La traînée parfaite au bureau
🔞 TOUTES LES INFORMATIONS CLIQUEZ ICI 👈🏻👈🏻👈🏻
La traînée parfaite au bureau
Avec votre accord, nos partenaires et nous utilisons des cookies ou technologies similaires pour stocker et accéder à des informations personnelles comme votre visite sur ce site. Vous pouvez retirer votre consentement ou vous opposer aux traitements basés sur l'intérêt légitime à tout moment en cliquant sur "En savoir plus" ou dans notre politique de confidentialité sur ce site.
Avec nos partenaires, nous traitons les données suivantes :
Données de géolocalisation précises et identification par analyse du terminal , Publicités et contenu personnalisés, mesure de performance des publicités et du contenu, données d’audience et développement de produit , Stocker et/ou accéder à des informations sur un terminal
Mode
Actualité
Beauté
Astro
Minceur
Culture
Equilibre
Famille
Newsletter
B&P
Codes promo
Les champs marqués d'un * sont obligatoires.
Avec une façon unique de défricher les tendances, le magazine marie france et mariefrance.fr s'adressent à toutes les femmes d'aujourd'hui. Comme elles, marie france et mariefrance.fr s'intéressent aussi bien à la beauté, la mode, la santé/forme, la psycho, qu'à la culture, la déco, la cuisine ou l'évasion. Conseils, proximité, sincérité, marie france et mariefrance.fr posent un regard vrai sur la société contemporaine.
Prises en flag’ ! Quatre femmes nous confient leurs astuces pour se la couler douce à l’abri des regards au bureau… et leurs moments de solitude.
Bérénice, 41 ans, chargée de relations publiques. « Après un rendez-vous à l’extérieur – bien réel –, je suis allée à la piscine faire quelques longueurs. Quand je suis rentrée, tout le monde m’attendait pour une réunion improvisée. Je me suis excusée, prétextant le plus naturellement du monde que mon rendez-vous s’était prolongé, mais j’ai senti un gros malaise. En sortant, je suis passée aux toilettes. C’est là que j’ai vu que j’avais encore la marque de ventouse de mes lunettes de piscine : la honte ! Comme si ça ne suffisait pas, une collègue avec qui je m’entends bien m’a confié que je sentais le chlore à 10 km… »
Nathalie, 46 ans, gestionnaire de paie. « Moi qui me pensais bien à l’abri, j’ai découvert par hasard, en m’asseyant au bureau de ma voisine, que mon écran d’ordinateur se reflétait dans un cadre accroché au mur ! Quand je repense au nombre d’heures passées à surfer sur des sites de fringues pendant les dernières soldes, j’ai des sueurs froides. Je m’imagine d’ici faisant semblant de travailler avec, en toile de fond, des prix barrés clignotant en rouge dans mon dos… Inutile de préciser que le sous-verre derrière moi a depuis disparu. »
Florine, 49 ans, assistante-commerciale. « Mon supérieur a une vue directe sur mon écran depuis son poste. Impossible pour moi de passer du temps sur les réseaux sociaux ou ma messagerie perso. Lorsque j’ai un long mail à écrire, je le tape au préalable dans une page Word en utilisant une toute petite police de caractère. Puis, je le copie-colle dans ma messagerie dès qu’il a le dos tourné. J’ai même créé un document spécial pour mes brouillons, avec en-tête de la boîte. De loin, l’illusion est parfaite ! »
Céline, 34 ans, contrôleuse de gestion « Il m’arrive parfois de me réfugier aux toilettes, les lendemains de fêtes, pour piquer une petite sieste sans être vue ni dérangée. Je m’assois sur la cuvette, j’appuie ma tête contre le mur et ferme les yeux quelques minutes : le bonheur absolu quand on traîne une vilaine gueule de bois ! Pour protéger mes arrières, j’emporte toujours avec moi une chemise cartonnée ou une pile de photocopies. Surtout, je transfère tous mes appels sur mon portable : quand je sens que ça commence à chauffer, qu’on me cherche, je retourne à mon poste comme si de rien n’était. »
Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *
Pour en savoir plus sur vos droits et nos pratiques en matière de Cookies, consultez notre Charte Cookie
allemand
anglais
arabe
bulgare
chinois
coréen
croate
danois
espagnol
espéranto
estonien
finnois
français
grec
hébreu
hindi
hongrois
islandais
indonésien
italien
japonais
letton
lituanien
malgache
néerlandais
norvégien
persan
polonais
portugais
roumain
russe
serbe
slovaque
slovène
suédois
tchèque
thai
turc
vietnamien
allemand
anglais
arabe
bulgare
chinois
coréen
croate
danois
espagnol
espéranto
estonien
finnois
français
grec
hébreu
hindi
hongrois
islandais
indonésien
italien
japonais
letton
lituanien
malgache
néerlandais
norvégien
persan
polonais
portugais
roumain
russe
serbe
slovaque
slovène
suédois
tchèque
thai
turc
vietnamien
participe passé féminin singulier du verbe traîner
Cette page d’ homonymie répertorie les différents sujets et articles partageant un même nom.
© Copyright auteur(s) de Wikipédia
- Cet article est sous licence CC BY-SA 3.0
Article détaillé : Traînée induite .
© Copyright auteur(s) de Wikipédia
- Cet article est sous licence CC BY-SA 3.0
section :
dans la définition ci-dessus
dans la section définition
dans la section synonymes
dans la section traduction
une faute d'orthographe ou de grammaire
un contenu abusif (raciste, pornographique, diffamatoire)
Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience, réaliser des statistiques d’audience, vous proposer des services adaptés à vos centres d’intérêt et vous offrir des fonctionnalités relatives aux réseaux sociaux. Cliquez sur "Accepter” ou continuez votre navigation pour donner votre consentement et profiter d'une expérience personnalisée. Vous pouvez modifier vos préférences à tout moment sur notre site.
1. s'attarder, faire les choses sans hâte.
2. remettre sans cesse à plus tard, sans bonnes raisons.
1. pendre en laissant une partie étendue à terre.
2. être en arrière d'un groupe; prendre du retard.
3. être étendu sur le sol, par abandon ou négligence.
4. passer du temps à un certain endroit ou avec certaines personnes " il traîne au café du coin "
5. être dans un endroit et y circuler tranquillement "Les lycéens aiment traîner sur la place centrale" "Qui est cet homme qui traîne dans le département ?"
2. faire déplacer en tirant quelque chose qui touche terre.
3. (figuré) emmener, entraîner de force.
1. grande trace qui s'étend en surface.
2. (populaire;vulgaire;péjoratif) femme qui se livre à des actes sexuels contre de l'argent.
voir la définition de traînée dans le Littré
traînée (n.f.) (populaire;vulgaire;péjoratif)
coureuse , coureuse de remparts , femme de petite vertu , fille de joie , fille des rues , péripatéticienne , prostituée , talonneuse , bagasse (vieux, vulgaire, péjoratif) , catin (familier) , goton (vieux) , gueuse (péjoratif) , marie-couche-toi-là (populaire) , morue (argotique, vulgaire, péjoratif) , pouffiasse (vulgaire, péjoratif) , poufiasse (argotique) , poule (familier, vulgaire, péjoratif) , professionnelle (familier) , prostipute (péjoratif, argotique ou populaire) , putain (familier, vulgaire) , pute (vulgaire, péjoratif) , ribaude (péjoratif, argotique ou populaire, vieux) , roulure (vulgaire)
traîner (v. intr. pron.)
[se+V+comp (O)] ↕
traîner (v. pron.)
[se+V+lieu] ↕
traîner (v. tr.)
[familier]
[V+comp]
traîner (v. tr.)
[V+lieu propre ou figuré (sans préposition>VT.)] ↕
traînée (n. f.)
[populaire , vulgaire , péjoratif]
• Ose-t-elle traîner Théodore à la mort ? ( CORN. Théod. v, 7 )
• Car comment sauver l'oeuf ? le bien empaqueter ; Puis des pieds de devant ensemble le porter, Ou le rouler, ou le traîner, C'était chose impossible ( LA FONT. Fabl. x, 1 )
• L'un [rat] se mit sur le dos, prit l'oeuf entre ses bras.... L'autre le traîna par la queue ( LA FONT. ib. x, 1 )
• Il me semble que j'ai été traînée, malgré moi, à ce point fatal où il faut souffrir la vieillesse ( SÉV. 30 nov. 1689 )
• Il [Sésostris] régna trente-trois ans, et jouit longtemps de ses triomphes, beaucoup plus digne de gloire, si la vanité ne lui eût pas fait traîner son char par les rois vaincus ( BOSSUET Hist. III, 3 )
• Tu te trompes, Philémon, si, avec ce carrosse brillant, ce grand nombre de coquins qui te suivent, et ces six bêtes qui te traînent, tu penses que l'on t'en estime davantage ( LA BRUY. II )
• Ils [ceux qui se tuent] sont traînés indignement par les rues ; on les note d'infamie ; on confisque leurs biens ( MONTESQ. Lett. pers. 76 )
• Brunehaut, d'arienne devenue catholique, est accusée de mille meurtres ; et un Clotaire II, non moins barbare qu'elle, la fait traîner, dit-on, à la queue d'un cheval dans son camp, et la fait mourir par ce nouveau genre de supplice, en 616 ( VOLT. Moeurs, 17 )
• Ils [les lamantins] accompagnent ceux qui sont morts, et que les pêcheurs traînent au bord de la mer ( BUFF. Quadrup. t. XI, p. 262 )
• Sur-le-champ on traîne le malheureux au supplice ( DIDER. Claude et Nér. I, 20 )
Traîner quelqu'un dans la boue, le jeter dans la boue et le traîner.
Fig. Traîner dans la boue, attaquer gravement la réputation de quelqu'un par des paroles ou par des écrits.
• Nos Parisiens ont aujourd'hui la tête tournée du roi de Prusse ; il y a cinq mois qu'ils le traînaient dans la boue ; et voilà les gens dont on ambitionne le suffrage ( D'ALEMB. Lett. à Voltaire, 11 janv. 1758 )
2. Traîner la jambe, marcher en tirant une des jambes après l'autre, parce que cette jambe est faible ou blessée.
On dit dans le même sens : Ce cheval traîne la jambe.
Traîner les hanches, se dit du cheval dont l'allure est mal assurée, ou qui galope faux et se désunit.
Traîner les pieds, marcher de manière que les pieds ne quittent pas le sol, ce qui est un signe de grande faiblesse, et se voit chez quelques vieillards.
Cet oiseau traîne l'aile, il a les ailes pendantes, ce qui marque qu'il est blessé ou malade.
3. Rouler avec soi, en parlant d'une rivière, d'un serpent. La rivière traîne bien des immondices, bien du sable.
• Comme un torrent fougueux qui, du haut des montagnes Précipitant ses eaux, traîne dans les campagnes Arbres, rochers, troupeaux par son cours emportés ( J. B. ROUSS. Odes, III, 5 )
• Ni les vastes serpents ne traînent sur tes plantes En longs cercles hideux leurs écailles sonnantes ( A. CHÉN. Hymne à la France. )
• Il [Vitikind] trouve, dans Brême, capitale du pays qui porte ce nom, un évêque, une église et ses Saxons désespérés, qu'on traîne à des autels nouveaux ( VOLT. Moeurs, 15 )
5. Amener avec soi soit des personnes, soit des choses.
• Mlle Gaudri vient de me dire que le czar traîne avec lui une fille, au grand scandale de Versailles, de Trianon et de Marly ( MAINTENON Lett. à Mme de Caylus, 11 juin 1717 )
• Elle a pour premier point.... Exigé qu'un époux ne la contraigne point à traîner après elle un pompeux équipage ( BOILEAU Sat. x. )
• Cotin à ses sermons traînant toute la terre ( BOILEAU ib. IX. )
• Quels démons, quels serpents traîne-t-elle après soi ? ( RAC. Andr. v, 5 )
• N'était-ce pas assez qu'un vainqueur odieux De l'auguste Sion eût détruit tous les charmes, Et traîné ses enfants captifs en mille lieux ? ( RAC. Esth. I, 5 )
• Vous voyez cet Assur, dont la grandeur hautaine Traîne ici sur ses pas un peuple de flatteurs ( VOLT. Sémiram. I, 3 )
• Lothaire, d'autant plus coupable qu'il était associé à l'empire, traîne son père [Louis le Débonnaire] prisonnier à Compiègne ( VOLT. Moeurs, 23 )
• C'est ainsi [comme Lacombe, directeur de Mme Guyon] qu'en ont usé presque tous ceux qui ont voulu établir une secte : ils traînent presque toujours des femmes avec eux ( VOLT. Louis XIV, 38 )
• Hâtons-nous ; le temps fuit et nous traîne avec soi ( BOILEAU Ép. III )
Traîner quelqu'un partout, le mener partout où l'on va.
Il traîne sa partie dans tous les tribunaux, se dit d'un plaideur qui traduit sa partie adverse de tribunal en tribunal.
Fig. Traîner les coeurs après soi, gagner l'affection, l'admiration générale.
• Charmant, jeune, traînant tous les coeurs après soi ( RAC. Phèdre, II, 5 )
6. Faire aller, avec un nom de chose pour sujet.
• Que feriez-vous, hélas ! si quelque exploit nouveau Chaque jour, comme moi, vous traînait au barreau ? ( BOILEAU Lutr. III )
• Daigne, ô divin Sauveur, que notre voix implore, Prendre pitié des fragiles mortels, Et vois comme du lit, sans attendre l'aurore, Le repentir nous traîne à tes autels ( RAC. Hymne, le mercredi à matines. )
• Le prince Antiochus, devenu nouveau roi, Sembla de tous côtés traîner l'heur avec soi ( CORN. Rod. I, 1 )
• Et traînant avec soi les horreurs de la guerre ( BOILEAU Sat. VIII )
• Ce coeur.... Traîne partout l'amour qui l'attache à Monime ( RAC. Mithr. II, 3 )
• Vous traînez partout la même indolence et la même langueur ( MASS. Carême, Tiéd. 1 )
• Dans quelque lieu que je vive et que je meure ; en quelque asile obscur que je traîne ma honte et mon désespoir, Claire, souviens-toi de ton amie ( J. J. ROUSS. Hél. I, 28 )
• L'Anglais, le Hollandais, le Français perdent de leurs préjugés nationaux en voyageant ; l'Espagnol traîne avec lui les siens dans tout l'univers ( RAYNAL Hist. phil. VII, 31 )
• Il serait désagréable de les voir traîner leur nom, et prendre des partis peu convenables à leur naissance ( MASS. Carême, vocation. )
9. Fig Avoir pour conséquence, avec un nom de chose pour sujet.
• Don Juan, l'endurcissement au péché traîne une mort funeste ( MOL. D. Juan, v, 6 )
• Tous les maux que la licence ne manque pas de traîner après soi ( BOURDAL. 8° dim. après la Pentecôte, Dominic. t. III, p. 102 )
• Les déterminations où le respect et la crainte de ceux de qui nous dépendons, ont plus de part que nos propres penchants, traînent toujours après elles le repentir et l'amertume ( MASS. Carême, Vocation. )
• Mais qu'est aux yeux de la foi le bonheur humain ? que dure-t-il ? et, dans sa courte durée, combien traîne-t-il avec lui de fiel et d'amertume ? ( MASS. Or. fun. Dauphin. )
Cette action a traîné après elle une longue suite de malheurs, elle a été suivie de beaucoup de malheurs dont elle a été l'origine.
10. Fig. Il se dit du temps, de la vie que l'on passe péniblement.
• Adieu, je vais traîner une mourante vie ( CORN. Cid, III, 4 )
• Moi me taire ? moi malheureuse ! Ah ! j'ai perdu mon fils ! il me faudra traîner Une vieillesse douloureuse ( LA FONT. Fabl. x, 13 )
• Ses médecins [de Mme de la Fayette] disent.... que, si elle allait plus loin dans ce chemin, elle pourrait être du nombre de ceux qui traînent leur misérable vie jusqu'à la dernière goutte d'huile ( SÉV. 9 juillet 1677 )
• On n'a plus guère de santé à l'âge de M. de Dangeau ; et l'on traîne un reste de vie bien triste ( MAINTENON Lett. à Mme de Caylus, 5 avril 1717 )
• L'imbécile Ibrahim, sans craindre sa naissance, Traîne, exempt de péril, une éternelle enfance ( RAC. Bajaz. I, 1 )
• Ennuyé d'un monde où vous ne traînez plus que le poids de vos dégoûts et de vos crimes ( MASS. Carême, Enf. prod. )
• Impatients et bientôt las, Nous traînons nos jours inutiles ; Nous rêvons, nous ne vivons pas ( BERNIS Quat. sais. hiv. )
• Charles II, roi d'Angleterre, fugitif en France avec sa mère et son frère, y traînait ses malheurs et ses espérances ( VOLT. Louis XIV, 6 )
• La plupart de ceux qui résistent à la maladie, traînent une convalescence lente et difficile ( RAYNAL Hist. phil. XI, 32 )
• Supportez la vie ; car, lorsqu'on a passé le temps des illusions, on ne jouit plus de cette vie, on la traîne ; traînons donc ( VOLT. Lett. Mme de Lutzelbourg, 14 oct. 1754 )
11. Il se dit des paroles, du ton, où il y a lenteur, de la voix qui s'allonge. Traîner ses paroles.
• En vain pour gagner temps, dans ses transes affreuses, [un orateur] Traîne d'un dernier mot les syllabes honteuses ( BOILEAU Lutr. VI )
• Tantôt l'affreux hibou, seul au sommet des toits, Traîne en accents plaintifs son effrayante voix ( DELILLE. Én. IV )
• Toutes [les Néréides], frappant leur sein et traînant un long deuil, Répétèrent, hélas ! autour de son cercueil ( A. CHÉN. La jeune Tarentine. )
12. Terme de construction. Traîner se dit particulièrement d'un moyen qu'on emploie pour exécuter, dans les bâtiments, les corniches de plâtre, en promenant le calibre ou profil sur le plâtre encore mou. Traîner une corniche, une moulure.
13. Traîner quelqu'un, différer à terminer l'affaire qu'on a avec lui. Il y a six mois que ce rapporteur me traîne pour le jugement de mon procès.
Traîner quelque chose, en différer la conclusion.
• Je ne sais demain si on jugera, ou si l'on traînera l'affaire toute la semaine ( SÉV. Lett. à Pompone, 17 déc. 1664 )
On dit dans le même sens : traîner en longueur.
• Un tribun, corrompu à force de présents, traîna l'assemblée en longueur, et enfin la dissipa ( ROLLIN Hist. anc. Oeuv. t. I, p. 589, dans POUGENS )
• Scipion, qui les commandait, ne voulut jamais suivre l'avis de Caton, de traîner la guerre en longueur ( MONTESQ. Rom. 11 )
• Elle [la perdrix] fait la blessée, et va traînant de l'aile ( LA FONT. Fabl. X, 1 )
• Thamar était vêtue d'une robe qui traînait en bas, les filles des rois qui étaient encore vierges ayant accoutumé de s'habiller de la sorte ( SACI Bible, Rois. II, 13, 18 )
• On voit à l'horizon sa lueur [du crépuscule] incertaine, Comme les bords flottants d'une robe qui traîne... ( LAMART. Méd. II, 8 )
• Ces cheveux en désordre et traînant sur les épaules ( GENLIS Ad. et Th. t. II, p. 167, dans POUGENS )
• Cependant que le tien [nom] traînera dans l'oubli, S'il ne tombe assez bas pour traîner dans la fange ( CORN. Imit. III, 49 )
16. Il se dit des choses non rangées qui ne sont pas à la place où elles devraient être. Chez lui tout est en désordre, tout traîne.
• Il faut que la première [lettre] du 27 février ait traîné dans quelque bureau, ce qui arrive quelquefois ( VOLT. Lett. d'Argental, 18 mars 1770 )
• On m'a mandé que la détestable copie sur laquelle le détestable Valade avait fait sa détestable édition [des Lois de Minos], venait d'une autre copie qui avait traîné dans l'antichambre de Mme du Barri ( VOLT. ib. 19 avr. 1773 )
Laisser traîner, ne pas prendre soin, ne pas ranger.
• S'il ne me trompe point, il se pourrait faire que votre secrétaire en eût laissé traîner une [copie de la Lettre à Horace] ; cependant, vous autres messieurs les ministres, vous avez des secrétaires fidèles et attentifs, qui ne laissent rien traîner ( VOLT. Lett. d'Argental, 11 nov. 1772 )
Fig. Cela traîne dans tous les livres, traîne partout, se dit, par mépris, d'une pensée commune, vulgaire, etc.
• Fi donc, monsieur, ce sont des serments usés qui traînent partout ( BOISSY Français à Lond. sc. 15 )
On dit dans le même sens : traîner les rues (c'est-à-dire traîner par les rues).
• Des lieux communs qui traînent les rues ( VOLT. Lett. Thibouville, 8 févr. 1773 )
17. Languir sans pouvoir se rétablir.
• Je me sens pesant et lourd, j'ai une fainéantise dans les membres, je bâille sans sujet.... tout me déplaît : je ne vis pas, je traîne ( MARIV. Surpr. de l'amour, I, 2 )
• Votre tante, ajouta-t-il en s'en allant, ne peut pas traîner plus de deux ans ( BERN. DE ST-PIERRE Paul et Virginie. )
18. Être l'objet de lenteurs, en parlant d'une chose. Cette affaire traîne.
On dit dans le même sens : traîner en longueur.
• L'affaire traîna en longueur et en aigreur, comme
Filles tchèques baise pour de l'argent
Une blonde se fait sauter dans de la lingerie blanche
Jeunes filles mettent leur poing dans leur chatte