéma qui rend possible ces liens mystérieux. »

Toujours plein de films ACID à voir, et notamment NE CROYEZ SURTOUT PAS QUE JE HURLE de Frank Beauvais (dont les échos avec nos vies de confiné-e-s sont multiples...), en VOD ici . > Par ailleurs, sur chaque fiche film sur notre site, vous pouvez trouver des liens vers les options légales de vidéo à la demande ! C'est aussi le moment de découvrir des films de cinéastes ACID, comme le moyen-métrage d'Idir Serghine, CROSS, visionnable sur Arte et pour 7 jours à partir de samedi 25 avril. Les cinémas de l'Hexagone continuent de se mobiliser pour proposer des films (notamment sur La Toile ) et conserver le lien avec tous leurs publics. > On vous parle encore de La Baleine à Marseille, qui accueille de nouveau un cinéaste ACID pour l'hebdomadaire rencontre sur Zoom . Rendez-vous ce dimanche 26 avril à 18h pour une rencontre avec le cinéaste de l'ACID Damien Manivel ( LE PARC ). D'autre part, DES HOMMES de Jean-Robert Viallet et Alice Odiot ( ACID Cannes 2019 ), est un des films mis à l'honneur cette semaine par " La Baleine de chez soi ". > Et si on continuait de voir les films en grand ? A Paris, le Cinéma La Clef a projeté LA NUIT DU CHASSEUR sur sa façade. Une projection en plein air est prévue chaque vendredi à 21h. Pendant ce temps, Cabourg réfléchit à des projections en drive-in comme de l'autre côté de l'Atlantique... Les pronostics de Wask pour rêver à un Cannes 2020. Le groupe CGR invite les spectateurs à participer à sa programmation : " Demandez le programme ! ". L'édition 2020 du Champs-Elysées Film Festival se déroulera 100% en ligne (et gratuitement) du 9 au 16 juin. Et l'article pour finir : sur Libé, on se demande s'il faut se réjouir de l'arrivée de Truffaut sur Netflix?

EXTRAIT 2 - SOLO de Artemio Benki (ACID CANNES 2019)


EXTRAIT 1 - SOLO de Artemio Benki (ACID CANNES 2019)



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France, République tchèque, Argentine, Autriche - 2019 - 85 min
Martín, pianiste virtuose et compositeur argentin, sort d’un séjour à l’hôpital psychiatrique. Absorbé par la création de sa prochaine oeuvre, il tente de faire face à sa maladie et de retrouver une vie en société. Avec la perspective, un jour peut-être, de jouer à nouveau devant un public.
Cela fait déjà un an, ce 15 avril 2021, qu'Artemio Benki nous a quittés. Réalisateur de SOLO , film programmé à l' ACID Cannes 2019, nous avions eu l'occasion de le rencontrer à plusieurs reprises et de célébrer son travail. Nous tenons à lui rendre hommage, en collaboration avec Nour Films, en regroupant la parole de trois cinéastes de l'ACID et de celles et ceux qui l'ont côtoyé et à qui son talent de réalisateur et producteur ainsi que sa grande gentillesse manquent cruellement.
Les cinéastes et l'équipe de l'ACID
Je me souviens comme d'hier de ma première rencontre avec Artemio. Il arrivait après une journée intense entre Prague, Moscou et Paris. Il avait cette soif infatigable de mouvement, de nouveautés, une énergie à lui toute intérieure. Ce soir là comme souvent, ses yeux pétillaient de malice et de finesse. Quelques mois plus tard, il me parlait de son projet de film devenu SOLO . Nous avions fait abstraction de l'ambiance de ce petit bar du 18ème arrondissement et il m'avait conté son personnage Martin. L'image de ce pianiste s'exerçant à même le bois d'une table avait fait surgir en lui un souvenir d'enfance : petit, Artemio avait demandé à ses parents un piano, et il avait dû faire preuve de la force de son désir en jouant tout d'abord sans instrument se contentant d'une table. J'avais compris en l'écoutant que ce film était profondément ancré en lui et qu'il aurait une façon tout à fait singulière de filmer Martin. Ce fut comme un pacte à l'origine du film et de sa force.
Artemio jouait aux échecs comme son fils Eliott dont il parlait souvent, Artemio dansait comme ce soir à Cannes après la projection de son film avec toute son équipe, Artemio aimait à réfléchir, inventer, créer et sans cesse repousser les limites. Lutter contre ses fragilités constituait finalement sa force. Disparu il y a un an pendant cette étrange période de confinement, il nous manque. Son film nous accompagne, il sortira bientôt dans les salles de cinéma, après leur réouverture.
Rebecca Houzel, co-productrice de SOLO
C'est un soir d'août 2019, un vendredi soir dans un théâtre de cinéma et d'arbres fantôme, un souvenir de l'irréel qui coule en moi, il est là petit bonhomme de vent devant un parterre de cinq cent personnes, c'est la présentation de SOLO son film, à ses coté sur la scène ses producteurs, sa productrice française Rebecca et sa monteuse Jeanne.
Artemio comme une présence déjà passée est là et ailleurs en même temps. SOLO va appartenir désormais au regard des spectateurs, quelques questions banalement nécessaires me reviennent. Artemio est sans réponse, juste un peu perdu, sa monteuse est là en sauveuse pour le ramener sur terre, elle lui lance des cordages pour éviter la noyade, lui est aérien comme resté aimanté par Martin son personnage Ami Musicien Psychotique.
Ce film c'est 3 ans de suivi, une relation au-delà du raisonnable comme seul les créateurs s'y jettent, Martin c'est tout à la fois l'homme psychotique l'homme musicien l'homme libre et enfermé, suffisamment vertigineux pour emplir une bouteille de vie. 
L'irréalité de ce moment irrigue encore ma mémoire !  
Mais l'ami Mio Arte, Artemio, tout n'est pas fini on va se revoir dans quelques semaines quand les salles vont rouvrir et que la comète Solo va fleurir les écrans du printemps.
Jean-Marie Barbe, réalisateur et fondateur des États Généraux et de Tënk
Jamais je n'ai côtoyé réalisateur en si pleine communion avec son personnage. L'un est ogre gigantesque, l'autre était lutin facétieux, mais ces deux-là se sont trouvés et reconnus, frères d'âme au-delà du langage.
Artemio était pétri d'angoisses, craignait que son film ne soit pas assez juste, pas assez torturé, pas assez fou, pas assez vibrant, en un mot pas assez grand pour Martin et l'éclat complexe qu'il avait vu en lui. Il plaçait haut son exigence, tant sa foi dans le cinéma était immense, inébranlable, comme celle d'un enfant. Mais pourtant, bien qu'effrayé parfois par l'ampleur de la tâche, il n'était pas rare qu'il débarque avec des fleurs ou du champagne pour célébrer la joie de créer ensemble.
C'est avec beaucoup de confiance qu'il m'a livré sa matière, mélange heureux, fragile, douloureux et puissant d'images et de sons tenus ensemble par la force de leur relation, Artemio et Martin, filmeur-filmé. Et le plus difficile en montant ce film, mais aussi le plus excitant, le plus passionnant, fut de rendre partageable pour le spectateur ce qui précisément les liait et n'appartenait qu'à eux.
Je me souviens d'un jour d'été dans la courette du studio, Artemio comme un lion en cage, verres fumés sur le front, cigarettes à la chaîne. Un jour comme il y en a parfois en montage, où le doute mordait aussi fort que le soleil. Soudain nous nous sommes dit qu'il fallait raconter l'histoire d'un homme pour qui la création était tout à la fois sa malédiction et son salut. Vu d'ici, aujourd'hui, ça paraît simple, naïf, peut-être même banal. Mais ce jour-là j'ai su que nous ouvrions ensemble une porte. Et que ce chemin était aussi la folle lutte, le combat joyeux d'Artemio lui-même.
Un an après son départ, impatiente que son beau film vive en salle, reconnaissante de l'avoir connu et accompagné, je souris à son esprit, son humour et son élégance.
Ma première rencontre avec ARTEMIO fut il y a vingt ans pour assurer le tournage à PRAGUE d'un film avec Kieffer SUTHERLAND sur Gauguin. Son atypisme vestimentaire restera un grand souvenir pour moi et ce fut une image ancrée dans mon esprit tout au long de sa vie hélas trop courte. Depuis nous avions fait ensemble 7 à 8 films qui furent, grâce à son regard et à sa créativité de grands moments de plaisir, car même si ARTEMIO savait qu'il assurait une prestation de production exécutive, il avait l'intelligence de parfaitement comprendre les films qu'on lui proposait et son honnêteté intellectuelle lui imposait de tout mettre au profit de la qualité des œuvres... 
En fait cela révélait clairement sa passion pour le cinéma, son appétit pour la réalisation et la production de ses propres films... Il devenait évident qu'après ce premier documentaire SOLO qui paradoxalement nous avait permis de nous retrouver en Argentine, Artemio passerait à la fiction... Nous avions encore parlé par téléphone de projet de séries trois mois avant son décès, et Artemio arborait la même insouciance et la même pudeur qu'il a toujours eu, quelque soit les circonstances. 
Sa disparition fut pour moi un des chocs les plus douloureux de ma vie, alors que nous n'étions pas intimes, et son image de profonde gentillesse m'accompagne au quotidien.
La première rencontre avec Artemio a eu lieu lors d'une fête à Karlovy Vary en 1992. J'avais rejoint des copains étudiants de la Famu, tandis qu'Artemio devait être en train de faire son premier film dans un village tzigane. On s'est revus la nuit à Prague, avec sa grande collaboratrice Armelle Verenka, avant que je ne quitte définitivement en 94 la Tchéquie pour le Portugal puis le Maroc. Mais c'est en 2000, à Split que notre trio amical, inséparable et noctambule a vraiment démarré. J'y étais jury pour la section expérimental, Artemio et Armelle présentaient le film collectif « Prague Stories », un film nocturne, élégant, un peu dandy qui leur ressemblait beaucoup !
Première assistante sur INTRUSION réalisé par Artémio, j'ai enchaîné en 2003 comme scripte sur le court métrage JOUR ET NUIT d'Armelle, où Artemio y campait un patient énigmatique d'une Institution Psychiatrique qui préfigurait bien SOLO , il joue d'ailleurs une scène avec la comédienne Mélanie Leray. La bande s'est disloquée quelques temps après, un peu dans l'amertume, chacun est parti de son côté, ailleurs.
En 2017 à Cannes, à nouveau nous rediscutions ensemble avec une impertinence infinie, tous les deux très impliqués à réaliser nos documentaires.
A Lussas en plein air (et pas à Cannes), j'ai enfin découvert SOLO en sa compagnie. C'était une grande joie, de regarder son film sur un écran immense, de le voir si bien accueilli après tout ce temps où il s'est tant battu pour exister comme auteur virtuose et pas seulement comme producteur. Au delà de l'élégance, il y avait dans SOLO tant de délicatesse et de pudeur, tant d'Artemio!
Il s'était aussi inquiété de savoir auprès de moi - qui était proche de la mère de Eliott, son fils - ce qu'on disait de lui. Je lui avais dit bien des jolies choses et je garde en mémoire son sourire malicieux et heureux ! Et pourtant, son dos le faisait atrocement souffrir. Je n'avais aucune idée que sa maladie allait l'emporter quelques mois plus tard.
Artemio faisait partie de ma jeunesse, notre jeunesse n'était plus soudainement.
En juin, j'irai revoir SOLO en salle.
Sophie Delvallée, autrice-réalisatrice
Quelques mots rédigés par les cinéastes de l'ACID à l'annonce de sa disparition le 15 avril 2020...
Artemio Benki nous a quittés. À l'ACID, nous l'avons rencontré par son film d'abord, SOLO , que nous avons aimé pour son intelligence sensible, la fragilité et la persévérance alliées ensemble . Puis nous avons rencontré Artemio en chair et en os à Cannes, dans une grande joie, le partage de cette émotion, de l'exigence qui lui avait donné vie. Artemio avait dansé toute la nuit (nous pensons aussi à sa monteuse et aux producteurs qui l'accompagnaient, avec la même joie, alors) ! Il va nous manquer.
SOLO nous reste, avec sa musique obstinée, sa tristesse et ses élans : une émotion vivante . 
Nous pensons chaleureusement à son petit garçon, rencontré lors de la reprise ACID au Louxor, levant fièrement la main dans la salle après la projection de SOLO , ainsi qu'à la mère de celui-ci et à tous ses proches. 
Le texte de soutien des cinéastes de l'ACID Marina Déak et Michaël Dacheux, ainsi que celui de Maria Reggiani sont à retrouver sur la fiche film de SOLO .
En réalisant SOLO , Artemio Benki nous offre le portrait bouleversant de Martin Perino, un jeune pianiste argentin prometteur, dont les ambitions démesurées de son entourage à son égard l'ont détruit. Nous voyons ainsi Martin errant dans un cadre délabré à l'intérieur duquel d'autres personnes à priori aussi paumées que lui espèrent des jours meilleurs. Puis une petite fenêtre s'ouvre sur son talent musical lorsqu'à plusieurs reprises, il fait danser ses doigts sur un clavier de fortune. Il joue pour lui mais aussi pour les autres, cherchant à apaiser la douleur de l'un, désespéré de ne pas évoluer, déclenchant chez une autre une envie de danser.
Martin s'exprime peu mais dit l'essentiel : son besoin viscéral de jouer pour survivre. Pour cela, il faut négocier avec la réalité. Toujours.
Privés d'instrument, ses doigts jouent sur la table de la cuisine, sur un mur, dans la terre, partout où ils peuvent se poser. Ils jouent comme Martin respire.
Sa respiration se fait pourtant de plus en plus courte tant la société, en l'abandonnant à propre sort, le prive de son oxygène. Il semble pourtant ramené à la vie, lorsque devant une classe fascinée par ses propos, il montre à l'aide d'un clavier comment la musique peut ralentir le temps, le suspendre ou au contraire l'accélérer.
Artemio Benki a su s'effacer pour laisser à Martin tout l'espace dont il a besoin pour remonter la pente. Il saisit avec délicatesse des fragments de cet homme talentueux, généreux et sensible. Touchant à l'âme humaine, il nous renvoie à nos fragilités et à notre impuissance dans un monde qui malgré nous, peut nous réduire à néant. Le réalisateur a choisi de poser sa caméra sur Martin, une manière de saluer son courage et son talent, de le faire exister avec élégance, pudeur et une sobriété qui relève de son regard et que l'on retrouve dans son cadre.
Ponctué de poésie et de métaphores, le déroulé de ce documentaire dont le montage subtil relève de l'orfèvrerie, nous conduit peu à peu, telle une introspection, dans les abîmes d'un être qui a tant à donner pour qui sait recevoir.
Comme beaucoup, j'ai reçu SOLO comme un cadeau, un portrait d'une profonde humanité.
SOLO est un film d'une extrême sensibilité, tout en retenue et en pudeur. Artemio Benki pose un regard empreint d'empathie et de bienveillance sur Martín, jeune pianiste virtuose et compositeur argentin. Exister, voilà le défi de Martín après un long séjour dans le plus grand hôpital psychiatrique d'Amérique Latine, le « Borda » de Buenos Aires. Porté par un appétit de vivre qui ne se démentira à aucun moment, y compris les plus sombres, il doit désormais revenir au monde et à la liberté, pour lui et pour sa musique.
Mais la démarche n'est pas chose facile. Il faut quitter la sécurité et la vie ordonnée de l'hôpital pour se lancer, sortir, réapprendre à vivre dans une certaine normalité – mais qu'est-ce que la normalité ? La confrontation au réel est douloureuse – le monde tel qu'il avance, avec ses exigences et ses outrances, et c'est bien dans cette société-là que Martín doit trouver sa place.
Dans sa tête, en permanence, il y a la musique et le piano. La création en « solo » de sa prochaine œuvre Enfermaria est sans aucun doute son moteur le plus puissant en même temps que la cause de son enfermement sur lui-même. Les silences ont pourtant une grande importance dans le film lorsque le réalisateur nous y laisse seuls, face aux turbulences intimes de celui que l'on surnomme le « Maestro ».
Sur cette frange fragile entre intérieur et extérieur, sur ce fil ténu entre Martín et le monde se pose l'enjeu du film. La puissance de cette œuvre documentaire émane bien sûr de la caméra d'Artemio Benki, précise, délicate et sincère mais aussi du montage, sans apparente linéarité, servant admirablement le propos. De l'hôpital psychiatrique à la ville, nous suivons, bouleversés, l'évolution de Martín, sa force intérieure et sa rage de vivre.
Ne pas céder sur le désir de vivre, le courage qu'il y faut parfois, face à la part d'ombre en soi : voici ce que Solo réussit à partager. Portrait attentif de Martín, pianiste argentin au sortir d'un séjour en hôpital psychiatrique, avec son endurance, son avancée sur le fil, et l'effondrement qui le menace à chaque pas ; et tout autant miroir, patient, drôle et pathétique, de notre fragilité, avec cet immense appétit que certains portent, qui les consume et qui les sauve, aussi. Martín n'en finit pas de trébucher, de se relever, de batailler avec ce qu'il est, et le film l'accompagne avec précision (rigueur des cadres et du découpage) et une tendresse infinie (grande délicatesse du montage). L'élan du film est tendu par ce simple savoir que vivre est un mystère suffisant pour qu'un récit avance et se construise dans l'imprévu – certaines ellipses deviennent ainsi bouleversantes, attestant combien Martín continue de tenir. Un savoir et aussi une confiance en la capacité du cinéma à enregistrer cette palpitation, qui est toujours une levée contre la peur du monde, des autres, de soi-même. La richesse des rencontres, des paroles et des silences, donne au film une vitalité et une grâce qui nous attrapent comme par surprise. Patient souci de l'autre qui nous permet d'accéder à une émotion profonde, au plus près de la musique du personnage. Et de la nôtre, nécessairement. 
Never giving up one's desire to live. The necessary courage of this requirement when facing our dark sides, is what Solo succeeds in sharing. Solo is the careful portrait of Martín, an Argentinian piano player, who has just sojourned in a psychiatric hospital. His stamina, his steps, but also his fall, threatening at each step. A portrait of Martín, as much as a mirror of our own fragility, all at once patient, funny, poignant. The film witnesses the incredible craving some people carry, which consumes and jails them and saves them all at once. Martín keeps falling, getting up, fighting against who he is. And the film follows him with precision (precision in the frames and shots) and an infinite tenderness (incredible gentleness of the editing). The film is stirred by this simple knowledge that living itself contains enough mystery for a narration to unfold and build upon the unexpected of existence- some omissions becoming overwhelming, testifying how much Martín tries to hold it together. A knowledge and a trust, beautiful and rare, in the recording power of cinema in order to accompany this palpitation, always a fight against the fear of the world, of others, of oneself. The fullness of the situations, the encounters, the places sought, words and silences, ventilate the film with a grace, which catch us as if by surprise. Patient attention to the other enabling a deep emotion, infinitely close to the music of the character. And to ours, inevitably.
Ça commence dans une ambiance de kermesse, par une petite
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