La voisine arrive chez moi et mange ma teub

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La voisine arrive chez moi et mange ma teub

le bonheur, grùce à ma voisine de 82 ans 
Il y a deux ans, il m’est arrivĂ© une belle histoire. J’avais envie de vous la faire partager. AprĂšs avoir emmenĂ© les enfants Ă  l’école et sorti le chien, j’entre comme chaque matin dans mon bureau. Quel plaisir de travailler chez soi. Mon rituel matinal commence: j’allume mon ordinateur, j’ouvre grand les rideaux, je jette un oeil dehors et quand je lĂšve les yeux, j’aperçois la voisine d’en face derriĂšre sa fenĂȘtre. FidĂšle au poste, comme tous les jours. La vieille dame semble ĂȘtre installĂ©e derriĂšre une table de travail ou un bureau. J’ignore ce qu’elle fait, mais elle fait partie de mon paysage. Chaque jour, je la vois, affairĂ©e, la tĂȘte baissĂ©e sur son ouvrage mystĂ©rieux. Puis je me mets a travail, tic tic tic tic
Quelquefois, quand je relĂšve la tĂȘte pour rĂ©flĂ©chir ou me dĂ©gourdir le cou, il arrive que nos regards se croisent. Et je rĂ©alise alors que moi aussi, je fais partie de son paysage. Cette dame vit toute seule, je crois. Elle est trĂšs ĂągĂ©e et se dĂ©place avec un dĂ©ambulateur. Elle doit avoir de l’asthme car elle a Ă©normĂ©ment de mal Ă  respirer et happe l’air Ă  chaque pas, comme si elle Ă©touffait. Hier, je l’ai croisĂ©e Ă  la pharmacie, et j’ai rĂ©alisĂ© que je n’avais jamais Ă©changĂ© un seul mot avec elle. La voir marcher et respirer avec tant de difficultĂ©s m’a fait beaucoup de peine. Et soudain je me suis senti coupable. Comment ai-je pu vivre aussi longtemps en face de cette pauvre femme sans jamais lui proposer de l’aider? Je me rends presque tous les jours dans les magasins du coin de la rue. Ça me prend 5 minutes alors que pour elle, c’est un vĂ©ritable calvaire. Je pourrais peut-ĂȘtre lui faire ses courses? Je me promets de l’aborder dĂšs notre prochaine rencontre. Coup du hasard ou non, nous nous sommes rencontrĂ©s dĂšs le lendemain, en bas de chez moi. J’ai alors sautĂ© sur l’occasion. Je lui ai demandĂ© si elle vivait seule et si je pouvais lui rendre service. Je lui expliquai que j’étais tous les jours chez moi et qu’elle pouvait facilement m’appeler si elle avait besoin de quelque chose. Elle me confirma qu’elle vivait seule. Elle Ă©tait veuve et ses enfants habitaient trĂšs loin. ‘Mais je ne m’ennuie jamais!’, me dit-elle avec malice. Elle travaillait pour une maison d’édition, elle corrigeait des manuels scolaires (Ă  son bureau, derriĂšre sa fenĂȘtre). Elle me raconta qu’elle Ă©tait quelquefois un peu gĂȘnĂ©e de rencontrer mon regard quand elle regardait dehors, depuis son bureau. On s’est mis Ă  rire. Je lui donnai mon numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone. Elle saisit mon bout de papier d’une main tremblante et me regarda avec des yeux remplis de gratitude et d’émotion. Elle me remercia du fond du coeur et trouva ma proposition extrĂȘmement gentille. Dans ces quelques secondes, j’ai rĂ©alisĂ© Ă  quel point les petits bonheurs sont simples. Offrir de l’aide Ă  sa voisine. Tout simplement. Quel idiot je suis de ne pas l’avoir fait plus tĂŽt. On se quitta enchantĂ©s, l’un et l’autre. Le soir mĂȘme, alors que j’avais racontĂ© cette histoire Ă  ma femme et Ă  mes enfants, le tĂ©lĂ©phone sonna. C’était la vieille dame.”Tout va bien, tout va bien! lança-t-elle, ne vous inquiĂ©tez pas. Je voulais juste vous demander de passer me voir ce soir, je voudrais vous donner quelque chose!”. Impatients, nous nous rendĂźmes vite chez elle aprĂšs le repas. Elle ouvrit sa porte et vit notre petite famille emmitouflĂ©e dans nos Ă©charpes en ce beau soir de dĂ©cembre. “Je voulais vous donner un petit cadeau, pour vous remercier! C’est pas grand chose, mais ça me fait tellement plaisir!” Et elle tendit deux petits paquets Ă  nos deux enfants. Deux petites bougies en forme de PĂšre NoĂ«l. Elle en profita pour nous apprendre “une bonne nouvelle”annonça- t-elle. Le centre mĂ©dical pour asthmatiques lui avait Ă©crit: son cas avait Ă©tĂ© jugĂ© suffisamment alarmant pour l’hospitaliser rapidement. “Ils ont enfin une place pour moi!” Je pars dans quelques jours! L’idĂ©e d’aller sĂ©journer dans ce lieu avec tous les soins Ă  portĂ©e de main lui faisait un effet fou! On aurait dit qu’elle partait pour une croisiĂšre aux CaraĂŻbes. Le temps passa. Le matin, quand je levais la tĂȘte de mon clavier, je m’étais habituĂ© aux rideaux fermĂ©s de sa fenĂȘtre. Un jour de fĂ©vrier, je du m’absenter pour la journĂ©e. En rentrant le soir, ma femme me raconta qu’elle avait reçu la visite d’un homme. “Quand j’ai ouvert la porte, l’inconnu s’est prĂ©sentĂ©â€, m’expliqua-t-elle “Bonjour madame, vous ne me connaissez pas. Je suis le fils de madame DuprĂ©, votre voisine d’en face.” Je me laissai tomber sur le fauteuil pour Ă©couter la suite. L’homme avait ajoutĂ© “Ma mĂšre est morte. Nous l’avons enterrĂ©e hier. Avant de s’éteindre, elle m’a demandĂ© de venir vous remercier de lui avoir proposer votre aide. Elle Ă©tait si contente de savoir qu’il y avait encore des gens bien sur terre. Ça l’avait Ă©normĂ©ment touchĂ©e. Encore merci” Bizarrement, cette nouvelle ne m’attrista pas du tout. Elle me remplit mĂȘme d’une joie immense. DĂ©sormais, madame DuprĂ© n’avait plus besoin de son dĂ©ambulateur, ni d’oxygĂšne. Et moi, j’avais eu la conviction d’avoir Ă©tĂ© “quelqu’un de bien sur cette terre”. Quel bonheur. Merci Ă  vous, madame DuprĂ©.
Mamies aigries Salut Rillettes, Votre grand-mÚre m'a l'air aigrie et la façon dont elle vous traite est inadmissible. Qu'on soit jeune, vieux, malade ou grabataire, on n'a pas le droit de manquer de respect aux gens qui nous entourent. Je comprend que vous soyez décourgée d'aider quelqu'un avec une grand-mÚre aussi difficile. Mais essayez de ne pas VOUS oublier. Aider sa grand-mÚre c'est trÚs noble, mais vous avez aussi votre propre vie. Ne vous laissez pas bouffer! J'ai aidé ma voisine parce que je la trouvait sympa. Si ça avait été une vieille sorciÚre, je ne l'aurait surement pas fait. Si votre grand-mÚre est décue par sa vie ou par je ne sais quoi, elle n'a pas le droit de vous en rendre victime. Essayez de ne pas vous rendre coupable de son malheur. Y a-t-il autour de vous des gens qui peuvent vous relayer? Parlez-en autour de vous, à votre médecin par exemple. Il n'y a rien de honteux à ne pas supporter quelqu'un comme ça! Si vous avez envie d'aider les gens autour de vous c'est une trÚs belle qualité, ne laissez pas éteindre cette petite flamme! Bon courage. Actarus
j'aide ma grand-mĂšre tous les jours, je veille sur elle, je ne travaille pas et elle m'emploi pour m'aider a pauer mon permi, cela dit le moindre sous qu'elle me verse lui est intĂ©gralement remboursĂ©. Mais, depuis le dĂ©cĂšs de mon pĂšre elle me traite comme un chien elle m'insulte avant elle ne me disait jamasi merci ou bonjour, mais la elle me parle plus et m'engueule quand je veux lui parler. Elle s'est dĂ©barrassĂ©e du carnet de chĂšque pour me payer et quand on lui en parle ça ne l'inquiette pas du tout c'est ce qui me fait dire qu'elle l'a fait exprĂšs. Aider les autres je voulais le faire, je voulais ĂȘtre infirmiĂšre mais la...m'occuper d'elle ça me bouffe la vie elle me dĂ©truit je m'en rend malade, comme quoi s'occuper des gens oui mais pas sous le mĂȘme toit pas 24h sur24. A vrai dire la j'en ai tellment marre il me faudra beaucoup de temps pour proposer mon aide a quelqu'un au quotidien.
elle est Ă©teinte elle m'a dĂ©goutĂ©e de l'aide aux gens, avec ma mĂšre on s'occupe d'elle, moi le semaine elle le WE mais ça n'empĂȘche que ça m'en rend malade. La elle est a l'hĂŽpital, emmenĂ©e ce matin j'ai qu'une envie c'est qu'il l'a garde je ne veux plus m'occuper d'elle mais j'ai pas le choix on peut pas la mettre en maison de retraite pour diffĂ©rentes raison bien valables.
Il y a deux ans, il m’est arrivĂ© une belle histoire. J’avais envie de vous la faire partager. AprĂšs avoir emmenĂ© les enfants Ă  l’école et sorti le chien, j’entre comme chaque matin dans mon bureau. Quel plaisir de travailler chez soi. Mon rituel matinal commence: j’allume mon ordinateur, j’ouvre grand les rideaux, je jette un oeil dehors et quand je lĂšve les yeux, j’aperçois la voisine d’en face derriĂšre sa fenĂȘtre. FidĂšle au poste, comme tous les jours. La vieille dame semble ĂȘtre installĂ©e derriĂšre une table de travail ou un bureau. J’ignore ce qu’elle fait, mais elle fait partie de mon paysage. Chaque jour, je la vois, affairĂ©e, la tĂȘte baissĂ©e sur son ouvrage mystĂ©rieux. Puis je me mets a travail, tic tic tic tic
Quelquefois, quand je relĂšve la tĂȘte pour rĂ©flĂ©chir ou me dĂ©gourdir le cou, il arrive que nos regards se croisent. Et je rĂ©alise alors que moi aussi, je fais partie de son paysage. Cette dame vit toute seule, je crois. Elle est trĂšs ĂągĂ©e et se dĂ©place avec un dĂ©ambulateur. Elle doit avoir de l’asthme car elle a Ă©normĂ©ment de mal Ă  respirer et happe l’air Ă  chaque pas, comme si elle Ă©touffait. Hier, je l’ai croisĂ©e Ă  la pharmacie, et j’ai rĂ©alisĂ© que je n’avais jamais Ă©changĂ© un seul mot avec elle. La voir marcher et respirer avec tant de difficultĂ©s m’a fait beaucoup de peine. Et soudain je me suis senti coupable. Comment ai-je pu vivre aussi longtemps en face de cette pauvre femme sans jamais lui proposer de l’aider? Je me rends presque tous les jours dans les magasins du coin de la rue. Ça me prend 5 minutes alors que pour elle, c’est un vĂ©ritable calvaire. Je pourrais peut-ĂȘtre lui faire ses courses? Je me promets de l’aborder dĂšs notre prochaine rencontre. Coup du hasard ou non, nous nous sommes rencontrĂ©s dĂšs le lendemain, en bas de chez moi. J’ai alors sautĂ© sur l’occasion. Je lui ai demandĂ© si elle vivait seule et si je pouvais lui rendre service. Je lui expliquai que j’étais tous les jours chez moi et qu’elle pouvait facilement m’appeler si elle avait besoin de quelque chose. Elle me confirma qu’elle vivait seule. Elle Ă©tait veuve et ses enfants habitaient trĂšs loin. ‘Mais je ne m’ennuie jamais!’, me dit-elle avec malice. Elle travaillait pour une maison d’édition, elle corrigeait des manuels scolaires (Ă  son bureau, derriĂšre sa fenĂȘtre). Elle me raconta qu’elle Ă©tait quelquefois un peu gĂȘnĂ©e de rencontrer mon regard quand elle regardait dehors, depuis son bureau. On s’est mis Ă  rire. Je lui donnai mon numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone. Elle saisit mon bout de papier d’une main tremblante et me regarda avec des yeux remplis de gratitude et d’émotion. Elle me remercia du fond du coeur et trouva ma proposition extrĂȘmement gentille. Dans ces quelques secondes, j’ai rĂ©alisĂ© Ă  quel point les petits bonheurs sont simples. Offrir de l’aide Ă  sa voisine. Tout simplement. Quel idiot je suis de ne pas l’avoir fait plus tĂŽt. On se quitta enchantĂ©s, l’un et l’autre. Le soir mĂȘme, alors que j’avais racontĂ© cette histoire Ă  ma femme et Ă  mes enfants, le tĂ©lĂ©phone sonna. C’était la vieille dame.”Tout va bien, tout va bien! lança-t-elle, ne vous inquiĂ©tez pas. Je voulais juste vous demander de passer me voir ce soir, je voudrais vous donner quelque chose!”. Impatients, nous nous rendĂźmes vite chez elle aprĂšs le repas. Elle ouvrit sa porte et vit notre petite famille emmitouflĂ©e dans nos Ă©charpes en ce beau soir de dĂ©cembre. “Je voulais vous donner un petit cadeau, pour vous remercier! C’est pas grand chose, mais ça me fait tellement plaisir!” Et elle tendit deux petits paquets Ă  nos deux enfants. Deux petites bougies en forme de PĂšre NoĂ«l. Elle en profita pour nous apprendre “une bonne nouvelle”annonça- t-elle. Le centre mĂ©dical pour asthmatiques lui avait Ă©crit: son cas avait Ă©tĂ© jugĂ© suffisamment alarmant pour l’hospitaliser rapidement. “Ils ont enfin une place pour moi!” Je pars dans quelques jours! L’idĂ©e d’aller sĂ©journer dans ce lieu avec tous les soins Ă  portĂ©e de main lui faisait un effet fou! On aurait dit qu’elle partait pour une croisiĂšre aux CaraĂŻbes. Le temps passa. Le matin, quand je levais la tĂȘte de mon clavier, je m’étais habituĂ© aux rideaux fermĂ©s de sa fenĂȘtre. Un jour de fĂ©vrier, je du m’absenter pour la journĂ©e. En rentrant le soir, ma femme me raconta qu’elle avait reçu la visite d’un homme. “Quand j’ai ouvert la porte, l’inconnu s’est prĂ©sentĂ©â€, m’expliqua-t-elle “Bonjour madame, vous ne me connaissez pas. Je suis le fils de madame DuprĂ©, votre voisine d’en face.” Je me laissai tomber sur le fauteuil pour Ă©couter la suite. L’homme avait ajoutĂ© “Ma mĂšre est morte. Nous l’avons enterrĂ©e hier. Avant de s’éteindre, elle m’a demandĂ© de venir vous remercier de lui avoir proposer votre aide. Elle Ă©tait si contente de savoir qu’il y avait encore des gens bien sur terre. Ça l’avait Ă©normĂ©ment touchĂ©e. Encore merci” Bizarrement, cette nouvelle ne m’attrista pas du tout. Elle me remplit mĂȘme d’une joie immense. DĂ©sormais, madame DuprĂ© n’avait plus besoin de son dĂ©ambulateur, ni d’oxygĂšne. Et moi, j’avais eu la conviction d’avoir Ă©tĂ© “quelqu’un de bien sur cette terre”. Quel bonheur. Merci Ă  vous, madame DuprĂ©. Emouvant Je t'ai lue les larmes aux yeux Actarus. S'il y avait plus de gens comme toi, le monde serait nettement plus heureux! Bon chemin Ă  toi! amicalement Fortitude
Il y a deux ans, il m’est arrivĂ© une belle histoire. J’avais envie de vous la faire partager. AprĂšs avoir emmenĂ© les enfants Ă  l’école et sorti le chien, j’entre comme chaque matin dans mon bureau. Quel plaisir de travailler chez soi. Mon rituel matinal commence: j’allume mon ordinateur, j’ouvre grand les rideaux, je jette un oeil dehors et quand je lĂšve les yeux, j’aperçois la voisine d’en face derriĂšre sa fenĂȘtre. FidĂšle au poste, comme tous les jours. La vieille dame semble ĂȘtre installĂ©e derriĂšre une table de travail ou un bureau. J’ignore ce qu’elle fait, mais elle fait partie de mon paysage. Chaque jour, je la vois, affairĂ©e, la tĂȘte baissĂ©e sur son ouvrage mystĂ©rieux. Puis je me mets a travail, tic tic tic tic
Quelquefois, quand je relĂšve la tĂȘte pour rĂ©flĂ©chir ou me dĂ©gourdir le cou, il arrive que nos regards se croisent. Et je rĂ©alise alors que moi aussi, je fais partie de son paysage. Cette dame vit toute seule, je crois. Elle est trĂšs ĂągĂ©e et se dĂ©place avec un dĂ©ambulateur. Elle doit avoir de l’asthme car elle a Ă©normĂ©ment de mal Ă  respirer et happe l’air Ă  chaque pas, comme si elle Ă©touffait. Hier, je l’ai croisĂ©e Ă  la pharmacie, et j’ai rĂ©alisĂ© que je n’avais jamais Ă©changĂ© un seul mot avec elle. La voir marcher et respirer avec tant de difficultĂ©s m’a fait beaucoup de peine. Et soudain je me suis senti coupable. Comment ai-je pu vivre aussi longtemps en face de cette pauvre femme sans jamais lui proposer de l’aider? Je me rends presque tous les jours dans les magasins du coin de la rue. Ça me prend 5 minutes alors que pour elle, c’est un vĂ©ritable calvaire. Je pourrais peut-ĂȘtre lui faire ses courses? Je me promets de l’aborder dĂšs notre prochaine rencontre. Coup du hasard ou non, nous nous sommes rencontrĂ©s dĂšs le lendemain, en bas de chez moi. J’ai alors sautĂ© sur l’occasion. Je lui ai demandĂ© si elle vivait seule et si je pouvais lui rendre service. Je lui expliquai que j’étais tous les jours chez moi et qu’elle pouvait facilement m’appeler si elle avait besoin de quelque chose. Elle me confirma qu’elle vivait seule. Elle Ă©tait veuve et ses enfants habitaient trĂšs loin. ‘Mais je ne m’ennuie jamais!’, me dit-elle avec malice. Elle travaillait pour une maison d’édition, elle corrigeait des manuels scolaires (Ă  son bureau, derriĂšre sa fenĂȘtre). Elle me raconta qu’elle Ă©tait quelquefois un peu gĂȘnĂ©e de rencontrer mon regard quand elle regardait dehors, depuis son bureau. On s’est mis Ă  rire. Je lui donnai mon numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone. Elle saisit mon bout de papier d’une main tremblante et me regarda avec des yeux remplis de gratitude et d’émotion. Elle me remercia du fond du coeur et trouva ma proposition extrĂȘmement gentille. Dans ces quelques secondes, j’ai rĂ©alisĂ© Ă  quel point les petits bonheurs sont simples. Offrir de l’aide Ă  sa voisine. Tout simplement. Quel idiot je suis de ne pas l’avoir fait plus tĂŽt. On se quitta enchantĂ©s, l’un et l’autre. Le soir mĂȘme, alors que j’avais racontĂ© cette histoire Ă  ma femme et Ă  mes enfants, le tĂ©lĂ©phone sonna. C’était la vieille dame.”Tout va bien, tout va bien! lança-t-elle, ne vous inquiĂ©tez pas. Je voulais juste vous demander de passer me voir ce soir, je voudrais vous donner quelque chose!”. Impatients, nous nous rendĂźmes vite chez elle aprĂšs le repas. Elle ouvrit sa porte et vit notre petite famille emmitouflĂ©e dans nos Ă©charpes en ce beau soir de dĂ©cembre. “Je voulais vous donner un petit cadeau, pour vous remercier! C’est pas grand chose, mais ça me fait tellement plaisir!” Et elle tendit deux petits paquets Ă  nos deux enfants. Deux petites bougies en forme de PĂšre NoĂ«l. Elle en profita pour nous apprendre “une bonne nouvelle”annonça- t-elle. Le centre mĂ©dical pour asthmatiques lui avait Ă©crit: son cas avait Ă©tĂ© jugĂ© suffisamment alarmant pour l’hospitaliser rapidement. “Ils ont enfin une place pour moi!” Je pars dans quelques jours! L’idĂ©e d’aller sĂ©journer dans ce lieu avec tous les soins Ă  portĂ©e de main lui faisait un effet fou! On aurait dit qu’elle partait pour une croisiĂšre aux CaraĂŻbes. Le temps passa. Le matin, quand je levais la tĂȘte de mon clavier, je m’étais habituĂ© aux rideaux fermĂ©s de sa fenĂȘtre. Un jour de fĂ©vrier, je du m’absenter pour la journĂ©e. En rentrant le soir, ma femme me raconta qu’elle avait reçu la visite d’un homme. “Quand j’ai ouvert la porte, l’inconnu s’est prĂ©sentĂ©â€, m’expliqua-t-elle “Bonjour madame, vous ne me connaissez pas. Je suis le fils de madame DuprĂ©, votre voisine d’en face.” Je me laissai tomber sur le fauteuil pour Ă©couter la suite. L’homme avait ajoutĂ© “Ma mĂšre est morte. Nous l’avons enterrĂ©e hier. Avant de s’éteindre, elle m’a demandĂ© de venir vous remercier de lui avoir proposer votre aide. Elle Ă©tait si contente de savoir qu’il y avait encore des gens bien sur terre. Ça l’avait Ă©normĂ©ment touchĂ©e. Encore merci” Bizarrement, cette nouvelle ne m’attrista pas du tout. Elle me remplit mĂȘme d’une joie immense. DĂ©sormais, madame DuprĂ© n’avait plus besoin de son dĂ©ambulateur, ni d’oxygĂšne. Et moi, j’avais eu la conviction d’avoir Ă©tĂ© “quelqu’un de bien sur cette terre”. Quel bonheur. Merci Ă  vous, madame DuprĂ©. oui tu es quelqu'un de bien..; tu es sensible et gĂ©nĂ©reux. Tu lui as donnĂ© un peu de temps et dechaleur humaine. Les personnes isolĂ©es et malades ont besoin de cela. Un regard , un bonjour, une petite discussion leur rĂ©chauffe l'ame, les font revivre. Elles existent de nouveau dans ces moments lĂ . Partager un peu de temps avec elles n'a pas de prix. Les gens oublient de plus en plus qu'il suffit de peu parfois pour rendre quelqu'un heureux. On se parle de moins en moins dans nottre sociĂ©tĂ© et la solitude existe pour beaucoup. J'aimerai qu'il y ai plus de gens comme toi, qui regarderaient autour d'eux avec un sourire aux lĂšvres. On peut voir des choses tristes, certes, mais aussi vivre des bonheurs simples et profonds. A bon entendeur!!!
Il y a deux ans, il m’est arrivĂ© une belle histoire. J’avais envie de vous la faire partager. AprĂšs avoir emmenĂ© les enfants Ă  l’école et sorti le chien, j’entre comme chaque matin dans mon bureau. Quel plaisir de travailler chez soi. Mon rituel matinal commence: j’allume mon ordinateur, j’ouvre grand les rideaux, je jette un oeil dehors et quand je lĂšve les yeux, j’aperçois la voisine d’en face derriĂšre sa fenĂȘtre. FidĂšle au poste, comme tous les jours. La vieille dame semble ĂȘtre installĂ©e derriĂšre une table de travail ou un bureau. J’ignore ce qu’elle fait, mais elle fait partie de mon paysage. Chaque jour, je la vois, affairĂ©e, la tĂȘte baissĂ©e sur son ouvrage mystĂ©rieux. Puis je me mets a travail, tic tic tic tic
Quelquefois, quand je relĂšve la tĂȘte pour rĂ©flĂ©chir ou me dĂ©gourdir le cou, il arrive que nos regards se croisent. Et je rĂ©alise alors que moi aussi, je fais partie de son paysage. Cette dame vit toute seule, je crois. Elle est trĂšs ĂągĂ©e et se dĂ©place avec un dĂ©ambulateur. Elle doit avoir de l’asthme car elle a Ă©normĂ©ment de mal Ă  respirer et happe l’air Ă  chaque pas, comme si elle Ă©touffait. Hier, je l’ai croisĂ©e Ă  la pharmacie, et j’ai rĂ©alisĂ© que je n’avais jamais Ă©changĂ© un seul mot avec elle. La voir marcher et respirer avec t
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