La mère et sa fille partagent tout même le petit ami

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La mère et sa fille partagent tout même le petit ami
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Magdalena Raczka - publié le 30/07/17
Olivia se souvient que les notes étaient le sujet qui revenait le plus souvent dans les conversations à la maison : quelle note avait-elle obtenue en telle matière, pourquoi était-ce un 16 et non pas un 18, etc. Elle était donc une élève assidue et rigoureuse, et n’était jamais en retard. À l’école, elle s’efforçait constamment d’être la meilleure et de se distinguer des autres, faute de quoi elle ne répondrait pas aux attentes de ses parents. Des faiblesses ? Personne n’en parlait. Durant de nombreuses années, elle a pensé que la vie était ainsi faite.
« La personne qui te donne beaucoup d’amour et de temps est souvent aussi la personne qui t’inflige beaucoup de souffrances », résume Olivia. Cette personne, c’est sa mère.
Aujourd’hui, Olivia suit une thérapie et apprend à fixer des limites. Elle apprend également à différencier les ambitions et les attentes de sa mère des siennes. Et bien que sa mère ait un cœur énorme, comme l’admet Olivia elle-même, il reste beaucoup de sujets à aborder. Et quand elles s’assoient pour boire un café ensemble, ce n’est plus comme avant.
Votre mère vous a mise au monde, vous a nourrie, vous a éduquée, etc. Comment pourriez-vous penser du mal d’elle ? Comment lui dire qu’elle se trompe ? Comment lui dire « non » ? C’est votre mère après tout ! Cependant, bien que nous leur devons beaucoup, les relations mère-fille ne sont pas toujours comme nous aimerions qu’elles soient. Nous rêvons d’une mère qui nous épaule et qui soit à nos côtés lors des succès comme des échecs, qui accepte nos choix, qui comprenne notre individualité, et avec qui nous pouvons partager nos problèmes de cœur. C’est ce que l’on devrait pouvoir attendre d’une mère.
Au lieu de cela, nous sommes souvent confrontées au rejet, à la surprotection ou au contrôle, aux ambitions frustrées ou aux difficultés au moment de montrer nos émotions. Nous découvrons soudain que nous laissons presque tout de cette relation derrière nous à l’âge adulte. BOUM ! L’idéal de la mère s’effondre.
C’est parfois le moment où nous coupons le cordon, où nous apprenons à être indépendantes, à mettre des limites et à porter un regard critique. Parfois des frictions temporaires apparaissent, puis nous nous rendons compte que c’était enfantin de se chamailler pour si peu. Mais parfois, c’est le regard que nous portons sur la vie qui change.
« J’ai toujours pensé que ma mère et moi avions une bonne relation. Nous avons vécu à deux pendant la majeure partie de ma vie, nous nous faisions donc confiance. Des années plus tard, je me suis rendu compte que ma mère est en réalité une inconnue : nous ne savons pas comment parler et elle ne m’a pas donné ce qu’une mère est censée donner à son enfant ; j’ai alors pris de la distance. Cela n’a pas été facile de découvrir que notre relation n’était pas ce que j’attendais d’elle », reconnaît Monika.
Tout arrive naturellement : on entre dans le monde des adultes, notre caractère s’affirme, on se rebelle, et soudain, tout le monde à la maison est notre ennemi, surtout notre mère, car elle nous met des interdits, nous surprotège, se mêle de tout et ne nous laisse pas vivre notre vie comme nous l’entendons.
« L’adolescence a sans aucun doute été la période la plus difficile. Notre relation s’est dégradée. Je me sentais limitée en permanence. Ma mère est brusquement tombée malade et n’a pu être à la maison avec nous pendant près de deux ans. J’ai alors pris conscience de tout ce qu’elle m’avait appris, de l’importance de ces disputes et de ces conversations, et de tout ce que je lui dois en réalité. Quand elle a guéri, notre relation a changé et est devenue une amitié pure et sincère. C’est ma meilleure amie », affirme Renata.
Mais que se passe-t-il si ces difficultés relationnelles ne sont pas passagères et continuent après l’adolescence ? « Ma mère a commis beaucoup d’erreurs et me demande pardon encore aujourd’hui. J’ai parfois l’impression qu’elle a plus de regrets que moi. Si je vais éduquer mes enfants de la même façon ? Bien sûr que non. Mais est-ce réellement le paramètre qui définit si nous nous aimons ou pas ? », se demande Joanna. Aujourd’hui sa mère la soutient et s’inquiète pour elle, mais respecte aussi ses choix et son espace personnel, bien que cela leur ait demandé beaucoup d’efforts à toutes les deux.
C’est parfois difficile à croire, mais nos mères aussi ont leur propre histoire, tout comme nous. Savoir que notre mère est peut-être passée par une situation similaire voire pire, nous ouvre à la compréhension et à l’acceptation.
« Même si je dois découvrir beaucoup de choses par moi-même, je sais aussi que ma mère a eu une mère qui lui a appris, ou non, à être une mère pour ses enfants. Être mère ne s’apprend pas du jour au lendemain, je comprends donc que la maternité ait été un banc d’essai pour elle, surtout qu’elle-même était l’aînée de ses frères et sœurs », explique Monika.
Plus nous commettons d’erreurs, plus nous tolérons les erreurs des autres. Cela ne veut pas dire que nous devons être d’accord sur tout. Une relation saine exige de respecter les besoins de l’autre. Il est donc bon de dire « non » pour indiquer que nous imaginons notre vie différemment, pour ne pas céder au chantage émotionnel et aux perspectives disproportionnées. Il n’y a rien de mal à cela.
Mais il ne faut pas garder de rancœurs. Nous ne pouvons pas tout changer et parfois cela n’en vaut pas la peine. Nous pouvons aimer nos mères malgré notre passé et construire parallèlement une vie basée sur nos propres choix et tirer des enseignements d’autres expériences. Même si nous n’avons pas trouvé de solution parfaite et qu’un vide reste souvent dans notre cœur, au final c’est peut-être la leçon la plus importante que nous tirerons de cette relation.
> Cet article est une traduction de la version polonaise d’Aleteia.
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Chaque semaine, le psychologue et psychanalyste Jacques Arènes répond à une interrogation existentielle ou spirituelle. Pour lui poser une question vous aussi, écrivez à : j.arenes@lavie.fr.


Publié le 08/08/2018
à 11h12, mis à jour
le 08/08/2018 à 12h03 • Lecture 4 min.


"Lorsque nous recevons nos enfants et petits-enfants, il faut se tasser un peu dans les chambres... Ce que tout le monde comprend. Sauf mon petit-fils, qui a aujourd’hui 14 ans et qui a toujours dormi dans le lit de sa maman quand mon gendre n'était pas là ! Il prétextait qu’il avait peur dans telle chambre, que les cousins plus petits le réveillaient, etc. Bon, mais aujourd’hui encore je lui montre sa chambre, et en fait ma fille sa mère lui cède. Et il vient de passer encore 6 jours dans le lit de sa mère... Alors qu’il y avait de la place ailleurs !!! Mon mari et moi ne sommes pas d’accord, nous le disons à notre fille mais qui cède toujours à son fils !!!! Et bien sûr cela choque aussi sa sœur de 17 ans qui est en constante révolte contre sa mère, et se dispute beaucoup avec son frère. Et cela depuis qu’elle a 11 ans. J'aimerais savoir ce que vous en pensez... Je vous remercie de votre réponse que j'attends avec impatience."

Vous cherchez un appui « fort », si tenté que mon appui le soit, dans ce qui est aussi un (petit) conflit avec votre fille. En fait, ce qui se passe révolte tout le monde sauf eux deux (la mère et le fils). Racontée de cette manière, l’histoire semble extravagante, l’adolescent qui quémande la couche de sa mère comme ultime protection, heureusement quand papa n’est pas là. Cela dit, quand j’écris « adolescent », j’ai tendance à me reprendre. Il a justement du mal à quitter l’enfance, votre petit-fils. Ou plutôt, dans le contrat tacite qui le lie à sa mère, la préservation de cette bulle de l’enfance, de cette relation exclusive entre elle et lui, paraît une clause encore opérante. Pour quoi ce contrat ? Il n’y a qu’eux qui puissent en dire quelque chose… et encore ! A moins que vous n’ayez déjà, quant à vous, une idée sur la question, sur les raisons de ce cercle enchanté qui les lie tous les deux.

Ce qui est intéressant en ce type de relation « privilégiée » , c’est qu’il se déploie sur la scène publique (en tous cas familiale). Tout le monde a quelque chose à en dire, et chacun se positionne. Cela ne peut plus être furtif. C’est donc « contre » les autres que cette situation est mise en scène. Contre les cousins, contre la sœur qui en est exclue, et l’utilise en même temps dans le cadre d’un conflit ancien avec sa mère – dont son frère est d’ailleurs une des pièces maitresses –, contre votre mari et vous, ce qui vous renvoie sans doute en un cercle plus large et concentrique au premier cercle de leur relation, au passé pas si ancien de ce que vous avez vécu comme mère avec votre fille.

Les relations s’emboîtent, se font écho, ou s’excluent les unes les autres. Ce qui se passe entre eux deux vous interpelle aussi en ce que vous avez expérimenté avec elle dans le temps, ou, au contraire, à ce que vous n’avez pas vécu. Votre fille vous assène le droit qu’elle a – sous votre propre toit – de s’attarder en une relation mère-fils enfantine, voire infantile. Il faut bien le rassurer, ce petit. Elle vous affirme peut-être, au passage, que vous n’avez pas été une mère rassurante ou cocoonante, et qu’elle n’a que faire de vos « principes ». Ce sont évidemment des supputations, et si, par hasard, elle a effectivement ce type de réflexions conscientes ou inconscientes, cela la regarde : cela ne décrit pas la réalité de ce que vous avez été en tant que mère, ou de ce que vous êtes encore, mais traduit simplement un message qui vous est adressé sur sa manière d’être mère et, accessoirement, sa manière de voir la vôtre.

Qu’en faire ? Agir évidement avec la plus grande prudence , et avec des ruses de sioux ! J’aime bien les trois points d’exclamation qui jalonnent votre texte, et qui signifient que vous êtes en ébullition rien qu’à y penser… Plutôt que lui rappeler les « principes », qu’elle connaît sûrement et qu’elle conseillerait sans doute à une amie dans la même situation, profitez-en pour la faire parler, pour tenir à distance tout jugement et discuter avec elle de sa parentalité difficile, surtout avec cette « vraie » ado qui lui pourrit la vie, comme on dit… Et surtout, ne vous jugez pas non plus vous-même. Dans l’aventure de la filiation, nous nous positionnons, nous nous écartons, nous nous modelons ou nous dé-modelons par rapport à nos parents, mais tout cela se passe sous votre toit, et la relation avec elle est bien vivante. Même avec des enfants adolescents – ou presque – la parentalité se cherche toujours, surtout aujourd’hui. Comment votre fille peut-elle alors s’appuyer sur vous, et votre mari, pour être moins inquiète ? En s’étayant sur vous – et aussi sur son époux – elle s’appuiera peut-être moins sur son fils…
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