La mère de Juan le transforme en jouet sexuel

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La clinique lacanienne Numéro 2008/2 (n° 14) La voix, ce corps perdu des mots






La voix, ce corps perdu des mots


Pour une lecture de La chambre des enfants de Louis-René des Forêts




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Brigitte Lalvée

Dans
La clinique lacanienne
2008/2 (n° 14) , pages 51 à 69








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À distinguer de la « jaculation » lacanienne ? Celle-ci se définit selon Lacan par « son sens isolable de l’emploi des mots », un « effet de sens dans son Réel » (Le séminaire, Livre XXII, rsi , leçon du 11 février 1975, inédit). Dans son effet de ruissellement, Le bavard pourrait être une jaculation ratée, rayée et raturée, précisément, par l’emploi du signifiant.
J.-M. Vivès parle de « dompte-voix » pour le chant, sur le modèle de ce dompte-regard qu’est le tableau selon Lacan dans Le séminaire , livre XI. Cf. « Pour introduire la question de la pulsion invoquante », J.-M. Vivès (sous la direction de), Les enjeux de la voix en psychanalyse dans et hors la cure , pug , Saint-Martin d’Hyères, 2002, p. 10. Il n’est pas indifférent, comme on le verra plus loin, que l’enfant de ces nouvelles exalte sa voix dans un Magnificat .
Pour reprendre la formule de Lacan, Le séminaire, livre XI, Les quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse (1964), Paris, Le Seuil, 1973, p. 185?209, et Position de l’inconscient, Écrits , Paris, Le Seuil, 1966, p. 839-842.
Cette perte de la voix d’enfant chez l’homme, perte de la voix aiguë maternelle, Pascal Quignard l’a évoquée dans sa Leçon de musique . Il est allé jusqu’à en faire un privilège paradoxal de l’homme, en la posant comme fondatrice de la mélancolie créatrice du musicien compositeur qui tend à retrouver cette voix perdue que la femme ne perd pas, qu’elle continue d’ être . Cf. Pascal Quignard, La leçon de musique , Paris, Hachette, 1987, réimpr. 1998, Hachette Littératures , et Paris, Gallimard, Folio.
Les quatre nouvelles composant le recueil de La chambre des enfants sont bien autant de « versions secrètes d’une autobiographie intérieure », pour reprendre l’expression figurant en quatrième de couverture – versions élaborées au besoin au moyen de la fiction (Paris, Gallimard, coll. « L’imaginaire », 2 e édition, 1983 ; c’est à cette édition que je me réfère).
J. Lacan, Le séminaire, livre X, L’angoisse (1962-63), Paris, Le Seuil, 2004, p. 233.
Les deux protagonistes sont « dressés l’un vers l’autre comme des chiens qu’un soudain enchantement aurait figés », la « férule dérisoire » est empoignée par le prêtre, « la soutane se fend » sous « les deux puissants coups de canif », « le grand corps noir vacille », « les yeux noyés le regardent à présent avec étonnement et sans colère »…
S. Freud, À partir de l’histoire d’une névrose infantile (Aus der Geschichte einer infantilen Neurosen) (1918), GW XII , trad. Jeanine Altounian et coll., Paris, puf , XIII, 1 re édition 1988, 2 e éd. corrigée 2002, p. 35-86. Cf. aussi Lacan, L’angoisse , op. cit. , p. 301, et Les quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse , op. cit. , p. 67.
« Le double destin de la voix réelle et symbolisée marque profondément les enjeux de la filiation », comme le montre J.M. Vivès, dans son article « Filiations et invocations », Cliniques méditerranéennes , Toulouse, érès, 2001, p. 159. La voix « assourdie » fait référence à la création par le sujet, selon J.M. Vivès, d’un « point sourd », équivalent d’un refoulement originaire en ce qui concerne la voix.
S. Freud, L’interprétation des rêves ( Die Traumdeutung ), (1899-1900), GW II-III , trad. J. Altounian et coll., O.C. IV , Paris, puf , 2004, p. 561-563, 586-587, 595, 604, 635.
Cf. Les quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse , op. cit. , p. 58.
« Ciel où flottait un soleil gluant et blanchâtre », « teinte rouge sombre propre à certains immeubles londoniens… ».
J.-M. Vivès rappelle cette remarque de Freud dans Totem et tabou , selon laquelle l’imitation, par les hommes du clan, de l’animal totémique mis à mort concerne aussi les sons et les mouvements, et qu’elle est « d’essence vocale ». Cf. « La place de la voix dans la filiation », art. cit. , p. 161.
M. Poizat, La voix du diable , Paris, Métailié, 1991, p. 226-239. M. Poizat reprend et développe l’aphorisme de Kierkegaard : « Don Juan est un être absolument musical. » En ligne
« Là-bas, nous nous donnerons la main », Don Juan , livret de Da Ponte, acte I, scène 9.
Le séminaire, livre X, L’angoisse, op. cit. , p. 290.
P. Quignard, La leçon de musique, op. cit.
Gisèle Chaboudez. Féminité singulière D’une suppléance autre que la suppléance phallique
Dans
Essaim
2021/2 (n° 47)






Mis en ligne sur Cairn.info le 20/11/2008



https://doi.org/10.3917/cla.014.0051










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1 T raversée de silence, traversant le langage faussaire, comme à vouloir en épuiser le faste, travaillant à sa propre perte, mais toujours tendue par le désir de susciter ou de ressusciter, de son invocation, l’être que le langage exile, l’œuvre de Louis-René des Forêts, parfois classée, peut-être par facilité, dans la « littérature du désastre » qui a marqué le second versant du siècle passé, présente cette singularité de faire entrer la voix en écriture, comme pour y prendre la mesure du langage. Les pouvoirs de la voix, particulièrement dans le chant, expérience d’extase et de révélation de l’être, y semblent d’abord joués contre ceux du langage, machine autonome et purement auto-référentielle où le vrai ne peut se discriminer du faux, où tout énoncé peut se résorber dans sa propre annulation et dont le sujet n’est que le jouet, ludion ballotté de signifiant en signifiant, au mieux manipulateur manipulé. Le sujet serait-il donc dans sa voix, à défaut d’être dans ce qu’il dit ? C’est ce que semble affirmer le célèbre monologue du Bavard – publié au lendemain de cette rupture symbolique qu’a marquée la seconde guerre mondiale, qui fait le procès radical d’un langage intrinsèquement sans foi ni loi. Mais le Bavard est pris à son propre piège : relatées dans le langage, ses propres expériences d’extase dans le chant, expériences fondatrices, sont devenues fausse monnaie, l’enfant révélé par le chant emporté avec l’eau trouble du bain du langage. Il ne lui reste plus qu’à dire qu’il nous a menti, qu’il ne nous a raconté tout cela, bradant sa propre histoire, que pour assouvir son besoin de parler, satisfaire son « vice », « se soulager ». Non sans s’être à nouveau conquis de la sorte, dernier tour après cet exercice méthodique de fureur destructrice, le pouvoir de regagner le silence et sa béatitude, seul équivalent devenu désormais possible pour lui de la jouissance perdue du chant. Ainsi est-ce dans la voix parlée, dans sa jactance, dans une pure pulsion laryngale, phonatoire, jaculatoire [1] [1] À distinguer de la « jaculation » lacanienne ? Celle-ci se… , onaniste et exhibitionniste – sourde à la parole de l’autre et du reste sans interlocuteur et sans public autre que fantomatique, que se loge désormais pour le Bavard son être de jouissance, ou ce qui lui en reste. Résidu de jouissance, la voix vient se faire comme le seul garant possible du langage, répondant de ce qui lui manque, de ce qu’il n’assure pas au sujet. Cette jouissance vocale d’organe, de pure décharge, octroyée sur le modèle phallique autoérotique sous les coups de la loi du père et du langage (ces coups qui ne manquent pas dans la fiction du Bavard , sous la forme de la raclée infligée par le rouquin à la sortie du dancing, raclée en fait régénératrice après le rire mitrailleur de la femme qui pulvérise la longue exhibition jaculatoire à laquelle le Bavard venait de s’adonner devant elle, pour le rejeter à la détresse et l’errance glacée de la rue), viendrait à défaut de parole boucher le trou du langage, vaudrait pour son manque de garantie. Elle dispense en tout cas de toute énonciation, et permet à son émetteur de se masquer et de se réfugier derrière le défilé de ses énoncés. Ainsi en va-t-il du Bavard qui fait parade de son monologue, du moins veut-il s’en persuader.
2 Publié en 1960, soit quatorze ans après Le Bavard , le recueil de nouvelles La Chambre des enfants reprend cette dichotomie entre voix et langage sur de nouveaux frais. Mutisme, bavardage – cette autre façon de se taire ou de ne pas parler –, chant : telles sont les trois figures, déjà présentes dans le Bavard , qui, pour l’enfant de ces nouvelles, entravent la parole. Trois figures qui n’excluent pas le langage, mais ont maille à partir avec lui, liées au langage par le langage, comme ce chant qui n’est pas pure voix, mais voix domptée par le texte auquel elle s’enchaîne même si ce n’est que pour mieux le transgresser, en dissoudre ou transcender les articulations [2] [2] J.-M. Vivès parle de « dompte-voix » pour le chant, sur le… . Trois figures sans parole, non pas sans langage, comme ce mutisme qui est un trop plein de voix qui empêche de parler ; ou ce vœu de silence qui s’est généré de la dénonciation d’un camarade, enfanté d’une faute de parole, parole non pas non-vraie mais non-juste, prononcée là où il eût fallu la taire et qui s’en fait l’expiation, transformée en retrait orgueilleux de la communauté. Trois figures, en somme, de reniement ou de refus du langage. Mais La Chambre des enfants va marquer une mutation par rapport au Bavard . Le monologue écrit du Bavard , ce one man show , enregistrement de la parole vaine, performativisait la figure du bavardage, donnait à retentir les échos d’une voix creuse, désertée. La « chambre » éponyme de ces nouvelles, en l’écho qu’elle prête à ces trois figures de la voix pleine (dans le chant), de la non-voix (mutisme et vœu de silence), et de la non-parole (bavardage), chambre apte à se retourner en la visibilité et la publicité d’une scène, scène d’opéra ou chœur d’une chapelle, se fera le laboratoire d’une véritable opération de retournement et de subversion du sujet : ce dont il s’agit cette fois, c’est de renoncer à la voix pour accepter d’entrer dans le langage – au prix peut-être de se séparer du chant, et de devoir effectuer un choix, celui de la littérature plutôt que de la musique. Le lecteur assiste ainsi, dans ces nouvelles, à une véritable genèse subjective du narrateur tendu, dans sa rétrospection vers l’ infans qu’il fut, vers un détachement de sa propre voix, voix qu’il lui faut enfin céder au langage, ce qui implique qu’il cesse d’opposer au vide de ce même langage la caricaturale plénitude sonore de sa substance. De cette jouissance et de ce statut narcissique qu’il lui faut perdre, néanmoins avec peine renoncés, il tente de ressaisir une dernière fois les échos de gloire, entre doute méthodique, enquête maniaque, crible de la critique, dérision corrosive, et tentative de retrouvailles d’une expérience dans son authenticité et la passion de sujet qu’elle marqua. L’écriture se fait ainsi la trajectoire d’une impossible transmutation, dont elle prend acte.
3 Être ou avoir un sens, chanter ou parler, chanter ou penser : tel est le dilemme – la « double aliénation signifiante [3] [3] Pour reprendre la formule de Lacan, Le séminaire, livre XI, Les… » – qui traverse ces nouvelles. Comment se séparer du langage qui se fait trame de l’être, mais ne constitue le sujet qu’à l’aliéner doublement, à lu
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