La plus grosse salope du campus

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2 Les prisonniers homosexuels et les bordels de camps
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↑ Revenir plus haut en : a et b (en) Nanda Herbermann , Hester Baer (ed.) et Elizabeth R. Baer (ed.) ( trad. Hester Baer), The Blessed Abyss : Inmate #6582 in RavensbrĂŒck Concentration Camp for Women [« Gesegnete Abgrund »], DĂ©troit, Wayne State University Press, 2000 , 280 p. ( ISBN 978-0-8143-2920-7 et 978-0-814-32904-7 , OCLC 59382030 , prĂ©sentation en ligne [ archive ] ) , p. 33-34

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↑ Eugen Kogon, L’État SS, Le systùme des camps de concentration allemands , Saint-Amand-Montrond, Bussiùres Camedan Imprimeries, 1947 , 445 p.

↑ (en) Odd Nansen, From Day to Day , New York, G. P. Putnam’s Sons, 1949 , 540 p.

↑ Christa Schulz, "Weibliche HĂ€ftlinge aus RavensbrĂŒck in Bordellen der MĂ€nnerkonzentrationslager" ( Les prisonniĂšres de RavensbrĂŒck dans les bordels des camps de concentration pour homme )

↑ (de) Christa Paul , Zwangsprostitution : staatlich errichtete Bordelle im Nationalsozialismus [« Prostitution forcĂ©e : les bordels Ă©tablis par le National-Socialisme »], Berlin, Edition Hentrich, coll. « Reihe Deutsche Vergangenheit » ( n o Bd. 115), 1994 , 141 p. ( ISBN 978-3-89468-141-8 , OCLC 906661491 )

↑ (de) Robert Sommer, Warum das Schweigen ? Berichte von ehemaligen HĂ€ftlingen ĂŒber Sex-Zwangsarbeit in nationalsozialistischen Konzentrationslagern , Berlin, MĂ©tropol, 2008 , p. 147-165

↑ (de) Christl Wickert, Tabu Lagerbordell, Vom Umgang mit der Zwangsprostitution nach 1945 , Frankfort, Campus, 2002 , p. 41-58

↑ Thomas Gaevert / Martin Hilbert: "Frauen als Beute" ("Women as Booty"), 2004 (Documentaire de ARD (broadcaster). Citation en allemand : Wenn wir wußten, daß in unserem Block eine ausgesucht wurde, haben wir sie geschnappt und ihr eine Decke ĂŒbergeworfen und sie so verprĂŒgelt, daß sie sich nicht mehr rĂŒhren konnte. Es war unklar, ob sie sich davon ĂŒberhaupt wieder erholen könnte. Die wollten doch nur ein schöneres Leben haben und wir haben sie so bestraft

↑ (en) Sonja Maria Hedgepeth et Rochelle G. Saidel, Sexual violence against Jewish women during the Holocaust , Waltham, Mass. Hanover N.H, Brandeis University Press University Press of New England, 2010 , 308 p. ( ISBN 978-1-58465-904-4 , OCLC 939876239 , prĂ©sentation en ligne [ archive ] ) , p. 53

↑ RĂ©gis Schlagdenhauffen, « Promotion de la prostitution et lutte contre l’homosexualitĂ© dans les camps de concentration nazis », La revue Trajectoires ,‎ 2007 ( lire en ligne [ archive ] )

↑ (en) « : IKONEN : article Marcus Stiglegger Beyond Good and Evil? Sadomasochism politics cinema 1970ies The Night Porter Sadiconazista » [ archive ] [« Au-delĂ  du Bien et du Mal ? Sadomasochisme politique : cinĂ©ma des annĂ©es 1970 »], sur www.ikonenmagazin.de (consultĂ© le 24 janvier 2018 )

↑ (de) Schultzes HĂŒndin - Taz.de [ archive ]

↑ (de) « Folternde, vollbusige SS-Frauen » [« Tortionnaires,gros seins, SS-femmes »], Die Presse ,‎ 1 er aoĂ»t 2008 ( lire en ligne [ archive ] , consultĂ© le 24 janvier 2018 )

↑ ArnoĆĄt Lustig ( trad. Erika Abrams), Elle avait les yeux verts roman , Paris, Galaade Ă©ditions , 2010 , 474 p. ( ISBN 978-2-35176-233-2 , OCLC 937873117 , prĂ©sentation en ligne [ archive ] ) .

↑ Ces heures maudites dans la soirĂ©e : prisonniĂšre dans un bordel de camp de concentration [ archive ] Abgerufen 22.10.2013.







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Durant la Seconde Guerre mondiale , l' Allemagne nazie crée des bordels dans les camps de concentration (en allemand : Lagerbordell ) pour inciter les prisonniers à collaborer. Mais ces établissements sont utilisés principalement par des kapos , c'est-à-dire des prisonniers, généralement de droit commun, utilisés dans l'encadrement des autres prisonniers. Les détenus ordinaires, sans le sou et émaciés, sont généralement trop affaiblis et se méfient de l'attention du régime SS .
Finalement, les bordels des camps n'augmentent pas notablement les niveaux de productivitĂ© de travail des prisonniers, mais crĂ©ent Ă  la place un marchĂ© pour les coupons de paiement parmi les personnalitĂ©s du camp [ 1 ] . Les femmes contraintes Ă  se prostituer dans ces bordels viennent principalement du camp de concentration de RavensbrĂŒck [ 2 ] , sauf pour Auschwitz , qui emploie ses propres prisonniĂšres [ 3 ] . Le nombre de femmes dĂ©tenues forcĂ©es de se prostituer [ 4 ] dans l'ensemble des bordels militaires allemands durant la Seconde Guerre mondiale est estimĂ© Ă  au moins 34 140.

Le premier bordel de camp est créé à Mauthausen - Gusen en 1942 .
AprĂšs le 30 juin 1943 , un bordel existe aussi Ă  Auschwitz et Ă  partir du 15 juillet 1943 Ă  Buchenwald . Celui de Neuengamme est Ă©tabli au dĂ©but de 1944 , Dachau , en mai 1944 , Dora-Mittelbau Ă  la fin de l'Ă©tĂ© 1944 et Oranienburg-Sachsenhausen , le 8 aoĂ»t 1944 [ 5 ] . Les dates sont contradictoires pour ce qui concerne le bordel du camp de FlossenbĂŒrg : une source affirme l'Ă©tĂ© 1943 [ 6 ] tandis qu'une autre indique qu'il n'a pas Ă©tĂ© ouvert avant le 25 mars 1944 [ 5 ] .

Les bordels sont habituellement des baraques entourĂ©es de fils barbelĂ©s avec de petites chambres individuelles prĂ©vues pour 20 prisonniĂšres, contrĂŽlĂ©es par une surveillante (en allemand : Aufseherin ) [ 1 ] . Les prostituĂ©es sont remplacĂ©es frĂ©quemment, en raison de leur Ă©puisement et des maladies puis elles sont gĂ©nĂ©ralement envoyĂ©es vers la mort plus tard. Les maisons closes sont ouvertes uniquement le soir. Les prisonniers mĂąles juifs ne peuvent ĂȘtre clients. Ceux qui peuvent ĂȘtre clients, les VIP aryens uniquement, doivent pointer pour une journĂ©e spĂ©cifique et payer deux Reichsmark pour 20 minutes de prestation, selon un calendrier prĂ©dĂ©terminĂ©. Les femmes sont attribuĂ©es aux clients par un SS masculin. Le marchĂ© des coupons-prix est systĂ©matiquement accaparĂ© par les criminels de droit commun qui portent des triangles verts (d'oĂč l’appellation hommes verts ) [ 1 ] . Une photo, d'authenticitĂ© toutefois controversĂ©e [ 7 ] , a Ă©tĂ© utilisĂ©e comme preuve que, dans quelques-unes des maisons closes, des femmes ont Ă©tĂ© tatouĂ©es sur la poitrine avec l'inscription Feld-Hure (en français : Putain de campagne ) [ 8 ] . Certaines d'entre elles subissent des stĂ©rilisations forcĂ©es ainsi que des avortements forcĂ©s , entraĂźnant souvent leur mort [ 3 ] .

Le sujet de la prostitution dans les camps est abordĂ© dans les mĂ©moires de survivants, et ce, dĂšs la fin de la guerre. En effet, Eugen Kogon, survivant du camp de Buchenwald, a publiĂ© un ouvrage en 1947 oĂč le sujet des bordels concentrationnaires est abordĂ© [ 9 ] . Odd Nansen a publiĂ© son expĂ©rience Ă  Sachsenhausen en 1949 [ 10 ] . Ensuite, il fallut attendre jusqu'en 1972, lorsque la premiĂšre Ă©dition du livre de Heinz Heger [ 6 ] est publiĂ©e, afin d'avoir d'autres publications sur ce thĂšme. Cependant, le sujet reste largement tabou dans les Ă©tudes sur le nazisme jusqu'au milieu des annĂ©es 1990, lorsque les nouvelles publications de chercheuses brisent le silence [ 11 ] , [ 12 ] . Ce silence historiographique s'explique de diffĂ©rentes façons et certains historiens, dont Robert Sommer [ 13 ] et Christl Wickert [ 14 ] traitent du sujet.

Parfois, les SS incitent les femmes à se prostituer en leur promettant un meilleur traitement ou la réduction de leur peine. Cela provoque la colÚre ou la jalousie chez certaines détenues. Nina Michailovna, une prisonniÚre russe, a déclaré : « Quand nous avons découvert qu'une fille de notre bloc a été choisie, nous l'avons attrapée et lui avons jeté une couverture sur elle et battue si fort qu'elle pouvait à peine bouger. Il n'était pas certain qu'elle se rétablirait. Elles voulaient juste avoir une vie meilleure et nous les punissions de cette façon [ 15 ] » .

Il ne semble pas que des Juives aient été employées comme prostituées dans les camps [ 16 ] .

En complĂ©ment Ă  l'utilisation des bordels de camps comme un moyen de contrĂŽle des dĂ©tenus, afin d'encourager la collaboration et prĂ©venir les Ă©meutes et les Ă©vasions, Heinrich Himmler les destine Ă  ĂȘtre utilisĂ©s comme un moyen d'enseigner aux prisonniers au triangle rose « les joies du sexe opposĂ© [ 6 ] » , c'est-Ă -dire, comme thĂ©rapie de conversion Ă  leur homosexualitĂ© [ 17 ] . Heger affirme que Himmler a ordonnĂ© que tous les prisonniers homosexuels fassent des visites obligatoires aux bordels des camps, une fois par semaine, comme un moyen de les guĂ©rir de leur attirance pour le mĂȘme sexe [ 6 ] .

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le 11/12/2015 à 15:30 par La rédaction

Comme chaque année, Le Petit Cochon livre son palmarÚs des scÚnes de sexe les plus marquantes.

Depuis qu’il existe, Le Petit Cochon cĂ©lĂšbre Éros et la paillardise en traquant les plans osĂ©s, en dĂ©nichant les nus mĂ©morables, en furetant dans les alcĂŽves du SeptiĂšme Art. Rien n’échappe Ă  son groin humide.
2015 aura Ă©tĂ© une annĂ©e plutĂŽt sage, pour ne pas dire chaste, qui a commencĂ© par la plus grand escroquerie cochonne de la dĂ©cennie : 50 nuances de Grey et son sado-masochisme sur papier glacĂ© qui n’aura rĂ©ussi Ă  Ă©moustiller que la mĂ©nagĂšre de plus de cinquante ans –et encore. Heureusement, il y a eu l’explicite Love de Gaspar NoĂ© , l’évocateur et sensuel The Duke of Burgundy , le trash IndĂ©sirables et quelques full frontal de stars mĂ©morables. De quoi satisfaire la curiositĂ© inaltĂ©rable du Petit Cochon.
15. DAKOTA JOHNSON DANS 50 NUANCES DE GREY
Le degrĂ© zĂ©ro de l’érotisme. Des images d’un ringardisme qui ferait passer les pages lingerie du catalogue de la Redoute pour de la pornographie haut de gamme. Dakota Johnson est pourtant fort jolie mais elle est filmĂ©e de maniĂšre tellement distanciĂ©e et illustrative qu’elle en devient banale.
Le Petit Cochon a tenu Ă  rendre hommage Ă  l’actrice marocaine pour son courage. MenacĂ©e de mort dans son pays, Loubna Abidar explose de sensualitĂ©, et surtout de talent, dans le film de Nabil Ayouch qui porte sur les prostituĂ©es de son pays un regard plein de tendresse et de respect. Pas de nuditĂ©, donc, mais beaucoup d’amour.
À part quelques plans dĂ©nudĂ©s volĂ©s des deux actrices, le trĂšs joli film de Catherine Corsini a laissĂ© sur sa faim le Petit Cochon qui s’attendait peut-ĂȘtre naĂŻvement Ă  voir un remix adulte de La vie d’AdĂšle . Il faut quand mĂȘme y jeter un Ɠil pour Izia Higelin que l’expĂ©rience de la nuditĂ© Ă  l’écran a semble-t-il refroidie pour longtemps.
12. LOLA LE LANN DANS UN MOMENT D’ÉGAREMENT
Du film, trÚs mauvais, la mémoire collective ne retiendra que les scÚnes avec Lola Le Lann qui se dénude assez généreusement devant la caméra complaisante de Jean-François Richet . Cette jeune fille téméraire a conquis le Petit Cochon. Lui reste à convaincre les cinéphiles.
11. JÉRÉMIE ELKAÏM DANS INDÉSIRABLES
Afin d’ĂȘtre crĂ©dible en assistant sexuel pour personnes handicapĂ©es ou dĂ©formĂ©es, JĂ©rĂ©mie ElkaĂŻm s’est donnĂ© Ă  100%. Outre les scĂšnes bien trash d’accouplement qui tournent au voyeurisme dĂ©rangeant, l’acteur n’a pas hĂ©sitĂ© Ă  tomber le bas. Le film n’est pas Ă  proprement excitant mais vaut pour ce full frontal d’acteur, somme toute assez rare.
Avec sa comparse chilienne Lorenza Izzo , la cubaine Ana de Armas fait des misĂšres Ă  Keanu Reeves dans ce rĂ©jouissant jeu de massacre oĂč les deux latinas rivalisent de wonderbras –quand elles ne les enlĂšvent pas- pour faire vaciller l’homo americanus incarnĂ© par l’acteur.
HabituĂ©e du Petit Cochon, dont elle a la carte depuis Nymphomaniac , Stacy Martin fait une apparition botticellienne dans le film de Matteo Garrone , fortement influencĂ© par la peinture de la Renaissance. La beautĂ© intemporelle de ce « tableau » participe beaucoup de sa puissance d’évocation Ă©rotique.
8. GIULIA GORIETTI, GRETA SCARANO ET PIERFRANCESCO FAVINO DANS SUBURRA
EntrecoupĂ©e d’un plan de Pierfrancesco Favino pissant sur Rome par la fenĂȘtre de sa chambre d’hĂŽtel, cette sĂ©quence, oĂč un dĂ©putĂ© passe une nuit sex’n’drugs avec deux beautĂ©s ahurissantes, illustre symboliquement le message du film sur la corruption.
Cette sculpturale actrice roumaine incarne Miss Univers dans la comĂ©die mĂ©lancolique de Paolo Sorrentino qui ne peut s’empĂȘcher de faire des plans felliniens dans chacun de ses films. La promo de Youth (affiche, bande-annonce) a Ă©normĂ©ment capitalisĂ© sur le physique hors-normes de Madalina qui porte le joli prĂ©nom de la tentatrice de JĂ©sus. Un signe qui ne trompe pas.
Autre cadeau de l’annĂ©e : le dĂ©shabillage trĂšs particulier d’ Alicia Vikander dans Ex_Machina oĂč elle joue une androĂŻde perfectionnĂ©e au fort potentiel Ă©rotique qui libĂšre sa fĂ©minitĂ©. À la limite, et parce qu’on est tatillon, elle est paradoxalement plus attirante dans sa tenue moulante argentĂ©e qu’elle porte pendant tout le film.
5. ÉLODIE FRÉGÉ DANS L’ART DE LA FUGUE
ComĂ©die tout Ă  fait moyenne, L’art de la fugue a nĂ©anmoins marquĂ© l’annĂ©e cochonne grĂące Ă  ce plan inoubliable, un full frontal totalement gratuit d’ Élodie FrĂ©gĂ© , comme une offrande faite au Petit Cochon qui sommeille en chacun de nous.
4. KATHERINE WATERSTON DANS INHERENT VICE
Il y en a, Ă  la rĂ©daction de PremiĂšre, qui ne se sont pas remis de la vision de Katherine Waterston devisant entiĂšrement nue sur un canapĂ© face Ă  Joaquin Phoenix sur lequel elle finit par s’allonger. Cette scĂšne a plus fait pour sa carriĂšre que n’importe quel Ă©pisode de Boardwalk Empire . Qui se souvient d’ailleurs qu’elle jouait dans la sĂ©rie produite par Scorsese ?
À l’affiche de plusieurs films en 2015, Vimala Pons confirme son statut d’actrice dĂ©complexĂ©e, aussi Ă  l’aise habillĂ©e que dĂ©vĂȘtue. La scĂšne de caresse corporelle dans Vincent n’a pas d’écailles ou celle des promenades bucoliques les fesses Ă  l’air dans Comme un avion sont autant de cartes postales charmantes et coquines dĂ©nuĂ©es de vulgaritĂ©.
2. SIDSE BABETT KNUDSEN ET CHIARA D’ANNA DANS THE DUKE OF BURGUNDY
Au contraire des risibles Ă©bats SM de 50 nuances de Grey , ceux de The Duke of Burgundy de Peter Strickland , gangrĂ©nĂ©s par la folie, touchent au sublime de la passion amoureuse et destructrice. Sidse Babett Knudsen ( L’Hermine ), 46 ans au moment des faits, y affiche un sex-appeal incroyable en dominatrice face Ă  la soumise Chiara d’Anna .
Peu importe les rumeurs sur le supposĂ© membre postiche –imposant- de Karl Glusman ou sur la faussetĂ© des scĂšnes porno. Gaspar NoĂ© aura rĂ©ussi son pari : filmer le sexe avec sensualitĂ© et esthĂ©tisme. On n’oubliera pas de sitĂŽt la plastique incroyable du mannequin Aomi Muyock et la gourmandise de la dĂ©butante Klara Kristin.

Les deux actrices campent deux personnages qui se désirent et le montrent devant la caméra de Catherine Corsini.


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