La princesse de la pipe pompe jusqu'au jus

La princesse de la pipe pompe jusqu'au jus




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La princesse de la pipe pompe jusqu'au jus
La Revue hebdomadaire , série 12, numéro 52 , 1928 ( p. 27 - 30 ).
journal La Revue hebdomadaire Les Matelots de la Belle-Julie Jean de La Ville de Mirmont Librairie Plon 1928 Paris C série 12, numéro 52 Les Matelots de la Belle-Julie La Revue hebdomadaire, série 12, numéro 52, 1928.djvu La Revue hebdomadaire, série 12, numéro 52, 1928.djvu/1 27-30 


Dernière modification il y a 7 mois par Bischnu


Pompez, pompez,
De la Belle-Julie
L’ont pavoisée
Pompez, pompez,
De brillantes couleurs.
Canonniers,
Gabiers,
Lorsque la Belle-Julie (pavoisée de brillantes couleurs)
traversa pour la première fois la ligne équatoriale, chacun
à bord but plus que de raison, au point que la perruche
verte du timonier, demeurée muette depuis le
désastre de Trafalgar, recouvra dans l’alcool le don de la parole, sinon l’oubli de ses vieilles rancunes et cria par
trois reprises en battant des ailes sur la corne d’artimon :
« Chiens d’Anglais ! qu’on leur brûle la gueule ! »

Cet incident, toutefois, ne présente que peu d’importance
en comparaison de la rixe sanglante dont les matelots
de la Belle-Julie devinrent les héros dans le port de
Pointe-à-Pître ; l’équipage malais d’un brick de Haarlem
y pensa périr en entier. Quant à la gigantesque saoulerie
qui termina le repas des noces du roi Hatalulu, nous
ne la citerons que pour mémoire ; on ignore, d’ailleurs,
à la suite de quelles circonstances de leur vie errante,
officiers, gabiers et canonniers se trouvaient alors convives
du prince cafre.

Il va sans dire que là, comme partout, le meilleur
buveur de la corvette fut le commandant Bartus (de
Bayonne), qui mesurait six pieds six pouces et connaissait
le cœur des femmes. Mais son second le lui cédait à
peine ; et c’est justice également de reconnaître que si
le maître d’équipage portait moins bien le vin des îles,
nul ne l’égalait dans le dosage minutieux des mélanges
savants. Il n’est pas jusqu’au mousse Lartigolle, sur qui
vous n’eussiez fondé les plus vastes espérances en le
découvrant un jour à fond de cale, ivre mort, auprès
d’une futaille éventrée et presque vide, celle-là même
qu’un notable commerçant de Bordeaux avait confiée
aux bons soins du capitaine d’armes pour qui lui fît
accomplir le voyage des Indes…

De tous ces gais lurons, pas un ne serait descendu sur
la terre ferme sans être gris au préalable, car le pied de
l’homme de mer a toujours besoin d’un sol mouvant
pour se poser. Et vraiment quand la Belle-Julie , roulant
et tanguant vent arrière, ouvrait les lames avec sa proue
et de son sillage d’écume semblait diviser la mer en deux
parties égales, il eût été difficile de dire qui était le plus
saoul, de la corvette, des vagues ou de l’équipage. Tout
dansait : le soleil sur la mer, les ailes des mouettes dans le ciel et le cœur des hommes dans leur poitrine. Chaque
bouffée de brise emportait au large, avec la fumée des
pipes et le refrain des chansons à boire, l’odeur des vins
de France et des alcools anglais.

Il ne fallut pourtant qu’une bourrasque imprévue par
65° 57′ 25″ long., 29° 44′ 12″ lat. dans la mer des Sargasses
pour mettre fin à tant de saine et vigoureuse
gaieté. Alors que le vaisseau, courant grande largue,
essayait de parer au grain en serrant ses cacatoès et en
rentrant ses bonnettes, la vergue sèche d’artimon se
rompit et brisa le crâne du commandant Bartus, qui,
debout sur le gaillard d’arrière, commandait la manœuvre
en criant ses ordres dans un porte-voix.

Le calme plat qui suivit la bourrasque ne peut se
comparer à la stupeur dans laquelle resta plongé l’équipage
de la Belle-Julie . Il fallut pourtant procéder aux
funérailles. Elles furent, selon l’usage, simples mais tragiques.
Toutefois, comme il convenait de respecter la
volonté du défunt, qui avait fait le serment à la veuve
d’un avoué de Bayonne (nul n’ignore qu’il portait dans
un médaillon d’or, sur sa poitrine, une boucle de cheveux
noirs) de revenir mort ou vif, à ses pieds, de l’autre bout
du monde, le corps du commandant Bartus ne fut pas
abandonné à la fureur des flots. La cérémonie terminée par
un roulement de tambour sur les dernières paroles de
l’aumônier, quatre fusiliers descendirent leur chef à la
cambuse et le plongèrent dans un fût d’eau-de-vie, seul
tombeau, avec l’Océan, digne de recevoir sa dépouille
mortelle. Et la Belle-Julie , le pavillon en berne, reprit sa
course vers les côtes de France.

Mais ses voiles, naguère fermes et rondes comme les
seins d’une sirène amoureuse, retombaient flasques et
vides sur les vergues. À l’exception de quelques jurons
du second et des sonneries réglementaires, pas un bruit
ne s’entendait sur le pont du navire. Par les sabords, les
caronades regardaient tristement la mer, qui, jusqu’à l’infini, s’étendait plate et immobile comme l’image du
désespoir. Pour tout dire, il ne restait à bord, de toute la
provision d’alcool, que le fût de trois-six au fond duquel
le commandant Bartus dormait son dernier sommeil,
et chacun, pour ne pas périr de soif, en était réduit à
boire de l’eau.

Une circonstance aussi exceptionnelle, aussi contre
nature, peut, seule, faire comprendre la suite de ce récit.
Nous hésiterions à le poursuivre, si nous n’étions convaincus
que nous nous adressons à des gens au cœur solide,
habitués aux choses de la mer, et non à ces blêmes habitants
des villes, dont la tête tourne et l’estomac se vide
dès qu’ils ont mis le pied sur un embarcadère.

Le cuisinier fut le premier qui osa descendre dans la
cale, un gobelet au fond de sa poche, un vilebrequin à
la main. Il remonta bientôt après, titubant mais consolé.
Puis ce fut l’un, puis l’autre, chacun à son tour. Puis les
marins, par groupes, à certaines heures de la journée
prirent l’habitude de se réunir autour du fût du commandant
Bartus. Ils buvaient à petits coups la précieuse
liqueur, avec une sorte de recueillement. Il leur semblait
que quelque chose pénétrait en eux de l’âme noble
et généreuse du défunt.

Il va de soi, naturellement, que lorsque le navire eut
regagné son port d’attache, le fût était vide. Cependant
le souvenir n’en devait pas périr de si tôt. Tant, en effet,
qu’il survécut quelque part, dans un port de la Manche,
de l’Océan, ou de la Méditerranée, un matelot de la Belle-Julie ,
certes il ne se refusa jamais à choquer son verre
contre celui d’un ami, fût-il terrien. Mais, malgré la politesse
bien connue des gens de mer, si on lui eût demandé :
« Que dites-vous de ce cognac ? » ou bien : « Eh ! Eh ! ce
marc, en avez-vous bu de pareil aux Îles-sous-le-Vent ? »
— il aurait invariablement répondu : « Faites excuse,
sauf votre respect, ça ne vaut pas la cuvée du commandant
Bartus. »


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voila deja 5 mois que je fume la pipe,et pour la premiere fois lors d'un fumage je me suis retrouvé avec du ju de pipe c'est DEGUEULASSE !!!!!! que faites vous quand cela vous arrive? MERCI POUR VOS CONSEILS juste une chose ma pipe est super propre avant l'allumage est seiche POURQOI ELLE MA FAIT SA MYSTERE!
Philou Villageois Messages : 602 Date d'inscription : 22/01/2019 Age : 53 Localisation : st vallier sur rhone drome
on peu attribué cela avec un tabac trop humide, une pipe courbe, une bave indésirable qui glisse le long du tuyau un fond de goudron qui fond avec un point chaud….un bon passage avec la chenilette devrait résoudre le problème, mais les avis plus éclairé pourrons te donner des jalons qui permettrons de résoudre ce problème.
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araki Tête connue Messages : 1473 Date d'inscription : 06/03/2018 Age : 58 Localisation : Namur et amoureux du travail de Félicien rops
Bonsoir comme Araki, pipe courbe, humidité du tabac etc, vous utilisez un filtre?
Moriarty Ambassadeur de la Suisse Messages : 1498 Date d'inscription : 17/02/2018 Age : 43 Localisation : Suisse
J'avais enleve le filtre 9 mm pour gouter le mieux possible mon tabac .je vais bien la nettoyer et lessuyer avec une chenillette pour retenter le coup.
Philou Villageois Messages : 602 Date d'inscription : 22/01/2019 Age : 53 Localisation : st vallier sur rhone drome
Philou a écrit: J'avais enleve le filtre 9 mm pour gouter le mieux possible mon tabac .je vais bien la nettoyer et lessuyer avec une chenillette pour retenter le coup.
Moriarty Ambassadeur de la Suisse Messages : 1498 Date d'inscription : 17/02/2018 Age : 43 Localisation : Suisse
cetais apres avoir lu certain post sur le faite que le filtre denature les parfums o tabac, se qui peut paraitre plausible quand on sais que le charbon actif sert a "enlever" les odeurs. mai personelement je remetrais le filtre a ma pipe car jessaye de fumer sans trop m'intoxiquer
Philou Villageois Messages : 602 Date d'inscription : 22/01/2019 Age : 53 Localisation : st vallier sur rhone drome
ne cherche plus, si tu enlèves le filtre tu crée une turbulence a la place du filtre et de la condensation… d'où le jus de pipe si tu veux fumer sans ajoute un réducteur en plastique 9/3mm. pour le filtre 9mm garde ceux au charbon ils sont meilleurs que les silices, ils retiennent mieux les goudrons, fumée plus douce, un poil de saveur ou de force en moins ce qui avec certain tabac est quand même tout bénéfice si on a pas l'habitude des gros calibre. Si tu veux avoir le vrai goût du tabac utilise une meerschaum pipe 
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araki Tête connue Messages : 1473 Date d'inscription : 06/03/2018 Age : 58 Localisation : Namur et amoureux du travail de Félicien rops
Alors personnellement, c'est le fait de retirer le filtre qui m'a permit de plus avoir ce jus ! Toutefois à l'allumage, quelques mini brins se font la malle par le tuyau... mais c'est gérable :-)
____________________________________________________________________________________________________________________________ "La joie et la beauté sont mes dieux les plus chers, après la liberté." A. de Musset
Lady Lucy Nouvelle tête Messages : 54 Date d'inscription : 20/03/2019 Localisation : Avesnois (59)
Je ne suis pas persuadé pour les pipes courbes , je verrais plutôt ça avec une pipe droite où le jus coulerais plus vite vers le bec que vers la base du foyer où il peut glouglouter gaiement...
Daymonts Tête connue Messages : 1556 Date d'inscription : 29/06/2017 Age : 71 Localisation : Ile de Frce
peut-être que ce jour là il y avait un peu plus d'humidité dans l'air ou que tu ne faisais pas attention à ton fumage ??? c'est vrai que les courbes ont tendance à avoir un peu plus d'humidité mais par contre le risque que le jus remonte est moindre par rapport à une droite
papaalino Les accros aux aros Messages : 6010 Date d'inscription : 16/11/2016 Age : 49 Localisation : Epernon Eure et Loir
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araki Tête connue Messages : 1473 Date d'inscription : 06/03/2018 Age : 58 Localisation : Namur et amoureux du travail de Félicien rops

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