La cuisine c'est tellement bandant

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La cuisine c'est tellement bandant


Julie Andrieu : "Je me suis mise Ă  faire la cuisine par ennui"




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Elodie Suigo
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L'animatrice Julie Andrieu lors du festival "Gastronomika" à San Sebastian (Espagne) le 16 novembre 2021 (JUAN HERRERO / EFE)




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Tous les jours, une personnalitĂ© s'invite dans le monde d'Élodie Suigo. Aujourd’hui, l’animatrice et critique gastronomique Julie Andrieu. Elle publie "A comme astuces" aux Ă©ditions Robert Laffont.
Julie Andrieu est animatrice et critique gastronomique. Elle consacre sa vie Ă  la cuisine puisque c'est une vĂ©ritable passion, mĂȘme si elle l'a choisie sur le tard, aprĂšs avoir Ă©tĂ© photographe. Elle anime Les carnets de Julie sur France 3 le samedi et publie A comme astuces , son abĂ©cĂ©daire de la cuisine chez Robert Laffont.
franceinfo : Dans A comme astuces , on retrouve beaucoup de recettes parce que c'est quand mĂȘme le principe d'un livre de cuisine, mais le but du jeu Ă©tait de mieux intĂ©grer dans nos plats des ingrĂ©dients qui font partie de notre quotidien et Ă©viter le gaspillage alimentaire.
Julie Andrieu : Oui. c'Ă©tait de trouver des raccourcis en cuisine aussi, gaspiller le moins possible et utiliser au maximum toutes les ressources d'un produit.
Vous-mĂȘme, vous cultivez votre potager.
Je m'y suis mise au moment des confinements parce que j'ai la chance d'avoir un petit jardin et d'avoir quittĂ© Paris au bon moment, un peu avant les crises du Covid-19, mais je ne sais pas cultiver mon potager. Je vais ĂȘtre honnĂȘte, j'ai un papa qui le fait magnifiquement bien. Je serais encore aujourd'hui peut-ĂȘtre incapable de faire sortir une carotte. Ce sera d'ailleurs l'objet d'une prochaine Ă©mission : apprendre Ă  cultiver ses vĂ©gĂ©taux.
La cuisine n'Ă©tait pas une Ă©vidence, pour vous, au dĂ©but. Vous vouliez faire de la photo, Ă©chapper Ă  vos Ă©tudes. Vous ĂȘtes partie trĂšs loin, trĂšs vite. Le but Ă©tait d'aller chercher votre indĂ©pendance.
Oui, c'est vrai. J'avais Ă©tĂ© Ă©levĂ©e par une maman dĂ©jĂ  trĂšs indĂ©pendante, famille monoparentale, de saltimbanques, elle Ă©tait comĂ©dienne. Tout ça Ă©tait intĂ©grĂ© en moi. Je ne me sentais pas beaucoup de points communs avec les gens de mon Ăąge. Je n'avais aucune envie d'aller en boĂźte et de me retourner la tĂȘte, ce n'Ă©tait pas mon truc. Mon truc, c'Ă©tait effectivement, comme je l'ai fait Ă  17 ans, de partir.
Je suis allĂ©e vers ce qui me paraissait le plus loin de ma culture. Je suis partie directement pour Katmandou et de lĂ -bas, je suis descendue avec tous les moyens de transport possibles jusqu'au Sri Lanka, en traversant l'Inde, toute seule, dans une inconscience totale. J'ai fait un voyage initiatique avec une arrivĂ©e Ă  BĂ©narĂšs de nuit, aprĂšs 24 heures de car. On arrive sur le bord du Gange et on voit ces corps brĂ»lĂ©s... Tout ça, c'est un choc culturel tellement fort que je ne crois pas avoir ressenti quelque chose d'aussi intense depuis, sauf peut-ĂȘtre avec la naissance de mes enfants, dans un genre diffĂ©rent.
C’est devenu un choc temporel et un tournant dans votre vie.
C’est vrai. Être libre, ne pas dĂ©pendre, si possible, d’un patron, d’horaires, me dire que j’allais pouvoir inventer ma vie... Il fallait simplement trouver le biais, le prisme et Ă  l’époque, c’était la photo. Quand on part seule pendant trois, quatre mois, tous les matins, il faut avoir une motivation, il faut aller chercher des images.
"Je crois qu’au travers de mon mĂ©tier, j’essaie de prendre le temps, autant qu’on peut en avoir pour Ă©couter, comprendre et transmettre."
Il y avait aussi cette volontĂ©, peut-ĂȘtre Ă  un moment, de se retrancher derriĂšre quelque chose, le boĂźtier, de se retrancher dans la chambre noire. J’étais une enfant assez timide, mais ça m’a donnĂ© une force, en tous cas une capacitĂ© Ă  ĂȘtre seule, ce qui, je crois, est une force dans la vie.  
J'ai eu la chance de rencontrer mon idole Henri Cartier-Bresson qui Ă©tait sur les derniĂšres annĂ©es de sa vie, un immense photographe qui a crĂ©Ă© l’agence Magnum avec Robert Capa. Je lui ai montrĂ© mes images, Ă©videmment, et il a Ă©tĂ© assez froid. Il m'a dit, et je m'en souviens comme si c'Ă©tait hier : " C'est trĂšs bien, mais le seul conseil que je peux vous donner, c'est d'arrĂȘter de faire des photographies pendant un an au moins et d'apprendre Ă  appesantir votre regard sur les choses qui vous entourent ".
C'Ă©tait le plus merveilleux conseil qu'on puisse donner Ă  une jeune photographe, mais plus largement Ă  une jeune fille. Un conseil qui est encore aujourd’hui prĂ©gnant et d’actualitĂ©. " Appesantir son regard sur les choses ", qui peut prĂ©tendre avoir le temps de regarder avec attention ? Il a raison, photographier, ce n’est pas juste cadrer, c’est avant tout voir et regarder, porter de l’attention. 
Que vous a apporté votre mÚre, Nicole Courcel , partie en 2016 ? 
Elle m'a donnĂ© une capacitĂ© Ă  voir les choses peut-ĂȘtre un peu diffĂ©remment, un regard sur l'autre. On ne pouvait pas marcher dans la rue en voyant quelqu'un qui faisait la manche sans qu'elle le rĂ©cupĂšre Ă  la maison. 
"Ma mÚre m'a, avant tout, appris à me faire confiance. Et une leçon que j'applique aujourd'hui, c'est de donner du temps aux enfants."
C'était quelqu'un qui, d'abord, n'aimait pas beaucoup son métier et cela m'a beaucoup marqué. Elle m'a toujours enseigné que c'était un métier qui vous rendait trÚs dépendant, surtout pour une femme.
Comment ĂȘtes-vous passĂ©e de la photographie Ă  la cuisine ? Quel est le dĂ©clic ?
GrĂące Ă  un photographe, Jean-Marie PĂ©rier , avec qui je vivais Ă  l'Ă©poque. Je me voyais sur les grands Ă©vĂ©nements, couvrant les guerres. Lui m'y voyait peut-ĂȘtre un peu moins parce qu'il avait envie de me garder auprĂšs de lui. Il m'a fait surtout comprendre que c'Ă©tait quand mĂȘme un mĂ©tier qui avait un peu disparu et que je risquais de courir aprĂšs une chimĂšre. Et du coup, je me suis cherchĂ©e.
J'ai fait de l'immobilier, tout un tas de petits boulots qui m'ont emmerdée à cent sous de l'heure. Et puis, je me suis tellement emmerdée, pardon pour le mot, mais c'était ça, qu'au bout d'un moment, je me suis mise à faire la cuisine. Donc c'est grùce à l'ennui. Le premier plat que j'ai fait, je crois que c'était une terrine de foies de volaille parce qu'il adorait ça. Et je me suis dit si dans la vie, quelqu'un comme moi peut réussir une terrine de foies de volaille, tout est possible !
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MON COEUUUUUUUUUUR JE T' AIMEEEEEEEEEEE . A LA MORT ( L )

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# Posté le mardi 26 août 2008 23:31
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iitaliia-fOrever ,
Posté le dimanche 05 octobre 2008 14:43

Ps: nouveau article sur mon blog (Klémence) Vien lacher un petit com stp aller bisous (L) =p

iitaliia-fOrever ,
Posté le dimanche 05 octobre 2008 14:42

Merci pour ton com .. Oaii tinquiete a bientot au telephone =p Klemence j'en prend soin comme si elle m'appartenait ^^ Donc te fais pas de soucis =D
Biisous & toi aussi bonne aprem .(L)

come-of--it ,
Posté le samedi 13 septembre 2008 23:55

" entre-ouverte " ta race !
La haute savoie c'est une rĂ©gion comme une autre & on a au moins le moyen de voir le mont-blanc, d'avoir de la neige & du soleil, d'avoir Ă  peu prĂ©s tout. Donc je ne sais pas oĂč t'habites mais si tu sais pas tu te tais parce que tu fais que des grosses prĂ©sence sur ce blog. ( grosse prĂ©sence = faire chier les autres en parlant )

Paul, dĂ©solĂ©e de ne pas avoir tenu la distance, de ne pas avoir tenu toutes nos promesses. C'est vrai que c'Ă©tait trĂ©s dur Ă  vivre pour moi mais je ne remets pas tout ça sur la faute de la distance puisque il n'y a pas que ça, n'oublie jamais que je t'ai vraiment aimĂ©. Notre Ă©tĂ© a Ă©tĂ© splendide, tous nos moments ensemble sont toujours gravĂ©s en moi. Tu feras toujours parti de moi, mon premier vrai coup de foudre. Tu Ă©tais toute ma vie, maintenant tout est fini mais on reste ami & quoi qu'il en soit tu ramĂšnes ta face Ă  MegĂšve Ă  toutes les vacances & je t'apprendrai peut-ĂȘtre Ă  skier. Tu es de loin le mec le plus agrĂ©able & gĂ©nĂ©reux que je connaisse. C'est avec fiertĂ© que je dis que j'ai eu une relation avec toi. J'oublierai vraiment jamais, tu es gravĂ© en moi & tu feras toujours parti de ma vie mĂȘme si plusieurs centaines de kilomĂštres nous sĂ©pare & nous sĂ©pareront toujours je suppose Ă  mon plus grand regret biensĂ»r ! Prends soin de toi Ă  l'avenir, ne change jamais de personnalitĂ©, tu es un mec bien & j'espĂšre que tes futurs copines se rendront compte de la chance qu'elles ont. On continue de se parler & de s'appeler mais Ă©vitons les " mon coeur " " mon amour " " mon bĂ©bĂ© " ou autre.
Peace. (L)

d3liici0uz-x ,
Posté le dimanche 07 septembre 2008 18:30

Que du bOnheur Ă  te sOuhaiiter mOn p'tiit POlO =D.
J' espÚre aussii que ta rentrée s' est biien passée :) .
T' me manques aussiiiiiiiii !!!!!

GrOs BiiBii x3

J' T' adOooOoreuuuh' <3

HEROiiNE-BB-x3 ,
Posté le dimanche 07 septembre 2008 03:01


x-what-i-whant-x ,
Posté le lundi 01 septembre 2008 16:33

C tro mignon .

Jvous souhaite ke du bonheur, ke ca dure !!!
Je suis dans la meme situation jte comprend ...
C'est dure mais :

" Quand on veut on peut !!!!!!! "

Beliieve-iin-y0u ,
Posté le lundi 01 septembre 2008 12:27

Je comprends ce que sa fait ...
J'epĂšre que tu te remettras vite.
Bisous.

entre-ouverte ,
Posté le vendredi 29 août 2008 13:57

haute-savoie...plutÎt nul comme région, nan ??!
=D

Mlle-L0ola ,
Posté le jeudi 28 août 2008 00:04

Nah tu tei pas trompei =)
merci bcp
& toa ossi

Publié
le 18/08/2022 Ă  18:30 , Mis Ă  jour hier Ă  17:38
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De la saga 007 au film sur Marilyn Monroe, l'actrice cubaine poursuit sa conquĂȘte de Hollywood. AprĂšs The Gray Man, un thriller dĂ©chaĂźnĂ©, la belle ambassadrice Louis Vuitton incarne l'Ă©ternel sex-symbol dans le biopic Ă©vĂ©nement adaptĂ© du best-seller de Joyce Carol Oates. Retour sur un parcours Ă©tourdissant.
«Elle a du cran, elle sait tout jouer. Il Ă©tait temps que l'on s'en rende compte.» D'habitude avare en compliments, Daniel Craig ne tarit pas d'Ă©loges Ă  propos d' Ana de Armas , qui incarnait le personnage le plus attachant de À couteaux tirĂ©s et la James Bond girl virevoltante et sexyssime (avec ses porte-jarretelles entr'aperçus dans une scĂšne de fusillade
) de Mourir peut attendre. En deux films Ă  ses cĂŽtĂ©s, l'ex-007 a rejoint le club des fervents admirateurs de la ravissante brune aux yeux d'or. Jamie Lee Curtis, son amie depuis le tournage de À couteaux tirĂ©s, l'a comparĂ©e Ă  Sophia Loren, faisant ainsi rĂ©fĂ©rence Ă  sa sensibilitĂ© europĂ©enne, combinĂ©e Ă  un sex-appeal dĂ©vastateur.
Ana de Armas a seulement 34 ans mais a travaillĂ© sans relĂąche. Rien qu'en 2022, l'actrice cumule cinq films Ă  l'affiche, et en 2019 une nomination aux Golden Globes (pour À couteaux tirĂ©s ) a assis sa rĂ©putation. En quelques annĂ©es, depuis Knock Knock , son premier long-mĂ©trage en anglais, en 2015, jusqu'au rĂŽle principal de Blonde * d'Andrew Dominik pour Netflix, l'Ă©vĂ©nement le plus attendu de la rentrĂ©e, l'actrice cubaine n'a jamais cachĂ© sa soif de rĂ©ussir Ă  Hollywood. Et ce biopic sur Marilyn Monroe, dĂ©jĂ  nimbĂ© de scandale avec son interdiction aux moins de 17 ans aux États-Unis, ressemble fort Ă  son passeport pour y parvenir.
Elle mesure le chemin parcouru, depuis la petite ville cĂŽtiĂšre de Santa Cruz del Norte, Ă  trente minutes de La Havane, oĂč sa famille vivait sans Internet, ordinateur ou mĂȘme tĂ©lĂ©phone mobile
 Avec ses copines, Ana animait le quartier en jouant des saynĂštes, en dansant ou imitant les Spice Girls. Elle apprend par cƓur les dialogues de films aperçus sur la tĂ©lĂ©vision des voisins et rĂ©pĂšte devant son miroir. Mais sans s'imaginer pour autant en star amĂ©ricaine. «À l'Ă©poque, les acteurs, le style de vie anglo-saxon me paraissaient tellement Ă©loignĂ©s de ma rĂ©alité», confiait-elle en 2020. Ses parents l'encouragent, Ă  14 ans, Ă  prendre des cours au thĂ©Ăątre national de Cuba. À 16 ans, elle a dĂ©jĂ  dĂ©crochĂ© son premier film, Una rosa de Francia.
Son ßle lui paraßt bientÎt trop petite. Ses grands-parents sont espagnols, Ana s'envole pour Madrid afin de les rejoindre. Elle a 18 ans, la télévision ibérique devient son nouveau terrain d'apprentissage, le temps de trois séries, dont El Internado (inédit en France), un immense succÚs. Mais la jeune femme s'ennuie vite. Le défi la galvanise. Le prochain chapitre de sa carriÚre va s'écrire à Los Angeles, la terre promise. Son agent lui a décroché l'un des rÎles principaux de Knock Knock, un thriller érotique d'Eli Roth, le « roi de l'horreur ». Un seul hic : Ana ne parle pas encore anglais ! Elle lancera donc ses répliques phonétiquement, face à un Keanu Reeves compatissant. Mais hors de question de lambiner dans les rÎles clichés de «Latina sexy ou de femme de ménage, à l'accent à couper au couteau» qu'elle vit comme autant d'entraves.
À 26 ans, Ana retourne sur les bancs de l'Ă©cole : sept heures par jour, pendant quatre mois, elle apprend la langue de Shakespeare. Une dĂ©termination payante. Car si elle accepte encore de tourner en espagnol et dans son pays natal pour Olivier Assayas (Cuban Network), c'est parfaitement anglophone, en hologramme amoureuse de Ryan Gosling , dans Blade Runner 2049, qu'elle s'est dĂ©jĂ  fait remarquer Ă  l'Ă©chelle planĂ©taire. Parmi ses fans : Nicolas GhesquiĂšre, qui l'a accueillie dans le petit cercle des ambassadrices de la maison Louis Vuitton. Pour le directeur artistique visionnaire, Ana a pris toute sa place, entre Emma Stone et Alicia Vikander, parmi les muses audacieuses qui l'inspirent. Sur les tapis rouges et dans la vie. Car l'actrice continue de repousser les limites.
Les siennes et celles de Hollywood. Sa capacitĂ© Ă  passer du rire aux larmes en une scĂšne, son charisme de femme fatale Ă  l'ancienne, teintĂ© d'une vulnĂ©rabilitĂ© tout enfantine et sa dĂ©termination fĂ©roce «d'ĂȘtre la premiĂšre Latina Ă  incarner Marilyn Monroe » ont sĂ©duit le rĂ©alisateur Andrew Dominik. En une audition, Blonde Ă©tait Ă  elle. Dans cette adaptation sulfureuse du best-seller de Joyce Carol Oates, Ana reprĂ©sente une version romancĂ©e de la star ultime, prompte Ă  cristalliser tous les fantasmes et les projections. «Andrew souhaitait prĂ©senter la vie de Marilyn de son point de vue. Et, Ă  travers Norma Jeane, aller au-delĂ  du sex-symbol et de la blonde Ă©cervelĂ©e que l'orpheline avait crĂ©Ă©e pour survivre aux violences physiques et psychiques subies depuis l'enfance», analysait Ana en juin dernier. Pour exprimer «ce point de vue audacieux et fĂ©ministe sur l'histoire de Marilyn», Ana s'est soumise Ă  une annĂ©e de prĂ©paration. Elle a scrutĂ© chaque dĂ©tail des photos et des scĂšnes de films emblĂ©matiques de la carriĂšre de la star. Sa seule consigne de jeu : «Que ressentait-elle, Ă  ce moment-là ?», explique-t-elle.
Au final, une relecture poignante du prix Ă 
Gros black baise sa femme
Ramonée par sa grosse bite française
Rousse pĂąle se prend une bite

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