La fille parfaite de Bollywood

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Le goût de la vérité n’empêche pas de prendre parti
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Publié le

09/05/2022 à 17:40


Adèle est morte. Elle s’est pendue à 46 ans. On aimerait en rire : elle est morte, Adèle… Mais son amie Rachel, qui pourtant déborde d’humour, n’a pas le cœur à faire des blagues. Comme elle est écrivain, elle sait déjà qu’elle ne « fera pas son deuil », comme on dit – jamais. N’empêche que La Fille parfaite est une première tentative pour enfouir sous les pages l’amie trop aimée, et la ressusciter en même temps. Rachel plonge dans ses souvenirs pour tâcher de comprendre, et les pages l’une après l’autre jetées sur ce cadavre oscillant au bout de sa corde l’occultent et le célèbrent en même temps. Comme la « poésie ininterrompue » d’Éluard après la mort de Nusch.
J’ai rencontré Nathalie Azoulai il y a presque sept ans, à Aix-en-Provence, dans un Salon du Livre où elle venait parler de Titus n’aimait pas Bérénice , qui sortait et qui lui valut le Médicis cette année-là. Nous avons échangé quelques phrases qui se voulaient intelligentes – et qui, de son côté, l’étaient assurément. Sans le savoir nous sortions de la même matrice – l’ENS de Saint-Cloud-Fontenay et l’agrégation de Lettres. Elle a su s’extirper de l’enseignement, ce qui doit faire rêver d’aucunes, je m’y suis encroûté, ce qui doit horrifier certains, chacun sa voie.
Titus n’aimait pas Bérénice raconte la vie de Racine, et, en contrepoints, la déliquescence d’une passion moderne. Je suspecte Nathalie Azoulai d’avoir d’abord pensé mettre Racine en contrepoints de l’histoire moderne, et d’avoir réalisé, chemin faisant, qu’il y avait plus et mieux à dire du tragédien janséniste que des aléas sentimentaux d’une héroïne pâlotte.
Elle a depuis publié plusieurs romans – et une traduction nouvelle de Mrs Dalloway , le chef-d’œuvre de Virginia Woolf : et justement Rachel est, dans le roman, angliciste, et travaille sur Woolf. Il n’en faudrait pas plus à un crétin diplômé pour suspecter une ombre d’autofiction dans cette Fille parfaite . Mais c’est bien inutile, n’est-ce pas… Occupons-nous de littérature, pas de voyeurisme.
Donc, Rachel / Adèle. Rime suffisante à l’oreille – on dirait une chanson des Beatles revisitée… Elle, au singulier : de deux femmes blondes mais si différentes, Nathalie Azoulai fait un être symbiotique, mi-littéraire mi-scientifique, issue par coalescence de deux milieux qui les ont prédestinées chacune à cette vocation : « J’étais l’héritière de ce qui faisait briller la culture française depuis des siècles » … La loi du milieu est dure, mais c’est la loi. Les références à Darwin d’ailleurs ne manquent pas : on ne naît pas matheuse (ou romancière), on le devient.
Et la synthèse de ces deux brillantes intelligences est lumineuse : « Considère qu’on est les deux filles d’une seule et même famille » , a dit Rachel ; « l’une sera mathématicienne et l’autre grammairienne. Nos parents auront l’impression d’avoir accompli une sorte de progéniture parfaite qui couvre tout le spectre de la connaissance… »
Mieux : « Nous n’étions plus deux individus distincts, mais une seule substance en fusion, ni homme ni femme, une substance humaine, une tête à deux corps missionnée pour fouiller, se relayer et trouver ce qu’était la beauté » . Ne sait-on pas depuis Pythagore que le Beau est un rapport géométrique ?
Il en est donc comme de Montaigne et de La Boétie : si le second avait survécu à la tuberculose en 1563, le premier aurait-il écrit les Essais – qui sont eux-mêmes un gigantesque Tombeau, au sens littéraire du terme, pour l’ami disparu et toujours là ? Ce roman qu’écrit Rachel, qu’est-il sinon le Tombeau d’Adèle, morte peut-être de n’avoir pas décroché la médaille Fields alors qu’elle avait promis à son père qu’elle l’aurait ? On meurt toujours plus ou moins de ses parents.
Mais pourquoi mourir ? « Arrive un âge où on peut rire à un dîner et au matin se supprimer ». On se souvient de Camus : « Il est difficile de fixer l'instant précis, la démarche subtile où l'esprit a parié pour la mort… » C’est vers cette interrogation nécessairement sans réponse que s’oriente le livre dans sa dernière partie, où tout masque d’ironie tombe et où ne subsiste plus que de l’émotion à fleur de peau – l’endroit le plus profond de l’être.
C’est enfin le roman le plus intelligemment féministe depuis les Mandarins – sans que l’auteur ait besoin de s’appeler « autrice » ni « professeure ». Nathalie Azoulai intègre à son récit un plaidoyer pour que les filles osent les carrières scientifiques. Comme Rachel, qui dans l’amphi a compté « deux cent trente-huit garçons et moi » . Et qui se plaît à être la plus féminine possible dans ce monde de grosses têtes mâles… La Fille parfaite est un roman délicieusement morbide, écrit avec une profonde légèreté qui est la marque stylistique d’Azoulai. Il ne faut pas le rater.
Nathalie Azoulai, La Fille parfaite , P.O.L., 313 p., 20€ Nathalie Azoulai, Titus n’aimait pas Bérénice , Folio-Gallimard, 304 p., 2017, 8,20€
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Le projet de science d'Albert a été volé. Avec Doowee, elle enquête alors que son père lui interdit en raison d'une mauvaise note à un devoir de sciences. Il faut qu'elle fasse vite car son camarade doit présenter son projet le lendemain.

Stan voit sa réputation en prendre un coup à cause d'un hacker qui dénigre sa popularité en agissant la nuit. Sally et Doowee vont tenter de démasquer ce dernier. En parallèle, la jeune fille est obnubilée par Blogger Boy, une personnalité très populaire.

Sally va chanter à Star en herbe , mais Andy, qui y participe également s'est fait voler son hamster ... Indices, pistes, et la solution de l'enquête au programme, la tâche s'annonce complexe à gérer...

Un spectacle bollywoodien devait avoir lieu, mais les saris des danseuses ont été volés ! Sally et Doowee se chargent de l'enquête. Aux premiers constats, aucune effraction n'a eu lieu...

C'est le concours de Mathématiques ! Sally veut absolument gagner, elle a mis toutes les chances de son côté ! Mais un événement est survenu pendant la nuit : quelqu'un est rentré par effraction dans la salle du concours et en a brisé les vitres ! Sally doit faire un choix : le concours de Maths ou l'enquête ?

Francis passe tranquillement sa soirée à réviser sa chimie lorsque quelqu'un s'introduit chez lui. Le lendemain matin, il annonce au SBI qu'un vol a été commis chez lui. Sally est perdue entre ses cours de chimie qu'elle n'arrive pas à maîtriser et l'enquête...

Sinitta, une jeune fille d'origine indienne est accusée d'avoir cassé le distributeur de bonbons du musée. Sally et Doowee vont tenter de retrouver le vrai coupable, même si des choses étranges se passent dans ledit musée...

Mme Margipour, la prof de Sciences, s'est fait voler son porte-monnaie dans la salle informatique du collège. Mais contre toute attente, c'est Sally qui est accusée du vol. La jeune fille est désemparée. Tout la désigne comme la coupable parfaite ! Doowee et Harry (le père de Sally) vont devoir redoubler d'efforts pour l'innocenter et identifier le vrai coupable.

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Darshee, une jeune fille d'origine indienne, s'est fait voler ses trophées de danse. Sally et Doowee sont stupéfaits d'apprendre que M. Big, un autre détective, est déjà sur cette affaire. Sally n'y voit en lui qu'un rival...

Georges, un garçon beau et populaire, est victime d'un maître-chanteur qui le force à faire ses devoirs sous la contrainte d'une publication d'une photo compromettante du jeune homme. Le SBI est sur le coup, en ayant plusieurs pistes qui s'ouvrent à eux.

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Le séjour de Bouleh, le cousin de Sally, à Cosmopolis se termine. Mais au moment de partir pour l'aéroport afin de rentrer en Inde, le jeune garçon a la désagréable surprise de constater que son billet d'avion a disparu. Sally, qui ne supporte pas son cousin considère cette enquête comme cruciale...

Vanille, une nouvelle élève, est à chaque nuit terrorisée dans son sommeil par un esprit vengeur. Sally, très pragmatique, ne croit pas aux fantômes. Elle est bien décidée à élucider ce mystère.

Jenny, une élève "intello", fait appel au SBI pour leur parler d'un cas troublant : de nombreux élèves trichent pendant les interrogations et autres devoir écrits, faisant augmenter leurs notes et par conséquent, surpassent les "intellos". Pour résoudre cette enquête, Sally et Doowee décident de devenir "intellos".

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Liz, une jeune fille plutôt réservée, est horrifiée d'apprendre que quelqu'un a volé son journal intime et s'amuse à en coller les pages sur les murs du collège. Le SBI se charge de l'enquête, même si leur cliente est un tantinet froide à leur égard...

Sally et Doowee enquêtent sur la disparition du chien du fils d'une star que Doowee aime bien. Sally est de corvée de ménage, mais très vite l'enquête devient sérieuse. Indices et solutions sont au rendez-vous : qui a volé l'ours blanc, le diamant de la star ? Qui a volé le chien ?

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Mlle Sfez, la prof de maths, a un comportement très bizarre. Sally et Doowee finissent par comprendre qu'elle est amoureuse. Qui pourrait être le mystérieux élu de son cœur ?

Mika, un pilote de course très doué, doit disputer une rencontre avec Vivi, sa principale rivale. Mais durant la course, le kart de Mika émet des dysfonctionnements, et s'immobilise. Qu'est-ce qui a bien pu se passer ?

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