La reine de l'Olympe est une coquine

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Doctorant à l’université Jean-Moulin-Lyon-3 et juriste en droit des affaires
Ancien député (Génération.s) de la Loire de 2007 à 2022, expert en politique publique sportive
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Deux Américains racontent la première ascension, en 1914, de la montagne des dieux. Sans savoir qu'une équipe suisse était passée un an avant.
C'était le printemps 1914, la Grèce se libérait de quatre siècles de "turcocratie", l'espoir était encore permis. Aristides Phoutrides et Francis Farquhar, deux jeunes Américains, l'un d'origine grecque, l'autre ayant ses aïeux en Ecosse, marchaient d'un pas vif vers l'Olympe. La montagne enneigée apparut à la sortie de Larissa, elle jouait à sauter les haies de platanes géants, à se cacher dans les flaques des prés gorgés d'eau où pointaient les anémones. Du sommet d'un belvédère, la montagne s'embrasait au couchant, et Francis Farquhar adressait des poèmes au berceau des dieux, "ses songes et ses mythes, ses légendes et ses héros" . Derrière l'horizon nord, la mécanique de la guerre s'enclenchait dans les Balkans.
Au-dessus de 1 900 mètres d'altitude, ils marchèrent dans la neige gelée, s'éclipsant par instants dans les éphémères nuages floconneux qui se forment sur les pentes de l'Olympe dès les premières heures radieuses du matin et ne disparaissent complètement que le soir. Avaient-ils été gravis, ces pics aux noms aussi éternels qu'incertains, Mytikas, Thronos Dios, Pantheon ? Rien n'était très sûr. L'été, on voyait des traces de bivouacs de bergers jusque sur les alpages caillouteux où se dressent les arêtes calcaires qui forment les mille cimes de l'Olympe.
Les moines du grand monastère de Moni Aghios Dionysos montaient chaque 20 juillet sur la croupe arrondie du Prophète Ilias (2 786 m), qu'ils tenaient, contre l'évidence, pour la plus haute. Sur ce belvédère parsemé de saxifrages où la vue embrasse tout le massif vers le sud, ils disaient une messe à l'emplacement d'une chapelle bâtie au XI e siècle par saint Denys d'Halicarnasse - un édifice chrétien probablement édifié sur les ruines d'un autel où les Hellènes sacrifiaient aux dieux.
Il y avait de très anciennes traces d'occupation humaine sur les plus accessibles des sommets, des fragments de poteries. On savait que des hommes avaient trouvé refuge dans les forêts de résineux du massif, bandits ou patriotes grecs traqués par les Turcs. Au XVII e siècle, le sultan Mehmet IV y avait chassé, et le savant Jacob Bernouilli l'avait mesuré. Plus récemment, depuis la fin du XVIII e , quelques visiteurs européens avaient tenté des incursions. L'un des derniers, le géographe allemand Edward Richter, avait été capturé par des brigands en 1911 et n'avait été libéré qu'au bout de trois mois et contre le paiement d'une forte rançon acquittée par le gouvernement turc.
Le 30 avril 1914, les deux Américains n'étaient certains que d'une chose : tout en haut de l'Olympe, une cohorte de pitons escarpés dominant la gorge d'Enipeus n'avaient jamais été gravis. Ils ne pouvaient pas savoir...
De retour aux Etats-Unis, Francis Farquhar a publié un récit de la première ascension de l'Olympe dans le Scribner's Magazine . Premier récit, premières photographies des pentes supérieures de la montagne. A 10 heures du matin, ils se sont dressés au sommet d'un premier point d'observation. "Devant nous, au-delà d'un amphithéâtre neigeux, baillait un gouffre immense. De part et d'autre se dressaient des pics dont la supériorité en altitude ne faisait aucun doute. Mais où devions-nous nous diriger ?" A tâtons, la cordée a mis le cap sur la cime qui semblait la plus élevée, le Skolion (2 911 m) : "Lorsque, au moment de toucher la cime, nous parvînmes aux derniers rochers, un spectacle inattendu nous arracha un cri de stupeur. Nous étions au bord même d'un précipice terrifiant, profond d'un millier de pieds et qui plonge en terrasses rapides jusqu'à la vallée tout en bas." Abîmé dans la contemplation de ce spectacle, Francis Farquhar avait été surpris par la présence d'un couple d'aigles qui décrivirent des cercles autour d'eux avant de disparaître. Il y avait vu Zeus et Héra, fuyant à l'approche des mortels.
Ce que ne savaient pas les deux Américains, c'est que l'année précédente une cordée suisse conduite par un chasseur de chamois aux pieds nus était parvenue jusqu'au plus haut des sommets, le Mytikas, 2 917 mètres. Hésitants, comme les Américains, sur la voie à suivre, les Suisses s'étaient fourvoyés dans le brouillard avant qu'une éclaircie décisive leur montre celle-ci. Leur guide avait bondi, ses pieds nus effleurant le calcaire coupant. Ils avaient suivi ses traces de sang sur le rocher. De ces trois hommes, les tablettes de l'Olympe ont retenu les noms : Daniel Baud-Bovy, Frédéric Boissonas et Christos Kakalos. Mais on se doute que la priorité, en pleine guerre mondiale, n'était pas d'établir l'antériorité des uns ou des autres sur une montagne, fût-elle la plus symbolique d'entre elles. Jusqu'à la publication de La Grèce éternelle , en 1919, où Boissonas et Baud-Bovy dévoilaient les photos et le récit de leur propre ascension, Francis Farquhar se crut vainqueur de l'Olympe. Puis, pour un an et six mètres près, il s'en retrouva frustré.
Francis Farquhar n'était pas homme à se noyer dans le regret. C'était un bibliophile au sourire paisible et à la large mâchoire. Né en 1887 dans le Massachusetts d'un père d'origine écossaise, il avait émigré assez jeune en Californie, pour vivre jusqu'à sa mort (en 1974), au pied de la Sierra Nevada, où il avait contribué à introduire les techniques modernes d'escalade. Les montagnes de l'Ouest américain remplissaient les loisirs de son métier de comptable et sa vie. Il en devint le grand spécialiste, leur consacrant plusieurs livres. Avec sa femme Marjory, qu'il épousa en 1934 dans de parc du Yosemite, Francis Farquhar formait un couple accueillant, "d'une hospitalité légendaire" , dit son ami Nick Clinch. Les alpinistes de passage en Californie savaient qu'ils n'avaient qu'à pousser la porte pour trouver des conseils, une riche bibliothèque de livres de montagne et "une perfusion de courage et d'énergie qui semblait venir d'une source inépuisable" . Nick Clinch ajoute : "Quand deux grimpeurs se rencontraient dans un coin perdu du monde, le mot de passe était souvent : "Tu te souviens de moi, on s'est vus chez les Farquhar..."" .
Francis Farquhar avait visité à 27 ans l'antre des dieux, la demeure d'une bande de douze paillards colériques, jaloux, violents, qui se plaisent à tirer les fils de nos destins. Il avait peut-être pu observer deux d'entre eux sous l'apparence d'un couple d'aigles. Cette histoire n'était pas finie, peut-être le devinait-il.
En 1952, il retourna vers l'Olympe après la mort de son fils, emporté à 12 ans par la rougeole. Il était accompagné cette fois par Ilias Venezis, un professeur de philosophie de l'université d'Athènes. Plus rien ou presque ne ressemblait à la montagne dont Farquhar avait cru faire la première ascension trente-huit ans plus tôt. C'était l'été, la neige s'était retirée, un bon refuge accueillait les randonneurs, et les sommets étaient maintenant identifiés. Ilias Venezis, auteur d'un livre sur l'Olympe, a raconté cette scène émouvante.
"Pourquoi es-tu revenu, au temps de ton chagrin, vers l'Olympe ? , demanda l'ami grec. Es-tu venu pour six mètres ? Es-tu venu pour oublier ?" Farquhar ne répondit pas, mais son ami vit qu'il pleurait. "Paisiblement, discrètement, l'homme qui avait atteint le pôle Nord et grimpé dans l'Himalaya pleurait."
Puis Farquhar parla : "Je ne suis pas venu pour oublier. Je suis venu dans l'espoir de comprendre. Parmi la beauté de l'Olympe, la beauté des gens simples, Marjory et moi, maintenant que nous sommes dans le deuil, sommes venus pour comprendre l'homme. Pour découvrir le destin ici, à l'aplomb des choses éternelles, de la beauté éternelle."
Puis il demanda à son ami, qui avait monté son Homère, de lui lire quelques lignes. Ce furent les premiers vers du Chant VIII de l 'Iliade : "L'Aurore en robe de safran s'étend sur toute la terre, quand voici Zeus Tonnant qui assemble les dieux sur le plus haut sommet de l'Olympe aux cimes sans nombre..." Et Ilias Venezis, racontant la scène, reprit : "Cela parlait d'une histoire très ancienne, de faveurs envers les Grecs ou les Troyens, de rivalités et de craintes de Zeus, et tout cela était devenu poésie et éternité. Ainsi, l'Olympe, à l'heure où descendaient les ombres, ne fit plus qu'un avec Homère."
On a tendance à imaginer l'Olympe comme cette Grèce pelée, minérale, vibrante de chaleur, où les colonnes des temples ne soutiennent plus que le vaste ciel. Mais c'est le point culminant de la Grèce, une vraie montagne de presque 3 000 mètres où il peut geler au coeur de l'été ; un massif étendu et complexe qui s'élève sur un socle de forêts de pins peuplées de sangliers et de renards, coupées de profonds ravins qui filent vers la mer toute proche (18 km du sommet). Cette muraille, longtemps considérée comme infranchissable, marquait la frontière entre la Grèce et le continent. La voie d'ascension jusqu'au Mytikas, qui culmine à 2 917 mètres, est désormais connue, balisée, et comporte quelques pas de grimpette dans la dernière heure, mais, en 1931, le prodige italien Emilio Comici a ouvert des voies d'escalade de grande difficulté dans la paroi sud du Trône de Zeus. Les orages y sont très soudains et violents, la neige tombe d'abondance l'hiver. Le tonnerre et la foudre, c'est logique, étaient la voix et l'arme de Zeus. Mais les avalanches n'ont pas leur place dans l' Iliade .
L'Olympe de la mythologie est un perchoir pour les dieux : douze Olympiens et quelques dizaines de milliers d'autres divinités qui ressemblent aux hommes dont ils partagent les faiblesses, les passions et parfois le lit. L'Olympe des légendes et des poèmes, c'est l'éminence d'où ils prennent leur élan pour fondre sur les mortels, où ils se replient une fois leurs intrigues nouées et leurs querelles vidées, buvant le nectar dans des coupes en or, et l'ambroisie qui rend immortel. Il n'est pas sûr qu'il y ait beaucoup à gagner à rechercher un lien étroit, géographique, entre les poèmes d'Homère et ce sommet-là.
Dans le livre VI de l' Odyssée , Homère donne même franchement l'impression de n'avoir jamais approché la montagne : "Cet Olympe où l'on dit que les dieux, loin de toute secousse, ont leur siège éternel : ni les vents ne la battent ni les pluies ne l'inondent ; là-haut, jamais de neige, mais en tout temps l'éther, déployé sans nuages, couronne le sommet d'une blanche clarté ; c'est là-haut que les dieux passent dans le bonheur et la joie tous leurs jour s." Cet Olympe-là ne ressemble plus du tout à une montagne de roc et de glace - mais l'aède aveugle est-il lui-même un être de chair ?
Pourtant, dans l' Iliade , l'Olympe "aux mille replis" est bien autre chose qu'une pure métaphore. Dans le fleuve impétueux des vers d'Homère, la montagne est un lieu remuant, qui vibre de mille cataclysmes, au diapason de la formidable vitalité de ses occupants. La foudre frappe un sommet : "Quand le feu destructeur à la cime d'un mont embrase une immense forêt, sa clarté brille au loin." L'armée des Troyens en marche soulève la poussière et Homère pense au notos, ce vent du sud qui répand sur les cimes
"un brouillard, odieux aux bergers, au voleur en revanche plus favorable que la nuit, et qui ne permet pas de voir plus loin que le jet d'une pierre" . Puis soudain, tout s'apaise, comme à la fin du chant VIII de l' Iliade , quand la nuit tombe sur le camp des Troyens : "Leurs feux brillent, innombrables. Telles, au firmament, autour de la brillante lune, les étoiles luisent, éclatantes, les jours où l'éther est sans vent. Brusquement, toutes les cimes se découvrent, les hauts promontoires, les vallées. L'immense éther s'est déchiré et le berger se sent le coeur en joie."
Il n'y a plus grand monde aujourd'hui pour chercher des dieux sur l'Olympe. Le responsable d'une agence de publicité forma le projet délirant d'un "Homéroland" perché à 1 700 mètres d'altitude, histoire de transformer en espèces sonnantes et trébuchantes le fabuleux potentiel touristique d'un patrimoine mythologique partagé par le tiers de l'humanité. Mais le projet n'a pas vu le jour, pas plus que celui d'un téléphérique conduisant au sommet, enterré en 1989 après l'intervention des écolos de Mountain Wilderness. Le projet de station de ski à l'étude depuis le début des années 1990 est plus délicat. Il a ses opposants farouches, mais l'Olympe, comme tous les massifs montagneux de Grèce, est une région pauvre, qui peine à rester à niveau des régions côtières, mieux desservies. Et quand se joue le destin d'une économie, l'or blanc vaut bien la Toison d'or.
A lire : l'inévitable Iliade (Gallimard, "Folio"), le lumineux Monde d'Homère , de Pierre Vidal-Naquet (Perrin, "Tempus").
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