La discipline au bout de la queue de son prof

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La discipline au bout de la queue de son prof
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3. La procédure disciplinaire
Textes applicables
Statut gĂ©nĂ©ral des fonctionnaires de l’État, lois 83-634du 13 juillet 1983 et 84-16 du 11 janvier 1984 .
DĂ©cret n° 84-961 du 25 octobre 1984 relatif Ă  la procĂ©dure disciplinaire concernant les fonctionnaires de l’État.
DĂ©cret n° 99-101 du 11 fĂ©vrier 1999 dĂ©concentration de la procĂ©dure disciplinaire des personnels enseignants du second degrĂ© gĂ©rĂ© par le ministĂšre de l’Éducation nationale.
Note de service n° 99-158 du 13 octobre 1999 : déconcentration de la procédure disciplinaire.
Contrairement Ă  des idĂ©es reçues le fonctionnaire ne bĂ©nĂ©ficie pas d’une impunitĂ© parfaite. Certes, le statut gĂ©nĂ©ral des fonctionnaires ne dĂ©finit pas la faute disciplinaire ; elle a cependant Ă©tĂ© largement caractĂ©risĂ©e par la jurisprudence.
3.1. La faute disciplinaire
La faute disciplinaire peut consister en une faute commise dans ou en dehors du service. Ce peut ĂȘtre enfreindre une des obligations spĂ©cifiques du fonctionnaire :
ApparaĂźt de plus en plus une obligation de courtoisie qui sans ĂȘtre dans le statut se dĂ©duit de l’obligation d’exĂ©cution correcte des tĂąches confiĂ©es Ă  l’agent public.
Ce peut ĂȘtre hors du service : le fonctionnaire est censĂ© garder une certaine dignitĂ©. Le comportement sera apprĂ©ciĂ© diffĂ©remment suivant le grade et les fonctions de l’intĂ©ressĂ©. Il est certain que le juge administratif sera plus ferme Ă  l’égard d’un enseignant que d’un employĂ© de la voirie, par exemple.
En 1965 (arrĂȘt n° 65397 du 22/12/1965), le Conseil d’État a jugĂ© qu’un instituteur intempĂ©rant (mĂȘme en dehors de son service) pouvait ĂȘtre lĂ©galement sanctionnĂ© Ă  cause de l’atteinte Ă  l’image de sa fonction.
Outre, des infractions pénales sur lesquelles nous reviendrons et les manquements au statut précités, les fautes disciplinaires le plus souvent sanctionnées sont les suivantes :
3.2. Les sanctions disciplinaires
Article 66 de la loi 84-16 du 16 janvier 1984 :
« Les sanctions disciplinaires sont réparties en quatre groupes :
Parmi les sanctions du premier groupe, seul le blĂąme est inscrit au dossier du fonctionnaire. Il est effacĂ© automatiquement au bout de trois ans si aucune sanction n’est intervenue pendant cette pĂ©riode.
La radiation du tableau d’avancement peut Ă©galement ĂȘtre prononcĂ©e Ă  titre de sanction complĂ©mentaire d’une des sanctions des deuxiĂšme et troisiĂšme groupes. »
Les sanctions des deux premiers groupes sont prononcées par le recteur, celles des deux derniers par le ministre.
L’exclusion temporaire de fonctions peut ĂȘtre assortie d’un sursis total ou partiel.
À noter que l’avertissement n’est donc pas inscrit au dossier. Il importera dans ce cas de consulter son dossier administratif pour s’assurer que l’avertissement n’est pas dans le dossier au rectorat.
Aucune autre sanction ne peut ĂȘtre appliquĂ©e que celles prĂ©vues ci-dessus.
3.3. L’indĂ©pendance des actions disciplinaires et pĂ©nales
La procĂ©dure disciplinaire et l’action pĂ©nale sont indĂ©pendantes l’une de l’autre. Elles peuvent ĂȘtre engagĂ©es en parallĂšle ou successivement. Le recteur ou le ministre peuvent suspendre leur procĂ©dure en attendant le jugement pĂ©nal.
Deux cas peuvent se présenter :
3.3.1. La sanction disciplinaire intervient avant le jugement pénal
Si les faits apparaissent plus graves que prĂ©vus, la sanction disciplinaire ne peut ĂȘtre aggravĂ©e. Si des faits nouveaux apparaissent, ils peuvent donner lieu Ă  une nouvelle sanction. Si le fonctionnaire est reconnu ­innocent, si la sanction n’est pas devenue dĂ©finitive, il peut la contester devant le juge administratif. L’administration peut toujours attĂ©nuer une sanction ou la rapporter.
3.3.2. La sanction disciplinaire intervient aprÚs le jugement pénal
Ce n’est pas le jugement qui lie l’administration mais l’exactitude matĂ©rielle des faits. Le fonctionnaire est reconnu coupable : l’administration n’a aucune marge de manƓuvre, les faits sont matĂ©riellement Ă©tablis, elle doit en tirer des consĂ©quences sur le plan disciplinaire.
Le fonctionnaire est innocentĂ© mais les faits sont matĂ©riellement Ă©tablis, l’administration peut encore le sanctionner (Conseil d’État, 31 mai 1968, Moreau).
Rappelons qu’un mĂȘme fait peut ne pas ĂȘtre une infraction pĂ©nale mais ĂȘtre une faute disciplinaire. Le dire ne suffisant pas, l’administration doit le prouver.
3.4. La procédure disciplinaire
L’agent reçoit un courrier l’informant de l’engagement d’une procĂ©dure disciplinaire Ă  son encontre et de la possibilitĂ© de venir au rectorat consulter son dossier administratif.
Si le recteur envisage une sanction du premier groupe (avertissement ou blĂąme), la procĂ©dure s’arrĂȘte lĂ  et c’est le recteur qui prononce l’avertissement ou le blĂąme. Dans le cas contraire, il saisit la commission paritaire siĂ©geant en conseil de discipline (en formation restreinte : seuls siĂšgent les Ă©lus titulaires ou les supplĂ©ants quand ils remplacent les titulaires ; les Ă©lus du mĂȘme grade que l’intĂ©ressĂ© et ceux du grade immĂ©diatement supĂ©rieur. Par exemple, pour un certifiĂ© classe normale siĂ©geront les Ă©lus certifiĂ©s de classe normale et les Ă©lus hors-classe. Pour un agent hors classe ne siĂ©geront que les Ă©lus hors-classe, titulaires et supplĂ©ants, cette fois).
Depuis le dĂ©cret n° 99-101 du 11 fĂ©vrier 1999 , ce sont les commissions paritaires acadĂ©miques qui sont compĂ©tentes (sauf pour certains personnels affectĂ©s dans les collectivitĂ©s d’outre-mer, Ă  l’étranger ou dĂ©tachĂ©s).
La procĂ©dure est contradictoire, l’intĂ©ressĂ© est entendu et peut faire citer des tĂ©moins et ĂȘtre dĂ©fendu par la ou les personnes de son choix : reprĂ©sentants SNES-FSU (en dehors des Ă©lus de la CAPA), avocat, collĂšgue
 Le conseil dĂ©libĂšre Ă  huis clos. Le prĂ©sident met aux voix la sanction la plus sĂ©vĂšre envisagĂ©e et redescend l’échelle des sanctions jusqu’à dĂ©gager une majoritĂ© (y compris sur la question : faut-il une absence de sanction ?). Si aucune proposition n’a recueilli la majoritĂ©, la commission est rĂ©putĂ©e avoir Ă©tĂ© consultĂ©e et ne pas avoir d’avis, le recteur ou le ministre ont alors les mains complĂštement libres.
La commission ne donne qu’un avis, c’est le recteur ou le ministre qui ont le pouvoir ­disciplinaire. Le recteur prononce les sanctions des premier et deuxiùme groupes ; le ministre les sanctions des troisiùme et quatriùme groupes.
3.5. Les recours contre une sanction disciplinaire
Ils sont de trois ordres :
1. Le recours devant la commission spĂ©cialisĂ©e du Conseil supĂ©rieur de la Fonction publique de l’État. La commission ne formule que des avis qui ne s’imposent pas Ă  l’administration. Sa saisine suspend le dĂ©lai de recours au Tribunal administratif. Elle peut ĂȘtre saisie pour les sanctions du 4e groupe lorsqu’elles n’ont pas eu la ­majoritĂ© des deux tiers des voix ; pour les sanctions des 2e et 3e groupes si le conseil de discipline avait proposĂ© une sanction moins sĂ©vĂšre ou si ces sanctions n’avaient pas eu la majoritĂ© des voix.
La saisine ne suspend pas l’exĂ©cution de la sanction.
La commission est paritaire, composĂ©e pour moitiĂ© des reprĂ©sentants de l’administration (tous ministĂšres confondus) et moitiĂ© des reprĂ©sentants du personnel (toutes les grandes confĂ©dĂ©rations et fĂ©dĂ©rations prĂ©sentes dans la fonction publique d’État).
2. Le recours gracieux ou hiĂ©rarchique. Le recours gracieux se fait devant l’autoritĂ© auteur de la sanction. Le recours hiĂ©rarchique est adressĂ© en cas de sanction des 1er et 2e groupes auprĂšs du ministre pour une sanction prononcĂ©e par le recteur.
3. Le recours devant le juge administratif. Il est prĂ©cĂ©dĂ© ou non de la saisine de la commission de recours du CSFPE. Le juge recherchera une certaine proportionnalitĂ© entre la faute et la sanction. En cas de disproportion, le juge pourra annuler la sanction pour erreur manifeste d’apprĂ©ciation. Il dispose aussi d’un regard sur la procĂ©dure et peut annuler pour vice de forme.
3.6. La situation des non-titulaires
Elle est traitée dans le décret n° 86-83 du 17 janvier 1986 . Les sanctions sont au nombre de quatre :
Le pouvoir disciplinaire appartient Ă  l’autoritĂ© ayant le pouvoir de procĂ©der au recrutement. La dĂ©lĂ©gation du pouvoir de procĂ©der au recrutement emporte celle du pouvoir disciplinaire. L’intĂ©ressĂ© a Ă©galement droit Ă  communication de son dossier.
Le cas des assistants d’éducation, contractuels de droit public, embauchĂ© par un EPLE reprĂ©sentĂ© par un chef d’établissement entrent dans le champ des Commissions consultatives paritaires (CCP) et des dispositions du dĂ©cret du 17 janvier 1986.
3.7. Le licenciement pour insuffisance professionnelle
Ce n’est pas une sanction disciplinaire, c’est la consĂ©quence d’un ensemble de faits qui rendent impossible le maintien de la qualitĂ© de fonctionnaire. Par exemple, Conseil d’État, 17 mars 2004, M. Provost : « un manque de diligence et de rigueur dans l’exĂ©cution de son travail, une inaptitude Ă  exercer ses tĂąches professionnelles, un absentĂ©isme important et des difficultĂ©s relationnelles [
], ces faits, dont la matĂ©rialitĂ© est Ă©tablie, Ă©taient de nature [
] Ă  justifier un licenciement pour insuffisance professionnelle  ».
L’article 70 de la loi du 11 janvier 1984 prĂ©voit que « le licenciement pour insuffisance professionnelle est prononcĂ© aprĂšs observation de la procĂ©dure prĂ©vue en matiĂšre disciplinaire ». Il est donc prĂ©cĂ©dĂ© de la communication du dossier administratif et de la rĂ©union du conseil de discipline. C’est le ministre qui le prononce.
La commission de discipline donne un avis. Jusqu’en 2003, c’était la Commission paritaire nationale ; depuis juin 2003, par analogie avec la procĂ©dure disciplinaire c’est la commission paritaire acadĂ©mique qui est saisie.
Le dĂ©cret 85-986 (article 61) prĂ©voit le versement d’une indemnitĂ© au fonctionnaire licenciĂ© pour insuffisance professionnelle, cette indemnitĂ© est Ă©gale Ă  trois quarts du traitement brut du dernier mois, multipliĂ© par le nombre d’annĂ©es de service valables pour la retraite, sans que cela puisse dĂ©passer 15 ans.
3.8. La suspension
Ce n’est pas une sanction contrairement Ă  ce que peuvent penser certains chefs d’établissement ou ce que ressent l’agent qui la subit. C’est une mesure conservatoire prĂ©vue par l’article 30 de la loi du 13 juillet 1983.
« En cas de faute grave commise par un fonctionnaire, qu’il s’agisse d’un manquement Ă  ses obligations ­professionnelles ou d’une infraction de droit commun, l’auteur de cette faute peut ĂȘtre suspendu par l’autoritĂ© ayant pouvoir disciplinaire qui saisit, sans dĂ©lai, le conseil de discipline. Le fonctionnaire suspendu conserve son traitement, l’indemnitĂ© de rĂ©sidence, le supplĂ©ment familial de traitement et les prestations familiales obligatoires.
Sa situation doit ĂȘtre dĂ©finitivement rĂ©glĂ©e dans le dĂ©lai de quatre mois. Si, Ă  l’expiration de ce dĂ©lai, aucune dĂ©cision n’a Ă©tĂ© prise par l’autoritĂ© ayant pouvoir disciplinaire, l’intĂ©ressĂ© doit ĂȘtre rĂ©intĂ©grĂ©, sauf s’il est l’objet de poursuites pĂ©nales, et n’est pas rĂ©tabli dans ses fonctions, il peut alors subir une retenue qui ne peut ĂȘtre supĂ©rieure Ă  la moitiĂ© de la rĂ©munĂ©ration mentionnĂ©e Ă  l’alinĂ©a prĂ©cĂ©dent. Il continue, nĂ©anmoins, Ă  percevoir la totalitĂ© des supplĂ©ments pour charges de famille  ».
À savoir : au bout de 4 mois (en cas de poursuites pĂ©nales) l’administration peut, soit payer le fonctionnaire Ă  plein traitement soit Ă  demi-traitement. Dans ce cas, si les poursuites sont infondĂ©es, l’intĂ©ressĂ© peut demander ensuite la partie du traitement qu’on ne lui a pas versĂ©e. Il est Ă  noter que certains recteurs ­traitent des cas de fonctionnaires considĂ©rĂ©s rĂ©calcitrants en usant abusivement de la suspension. Rappelons l’exigence d’une faute grave, si tel n’est pas le cas, on peut dĂ©fĂ©rer l’arrĂȘter de suspension devant le juge ­administratif.
En cas d’emprisonnement, il n’y a pas de traitement, la jurisprudence considĂ©rant de facto qu’il y a service non fait.
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Les enseignants sont de plus en plus confrontĂ©s Ă  des classes difficiles. Du coup, ils se plaignent du bavardage et souhaiteraient pouvoir enseigner dans une classe calme. Bref, ils se sentent incapables d’imposer une certaine discipline. Cela peut vite devenir insupportable et reprĂ©senter un facteur de stress, de dĂ©tournement de l’attention ou de fatigue. Par consĂ©quent, il arrive qu’ils finissent par ne plus Ă©prouver aucun plaisir Ă  enseigner, ils sont fatiguĂ©s , dĂ©couragĂ©s et parfois mĂȘme dĂ©goĂ»tĂ©s par leurs Ă©lĂšves et par la gestion de classe difficile. Donc, comment gĂ©rer une classe difficile? Et comment traiter un Ă©lĂšve turbulent ?
Une classe est catĂ©gorisĂ©e difficile quand un enseignant est empĂȘchĂ© d’exercer correctement son mĂ©tier et que la majoritĂ© des Ă©lĂšves ne peut plus se concentrer et travailler dans le calme, Ă  cause de perturbations.
La plupart du temps, les problÚmes sont mineurs ( bavardages , agitation, refus de travailler, passivité, etc.), mais leur multiplication finit par perturber le travail des enseignants et celui des élÚves.
C’est pourquoi l’enseignant doit poser et imposer des rùgles, parce que tout groupe fonctionne selon des rùgles, et que les enfants attendent qu’on leur enseigne de telles rùgles.
Les Ă©lĂšves doivent savoir trĂšs clairement que lorsqu’ils entrent dans la classe, il est temps d’agir de maniĂšre calme et concentrĂ©e. Ce qui peut ĂȘtre difficile, surtout si la leçon suit une pause ou l’heure du dĂ©jeuner. DĂ©finissez vos attentes et la maniĂšre dont vous souhaitez que la classe se comporte pendant la leçon.
DĂšs le dĂ©but, faites connaitre le plan du cours et indiquez Ă  quel moment ils pourront collaborer et parler avec leurs camarades de classe. Cela les encouragera Ă  rester calmes et Ă  se concentrer si nĂ©cessaire. En rĂ©servant quelques minutes pour leur rappeler comment ils doivent entrer dans la salle de classe, on donnera aux Ă©lĂšves le ton de la classe et la structure dont ils ont besoin pour se concentrer et apprendre. S’ils entrent dans une salle de classe de maniĂšre calme et silencieuse, cela les encouragera Ă  respecter ce niveau de bruit tout au long de la leçon.
Lorsque vous essayez de calmer une classe bruyante et de gĂ©rer un Ă©lĂšve difficile en classe, ne vous adressez pas au groupe entier mais plutĂŽt aux quelques Ă©lĂšves les plus bruyants. Si vous vous adressez au groupe, il a le pouvoir du nombre et souvent personne ne prend ses responsabilitĂ©s et chacun continue Ă  faire ce qu’il ne devrait pas faire. Mais en identifiant les Ă©tudiants personnellement et non en tant que groupe, vous avez beaucoup plus de chances d’obtenir des rĂ©sultats car ils craignent davantage d’ĂȘtre rĂ©primandĂ©s. Une fois que certains des principaux coupables se sont tus, le reste de la classe devrait rapidement suivre.
Essayez de dire les choses une seule fois Ă  votre classe pour l’encourager Ă  Ă©couter attentivement Ă  tout moment. En rĂ©pĂ©tant ce que vous dites, vous leur permettez d’ĂȘtre des auditeurs paresseux. Ils croient qu’ils n’ont pas besoin d’écouter puisque vous le rĂ©pĂ©terez une deuxiĂšme ou une troisiĂšme fois. Les Ă©lĂšves bruyants comprendront vite que s’ils ne sont pas attentifs, ils passeront Ă  cĂŽtĂ© de ce qui est dit et ne recevront pas les instructions pour la tĂąche. Veillez Ă  fixer la rĂšgle le plus tĂŽt possible et faites savoir Ă  tous les Ă©lĂšves que vous ne rĂ©pĂ©tez pas les instructions ; ce qui ne manquera pas d’attirer leur attention. Faites participer vos Ă©lĂšves grĂące Ă  ces conseils.
C’est une bonne astuce pour rĂ©pondre Ă  la question: comment gĂ©rer une classe bruyante? Et, surtout comment gĂ©rer un Ă©lĂšve difficile en classe? Donner aux Ă©lĂšves les plus bruyants et Ă  l’origine des perturbations en classe, quelque chose pour les aider ou une activitĂ© Ă  diriger. Ils se sentiront plus responsables et auront plus de chances de se concentrer. Par un effet d’entraĂźnement cela incitera leurs camarades de classe Ă  se taire et Ă  Ă©couter.
En inculquant dĂšs le plus jeune Ăąge des compĂ©tences clĂ©s en matiĂšre d’écoute, on aidera grandement les Ă©tudiants tout au long de leur vie universitaire. Plus ils comprennent et s’engagent dans une Ă©coute active, plus ils sont susceptibles de prĂȘter attention et d’écouter le professeur en classe. Pour les jeunes Ă©lĂšves, une excellente façon de pratiquer leurs compĂ©tences d’écoute est de jouer Ă  diffĂ©rents jeux tels que Simon Say ou Popcorn Storytelling.
Habituellement, il y a un ou deux enfants qui dĂ©clenchent le bruit en classe. Cela fait comme une rĂ©action en chaĂźne et ces enfants rendent tout le monde Ă©nervĂ© et bavard. Il n’est pas toujours Ă©vident de savoir qui est l’élĂšve dĂ©clencheur du bruit, et il n’est pas toujours vrai qu’il y ait un Ă©lĂšve dĂ©clencheur, mais cela vaut le coup de vĂ©rifier. Observez la classe lorsque le bruit augmente et essayez de le comprendre. Si vous arrivez Ă  identifier un ou deux Ă©tudiants qui aiment vraiment exciter tout le monde, vous pouvez essayer de trouver une solution appropriĂ©e. Cela peut nĂ©cessiter de les changer de place, de les nommer comme aides pour les autres, ou Ă©ventuellement dĂ©cider une rencontre avec leurs parents.
Faites savoir Ă  vos Ă©lĂšves que chaque comportement a une consĂ©quence. Expliquez-leur que s’ils continuent Ă  ĂȘtre bruyants, vous leur enlĂšverez du temps de jeu, l’heure du conte ou toute autre activitĂ© qu’ils apprĂ©cient vraiment. S’il s’agit seulement d’une ou de deux personnes, gardez-les cinq minutes aprĂšs la classe. Vos Ă©lĂšves apprendront que s’ils ne font pas ce que l’on attend d’eux, il y aura une consĂ©quence et cela suffira Ă  motiver votre classe Ă  se taire.
Pour que la classe puisse travailler dans le calme, il faut exiger le respect impératif de certaines rÚgles et des outils pour une bonne gestion de la discipline en classe:
Les Ă©lĂšves doivent lever la main pour demander la parole et attendre que celle-ci leur soit accordĂ©e. D’une part, la parole circule et d’autre part, tout le monde Ă©coute celui ou celle qui l’a obtenue. Et de façon gĂ©nĂ©rale, l’enseignant doit ignorer celui ou celle qui parle sans
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