La solitude c'est le meilleur

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La solitude c'est le meilleur
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Dans notre monde hyper connectĂ©, s’éloigner du tumulte pour prendre rendez-vous avec soi se rĂ©vĂšle Ă  la fois luxueux et nĂ©cessaire. Et si la solitude choisie Ă©tait la nouvelle clĂ© du bonheur ?
« Fermer la porte, entrer dans le salon et n’entendre que le bruit de l’aiguille qui rythme les secondes. Ce luxe vital, je me l’offre une fois par mois », confie Mathilde, 48 ans. Cette maman dynamique, chargĂ©e de projet dans une boĂźte d’évĂ©nementiel, a fait un pacte avec son mari et ses deux enfants : lui accorder rĂ©guliĂšrement une soirĂ©e solo, coupĂ©e de tout et surtout d’eux. À force de jouer aux Ă©quilibristes entre boulot, chĂ©ri, enfants, dĂźners entre amis, contraintes variĂ©es, Mathilde a fait un jour ce triste constat : elle n’avait jamais l’opportunitĂ© de prendre rendez-vous
 avec elle-mĂȘme. « J’avais le sentiment d’ĂȘtre dans un TGV qui ne marquait aucun arrĂȘt. En mĂȘme temps, me retrouver seule Ă  ne rien faire me donnait l’impression qu’il s’agissait davantage d’un caprice auto-centrĂ© que d’une absolue nĂ©cessité  » C’est tout le problĂšme. La solitude, qu’elle prenne la forme d’une parenthĂšse ou d’une retraite, souffre d’une mauvaise image. « Elle est perçue comme quelque chose qu’il faut combattre depuis toujours. ParallĂšlement, elle est l’un des paradoxes majeurs de notre monde d’hyper-communication. On la fuit et on la dĂ©sire Ă  la fois », souligne l’historien Georges Minois, auteur de l’ Histoire de la solitude et des solitaires 1 . DerriĂšre cette ambivalence contemporaine, la solitude n’est-elle pas l’antidote aux maux de nos sociĂ©tĂ©s 2.0 ?
Comment passer du temps seul ? Une question Ă  laquelle The School of Life 2 a carrĂ©ment consacrĂ© un cours ! L’école, qui enseigne « tout ce qu’on n’a pas appris Ă  l’école », s’est installĂ©e au cƓur du 9 e arrondissement de Paris en mai dernier. CalquĂ©e sur son modĂšle british, elle tente de rĂ©pondre, via la littĂ©rature, la philosophie, l’art et la pop culture, aux questions « existentielles » du quotidien : « Comment ĂȘtre une meilleure amie ? », « Comment booster sa crĂ©ativité ? », etc. Le module sur la solitude surfe sur l’ambivalence de notre sociĂ©tĂ©. « Notre culture promeut des attitudes extrĂȘmement contradictoires. Passer du temps seul peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme quelque chose de prĂ©cieux, de triste, d’apaisant, ou comme un signe d’inadĂ©quation sociale. » Une introduction qui illustre bien cet attrait mĂȘlĂ© de craintes quand il s’agit de sauter le pas de la solitude choisie et dĂ©sirĂ©e. Si l’on en croit Georges Minois, la tĂąche n’est pas aisĂ©e et requiert un certain Ă©quilibre intĂ©rieur : « Depuis l’AntiquitĂ©, savoir ĂȘtre seul est une caractĂ©ristique de l’homme d’exception ». Et de grands philosophes ont vĂ©hiculĂ© l’idĂ©e que la solitude serait un acte antisocial. « Aristote dit d’elle qu’elle n’est pas humaine. Elle concerne soit les monstres, soit les dieux. L’homme est, quant Ă  lui, un animal social. S’il cherche Ă  s’isoler, il n’est pas humain », prĂ©cise l’historien.
Partir en quĂȘte de son intĂ©rioritĂ©, savoir se replier sur soi-mĂȘme pour penser , nĂ©cessite un effort et fait Ă©cho au silence. Et Ă  la peur que ce vide « pesant » engendre. Dans un essai, l’anthropologue David Le Breton met le doigt sur la notion de dĂ©faillance technique : « Le seul silence que l’utopie de la communication connaisse est celui de la panne, de la dĂ©faillance de la machine, de l’arrĂȘt de transmission. Il est une cessation de la technicitĂ© plus que l’émergence d’une intĂ©riorité ». Comment ĂȘtre seul dans un monde qui nous pousse Ă  rester connecté ? Marianne, 40 ans, a fait l’expĂ©rience d’un week-end Ă  la campagne, seule, sans Ă©cran, sans musique ni connexion Internet. « Je sortais d’une rupture douloureuse. Mes amis et ma famille ont sans cesse cherchĂ© Ă  m’occuper. Ils se relayaient Ă  mon “chevet” avec cette idĂ©e qu’il ne fallait surtout pas me laisser seule. En rĂ©alitĂ©, ils brassaient de l’air et tentaient de combler un vide auquel je devais pourtant me confronter. HarassĂ©e par tout ce monde et ce bruit, je ne m’entendais plus. »
Si le partage, rĂ©el ou virtuel, et le lien humain sont fortement encouragĂ©s pour lutter contre l’individualisme ambiant, l’obligation d’interactions sociales nous Ă©puise. « Sans cesse en reprĂ©sentation, nous devons ĂȘtre performants, avoir une vie Ă©panouie et des relations inter-personnelles passionnantes », souligne Marie-Chantal Doucet, sociologue et auteure de Solitude et sociĂ©tĂ©s contemporaines, une sociologie clinique de l’individu et du rapport Ă  l’autre 4 . Or, cette tyrannie de la conversation et ce souci d’ĂȘtre toujours avenant nous font souffrir. « Il y a un rapport ambivalent entre nous et la sociĂ©tĂ©. Nous voulons ĂȘtre avec l’autre, sans pour autant nous sentir engloutis », souligne la sociologue. À une Ă©poque d’hyper-communication oĂč les lieux d’isolement semblent de plus en plus rares, ne sommes-nous pas arrivĂ©s Ă  une pĂ©riode-clé ?
Pour Marie-Chantal Doucet, « nous sommes dans une transition, une phase oĂč l’individu apprend Ă  ĂȘtre seul ». Un apprentissage en douceur illustrĂ© par l’émergence de lieux publics atypiques. À Amsterdam, le restaurant Eenmaal est ainsi le premier au monde Ă  proposer des tables exclusivement prĂ©vues pour une personne ! L’idĂ©e, qui peut paraĂźtre farfelue, repose justement sur la notion de solitude paradoxale, non plus synonyme de lose mais au contraire branchĂ©e, connectĂ©e Ă  son Ă©poque. Ici, les clients n’ont aucune obligation d’interagir et ne sentent pas le poids des regards sur leur dĂ©jeuner solo. « Ce type de dĂ©marche illustre le travail collectif de l’apprivoisement de la solitude. On s’aide tous ensemble Ă  renouer avec nous-mĂȘmes », analyse Marie-NoĂ«lle Schurmans, professeure Ă  l’UniversitĂ© de GenĂšve et auteure des Solitudes (Ă©d. PUF). Et l’historien Georges Minois d’ajouter : « La solitude choisie est une rĂ©action contre la solitude imposĂ©e par les grandes villes ».
Sociologue, Marie-NoĂ«lle Schurmans est partie Ă  la rencontre des « nĂ©o-solitaires ». Sa conclusion : il existe plus d’une solitude. « Parmi celles dĂ©sirĂ©es, certaines sont initiatiques, liĂ©es Ă  l’idĂ©e de partir en voyage ou en retraite. On perd ses habitudes et ses certitudes, on cherche Ă  se dĂ©sorienter mais de façon contrĂŽlĂ©e. L’objectif est de se construire une audace de soi pour ĂȘtre plus sĂ»r de sa force et plus conscient de ses limites ». Dans un autre genre, moins « cinĂ©matographique », davantage liĂ© Ă  nos rĂ©alitĂ©s, elle a identifiĂ© la « solitude dĂ©fensive ». « C’est une rĂ©action contre le poids des tĂąches et le dĂ©sĂ©quilibre. À force de donner (Ă  sa famille, Ă  ses enfants, Ă  son boulot) sans recevoir, on ressent comme un Ă©touffement. » Marie-NoĂ«lle a Ă©changĂ© avec ces femmes et ces hommes qui ont renouĂ©, par nĂ©cessitĂ©, avec des « espaces de re-crĂ©ations ». « Par le biais de parenthĂšses solos (une soirĂ©e, une journĂ©e, un week-end), on arrive Ă  dĂ©couvrir une potentialitĂ© qui sert Ă  se dĂ©fendre et qui permet ensuite de revenir Ă  un quotidien en ayant des “munitions”. Au fur et Ă  mesure, ces espaces de solitude fonctionnent telle une gymnastique, quelques minutes au fond du jardin suffisent Ă  se reconnecter », assure Marie-NoĂ«lle Schurmans.
Pour crĂ©er aussi, il faut ĂȘtre seul. On pense au peintre devant son chevalet, au compositeur penchĂ© sur sa partition, Ă  l’écrivain bataillant avec sa feuille blanche. Comment faire pour bien faire sans prendre le temps de puiser dans son potentiel ? « Les individus revendiquent un espace Ă  eux dans le but de porter au monde des choses qui n’existeraient pas sans le moi », rĂ©sume la sociologue Marie-Chantal Doucet. La crĂ©ation, il en est justement question dans un projet ambitieux chapotĂ© par Françoise Cruz, directrice du dĂ©partement NaĂŻves Livres. L’auteure lance pour la fin de l’annĂ©e une collection intitulĂ©e Les Spirituelles. En charge du premier ouvrage, consacrĂ© aux Solitudes, toutes les solitudes, elle est allĂ©e Ă  la rencontre de la cantatrice Sandrine Piau, de la navigatrice Isabelle Autissier ou encore du chorĂ©graphe Angelin Preljocaj afin de recueillir leur vision et leur expĂ©rience de la solitude. Ce dernier, Ă  l’origine de l’un des plus beaux rĂ©pertoire de la danse contemporaine, lui a confiĂ© les clĂ©s de sa crĂ©ativité : faire le vide, c’est faire le plein.
1. Aux Ă©ditions Fayard. 2. theschooloflife.com/paris 3. Contraction de mobile out of office + workers. 4. Aux Ă©ditions Presse de l’UniversitĂ© du QuĂ©bec.
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Chronique de Paul Devaux
Orygin



 
Mis à jour le 03/11/14 15:44

Parce qu'au lieu de gesticuler dans une fuite en avant sans fin, réagissant de façon automatique et conditionnée, vous allez enfin pouvoir "voir" ce qui est là en vous, maintenant, et qui n'est pas vous, mais qui vous raconte toutes sortes d'histoires qui retiennent votre attention, tant que vous acceptez leur fascination.
Un jour pourtant, Ă  force de les Ă©couter et d'y croire comme un spectateur au cinĂ©ma qui se prendrait pour chaque personnage reprĂ©sentĂ© Ă  l'Ă©cran, quelque chose se brise de cette "passion" et vous voilĂ  saturĂ©, presque Ă©cƓurĂ©, de ces histoires qui se suivent et se ressemblent toutes. DerriĂšre chacune il y a les mĂȘmes grosses ficelles : quelque chose qui n'a pourtant pas d'existence, a peur de disparaĂźtre, et s'accroche Ă  de vaines tentatives de se maintenir, faisant ainsi beaucoup de mousse pour pas grand chose. Quand vous l'avez vu une fois (mais bien vu quand mĂȘme, pas juste entr'aperçu) vous avez vu tout ce qu'il y avait Ă  voir dans toutes les variantes de la sempiternelle mĂȘme histoire (un coup je suis triste, un coup je suis en colĂšre, un coup j'ai peur de ci ou de ça, et puis la mĂȘme chose se rejoue encore et encore avec de nouveaux contenus, de nouveaux Ă©lĂ©ments, pour remettre en scĂšne la mĂȘme piĂšce de thĂ©Ăątre. En fait, c'est sans fin, "cela se mange sans faim" dirait Pierre NoĂȘl : extrait vidĂ©o du pĂšre noel est une ordure : "c'est trĂšs fin cela se mange sans faim !" )
Face au miroir donc, vous ĂȘtes seul dans vos chaussures, vous ĂȘtes seul face Ă  tout ce que vous n'ĂȘtes pas, et dans le silence, peu Ă  peu quelque chose Ă©merge en vous qui ne peut ĂȘtre dĂ©crit : une "prĂ©sence" intime, quelque chose comme un flux de conscience vous traverse ou s'installe, et dorĂ©navant il faudra vivre avec pour le meilleur et pour le pĂźre. Ou plutĂŽt que de "vivre avec", il va falloir "vivre depuis, ou Ă  partir de cela", qui est vous-mĂȘme, dĂ©gagĂ© de tout le fatras Ă©voquĂ© plus haut.Heureusement, ce n'est pas forcĂ©ment brutal et radical, comme dans les rĂ©cits de spiritualitĂ© Ă  la mode, oĂč le quidam vous relate ce moment magique oĂč le Silence l'a soudain envahi, oĂč sa pensĂ©e, miraculeusement, s'est arrĂȘtĂ©e... "AprĂšs l'extase la lessive", comme dirait Jack Kornfield, l'histoire ne nous dit pas toujours ce qu'il advient de ces "heureux Ă©lus" qui sont soudain gratifiĂ©s d'une telle expĂ©rience d'UnitĂ©. En tous les cas, comme la vie est trĂšs riche et pleine de variĂ©tĂ©s, il se peut aussi que vous puissiez bien vous voir, et que vous retombiez pourtant un certain nombre d
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