La fille aux quatre queues

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Par Lina Tran
Publié le 14 Août 22 à 16:10 



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Pendant deux semaines, quatre jeunes filles ont participé aux animations d'été de la ville de Bernay. Un engagement qui s'inscrit dans leur parcours du Service national universel.
Lou-Anne, Diyar, Alexia et AdĂšle ne se connaissaient pas il y a deux semaines, mais elles ont toutes un point commun : elles font partie du programme du Service national universel (SNU).
En phase d’expĂ©rimentation, le SNU a Ă©tĂ© lancĂ© en 2019, pour remplacer Ă  long terme le service militaire . Il s’adresse aux jeunes de 15 Ă  17 ans. Dans un premier temps, les jeunes du SNU rĂ©alisent un sĂ©jour de cohĂ©sion en hĂ©bergement collectif, d’une durĂ©e de deux semaines, pour apprendre la vie en collectivitĂ© et assister Ă  des interventions sur la citoyennetĂ©, le dĂ©veloppement durable, mais aussi la sĂ©curitĂ© et la culture. C’est dans le jardin de l’abbaye de Bernay (Eure) que ces quatre jeunes filles ĂągĂ©es de 16 ans et 17 ans ont rĂ©alisĂ© la deuxiĂšme phase : la mission d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral. Cette Ă©tape veut dĂ©velopper « l’engagement et renforcer la responsabilitĂ© et l’autonomie des jeunes » sous la forme d’un engagement d’au moins 84 heures.
Pendant deux semaines, les quatre engagĂ©es ont rĂ©alisĂ© leur mission auprĂšs du service des sports dans le cadre des animations d’étĂ© de Bernay . Au programme : animation des activitĂ©s, surveillance, mais aussi nettoyage et amusement. « C’est un peu un demi-travail , comme lorsque l’on doit nettoyer les structures gonflables, mais en mĂȘme temps on s’amuse dedans », dĂ©crit Diyar, 16 ans et habitante de Lisieux. À leur Ăąge, c’est bien souvent leur premiĂšre expĂ©rience. « Elles participent aux animations, mais elles ne remplacent pas des saisonniers, insiste Jessica Duval, directrice du pĂŽle solidaritĂ© et citoyennetĂ© de la ville de Bernay. Il y a un cĂŽtĂ© responsabilisant, car elles surveillent. Surtout, il y a eu des journĂ©es avec du monde. » « J’ai dĂ©couvert le mĂ©tier d’animateur que je ne connaissais pas, indique Alexia, 16 ans et habitante de Bernay. J’ai compris que ça pouvait ĂȘtre un mĂ©tier difficile. Par exemple, quand il fait chaud, ils ne trouvent pas forcĂ©ment le temps d’aller boire, car ils doivent surveiller. » « Oui, ce n’est pas que de l’amusement », ajoute en rigolant Jessica Duval.
Leur choix a Ă©tĂ© guidĂ© par plusieurs critĂšres, mais la question de la praticitĂ© a pesĂ© dans la balance. Comme le constate Dyiar, venant de Lisieux, « les seules offres que j’ai trouvĂ©es proches de chez moi Ă©taient Ă  Caen ou Bernay, explique-t-elle. Je n’avais jamais pensĂ© travailler avec des enfants, mais finalement ça allait. On est bien tombĂ© aussi, car on a vraiment des tuteurs gentils. » MĂȘme constat pour Alexia, qui souhaitait une mission tournĂ©e vers le numĂ©rique. Pour Lou-Anne, qui veut s’engager en tant que gendarme rĂ©serviste, elle a finalement choisi une mission proche de ses Ă©tudes. Elle suit un bac pro accompagnement soins et services Ă  la personne (ASSP) et a dĂ©jĂ  rĂ©alisĂ© un stage auprĂšs d’enfants. Pour AdĂšle, Bernayenne de 17 ans, c’est « le cĂŽtĂ© sportif et les enfants » qui l’a poussĂ© Ă  choisir cette mission. 
Pour ces quatre jeunes filles, leur trajectoire diffĂ©rente rĂ©sume aussi la diversitĂ© des personnes qui s’engage dans le Service national universel. Le 6 aoĂ»t marque la fin de la mission d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral, donc une nouvelle dĂ©cision Ă  prendre : celle de la troisiĂšme phase. Non obligatoire, elle repose sur un autre engagement volontaire d’au moins trois mois.
Du cĂŽtĂ© de Lou-Anne, ce programme est un prolongement logique de son projet d’avenir. « AprĂšs, je vais m’engager en tant que rĂ©serviste, puis je pense me diriger vers l’armĂ©e de terre ou de l’air. » Pour Diyar, le SNU lui a apportĂ© les informations manquantes sur sa future profession. « Je rĂ©flĂ©chissais dĂ©jĂ  au mĂ©tier de sapeuse-pompier, sans plus. Pendant le SNU, j’ai dĂ©couvert que je pouvais ĂȘtre volontaire , ce que je vais faire pour la troisiĂšme phase. » Pour la suite, elle hĂ©site entre passer professionnelle ou travailler dans la police criminelle. AdĂšle, qui s’est initialement inscrite avec une amie pour faire l’aventure ensemble, a appris sur elle-mĂȘme. « J’étais assez pessimiste, car je suis timide et rĂ©servĂ©e. Finalement, j’ai rĂ©ussi Ă  dĂ©passer ça et ça m’a permis de faire de nouvelles rencontres. » Pour la suite, la lycĂ©enne a dĂ©cidĂ© de se concentrer sur son annĂ©e Ă  venir bien remplie, entre le baccalaurĂ©at, le permis et ses activitĂ©s extrascolaires, pour se diriger vers l’un des mĂ©tiers de la santĂ©. Pour Alexia, qui a choisi de s’engager « pour dĂ©couvrir et s’instruire » a eu une expĂ©rience diffĂ©rente. Elle n’a pas rĂ©ussi Ă  interagir avec les autres. « C’était assez difficile avec les autres personnes de la maisonnĂ©e, mais les activitĂ©s Ă©taient bien. » MĂȘme si elle ne souhaite pas faire la troisiĂšme phase, elle en retire « une nouvelle expĂ©rience » et veut poursuivre vers des Ă©tudes d’art.
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Certaine fille un peu trop fiĂšre
Prétendait trouver un mari
Jeune, bien fait et beau, d’agrĂ©able maniĂšre.
Point froid et point jaloux ; notez ces deux points-ci.
Cette fille voulait aussi
Qu’il eĂ»t du bien, de la naissance,
De l’esprit, enfin tout. Mais qui peut tout avoir ?
Le destin se montra soigneux de la pourvoir :
Il vint des partis d’importance.
La belle les trouva trop chétifs de moitié.
Quoi moi ? quoi ces gens-là ? l’on radote, je pense.
A moi les proposer ! hélas ils font pitié.
Voyez un peu la belle espÚce !
L’un n’avait en l’esprit nulle dĂ©licatesse ;
L’autre avait le nez fait de cette façon-là ;
C’était ceci, c’était cela,
C’était tout ; car les prĂ©cieuses
Font dessus tous les dédaigneuses.
AprÚs les bons partis, les médiocres gens
Vinrent se mettre sur les rangs.
Elle de se moquer. Ah vraiment je suis bonne
De leur ouvrir la porte : Ils pensent que je suis
Fort en peine de ma personne.
GrĂące Ă  Dieu, je passe les nuits
Sans chagrin, quoique en solitude.
La belle se sut gré de tous ces sentiments.
L’ñge la fit dĂ©choir : adieu tous les amants.
Un an se passe et deux avec inquiétude.
Le chagrin vient ensuite : elle sent chaque jour
DĂ©loger quelques Ris, quelques jeux, puis l’amour ;
Puis ses traits choquer et déplaire ;
Puis cent sortes de fards. Ses soins ne purent faire
Qu’elle Ă©chappĂąt au temps cet insigne larron :
Les ruines d’une maison
Se peuvent rĂ©parer ; que n’est cet avantage
Pour les ruines du visage !
Sa préciosité changea lors de langage.
Son miroir lui disait : Prenez vite un mari.
Je ne sais quel désir le lui disait aussi ;
Le désir peut loger chez une précieuse.
Celle-ci fit un choix qu’on n’aurait jamais cru,
Se trouvant Ă  la fin tout aise et tout heureuse
De rencontrer un malotru.
Cela pourrait Ă©galement s’appliquer Ă  certains hommes se croyant beaux et qui ne voient pas l’ñge venir
 Jolie fable, bonne morale.
Une belle leçon de misogynie, c’est sĂ»r! La Fontaine faisait partie de ces auteurs qui, au XVIIe siĂšcle, riaient des femmes qui avaient le malheur de vouloir s’instruire
 Quoi? Une femme savante? Quelle blague! Tout ce qu’on demandait aux femmes Ă©tait d’ĂȘtre jolies et discrĂštes
 et surtout, surtout, de ne pas trop penser. Sans quoi, on tournait leur science en ridicule
 Ce qui est intĂ©ressant, c’est quand mĂȘme que cette « prĂ©cieuse » dont le fabuliste se moque n’est visiblement sollicitĂ©e par les hommes que pour sa beauté  Celle-ci, avec l’ñge s’amenuisant, attire ensuite moins de parti
. Il est vrai que pour bon nombre d’auteurs – masculins, il va sans dire – les femmes ont pour date de pĂ©remption l’ñge de 20 ans
 Ă  une Ă©poque oĂč on mariait les filles trĂšs jeunes, avec des hommes de l’ñge de leur pĂšre, il n’y a pas de quoi s’étonner. Mais alors, qui sont les plus blĂąmables : une femme qui n’a pas voulu Ă©pouser le premier venu, uniquement intĂ©ressĂ© par sa jeunesse et sa beautĂ©, ou tous les hommes qui courtisent la vanitĂ© et la dĂ©laisse ensuite, sitĂŽt passĂ© 20 ans?
 J’invite tous ceux et celles qui tomberont sur cette fable Ă  la (re)lire avec un oeil plus avisĂ©, sans perdre de vue que les prĂ©jugĂ©s (comme ceux que vĂ©hiculent notamment les Fables – il n’y a qu’à lire « Les femmes et le secret » pour s’en convaincre
) sont le tombeau de l’égalitĂ© entre les femmes et les hommes et, par lĂ -mĂȘme, l’écueil de l’humanitĂ©.
TrĂšs joli commentaire. Je suis enseignante de littĂ©rature française. J’aime.
Je pense que chaque fille, mĂȘme les plus prĂ©cieuses, doit avoir du respect en vers toute personne.
Dans la vrai vie malheureusement beaucoup de prĂ©cieuses ne reçoivent pas la leçon que reçoit celle de la fable
 c’est pourtant le salaire mĂ©ritĂ© de la bĂȘtise et de prĂ©ciosité 
Ce texte ne parle pas des prĂ©cieuses ridicules mais des prĂ©cieuses. Les prĂ©cieuses ridicules sont, dans l’oeuvre de MoliĂšre, des provinciales qui immitent les prĂ©cieuses de Paris. C’est pourquoi elles sont risibles. CĂ©limĂšne est une prĂ©cieuse et elle n’est pas risible. Dans cette fable il s’agit des prĂ©cieuses de maniĂšre gĂ©nĂ©rale, comme CĂ©limĂšne par exemple.
J’ai quatre filles et maintenant des petites filles. J’ai fait apprendre ce texte Ă  mes enfants pour mon plaisir de pĂšre. A chaque fois que l’une d’entre elles fait un peu la fiĂšre je commence par: « une fille un peu trop fiĂšre  » et cela fait rire tout le monde et changer de sujet. Ce texte amusant est nĂ©anmoins trĂšs profond.
Cette poésie peut servir de leçon aux filles prétentieuses qui se croient les meilleures !
J’adore mais un peu compliquĂ© a apprendre, bonne morale, en plus beaucoup de filles sont comme ça.
J’adore, on y trouve une bonne morale, je la prendrait pour mon devoir de français ;).
Cette fable me rappelle trop ma soeur =(
une fable dont on doit tirer un enseignement certain. il est malheureux qu’elle ne soit pas connue.
Eh oui, c’est malheureusement le sort de beaucoup de filles d’aujourd’hui qui jouent les fiĂšres et qui rĂȘvent Ă  on se sait quoi. Pour jouer dans la cour des grands ils faut en avoir les moyens

Cette fable parle inévitablement des Précieuses ridicules qui sont ici tournées en dérision, par un retournement de situation .. Elle veut tout et finira avec rien ..
Cette fable est Ă©galement assez duelle; car d’un cĂŽtĂ© nous ressentons de la pitiĂ© pour cette femme mais.. De l’autre nous avons cet aprioris disons ‘risible’ de cette situation.. Effectivement il est bien dommage que cette fable soit peu connue( mais en 1Ăšre S nous la voyons)
Une belle fable malheureusement peu connue. C’est pourtant une chose qui, aide Ă  charmer chez elle. J’aime cette fable. C’est une belle leçon de vie qu’elle a. Je crois que, le texte est une rĂ©flexion intense transformĂ©e en texte lĂ©ger.
moi, ça ma fait penser Ă  tous les moments que j’ai passĂ© avec ma soeur morte et tous les moments que j’ai passĂ© avec elle, c’est pareil pour cette magnifique poĂ©sie voilĂ  !!!
Recueils poĂ©tiques de Jean de La Fontaine (1621-1695), Les Fables choisies mises en vers furent publiĂ©es Ă  Paris de 1668 Ă  1693. La fable intitulĂ©e « La fille » est extraite du Livre VII, dans lequel elle figure en quatriĂšme position (variable selon les Ă©ditions). DĂ©diĂ© Ă  Mme de Montespan, ce livre figurant dans le second recueil des Fables semble nettement inflĂ©chir le ton: l’inspiration se diversifie, et les enjeux se complexifient. “La Fille”, met en scĂšne une prĂ©cieuse Ă©pousant Ă  la fin de sa vie un malotru, et vise, peut-ĂȘtre, la Grande Mademoiselle qui a retardĂ© son mariage jusqu’à 43 ans. Il s’agit de la seconde partie de cette fable “jumelle” : “Le HĂ©ron”. La moralitĂ© commune Ă  ces deux versions, l’une animale, l’autre humaine, termine la premiĂšre fable et sert de prologue Ă  la seconde. Cette piĂšce a probablement Ă©tĂ© inspirĂ©e du poĂšte latin Martial (V, 17.) ; il connaissait sans doute aussi le texte de Conrart. Il s’agira de voir en quoi cette fable est une satire de la prĂ©ciositĂ©. Dans une premiĂšre partie nous verrons la structure du texte ; dans une seconde partie, nous verrons une critique de la prĂ©ciositĂ© ; enfin, dans une troisiĂšme partie, l’esthĂ©tique de la fable.
I Structure du texte
A/ L’introduction :
lignes 1/4 : l’introduction de la fable pose le sujet. Le but de la fille est clairement explicitĂ© dans les deux premiers vers : elle cherche un mari. Les deux vers suivants offrent au lecteur une description de ce mari : « Jeune, bien fait, et beau, d’agrĂ©able maniĂšre, / Point froid et point jaloux ». La Fontaine emploie ensuite une formule rhĂ©torique, directement adressĂ©e au lecteur (« notez ces deux points-ci ») qui forme le passage entre l’introduction proprement dite (qui n’est pas encore l’exemplum de la fable) et le corps de la fable.
lignes 5/8 : les quatre lignes suivantes offrent la mĂȘme structure (parallĂ©lisme : Dans une phrase, il y a parallĂ©lisme de construction lorsqu’une construction identique est rĂ©pĂ©tĂ©e plusieurs fois). Ce que recherche la fille est Ă  nouveau explicitĂ©, en prĂ©cisant de nouvelles motivations. La formule finale est encore une fois une formule rhĂ©torique qui s’adresse au lecteur : nous n’avons pas encore entamĂ© le rĂ©cit.
B/ DĂ©veloppement de la fable
les bons partis : nous pĂ©nĂ©trons ici le corps mĂȘme de la fable, suivant une logique dĂ©gressive. D’abord viennent les « bons partis » : le terme « destin » employĂ© par le fabuliste prĂ©pare la morale finale : les souhaits de la Fille ont Ă©tĂ© comblĂ© et elle devrait choisir un mari parmi ces premiers prĂ©tendants. Le passĂ© simple employĂ© dans le verbe « vint » est Ă©galement une marque du passage au rĂ©cit.
les mĂ©diocres gens : une phrase de transition assure le passage entre les « bons partis » et les « mĂ©diocres gens » : « AprĂšs les bons partis les mĂ©diocres gens » : la formulation adverbiale « aprĂšs » souligne la structure chronologique de cette fable, qui nous renvoie au terme « destin » : nous sommes ici dans l’évocation d’une dĂ©chĂ©ance de laquelle nous voyons les Ă©tapes successives.
la dĂ©chĂ©ance : un saut temporel boucle cette dĂ©chĂ©ance : « L’ñge la fit dĂ©choir ». Un certain temps (impossible Ă  dĂ©terminer) s’écoule entre les « mĂ©diocres gens » et cette dĂ©chĂ©ance. Nous comprenons que la Fille ne trouvera plus de mari. Le dĂ©veloppement de la fable suit donc une logique tout Ă  fait cohĂ©rente.
C/ La morale
la ruine finale : les « ruines du visage » de la Fille sont comparĂ©es aux ruines d’une maison : elle perd tout caractĂšre fĂ©minin, et tout caractĂšre humain, pour devenir une chose parmi d’autres. Elle s’est dĂ©labrĂ©e : on notera tous les aspects du vieillissement Ă©voquĂ©s par La Fontaine qui se plaĂźt Ă  souligner cet Ă©tat de dĂ©labrement qui caractĂ©rise Ă  prĂ©sent la Fille.
le malotru : le dernier mot de la fable prĂ©sente avec concision le retournement de la fable et permet de passer des ambitions idĂ©ales Ă  un rĂ©alisme ironique. En effet, le « malotru » apparaĂźt comme l’antithĂšse au portrait de l’honnĂȘte homme dressĂ© dans l’introduction, ce qui nous place face Ă  une contradiction comique et satyrique. Tant par sa naissance et par son esprit que par sa naissance, le mari est prĂ©sentĂ© de maniĂšre dĂ©ceptive et opposĂ© Ă  tous les codes de la prĂ©ciositĂ©
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Voyez comment barmaid lesbienne Alena Croft et Kennedy Leigh, baisĂ©e aprĂšs la fĂȘte, sur l’ensemble de l’appartement. Starpon Ă  la limite dans la gorge, le jeu lesbien pas enfantin
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