La mère et la fille ont des dettes

La mère et la fille ont des dettes




🛑 TOUTES LES INFORMATIONS CLIQUEZ ICI 👈🏻👈🏻👈🏻

































La mère et la fille ont des dettes


Nous avons identifié une langue plus appropriée de ce document. Pour changer la langue en cliquez ici ou fermer

Nous avons identifié une langue plus appropriée de ce document. Pour changer la langue en cliquez ici ou fermer


Mise à jour/Soumettre les préferences
Tout Refuser
Tout Accepter


Home
/
Publications
/
La société mère n’est en principe pas tenue des...


La société mère n’est en principe pas tenue des dettes de sa filiale à moins qu’elle ne s’immisce fautivement dans ses affaires


Res­truc­tu­ring and in­sol­vency law
The trans­pa­rency re­gis­ter in AML di­rec­tive

Ex­per­tise de l’ar­ticle 1843-4 du Code ci­vil


Lettre des fu­sions-ac­qui­si­tions et du pri­vate equity | Juin 2022


Ré­gime ju­ri­dique sim­pli­fié des fu­sions entre sœurs


LE­GAL 500 PA­RIS 2022 : CLAS­SE­MENTS DE NOTRE CA­BI­NET D‘AVO­CATS



Ce site web utilise des cookies afin de vous offrir la meilleure expérience utilisateur possible. Notre notice sur les cookies fait partie de notre politique de confidentialité et explique en détail comment et pourquoi nous utilisons les cookies. Pour profiter pleinement de notre site web, nous vous recommandons de cliquer sur "Accepter tout". Vous pouvez modifier ces paramètres à tout moment en cliquant sur le bouton "Mettre à jour les préférences en matière de cookies" dans notre notice sur les cookies .


Les cookies techniques sont nécessaires pour que le site Internet fonctionne parfaitement, respecte la loi et soit sûr. Les cookies de session ne sont valides que le temps de votre visite et sont supprimés de votre appareil lorsque vous fermez votre navigateur Internet. Les cookies persistants demeurent quant à eux sur votre appareil et sont réutilisés lors de visites ultérieures.



CMS n'utilise aucun analytics ou suivi basé sur des cookies sur notre site Web; voir les détails ici .


Les cookies de personnalisation collectent des informations concernant vos habitudes d’utilisation du site Internet et vous offrent une expérience de navigation personnalisée sur la base de vos visites précédentes, de votre emplacement ou des paramètres de votre navigateur. Ils vous permettent également de vous connecter à des rubriques personnalisées et d’avoir accès à des outils de tierces parties qui sont susceptibles d’être intégrés à notre site Internet. Certaines fonctionnalités ne seront pas disponibles si vous n’acceptez pas ces cookies.



Les cookies de réseaux sociaux collectent des données sur les informations que vous partagez à partir de notre site Internet par l’intermédiaire des outils des réseaux sociaux ou des données analytiques afin de comprendre votre parcours de navigation entre les outils des réseaux sociaux ou nos campagnes sur ceux-ci ou nos propres sites Internet. Nous les utilisons pour optimiser les différents canaux de communication afin de vous proposer notre contenu. Des informations détaillées concernant les outils que nous utilisons sont disponibles dans notre Politique de confidentialité .

Nos équipes transnationales comprennent les spécificités liées à votre métier et le secteur d’activités dans lequel vous opérez.
CMS Francis Lefebvre Avocats est l'un des plus grands cabinets d'avocats de droit des affaires en France. Etabli depuis 1925 à Paris (Neuilly-sur-Seine), notre cabinet compte près de 400 avocats spécialisés en droit fiscal, droit des affaires et droit du travail.
« On n’épouse pas la mère avec la fille » dit-on. Se ferait-il que la maxime soit si certaine qu’elle ait envahi le droit des groupes ? On pourrait bien le penser car tel est, en substance, le message délivré par la Chambre commerciale de la Cour de cassation dans son arrêt du 12 juin 2012 (pourvoi n° 11-16.109).

Ici, pourtant, nulle question d’époux mais simplement d’un agent commercial travaillant pour le compte de la filiale et ayant assigné ensemble la société mère et sa filiale en paiement de diverses sommes dues par cette dernière. Les juges du fond avaient fait droit à sa demande en déclarant les deux sociétés solidairement responsables. L’arrêt est cassé. Selon la Cour de cassation, les juges du fond auraient dû rechercher si la société mère ne s’était pas immiscée fautivement dans les affaires de sa filiale, c'est-à-dire en créant une « apparence trompeuse propre à lui permettre de croire légitimement que cette société était aussi son cocontractant ».

La solution ne surprend guère. Il suffit, pour bien la comprendre, de suivre le raisonnement de la Cour de cassation. D’abord, comme le rappelle régulièrement la Haute juridiction, un groupe de sociétés n’a pas la personnalité juridique, ce qui signifie que l’on ne peut pas conclure un contrat avec le groupe dans son ensemble mais seulement avec des sociétés déterminées. Or, il est de principe qu’un contrat ne produit d’effet qu’entre les parties. Par dérogation à ce principe, la jurisprudence admet toutefois que le contrat puisse produire des effets juridiques à l’égard de la partie qui a cru, de bonne foi, s’engager avec un cocontractant apparent. En l’espèce, il n’a pas été prouvé que l’agent commercial ait légitimement cru contracter avec la société mère. Donc, la responsabilité de la société mère à l’égard de sa filiale est écartée, faute de preuve d’une immixtion fautive de sa part dans les affaires de sa filiale.

Cette référence à l’apparence trompeuse n’est pas sans rappeler l’affaire dont on avait, en 2006, fait grand cas. On se souvient que, sous réserve qu’elle ait pu être prouvée devant la cour de renvoi, l’immixtion d’un banquier avait été considérée comme pouvant permettre au cocontractant de croire que celui-ci était partie au contrat et ainsi d’engager sa responsabilité contractuelle.

C’est d’ailleurs à la lumière de la jurisprudence passée que l’arrêt du 12 juin soulève une interrogation. En théorie, la mise en cause de la mère peut prendre appui sur trois fondements classiques : l’idée d’immixtion qui est chère au droit des sociétés ; l’idée de faute commune qui se rattache au droit de la responsabilité civile ; l’idée d’apparence qui trouve application tant dans le droit des biens que dans le droit des obligations. Pour la jurisprudence, l’immixtion n’est pas un fondement autonome : elle n’est pas sanctionnée comme telle. C’est l’apparence créée qui fonde l’action des tiers. On observera que déjà, dans un arrêt du 25 février 2004 (pourvoi n° 01-11.764), la Troisième Chambre civile avait retenu une approche assez restrictive de l’immixtion en introduisant l’idée de faute.

Mais l’arrêt examiné semble aller plus loin en rapprochant furtivement les trois fondements. Ce cumul d’exigences n’est sans doute pas neutre. L’immixtion, la faute et l’apparence seraient-elles devenues un seul et même critère de responsabilité de la mère ?

Analyse juridique parue dans la revue Option Finance du 3 septembre 2012

Notre plateforme utilise des cookies à des fins de statistiques, de performances, de marketing et de sécurité. Un cookie est un petit code envoyé par un serveur internet, qui s'enregistre sur votre ordinateur, tablette ou téléphone. Il garde la trace du site internet visité et contient un certain nombre d'informations sur cette visite. Ces données nous permettent de vous offrir une expérience de navigation optimale.
Les cookies nécessaires contribuent à rendre un site web utilisable en activant des fonctions de base comme la navigation de page et l'accès aux zones sécurisées du site web. Le site web ne peut pas fonctionner correctement sans ces cookies.
Les cookies de préférences permettent à un site web de retenir des informations qui modifient la manière dont le site se comporte ou s’affiche, comme votre langue préférée ou la région dans laquelle vous vous situez.
Les cookies statistiques aident les propriétaires du site web, par la collecte et la communication d'informations de manière anonyme, à comprendre comment les visiteurs interagissent avec les sites web.
Les cookies de marketing et communication sont utilisés pour effectuer le suivi des visiteurs au travers des sites web. Le but est d'afficher des publicités qui sont pertinentes et intéressantes pour l'utilisateur individuel et donc plus précieuses pour les éditeurs et annonceurs tiers.
Les cookies non classés sont les cookies qui sont en cours de classification, ainsi que les fournisseurs de cookies individuels.
Les cookies sont des petits fichiers textes qui peuvent être utilisés par les sites web pour rendre l'expérience utilisateur plus efficace. La loi stipule que nous ne pouvons stocker des cookies sur votre appareil que s’ils sont strictement nécessaires au fonctionnement de ce site. Pour tous les autres types de cookies, nous avons besoin de votre permission. Ce site utilise différents types de cookies. Certains cookies sont placés par les services tiers qui apparaissent sur nos pages. À tout moment, vous pouvez modifier ou retirer votre consentement dès la Déclaration relative aux cookies sur notre site web. En savoir plus sur Cairn, comment nous contacter et comment nous traitons les données personnelles veuillez voir notre Politique confidentialité . Veuillez indiquer l'identifiant de votre consentement et la date à laquelle vous nous avez contactés concernant votre consentement. Votre consentement s'applique aux domaines suivants : www.cairn-sciences.info, www.cairn-mundo.info, www.cairn.info, www.cairn-int.info
Déclaration relative aux cookies mise à jour le 11.8.2022 par Cookiebot






Recherche avancée
help_outline Aide à la recherche


Pas encore enregistré ? Créer un compte


Revues Ouvrages Que sais-je ? / Repères Magazines Mon cairn.info




Accueil
Revues
Les Lettres de la SPF Numéro 2013/1 (N° 29) Dettes et culpabilité chez l’enfant...






Dettes et culpabilité chez l’enfant adopté [1]




Suivre cet auteur
Bruno Mounier

Dans
Les Lettres de la SPF
2013/1 (N° 29) , pages 163 à 181








Précédent






Suivant




Article écrit à partir de la conférence prononcée le 3 décembre 2011 au musée Gallo-Romain de Lyon, à l’initiative de l’association Edelweiss-Accueil.
Françoise Dolto, L’Évangile au risque de la psychanalyse , Paris, éd. J.-P. Delarge, 1977, p. 151-175.
Christian Flavigny, L’Infantile, l’enfantin ; les destins de la filiation , Paris, PUF, 2011, p. 29.
Christian Flavigny, L’Infantile, l’enfantin ; les destins de la filiation , Paris, PUF, 2011, p. 37.
Nazir Hamad, L’Enfant adoptif et ses familles , Paris, Denoël, 2001.
Donald W. Winnicott, « La tendance antisociale », in De la pédiatrie à la psychanalyse , Paris, Payot, 1971, p. 175-184.
Pierre Kammerer, Adolescents dans la violence , Paris, Gallimard, 2000, p. 34.
Donald W. Winnicott, « Agressivité, culpabilité et réparation », in Conversations ordinaires , Paris, Gallimard, coll. Folio Essais, 1988, p. 115-130.
Nazir Hamad, Adoption et parenté : questions actuelles , Toulouse, Érès, 2008, p. 147.
Nazir Hamad, Adoption et parenté : questions actuelles, op. cit. , p. 148.
Christian Flavigny, L’Infantile, l’enfantin ; les destins de la filiation , op. cit. , p. 44.





Mis en ligne sur Cairn.info le 06/01/2020



https://doi.org/10.3917/lspf.029.0163










Précédent






Suivant





file_download Zotero (.ris)
file_download EndNote (.enw)
open_in_new RefWorks


Distribution électronique Cairn.info pour Éditions Campagne Première © Éditions Campagne Première. Tous droits réservés pour tous pays. Il est interdit, sauf accord préalable et écrit de l’éditeur, de reproduire (notamment par photocopie) partiellement ou totalement le présent article, de le stocker dans une banque de données ou de le communiquer au public sous quelque forme et de quelque manière que ce soit.


Avec le soutien du
Avec leur soutien






À propos
Éditeurs
Particuliers
Bibliothèques
Organisations


Abonnement Cairn Pro
Listes publiques
Dossiers
Réseaux sociaux
Contact


Cairn International ( English )
Cairn Mundo ( Español )
Cairn Sciences ( Français )
Authentification hors campus
Aide


Chargement en cours. Veuillez patienter...

Attention,

clear

l'identifiant saisi ne correspond pas à un compte Cairn.info.


Attention,

clear

le mot de passe saisi ne correspond pas au compte Cairn.info.


Attention,

clear

erreur à l'authentification.


Vous n’êtes actuellement pas connecté(e) en institution.


You might also want to visit our Cairn International Edition .


Tal vez desee visitar también nuestros contenidos en español en Cairn Mundo .

1 S i dettes et culpabilité sont au cœur de la transmission intergénérationnelle, elles sont pour l’enfant adopté et ses parents la source de malentendus et de méprises, eux-mêmes générateurs de troubles dans la relation entre parents et enfants dans l’adoption. Après avoir approfondi les concepts de dette imaginaire et de dette symbolique, je vous ferai partager ce que m’ont appris, dans ce domaine, des années d’expérience clinique avec ces enfants, en passant par une réflexion plus anthropologique sur la place de la dette et de la culpabilité dans la transmission et la filiation.
2 J’introduirai la différence entre dette imaginaire et dette symbolique, différence essentielle à mon propos, en m’appuyant sur le commentaire de « la parabole du Samaritain » de Françoise Dolto, dans son livre L’Évangile au risque de la psychanalyse [2] [2] Françoise Dolto, L’Évangile au risque de la psychanalyse,… .
3 Cette parabole a pour objet la réponse de Jésus à la question d’un docteur légiste qui l’interrogeait : « Qui est mon prochain ? », sur la phrase « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » Jésus raconte alors l’histoire d’un blessé, délaissé par un prêtre, par un lévite, mais secouru par un Samaritain, et il demande : « Lequel de ces trois hommes s’est montré le prochain du blessé ? » C’est bien sûr le Samaritain. Dolto souligne alors que, contrairement à ce qui est habituellement retenu de cette histoire, il ne s’agit pas de savoir qui est le prochain du Samaritain (ce serait le blessé), mais qui est le prochain du blessé.
4 Dolto fait remarquer que Jésus n’é met pas le moindre blâme ni jugement sur la conduite du prêtre et du lévite, tous deux « hommes de Dieu » qui ont vu et évité le blessé : ils ne se sont pas reconnus en lui. Le Samaritain, qui serait un voyageur, un commerçant sans doute, se reconnaît dans ce blessé : ce sera lui, peut-être, le blessé dans un prochain voyage. Il secourt donc cet homme… (or, c’est bien cette reconnaissance de soie en l’autre que l’on va retrouver à l’œuvre dans la relation parents-enfants).
5 Dolto souligne qu’il n’y a rien dans le texte qui dise que le Samaritain attend quelque chose en retour. N’attendant aucune reconnaissance, il laisse l’autre libre. Il a vu, secouru, mis le blessé en de bonnes mains, puis a continué son chemin, et le blessé, de ce fait, n’a plus de prochain à remercier, à aimer. Étonnant paradoxe ! Ce prochain « que je dois aimer et envers qui je dois pratiquer la miséricorde » a disparu. Comment m’acquitter de cette obligation ? La réponse de Dolto à ce paradoxe est lumineuse : cette dette, nous n’avons pas à la payer directement à celui qui nous a secourus – le blessé ne devient pas dépendant du Samaritain, son obligé –, mais il aura à la régler en faisant de même avec un autre. Que nous le connaissions ou pas, nous sommes en dette vis-à-vis de qui nous a secourus dans les moments de détresse que nous traversons. À commencer par les adultes tutélaires qui nous assistent et nous secourent avant que nous soyons en capacité de nous débrouiller seuls.
6 Mais cette
Chatte mouillée baisée fort
Garage anal
entretien avec une mamie dépravée

Report Page