La pornographie c'est meilleur raconté

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78,8 % des hommes avouent être « stimulés » par la pornographie. Nous avons voulu savoir pourquoi la gent masculine regarde des films X. Et comme nous sommes rarement derrière leur dos quand ils s’accordent ce plaisir, nous avons demandé à neuf d’entre eux de nous livrer leurs préférences en la matière…
* Selon une étude de Philippe Brenot publiée dans « Les Hommes, le sexe et l’amour. Enquête sur l’intimité, la sexualité et les comportements amoureux des hommes en France ».
« Je regarde des vidéos sur internet pour me détendre, me faire du bien cinq minutes. Le web c’est du porno à la carte, que je gère comme je veux. Je peux passer d’une vidéo à une autre qui n’a souvent rien à voir. Je peux avoir de bonnes surprises, tomber sur le truc auquel je n’avais pas pensé et qui peut me donner envie d’essayer. Internet a rendu cela tellement facile que je ne me vois plus du tout regarder un film de A à Z, trop ringard, has been, où les dialogues sont primaires et les acteurs bidons. C’est bestial même quand ils essayent d'y mettre un peu de scénario ! » Vincent, 31 ans
« Cela m’arrive de regarder des vidéos X sur internet quand je suis seul. Ce que je préfère, ce sont les jolies scènes hard à deux ou à trois, une scène dans un lieu insolite comme en pleine nature… J’aime imaginer que la scène soit réalisable avec ma copine ou encore voir des scènes de sodomie toujours dans cet esprit d’interdit… Par contre, les scènes violentes ou les gang bang ne sont pas ma tasse de thé. » Arnaud, 26 ans
« J’aime regarder des scènes hard qui suscitent en moi une certaine excitation. Malheureusement, les films X sont souvent réalisés à la va-vite et il n’y a aucun plaisir à essayer de suivre ou de comprendre l’histoire puisqu’il n’y en a pas, la plupart du temps. Mais j’avoue que certains types de scènes peuvent être plus que plaisantes à regarder si cela évoque des fantasmes chez moi. » Stéphane, 36 ans
« Je regarde des vidéos quand j’ai une envie et que ma copine n’est pas là. En faisant cela, je ne pense pas la tromper. C’est juste une façon de faire tomber l’excitation, de me calmer. Je regarde des courtes séquences disponibles sur internet. Ce que je cherche ? Pas de situations particulières, mais plutôt un physique. Il faut que la fille me plaise avant tout. Je veux de la proximité, j’ai besoin de m’identifier. Le coup du mec costard-cravate qui arrive dans une chambre d’hôtel 4 étoiles, ce n’est vraiment pas pour moi. »  Alexandre, 28 ans
« J’ai l’habitude de regarder des films X avec ma femme, ce qui est d’ailleurs une preuve de confiance de sa part. Mais avec elle, je ne reste que dans le « politiquement correct ». J’entends par là qu’on peut montrer à sa moitié ce qui nous excite. Mais, il y a certaines choses que je ne partage pas car si la vision d’une innocente soubrette accostée par un châtelain libidineux ne pose en général pas de problème, d’autres scènes peuvent en revanche être plus sujettes à caution ! » Quentin, 33 ans
« Je regarde régulièrement des films X et je suis fidèle à un certain genre. Les bonnes histoires, bien filmées et bien jouées sont plutôt rares ces dernières années. A mon grand désespoir, nous sommes abreuvés de productions « amateurs » qui fabriquent du film en deux jours dans un HLM de banlieue avec des postulantes sans grâce et sans âme. La lumière est crue, le mobilier sommaire, le scénario inexistant, les dialogues minimalistes, le jeu abominable et le reste à l’unisson. Ces films X nouvelle génération ne m’excitent guère. »  Alexis, 40 ans
« Regarder des vidéos X, c’est un bon moyen de se soulager d’une envie de sexe. Autant prendre son pied devant son ordi ou sa télé qu’aller tromper sa copine en boîte de nuit. C’est aussi un moyen de vivre un fantasme par procuration ou même d'attiser le désir lorsque le visionnage est partagé avec sa chérie. Et là, ça peut devenir un jeu intéressant et terriblement excitant. » Julien, 31 ans
« Je suis un grand nostalgique des films X des années 1970. A cette époque, les femmes avaient de vrais seins et ne cherchaient pas à ressembler à des gamines de 10 ans, les hommes n’exhibaient des sexes aux proportions démesurées. On ne passait pas son temps à humilier les femmes. La production actuelle témoigne d’une certaine violence qui ne m’excite pas, même si je n’ai rien contre le jeu de la soumission / domination qui est un grand classique des fantasmes masculins comme féminins. » Bernard, 44 ans
« Plus que des films d’une heure, je préfère regarder des petites vidéos hot de temps en temps sur internet. J’aime les séquences « réalistes », des choses qui pourraient arriver dans la vie de tous les jours, et pas des scènes totalement absurdes ou impossibles. Un couple, un trio, deux nanas… Tout dépend comment la scène est filmée ! »  Rémi, 28 ans
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Publié le 18/10/2018 à 10h21




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INTERVIEW. Le journaliste Robin D'Angelo publie une enquête sur les coulisses du porno amateur. Un monde masculin où la rentabilité prime sur l'éthique.
Le journaliste Robin D'Angelo s'est immergé un an et demi dans le monde du porno amateur français.
Peu de gens savent vraiment ce qui se passe sur un tournage de film pornographique. Qui plus est amateur et made in France . Il y en a pourtant partout, des petites villes du Nord aux appartements place de la Bastille à Paris . Peut-être même à côté de chez vous. Ce porno est un monde obscur où seule la rentabilité compte. Parfois, les actrices ne savent même pas à quoi s'attendre en débarquant. Leur consentement importe peu pour les producteurs : elles sont payées pour cela, bien qu'elles n'aient presque jamais de contrat de travail. Le porno français est souvent un monde d'hommes où les femmes n'ont pas leur mot à dire. Un refus, et ce petit milieu du X vous oublie. Tout le monde se connaît ici. D'ailleurs, la concurrence est rude, les coups bas fréquents, et personne n'est là pour surveiller. Le secteur du porno français reste tabou, caché, malgré l'influence qu'il peut avoir au sein de notre société.
Pour raconter la vie de ces travailleurs du sexe cachés, le journaliste indépendant Robin D'Angelo, 32 ans, a infiltré le milieu pendant un an et demi. Il a parcouru la France pour rencontrer ses figures, des actrices débutantes au directeur de Jacquie & Michel (25 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2017), en passant par le noyau dur des producteurs. Il a aussi joué un rôle dans une vidéo porno, tenu la caméra dans une autre, et fait passer des castings à des actrices X. Suffisamment d'expériences pour publier un livre, Judy, Lola, Sofia et moi (Éditions Goutte d'or). Il y raconte à la première personne ses rencontres, ses aventures sur les tournages, ses impressions aussi. Le tout sans tabou ni pudeur et ponctué d'études sociologiques. Derrière les scènes de tournage et les dialogues, souvent crus, on découvre le quotidien de ces hommes et de ces femmes. On suit Lola, l'actrice au caractère instable qui est arrivée dans le porno parce que c'était le seul endroit où elle se sentait « vivante », Pascal OP, ce producteur aussi influent que cynique, ou encore Célian dont les théories sur les femmes s'apparentent au masculinisme . Car, oui, le porno est éminemment politique.

Le Point : Pourquoi avoir mené cette enquête sur le milieu pornographique en France ?

Robin D'Angelo, auteur de « Judy, Lola, Sofia et moi » (Éditions Goutte d'Or)

Il y a eu beaucoup d'enquêtes sur le phénomène des « tubes », ces sites pornos gratuits et hyperpuissants. Pourquoi vous être concentré sur le porno pro-am (mi-professionnel mi-amateur) sur lequel Jacquie & Michel a construit sa notoriété ?

Le porno pro-amateur est à la fois trash et finalement très peu traité par les médias. Par exemple, on va toujours parler de Jacquie & Michel sur le ton de la rigolade. Pourtant, J&M a engrangé 25 millions d'euros de chiffre d'affaires cette année (dont 57 % de vidéo à la demande), le tout en employant vingt salariés. C'est une société très opaque qui a fait sa notoriété sur un mensonge : en réalité, il n'y a jamais eu de Jacquie impliquée dans la société. Jacquie est en fait une des premières libertines à avoir envoyé en 1999 des photos à ce qui était à l'époque un blog. Depuis, le nom est resté. Le côté libertin du couple homme-femme qui fait ça pour s'amuser, ce n'est que du marketing. Il y a une forme d'hypocrisie chez eux, car ils ont toujours exigé de ne pas divulguer leurs noms de famille. Ils essayent aussi de diversifier leur commerce avec des sex-shops pour rendre le business plus « propre », comme s'ils n'assumaient pas vraiment leur activité.

Comment expliquer que la pornographie soit devenue aussi taboue ?

En 1974, le ministre de la Culture Michel Guy a autorisé la diffusion du porno en cinéma, pendant un an. Puis, changement de politique en 1975, il cantonne la pornographie au réseau des sex-shops et des cinémas pornos. Aujourd'hui, la seule façon dont les médias se saisissent de la question du porno, c'est par le prisme des mineurs. La seule chose qui compte, c'est de cacher le porno aux enfants. Le reste, on s'en moque. Paradoxalement, les mineurs auront toujours accès au porno via les réseaux sociaux. Et comme ça invisibilise le sujet, on ne parle pas des conditions de la femme dans le porno. S'il y avait de meilleures conditions de travail, ce serait peut-être moins gênant. En plus, contrairement à la prostitution, il y a des prises sur la pornographie, car c'est un secteur légal. Toutes les sociétés sont transparentes. Mais personne n'en parle vraiment. C'est pour ça que je trouve important de nommer les producteurs notamment, de mettre la lumière dessus, de voir les coulisses du milieu.

Avec Judy, Lola, Sofia et moi , vous avez suivi le parcours de trois actrices pendant un an et demi. Qui sont-elles ?

Elles ont toutes des parcours de vie assez durs. Vu de l'extérieur, être actrice X peut paraître dégradant. Mais il faut comprendre que ces femmes trouvent toutes des intérêts dans le porno. Judy le fait pour l'argent, parce qu'elle a des dettes financières. Lola, elle, cherche de la reconnaissance sociale, pour se sentir « vivante », comme elle le dit. Petite, elle a été abandonnée par ses parents, puis récupérée à 8 ou 9 ans, violée par son père jusqu'à ses 13 ans, avant qu'il n'aille en prison. Puis elle passe sa vie en foyer à faire mille et une bêtises. Finalement, son parcours explique ses choix : son arme, c'est le sexe, elle peut s'en servir pour construire quelque chose dans sa vie. Elle-même dit se sentir mieux dans le porno. Quant à Sofia, elle a été victime de harcèlement scolaire à l'école et n'avait pas d'amis. Elle est partie en hôpital psychiatrique et a arrêté l'école. Elle compare le porno au film Into the Wild : elle est consciente qu'il y a beaucoup de connards dans le milieu, mais elle a aussi rencontré des gens bien et pu vivre des choses grâce à ce métier.

Faut-il voir les actrices comme des victimes d'un système ?

On ne peut absolument pas blâmer ces femmes qui trouvent un moyen de se valoriser à travers le porno. Quand on a une vie très ordonnée, qu'on n'a pas été victime de violences, le porno peut paraître absurde. Ce que l'on peut percevoir comme une violence, elles le normalisent. C'est ce que la psychiatre Muriel Salmona appelle « la dissociation traumatique » : une conduite à risque vis-à-vis du sexe ou des drogues est « une tentative d'autotraitement de la souffrance » liée à une mémoire traumatique, c'est-à-dire des violences subies récemment ou plus jeunes.

Certaines actrices estiment même que ce sont elles qui dominent les hommes dans le porno...

Oui, ce que je ne soupçonnais pas, c'est leur rapport avec les fans notamment. Certains hommes vouent un culte à ces filles et leur offrent régulièrement des cadeaux, des sacs à main ou des peluches. J'ai accompagné une actrice, Mia Foxx, à une rencontre avec ses fans. Elle se retrouve au milieu de trois golgoths baraqués qui sont comme des petits garçons devant elle. Eux m'expliquaient qu'ils idéalisaient ce genre de femmes, car elles ont une sexualité libérée. D'ailleurs, un fan a presque été victime d'abus de faiblesse de la part d'une actrice X à qui il offrait tout le temps des cadeaux. Il a dépensé énormément d'argent.

A-t-on les mêmes raisons de devenir acteur porno quand on est un homme ou une femme ?

Absolument pas. Quand j'ai fini d'écrire mon livre, j'ai compris que le porno était une loupe grossissante pour comprendre la différence de statut entre la sexualité masculine et féminine. Tous les acteurs disent exercer pour « se vider les couilles ». Au contraire, aucune actrice ne dit qu'elle s'est lancée dans le porno pour le plaisir sexuel, même s'il y a parfois du plaisir sur un tournage.
On retrouve cette différence de point de vue dans les salaires. Le porno est l'un des rares milieux où une femme est mieux payée qu'un homme. Un acteur est payé entre 50 et 150 euros la scène, tandis qu'une actrice touche 250 à 350 euros. Cela sous-entend que l'homme a une compensation d'ordre sexuel. Tandis que, pour la femme, cela implique qu'elle va se contraindre dans sa sexualité. Selon l'ethnologue italienne Paola Tabet, qui a théorisé l'échange économico-sexuel, le procédé est présent dans la prostitution comme dans le mariage. Elle affirme qu'une femme hérite du nom de son mari, d'un statut social, d'un apport économique et, en échange, elle offre une domesticité, et même une domesticité sexuelle. D'ailleurs, jusque dans les années 1990, le viol conjugal n'était pas reconnu par la loi. On peut penser que les actrices pornos ne sont pas si différentes en rentabilisant un échange économico-sexuel.

Cette inégalité se retrouve aussi dans la « durée de vie » des actrices, très inférieure à celle des hommes...

Il faut toujours de nouveaux visages. En France, le porno fonctionne comme un circuit : il y a dix productions qui bossent pour les mêmes clients. Une femme peut durer de un mois à deux ans, en fonction de son rythme. En revanche, les hommes, s'ils ont
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