La torride Emma Hix s'empale sur son demi-frère et prend son pied
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Prestations sociales : il utilisait l'identité de son demi-frère
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Publié le
15/06/2016 à 08:26
| Mis à jour le
02/06/2017 à 09:16
C'est l'histoire d'un couple de Veigné. Aucune condamnation à leur casier depuis 2004 où ils résident avec leurs trois enfants.
Lui, Georges, Camerounais né le 6 mars 1968 pourrait être Emmanuel né le 6 mars 1974. Elle, Blandine, 41 ans, enseignante « a senti une trahison quand son conjoint a voulu récupérer une autre identité » , elle a divorcé puis s'est remariée avec lui. Une enquête de l'Urssaf et de Pôle Emploi établissent que l'homme aux deux identités successives, la sienne et celle de son demi-frère, est bien la même personne qui a encaissé des prestations sociales indues.
Le 18 juin 2012, sur plainte de la Caf, la gendarmerie de Montbazon met le couple en garde à vue. La Caf de Maine-et-Loire réclame 10.551 € et 305 € payés à tort et celle d'Indre-et-Loire veut récupérer 7.206 € versés de février 2008 à juin 2009.
Par son jugement du 23 juillet 2015, le tribunal correctionnel de Tours condamne Georges alias Emmanuel à deux ans dont dix-huit mois avec sursis et mise à l'épreuve pendant deux ans ; Blandine, sa complice, écope de huit mois avec sursis et de 1.000 € d'amende.
Au civil, ils doivent régler 34.348 € à la Caf d'Indre-et-Loire et 305 € à celle de Maine-et-Loire. Georges alias Emmanuel comme Blandine sont appelants comme le ministère public.
Jean-Dominique Trippier, avocat général, constate les infractions d'usurpation d'identité et de fraude aux prestations sociales.
De plus, Georges a obtenu la naturalisation en se faisant aider de sa compagne. Il demande la confirmation des condamnations de première instance.
L'avocat des deux appelants, M e Frédéric Alquier, explique que ses clients n'ont pas pu s'expliquer en première audience qu'il qualifie de « brutale ».
Georges est bien venu avec le passeport de son demi-frère mais « pour travailler » . En 2005, il s'est remarié. Ce couple dure depuis 25 ans : « Pas de mauvaise intention chez Blandine, juste de l'inconscience. » La cour condamne Blandine à six mois avec sursis, Georges alias Emmanuel à douze mois avec sursis et mise à l'épreuve pendant deux ans avec obligation de rembourser solidairement les Caf d'Indre-et-Loire et de Maine-et-Loire.
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C'est l'histoire d'un couple de Veigné. Aucune condamnation à leur casier depuis 2004 où ils résident avec leurs trois enfants.
Lui, Georges, Camerounais né le 6 mars 1968 pourrait être Emmanuel né le 6 mars 1974. Elle, Blandine, 41 ans, enseignante « a senti une trahison quand son conjoint a voulu récupérer une autre identité » , elle a divorcé puis s'est remariée avec lui. Une enquête de l'Urssaf et de Pôle Emploi établissent que l'homme aux deux identités successives, la sienne et celle de son demi-frère, est bien la même personne qui a encaissé des prestations sociales indues.
Le 18 juin 2012, sur plainte de la Caf, la gendarmerie de Montbazon met le couple en garde à vue. La Caf de Maine-et-Loire réclame 10.551 € et 305 € payés à tort et celle d'Indre-et-Loire veut récupérer 7.206 € versés de février 2008 à juin 2009.
Par son jugement du 23 juillet 2015, le tribunal correctionnel de Tours condamne Georges alias Emmanuel à deux ans dont dix-huit mois avec sursis et mise à l'épreuve pendant deux ans ; Blandine, sa complice, écope de huit mois avec sursis et de 1.000 € d'amende.
Au civil, ils doivent régler 34.348 € à la Caf d'Indre-et-Loire et 305 € à celle de Maine-et-Loire. Georges alias Emmanuel comme Blandine sont appelants comme le ministère public.
Jean-Dominique Trippier, avocat général, constate les infractions d'usurpation d'identité et de fraude aux prestations sociales.
De plus, Georges a obtenu la naturalisation en se faisant aider de sa compagne. Il demande la confirmation des condamnations de première instance.
L'avocat des deux appelants, M e Frédéric Alquier, explique que ses clients n'ont pas pu s'expliquer en première audience qu'il qualifie de « brutale ».
Georges est bien venu avec le passeport de son demi-frère mais « pour travailler » . En 2005, il s'est remarié. Ce couple dure depuis 25 ans : « Pas de mauvaise intention chez Blandine, juste de l'inconscience. » La cour condamne Blandine à six mois avec sursis, Georges alias Emmanuel à douze mois avec sursis et mise à l'épreuve pendant deux ans avec obligation de rembourser solidairement les Caf d'Indre-et-Loire et de Maine-et-Loire.
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