La latine me donne son cul

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Tout ce que vous vouliez savoir sur la sexualité active ou passive (sans jamais oser le demander)
Nul besoin d'avoir des doigts de fée pour se faire plaisir.
SEXUALITÉ - On peut avoir envie de se masturber et ne pas vouloir mettre la main à la pñte. Quelquefois parce qu’on souhaite innover, d’autre parce que nos doigts ne sont pas toujours si efficaces que ça quand il s’agit de se faire du bien.
Pour combler votre besoin de davantage d’options, on a mis au point cette petite liste qui dĂ©crit quatre maniĂšres de s’envoyer en l’air seule, et sans les mains. Suivez le guide.
Cette technique est vieille comme le monde. Tout ce dont on a besoin, c’est d’un traversin pour les plus old-school, ou d’un coussin plus ou moins dur selon nos prĂ©fĂ©rences. La couette mise en boule peut aussi faire l’affaire. Ensuite, on monte dessus Ă  la maniĂšre d’une cavaliĂšre qui enfourche son fidĂšle destrier. On se met Ă  faire des va-et-vient comme si on y Ă©tait, et on laisse notre esprit vagabonder.
Certaines s’imagineront en compagnie d’un·e partenaire, d’autres simplement qu’elles sont seules, indĂ©pendantes et fiĂšres alors qu’elle parcourent une Ă©tendue dĂ©serte, cheveux aux vents. Parfois l’émancipation excite autant qu’un plan Ă  trois.
Il y a des objets du quotidien qui peuvent s’avĂ©rer parfaitement adĂ©quats quand on cherche Ă  jouir solo. Le pommeau de douche est rĂ©solument l’un d’entre eux. Et c’est mĂȘme peut-ĂȘtre le meilleur. Facile d’accĂšs et pratique Ă  manipuler - on n’a clairement pas besoin de lire de manuel explicatif -, il peut mĂȘme nous faire goĂ»ter aux plaisirs du chaud/froid, dont les rĂ©sultats sont plus que concluants.
On vous aurait mĂȘme conseillĂ© d’aller chercher un glaçon pour amplifier les sensations, mais l’usage des mains reste trop Ă©vident. CĂŽtĂ© pression aussi, le pommeau fait des merveilles. On peut jouer avec la distance pour l’intensifier, et ainsi provoquer le geyser de plaisir tant attendu.
Dans ce scĂ©nario, la seule chose que vous ayez Ă  faire est de vous asseoir, et de laisser la technologie oeuvrer pour votre bien - et celui de votre orgasme. Placez au prĂ©alable un vibromasseur de la taille souhaitĂ©e sur l’assise, puis installez-vous sur ce qui s’apprĂȘte Ă  ĂȘtre le meilleur moment de votre journĂ©e, voire de votre semaine.
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Publié
le 06/10/2014 Ă  00:00 , Mis Ă  jour le 29/01/2020 Ă  07:05
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Et le couple frĂŽle le naufrage. Quand l’ombre tutĂ©laire de celle qui lui a donnĂ© la vie s’invite entre notre homme et nous, le ciel passe Ă  l’orage. « Je ne suis pas ta mĂšre ! » s’indigne-t-on. Comment sortir de ce trio toxique et couper le cordon pour de bon ? Paroles d’experts.
Un soir, l'orage a Ă©clatĂ©. HĂ©lĂšne Ă©tait en train de faire la valise de son mari qui partait, comme souvent, en voyage. Elle faisait le compte dans sa tĂȘte. "Il part trois jours, il lui faut six chemises, six paires de chaussettes, six caleçons
" Elle pliait soigneusement les vĂȘtements quand soudain elle fut secouĂ©e par un hurlement venu de la salle de bains. C'Ă©tait lui, son mari, fou de rage : "Tu te moques de moi ou quoi ? Combien de fois faudra-t-il que je te dise que je veux une crĂšme de corps au jasmin et pas Ă  la rose ?" - "Il n'y en avait pas Ă  la pharmacie", rĂ©pondit calmement HĂ©lĂšne. - "Dans ce cas, on va chercher dans une autre pharmacie", rĂ©torqua le mari furieux. HĂ©lĂšne serra les poings, jeta la valise par terre et se mit, Ă  son tour, Ă  crier, exaspĂ©rĂ©e : "Tu sais quoi mon vieux ? Je ne suis pas ta mĂšre !"Telle est la phrase que le psychanalyste Serge Hefez (1) dĂ©clare entendre le plus souvent dans son cabinet, lors de ses thĂ©rapies de couple . OĂč trouve-t-elle son origine ? Dans l'exaspĂ©ration des femmes de se sentir toujours toisĂ©es Ă  l'aune de celle qui donna la vie Ă  leur tendre moitié ? Dans la nostalgie que l'homme Ă©prouve au souvenir du dĂ©vouement maternel ? Dans l'incapacitĂ© du petit garçon devenu grand de se passer de l'ombre tutĂ©laire de sa gĂ©nitrice, au point d'imposer Ă  sa compagne, parfois mĂȘme au-delĂ  de la mort, sa prĂ©sence tenace, encombrante et rarement bienveillante ?
"Soit l'homme est à glagla devant sa mÚre, soit il est à genoux en mode dévotion", résume la psychanalyste Françoise Davoine. Sylvie, elle, se souvient encore de ce que sa future belle-mÚre lui avait dit le jour de son mariage : "Tiens, regarde ma robe. C'est une robe demi-deuil." Le mari avait trouvé la réplique pleine d'humour. Le couple ne fit pas long feu.
"Eh oui, Ă  l'origine de tous les maux, il y a la mĂšre, dit en souriant Serge Hefez. J'exagĂšre. Mais Ă  peine." Ce n'est d'ailleurs pas sa consƓur Françoise Davoine qui va le contredire, elle qui a passĂ© en revue dans son livre MĂšre folle (Éd. Arcanes / ÉrĂšs) toutes les formes possibles d'images maternelles, de MĂ©dĂ©e, qui tue ses enfants, Ă  Jocaste, mĂšre d'ƒdipe, qui Ă©pouse son fils, avec qui elle aura quatre enfants.
Qu'elle ait Ă©tĂ© prĂ©sente ou non, aimante ou pas, cassante, arrogante, exigeante, Ă©patante, mĂ©chante, charmante, troublante, intelligente, accaparante
, rien n'y fait. La mĂšre, astre et dĂ©sastre pour ses enfants, est souvent source de nĂ©vrose, de psychose, de mal-ĂȘtre. "C'est normal, poursuit Serge Hefez : la mĂšre est le premier objet d'amour d'un enfant. C'est elle qui le nourrit, le baigne, le cajole, le gronde. La premiĂšre angoisse de l' enfant , c'est Ă  elle qu'il la doit. Lorsqu'elle s'en va pour la premiĂšre fois, le nourrisson se demande avec effroi : "Va-t-elle revenir ?". Dans ses bras, l'enfant apprend ce qu'est l'amour, avec toute l'ambivalence de la passion amoureuse. Et c'est toujours dans ses bras qu'il peut aussi faire l'expĂ©rience du dĂ©samour. L'apprĂ©hension de ce sentiment va le poursuivre le reste de son existence." Et qui trinque ? "Le couple, rĂ©pond Serge Hefez. Car l'homme cherchera Ă  retrouver cet ĂȘtre total et fusionnel avec lequel il a vĂ©cu sa premiĂšre passion." Davantage que la femme ? "Oui, car la phase de sĂ©paration d'avec la mĂšre est plus simple chez une petite fille, explique le mĂ©decin sexologue Ghislaine Paris (2). La petite-fille se dĂ©tache de sa mĂšre pour tomber dans les bras de son pĂšre, qui devient son beau chevalier. Le garçon se dĂ©tache de sa mĂšre plus tard, Ă  l'adolescence, et lĂ  il se retrouve tout seul." Ainsi, devenu homme, il cherchera dans sa future compagne la rĂ©plique de maman ou son contraire.
La littĂ©rature comme le cinĂ©ma regorgent de mĂšres admirables ou dĂ©testables que les auteurs n'ont jamais cessĂ© de cĂ©lĂ©brer ou d'Ă©triller, et dont ils n'ont jamais vraiment pu se remettre. C'est la mĂšre de Romain Gary dans "la Promesse de l'aube" qui suscite, prĂ©voit, organise le destin de son garçon : "Tu seras ambassadeur, mon fils", lui crie-t-elle tous les matins dans l'escalier de leur pension de famille. C'est aussi la mĂšre de Guillaume Gallienne dans Les Garçons et Guillaume, Ă  table ! . "Elle est gĂ©niale ma mĂšre", rĂ©pĂšte continuellement l'auteur. Tellement gĂ©niale qu'il mettra des annĂ©es avant de trouver son identitĂ© sexuelle. Ou celle d'Albert Cohen, qui lui consacre un livre, et dont la critique affirme que Le Livre de ma mĂšre est la plus belle histoire d'amour jamais Ă©crite. Dans ces conditions, comment crĂ©er un couple ? "La femme veut bien essayer de tout faire : ĂȘtre Ă©pouse, amante, infirmiĂšre, habilleuse
 mais elle ne veut pas devenir la maman de son homme ; lĂ , elle coince", tranche la psychanalyste et philosophe Anne Dufourmantelle (3). "D'autant, poursuit Ghislaine Paris, que cette position lui ĂŽte tout pouvoir sexuel. Quelle femme voudrait avoir des relations sexuelles avec son fils ?
Pourtant, l'homme n'en dĂ©mord pas. "Beaucoup ne veulent pas savoir oĂč sont les sacs-poubelle et s'il y a de la lessive dans le placard, poursuit Anne Dufourmantelle. Ils tĂ©lĂ©guident donc leur femme pour qu'elle occupe la place de mĂ©nagĂšre." Et si elle refuse, que se passe-t-il ? Trois scĂ©narios possibles, selon Ghislaine Paris. "Soit ce refus engendre une rupture - due Ă  une accumulation de dĂ©saccords -, soit un Ă©lectrochoc sur le mari qui cherchera peut-ĂȘtre Ă  s'amender, soit, enfin, et ce serait le dĂ©nouement vertueux, l'abandon du jeu de rĂŽles de chacun des acteurs." Le schĂ©ma est-il le mĂȘme chez les jeunes couples ? "Non, car ils sont encore dans une relation amoureuse, dans une phase de dĂ©couverte de l'autre. Mais dĂšs que le couple s'installe, ces rĂ©flexes peuvent reprendre le dessus."
Si certaines femmes refusent d'ĂȘtre la maman de leur mari, d'autres, Ă  l'inverse, acceptent. Pourquoi ? "Elles y trouvent leur compte, poursuit Anne Dufourmantelle. Dominer son foyer est une forme de pouvoir. Les femmes savent que le mari peut aller chasser ailleurs, mais qu'il y a de fortes chances pour qu'il revienne au foyer. D'oĂč la nĂ©cessitĂ© d'en cultiver la flamme." Les Ă©pouses maternantes seraient-elles donc plus nombreuses que l'on imagine ? "Combien de fois ai-je entendu des femmes me dire, en parlant de leur mari, qu'elles avaient un troisiĂšme enfant Ă  la maison ou qu'elles avaient mis l'interdiction parentale pour ne pas que leur mari joue Ă  des jeux vidĂ©o dĂšs qu'il rentre du bureau", atteste Ghislaine Paris.
"VoilĂ , c'est dit, les femmes veulent le pouvoir et les hommes ont du mal Ă  l'accepter, conclut Françoise Davoine. Mais on ne remet pas en cause, d'un coup de baguette magique, cinq mille ans d'Ă©ducation judĂ©o-chrĂ©tienne. Cette situation est vieille comme le monde. Il faut donc trouver, pour la combattre, des remĂšdes eux aussi vieux comme le monde. J'ai peut-ĂȘtre une solution qui me vient des Indiens." Et de raconter alors comment, alors qu'elle Ă©tait en vacances dans la rĂ©serve indienne de Rosebud aux États-Unis, Stanley Red Bird, dit "Oiseau rouge", mi-cheyenne, mi-sioux, expliqua que parmi les coutumes de sa tribu il en existait une Ă  laquelle personne ne dĂ©rogeait : une fois mariĂ©, un homme ne doit plus jamais avoir de contact avec sa mĂšre. Au moindre risque de rencontre, cette derniĂšre dĂ©plie une couverture pour faire Ă©cran entre elle et son fils. "Quelle sagesse ! s'exclame Françoise Davoine. Au lieu d'essayer de pacifier des relations familiales que chacun sait volcaniques et insolubles, ces Indiens apportent de la raison dans ce qui est irraisonnable." À mĂ©diter !
(1) Auteur de Le Nouvel Ordre sexuel , Éd. Kero, 15, 95 €. (2) Auteur de Faire l'amour pour Ă©viter la guerre dans le couple , Éd. Albin Michel, 15, 20 €. (3) Co-auteure avec Laure Leter de Se trouver , Éd. JC LattĂšs, 17 €.
La bonne question.- «Le temps passe Ă  une vitesse folle !», dit-on constamment. Surtout pendant l'Ă©tĂ©. Mais est-ce une simple impression ou la rĂ©alité ? Éclairage avec une neuropsychologue.
TÉMOIGNAGES - Elles ont occultĂ© un pan de leur personnalitĂ© pendant une grande partie de leur vie. Jusqu'au jour oĂč une rencontre produit le dĂ©clic. À plus de 30 ans, ces femmes ont pris une nouvelle orientation amoureuse, opĂ©rant un coming out tardif.
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Mon mari, sa mÚre et moi : le trio toxique
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Une religieuse de 64 ans parle de sexe sur toutes les tribunes. On sourit, on frémit ou on rugit? Dans tous les cas, on réagit. Qui est donc Marie-Paul Ross?
Doux JĂ©sus, elle est partout! De Tout le monde en parle aux Lionnes , du Devoir au Journal de Mont­rĂ©al , en tĂȘte-Ă -tĂȘte avec Anne-Marie Losique ( L’autre midi Ă  la table d’à cĂŽtĂ© , Radio-Canada) ou coude Ă  coude avec Louise DeschĂątelets ( Le confident , VOX). Sa rĂ©cente tournĂ©e de promotion en France a sĂ»rement fait verdir de jalousie bien des auteurs Ă©tablis : invitĂ©e aux Ă©missions de tĂ©lĂ© les mieux cotĂ©es, interviewĂ©e ici, recensĂ©e lĂ . Il ne manque que Paris Match , mais ça viendra.
SexagĂ©naire, sƓur missionnaire de l’ImmaculĂ©e-Conception, Marie-Paul Ross est aujourd’hui une bien impro­bable star des mĂ©dias. Qui dĂ©place du monde, mĂȘme Ă  Rosemont, un soir de janvier froid en diable. Au sous-sol de la librairie Paulines s’entassaient des gens de tout Ăąge venus entendre la sulfu­reuse « sƓur qui parle de sexe » fustiger d’une voix rauque la pornographie (qui est « contre les valeurs humaines ») et dĂ©plorer que la sociĂ©tĂ© « manque d’érotisme » (mot qui revient souvent et qu’elle prononce Ă©rotisse ). Elle n’a mentionnĂ© Dieu qu’une seule fois : « Avant, on disait : “Plus je souffre, plus Dieu m’aime.” C’est pas vrai, ces affaires-lĂ ! » Dans un QuĂ©bec anticlĂ©rical qui panse encore ses plaies aprĂšs des dĂ©cennies vĂ©cues sous le joug de l’Église et de ses serviteurs, l’idĂ©e qu’une religieuse prodigue avec autoritĂ© des conseils sexuels fait grincer des dents.
Par exemple, ces commentaires d’auditeurs rĂ©digĂ©s aprĂšs son passage en 2009 Ă  l’émission radiophonique de Christiane Charette : « Je ne comprends pas qu’on donne une tribune Ă  cette bonne sƓur qui semble vivre dans le passé  », et aussi : « Si ma mĂ©moire est bonne, les sƓurs n’ont pas d’expĂ©rience pratique en matiĂšre sexuelle. Si tel est le cas de la sƓur Ross, d’oĂč lui viennent ses certitudes? »
Quand je les lui ai fait lire, « la sƓur sexe » a haussĂ© les Ă©paules. « Moi aussi, j’ai de mauvais souvenirs de religieuses mĂ©chantes. Leurs pulsions sexuelles, rĂ©primĂ©es, n’avaient pas Ă©tĂ© rĂ©orientĂ©es. Et dans ce temps-lĂ , il n’y avait pas de formation Ă  l’état de cĂ©libat. On disait aux novices : “Fais attention et retiens-toi.” Mais ça ne fonctionne pas : rien de pire qu’un Ă©rotisse rĂ©primĂ©. »
Vierge avec expĂ©rience Soit, mais comment peut-elle parler de ce qu’elle ne connaĂźt pas? À moins que
 « Ma sƓur, ĂȘtes-vous vierge? »
Donc, elle ne « l’a » jamais fait, mais « l’a » Ă©tudiĂ© sous toutes ses coutures pendant des annĂ©es – elle a un doctorat en sexologie. « Ce n’est pas parce que tu vis du sexe que tu as les compĂ©tences pour en parler, dit-elle. Une personne ne connaĂźt que sa propre expĂ©rience. La connaissance du fonctionnement sexuel de l’humain permet Ă  une professionnelle comme moi d’intervenir dans ce domaine. »
L’unique religieuse sexologue au monde vit (seule) dans l’arrondissement de Charlesbourg, Ă  25 minutes en auto du ChĂąteau Frontenac. Son modeste meublĂ© est collĂ© sur l’Institut de dĂ©veloppement intĂ©gral (IDI), qu’elle a fondĂ© en 2003. À l’IDI, Marie-Paul, Ă©galement psychothĂ©rapeute et naturothĂ©rapeute, soigne la masturbation compulsive, le deuil, la frigiditĂ©, les traumatismes. Elle reçoit les agresseurs et leurs victimes. Entre autres. À tous ces problĂšmes diffĂ©rents, elle applique une mĂ©thode qu’elle a mise au point, le ModĂšle d’intervention globale en sexologie (MIGS), dont l’un des objectifs est de «promouvoir l’autonomie thĂ©rapeutique». Dans Pour une sexualitĂ© Ă©panouie , la sƓur Ross explique le MIGS en long, en large et en tableaux. Ce texte plutĂŽt aride « s’est trĂšs bien vendu », m’a-t-on dit chez l’éditeur, Fides. Car la dame de foi a signĂ© quatre livres, dont Je voudrais vous parler d’amour
 et de sexe , publiĂ© en France chez Michel Lafon, cocktail Molotov lancĂ© l’automne dernier.
La nonne y narre son passĂ© digne d’un film d’aventures : missionnaire en Amazonie, elle a voyagĂ© dans des coucous pilotĂ©s par des narcotrafiquants. Elle y dĂ©crit la misĂšre des bidonvilles pĂ©ruviens et la richesse du Vatican, expose les dessous troublants du milieu clĂ©rical, raconte ses rencontres avec Jean-Paul II, « qui m’a encouragĂ©e dans ma voie ».
« Appelez-moi Marie-Paul », m’a-t-elle dit d’emblĂ©e avant de me faire visiter son IDI au pas de course et avec une certaine fiertĂ©. « C’était une caisse populaire abandonnĂ©e, il a fallu tout refaire. » Facile de l’imaginer mettre la main Ă  la pĂąte, abattre un mur, par exemple. Manteau sport sur chemisier, jean, cheveux en bataille et regard amusĂ©, cette ceinture noire en karatĂ© affiche des maniĂšres brusques et fait preuve d’un franc-parler qui, dans la bouche d’une religieuse, surprend. « J’ai cassĂ© des bras pour qu’il fasse tout ce que je voulais », dira-t-elle d’un entrepreneur qui a travaillĂ© pour elle. Puis, cinq minutes plus tard : « Les hommes sont programmĂ©s : “Faut que je la fasse jouir, faut que je la fasse jouir.” Je leur dis : “ArrĂȘtez la job, bonyousse! Vous vous maganez.” »
Aider plutĂŽt que convertir Qu’elle dĂ©range parce qu’elle est religieuse et parle de sexe, « ça me surprend un peu », dit l’auteure et historienne HĂ©lĂšne-AndrĂ©e Bizier. « Quand je vois mon gynĂ©cologue, je pourrais penser qu’il ne sait pas ce que c’est qu’ĂȘtre une femme, qu’il ne peut pas comprendre. Marie-Paul parle du rapport entre la sexualitĂ© et la personnalitĂ©. »
Elles se sont connues en 1994. HĂ©lĂšne-AndrĂ©e prĂ©parait une biographie du missionnaire quĂ©bĂ©cois Gustave PrĂ©vost ( L’évĂȘque aux cheveux rouges , Libre Expression) et ses recherches l’avaient menĂ©e au PĂ©rou. « Marie-Paul s’occupait des enfants de la rue. Elle sait s’approcher d’eux pour qu’ils expriment leurs souffrances. » Elles se sont perdues de vue. Un jour, l’historienne l’a entendue Ă  la radio. « Elle parlait de la difficultĂ© des prĂȘtres Ă  vivre leur cĂ©libat. Je l’ai amenĂ©e chez mon Ă©diteur, Fides. Elle apporte un Ă©clairage nouveau sur la sexualitĂ© sans ĂȘtre imprĂ©gnĂ©e de religiositĂ©. Sa religion, c’est son affaire. Elle ne veut pas convertir, mais aider. »
« J’ai l’impression que son jupon dĂ©passe, que, sous ses airs de sƓur cool, elle charrie des valeurs religieuses, dit Jocelyne Robert, sexologue bien connue. Elle en a le droit, mais qu’elle le dise clairement. » Sur le fond, l’auteure de Full sexuel – La vie amoureuse des adolescents se dit d’accord avec Marie-Paul Ross, « quand elle parle, dit-elle, de revenir Ă  l’
Salope qui aime la double péné
Deux minettes blanches sur un black
InfirmiÚre prenant soin de sa bite préférée

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