La distraction anale d'une étudiante

La distraction anale d'une étudiante




🛑 TOUTES LES INFORMATIONS CLIQUEZ ICI 👈🏻👈🏻👈🏻

































La distraction anale d'une étudiante

«Faun and a Girl», de Max Slevogt via Wikipedia, License CC




Santé


sécurité


consentement


respect


SM


violence


Avant de nous quitter, voici des contenus qui pourraient vous intéresser

Lucile Bellan
— 3 mars 2015 à 15h44
«C'est compliqué» est une sorte de courrier du coeur moderne dans lequel vous racontez vos histoires –dans toute leur complexité– et où une chroniqueuse vous répond. Cette chroniqueuse, c'est Lucile Bellan. Elle est journaliste: ni psy, ni médecin, ni gourou. Elle avait simplement envie de parler de vos problèmes.
Si vous voulez lui envoyer vos histoires, vous pouvez écrire à cette adresse: cestcomplique.slate@gmail.com
Je suis une étudiante de 19 ans, détraquée, si on en croit l'histoire qui va suivre. Il y a environ un an, j'ai rencontré un homme beaucoup plus âgé que moi, et pour cause, il a la cinquantaine. Il m'a plu, je ne sais pas pourquoi, il n'avait rien d'exceptionnel, et puis cette différence d'âge est peu commune. Je me sentais comme rassurée avec lui et plus désirée qu'avec un garçon de mon âge...
Il avait des «goûts très spéciaux», je lui ai dit de m'initier, après avoir quand même hésité plusieurs semaines. Mais bon, d'un côté cet univers du sado-masochisme m'avait toujours un peu intriguée. Nous nous sommes vus deux fois pour pratiquer le sado-masochisme sans qu'il y ait un seul souci, j'aimais ça.
La troisième séance m'a fait réfléchir un peu plus que cela parce qu'il m'a forcée à faire certaines choses dont je n'avais pas vraiment envie. J'ai eu peur, je n'ai pas voulu le revoir. Là, il me harcelait par message, est venu m'attendre à la sortie de mon job d'été pour avoir une explication. Je ne me sentais plus en sécurité.
Cet été fut une période sombre, je pensais parfois au pire. Quand je dormais je me réveillais en sursaut, je faisais des cauchemars. J'ai tenté de lui expliquer la raison (qui me semblait pourtant claire...) de mon départ. Au début ça ne marchait pas trop, il insistait. Puis il a compris, il m'a laissée.
Mais maintenant, je repense à lui. Je lui ai trouvé une belle excuse pour ce viol: c'était du sado-masochisme, il cherchait juste à repousser mes limites, c'est rien du tout! Je vais même partir en voyage avec. J'ai en revanche refusé que l'on rentre de nouveau dans une relation sado-masochiste.
Je sais que c'est mal (tout de moins je le suppose?), alors... Suis-je complètement conne? Est-ce que je recherche l'auto-destruction? Vous avez des explications? Je suis au courant de la nocivité de cette relation et j'y cours quand même, j'en suis limite à me demander si je n'y vais pas inconsciemment juste pour le voyage!!! Pourquoi le revois-je comme un être bienveillant? Bref, quel est votre avis?
Chère Clémence , il me semble que, avec les éléments dont vous me faites profiter, vous êtes loin d’être détraquée mais juste très curieuse. Et, dans le domaine de la sexualité en particulier, la curiosité est une merveilleuse qualité.
Mais laissez-moi vous raconter une histoire.
Il y a quelques années, j’ai eu une relation avec un homme pratiquant des jeux de domination. Un homme légèrement plus âgé, plus expérimenté dans ce domaine, séduisant et, pour ne rien gâcher, avec de l’argent. Je n’ai jamais profité de son argent mais ça participait à une aura globale de domination sociale et intellectuelle. Et loin du jeu sexuel dans lequel nous étions engagés, il a profité de cette domination psychologique. En jouant avec mes limites, sans mettre en place de «safe word» , en étant moins à mon écoute qu’aux variations de son plaisir, en profitant de ma position choisie à l’origine pour m’humilier psychologiquement à coups de petites phrases assassines.
À l’époque, il était mon amant «punition». J’étais attirée par lui mais je ne prenais aucun plaisir à nos rencontres. Il me rabaissait perpétuellement (j’étais trop ronde, il me rendait service…), me faisait souffrir (une souffrance confirmée par la collection de bleus que je ramenais chez moi) et ne me donnait aucun plaisir en retour. Pendant ces poignées d’heures dans cet appartement indécent du centre de Paris, j’étais sa chose. Un jour, j’ai fait un malaise sur l’îlot central de sa cuisine et nous ne nous sommes plus jamais revus.
Pendant des semaines, je m’en suis voulue: cette rupture me donnait l’impression d’être l’image qu’il m’avait donnée de moi: ronde et bête, entichée d’un type qui ne me respectait pas et surtout une fille avec des limites.
Mais la vérité c’est que des limites, j’en ai. Notre aventure n’a jamais été sensuelle, mais violente et agressive. À la manière de votre propre expérience avec cet homme. Or le SM ce n’est pas ça.
Le viol est un crime, pas une pratique sexuelle
Sexuellement, les pratiques de soumission et domination sont soumises à des règles strictes. Elles sont encadrées pour que chacun y trouve son plaisir dans le respect de son corps. Le SM n’a jamais été une pratique où le but est d’atteindre un point de non-retour où, en tant que soumise, vous accepteriez tout sans broncher. Vous parlez vous-même de viol. Le viol est un crime, pas une pratique sexuelle.
Il me semble que, comme le dominateur dont j’ai croisé la route, vous avez rencontré quelqu’un qui cherche plus à exercer un ascendant psychologique sur vous. Il vous manipule et profite de vos faiblesses. Bien sûr que vous ne voulez pas passer pour celle qui est trop coincée pour . Et en vous engageant dans cette relation particulière, vous avez aussi engagé votre confiance et vos sentiments.
Mais là, en partant en voyage avec lui, il me semble que vous prenez des risques inconsidérés.
Vous rétracter ne serait ni lâche, ni trop sage ou timoré. Prendre conscience des dérives de votre partenaire ne fait pas de vous une mauvaise joueuse. Et un viol dans le cadre d’un jeu sexuel reste un viol, pour lequel vous avez le droit de porter plainte. C’est une question que vous n’abordez pas mais je vous suggère d’y réfléchir.
Vous avez envie de partir avec lui, peut-être est-ce l’emprise psychologique qu’il a sur vous, peut-être l’aimez-vous, mais il y a des personnes néfastes et il faut se battre contre l’attirance que l’on a pour elles. Pensez aussi à ces périodes difficiles et douloureuses que vous avez vécues: vous ne voulez pas les revivre.
Et puis j’ai un conseil concernant les pratiques SM: prenez le temps de vous rendre dans un donjon. C'est ainsi que l'on appelle les lieux de rencontres de ceux qui pratiquent les jeux de soumission et de domination. Ce sont des endroits discrets mais il y en a un certain nombre partout en France. Certains fonctionnent comme des clubs privés, avec des parrainages, d'autres sont plus faciles d'accès. Allez, donc, vous rendre compte, seule, de comment cette sexualité se pratique.
Dans le SM, les notions de consentement et de respect sont capitales
Vous devriez alors vous rendre compte d’à quel point les notions de consentement et de respect sont capitales. À ce stade, vous aurez assez de recul et d’expérience pour voir que la relation que avez eue avec cet homme n’a rien à voir avec une pratique SM. Même soumise, vous restez maîtresse de vos sentiments, de vos émotions et de vos limites psychologiques ou physiques. Il a profité de vous, et, à raison, vous vous êtes protégée. Maintenant, il vous faut comprendre ce réflexe et l’accepter. Cet homme a profité de vous au moment où vous étiez le plus vulnérable. C’est un schéma qui n’a aucune raison de ne pas se reproduire, et dans une autre situation également.
Soyez curieuse, profitez de la vie et explorez votre sexualité, mais protégez-vous. Toujours, protégez-vous.
Une sélection personnalisée des articles de Slate tous les matins dans votre boîte mail.
Retrouvez chaque matin le meilleur des articles de korii, le site biz et tech par Slate.
Les punaises de lit sont universellement détestées. Insidieuses, difficiles à chasser, elles provoquent nombre de désagréments, physiques comme moraux.

Jerome Goddard
— 18 août 2022 — Temps de lecture : 5 min
De la drogue récréative illicite au traitement prometteur pour la santé mentale, le statut de ces champignons magiques semble amené à évoluer.

Repéré par Héloïse Le Fourner
— 17 août 2022 — Temps de lecture : 2 min
Une décision confirmée en appel malgré les réticences de l'un des juges.

Repéré par Thomas Messias
— 17 août 2022 — Temps de lecture : 2 min


«Faun and a Girl», de Max Slevogt via Wikipedia, License CC




Santé


sécurité


consentement


respect


SM


violence


Avant de nous quitter, voici des contenus qui pourraient vous intéresser

Lucile Bellan
— 3 mars 2015 à 15h44
«C'est compliqué» est une sorte de courrier du coeur moderne dans lequel vous racontez vos histoires –dans toute leur complexité– et où une chroniqueuse vous répond. Cette chroniqueuse, c'est Lucile Bellan. Elle est journaliste: ni psy, ni médecin, ni gourou. Elle avait simplement envie de parler de vos problèmes.
Si vous voulez lui envoyer vos histoires, vous pouvez écrire à cette adresse: cestcomplique.slate@gmail.com
Je suis une étudiante de 19 ans, détraquée, si on en croit l'histoire qui va suivre. Il y a environ un an, j'ai rencontré un homme beaucoup plus âgé que moi, et pour cause, il a la cinquantaine. Il m'a plu, je ne sais pas pourquoi, il n'avait rien d'exceptionnel, et puis cette différence d'âge est peu commune. Je me sentais comme rassurée avec lui et plus désirée qu'avec un garçon de mon âge...
Il avait des «goûts très spéciaux», je lui ai dit de m'initier, après avoir quand même hésité plusieurs semaines. Mais bon, d'un côté cet univers du sado-masochisme m'avait toujours un peu intriguée. Nous nous sommes vus deux fois pour pratiquer le sado-masochisme sans qu'il y ait un seul souci, j'aimais ça.
La troisième séance m'a fait réfléchir un peu plus que cela parce qu'il m'a forcée à faire certaines choses dont je n'avais pas vraiment envie. J'ai eu peur, je n'ai pas voulu le revoir. Là, il me harcelait par message, est venu m'attendre à la sortie de mon job d'été pour avoir une explication. Je ne me sentais plus en sécurité.
Cet été fut une période sombre, je pensais parfois au pire. Quand je dormais je me réveillais en sursaut, je faisais des cauchemars. J'ai tenté de lui expliquer la raison (qui me semblait pourtant claire...) de mon départ. Au début ça ne marchait pas trop, il insistait. Puis il a compris, il m'a laissée.
Mais maintenant, je repense à lui. Je lui ai trouvé une belle excuse pour ce viol: c'était du sado-masochisme, il cherchait juste à repousser mes limites, c'est rien du tout! Je vais même partir en voyage avec. J'ai en revanche refusé que l'on rentre de nouveau dans une relation sado-masochiste.
Je sais que c'est mal (tout de moins je le suppose?), alors... Suis-je complètement conne? Est-ce que je recherche l'auto-destruction? Vous avez des explications? Je suis au courant de la nocivité de cette relation et j'y cours quand même, j'en suis limite à me demander si je n'y vais pas inconsciemment juste pour le voyage!!! Pourquoi le revois-je comme un être bienveillant? Bref, quel est votre avis?
Chère Clémence , il me semble que, avec les éléments dont vous me faites profiter, vous êtes loin d’être détraquée mais juste très curieuse. Et, dans le domaine de la sexualité en particulier, la curiosité est une merveilleuse qualité.
Mais laissez-moi vous raconter une histoire.
Il y a quelques années, j’ai eu une relation avec un homme pratiquant des jeux de domination. Un homme légèrement plus âgé, plus expérimenté dans ce domaine, séduisant et, pour ne rien gâcher, avec de l’argent. Je n’ai jamais profité de son argent mais ça participait à une aura globale de domination sociale et intellectuelle. Et loin du jeu sexuel dans lequel nous étions engagés, il a profité de cette domination psychologique. En jouant avec mes limites, sans mettre en place de «safe word» , en étant moins à mon écoute qu’aux variations de son plaisir, en profitant de ma position choisie à l’origine pour m’humilier psychologiquement à coups de petites phrases assassines.
À l’époque, il était mon amant «punition». J’étais attirée par lui mais je ne prenais aucun plaisir à nos rencontres. Il me rabaissait perpétuellement (j’étais trop ronde, il me rendait service…), me faisait souffrir (une souffrance confirmée par la collection de bleus que je ramenais chez moi) et ne me donnait aucun plaisir en retour. Pendant ces poignées d’heures dans cet appartement indécent du centre de Paris, j’étais sa chose. Un jour, j’ai fait un malaise sur l’îlot central de sa cuisine et nous ne nous sommes plus jamais revus.
Pendant des semaines, je m’en suis voulue: cette rupture me donnait l’impression d’être l’image qu’il m’avait donnée de moi: ronde et bête, entichée d’un type qui ne me respectait pas et surtout une fille avec des limites.
Mais la vérité c’est que des limites, j’en ai. Notre aventure n’a jamais été sensuelle, mais violente et agressive. À la manière de votre propre expérience avec cet homme. Or le SM ce n’est pas ça.
Le viol est un crime, pas une pratique sexuelle
Sexuellement, les pratiques de soumission et domination sont soumises à des règles strictes. Elles sont encadrées pour que chacun y trouve son plaisir dans le respect de son corps. Le SM n’a jamais été une pratique où le but est d’atteindre un point de non-retour où, en tant que soumise, vous accepteriez tout sans broncher. Vous parlez vous-même de viol. Le viol est un crime, pas une pratique sexuelle.
Il me semble que, comme le dominateur dont j’ai croisé la route, vous avez rencontré quelqu’un qui cherche plus à exercer un ascendant psychologique sur vous. Il vous manipule et profite de vos faiblesses. Bien sûr que vous ne voulez pas passer pour celle qui est trop coincée pour . Et en vous engageant dans cette relation particulière, vous avez aussi engagé votre confiance et vos sentiments.
Mais là, en partant en voyage avec lui, il me semble que vous prenez des risques inconsidérés.
Vous rétracter ne serait ni lâche, ni trop sage ou timoré. Prendre conscience des dérives de votre partenaire ne fait pas de vous une mauvaise joueuse. Et un viol dans le cadre d’un jeu sexuel reste un viol, pour lequel vous avez le droit de porter plainte. C’est une question que vous n’abordez pas mais je vous suggère d’y réfléchir.
Vous avez envie de partir avec lui, peut-être est-ce l’emprise psychologique qu’il a sur vous, peut-être l’aimez-vous, mais il y a des personnes néfastes et il faut se battre contre l’attirance que l’on a pour elles. Pensez aussi à ces périodes difficiles et douloureuses que vous avez vécues: vous ne voulez pas les revivre.
Et puis j’ai un conseil concernant les pratiques SM: prenez le temps de vous rendre dans un donjon. C'est ainsi que l'on appelle les lieux de rencontres de ceux qui pratiquent les jeux de soumission et de domination. Ce sont des endroits discrets mais il y en a un certain nombre partout en France. Certains fonctionnent comme des clubs privés, avec des parrainages, d'autres sont plus faciles d'accès. Allez, donc, vous rendre compte, seule, de comment cette sexualité se pratique.
Dans le SM, les notions de consentement et de respect sont capitales
Vous devriez alors vous rendre compte d’à quel point les notions de consentement et de respect sont capitales. À ce stade, vous aurez assez de recul et d’expérience pour voir que la relation que avez eue avec cet homme n’a rien à voir avec une pratique SM. Même soumise, vous restez maîtresse de vos sentiments, de vos émotions et de vos limites psychologiques ou physiques. Il a profité de vous, et, à raison, vous vous êtes protégée. Maintenant, il vous faut comprendre ce réflexe et l’accepter. Cet homme a profité de vous au moment où vous étiez le plus vulnérable. C’est un schéma qui n’a aucune raison de ne pas se reproduire, et dans une autre situation également.
Soyez curieuse, profitez de la vie et explorez votre sexualité, mais protégez-vous. Toujours, protégez-vous.
Une sélection personnalisée des articles de Slate tous les matins dans votre boîte mail.
Retrouvez chaque matin le meilleur des articles de korii, le site biz et tech par Slate.
Les punaises de lit sont universellement détestées. Insidieuses, difficiles à chasser, elles provoquent nombre de désagréments, physiques comme moraux.

Jerome Goddard
— 18 août 2022 — Temps de lecture : 5 min
De la drogue récréative illicite au traitement prometteur pour la santé mentale, le statut de ces champignons magiques semble amené à évoluer.

Repéré par Héloïse Le Fourner
— 17 août 2022 — Temps de lecture : 2 min
Une décision confirmée en appel malgré les réticences de l'un des juges.

Repéré par Thomas Messias
— 17 août 2022 — Temps de lecture : 2 min






Accepter tout
Refuser tout
Gérer les paramètres


Yahoo fait partie de la famille de marques Yahoo .

En cliquant sur Accepter tout , vous consentez à ce que Yahoo et nos partenaires stockent et/ou utilisent des informations sur votre appareil par l’intermédiaire de cookies et de technologies similaires, et traitent vos données personnelles afin d’afficher des annonces et des contenus personnalisés, d’analyser les publicités et les contenus, d’obtenir des informations sur les audiences et à des fins de développement de produit.

En cliquant sur Refuser tout , vous refusez tous les cookies non essentiels et technologies similaires, mais Yahoo continuera à utiliser les cookies essentiels et des technologies similaires. Sélectionnez Gérer les paramètres pour gérer vos préférences.

Pour en savoir plus sur notre utilisation de vos informations, veuillez consulter notre Politique relative à la vie privée et notre Politique en matière de cookies . Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en consultant vos paramètres de vie privée .


Coprésidents du Mouvement Impact France
Docteur en aménagement de l’espace et urbanisme
Culture Cinéma Télévision Livres Musiques Arts Scènes
Pour ajouter l’article à vos sélections identifiez-vous
Vous possédez déj
Être petit est un bénéfice
Une maman asiatique qui va voir le mec
Une grosse fétichiste

Report Page