La clinique de la fille sale

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La clinique de la fille sale


Emeline LORENZATI
VOS EMOTIONS SONT VOTRE RICHESSE, VOS SENS LES REVELENT. EXPLOREZ-LES !

Il est un lieu qui rassemble tout Ă  la fois, des Ă©motions liĂ©es au contenu de l’assiette mais aussi Ă  la rencontre humaine.
Caroline, la responsable des lieux, fait partie de ces personnes qui ont envie de faire dĂ©couvrir Ă  leurs clients une partie de leur ĂȘtre. Son goĂ»t pour la dĂ©coration transparaĂźt,tant sur la terrasse que dans la salle. Des tons chauds apportent Ă  cette derniĂšre, un cĂŽtĂ© cosy qui donne envie de s’y prĂ©lasser et de faire durer le moment passĂ© en son sein !
La douceur de l’accueil, l’attention qui est portĂ© Ă  chaque client fait le fort de cette Ă©quipe dont Cesar est le deuxiĂšme maillon.
En cuisine, les saveurs sont lĂ  et rappellent les doux moments passĂ©s Ă  la table de la Salle Ă  Manger, restaurant devenu une institution Ă  Salon durant les 26 annĂ©es oĂč il a existĂ© ! LA FILLE DE
m’offre donc la possibilitĂ© de vivre une madeleine de Proust, un retour aux saveurs qui ont participĂ© Ă  dĂ©velopper ma passion pour le goĂ»t et la gastronomie !
Qu’il est bon de se sentir quelque part comme chez soi. La dĂ©tente et la joie me permettent de faire d’un repas Ă  la fille de
.une fĂȘte ! Un plaisir gustatif, visuel, olfactif et social !
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Dialogue Numéro 2016/4 (n° 214) « La putain de sa mÚre »....






« La putain de sa mÚre ». Insulte et ravage dans le lien mÚre-fille




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Alexandre LĂ©vy

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Dialogue
2016/4 (n° 214) , pages 123 à 134








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L’infante dĂ©signe traditionnellement (notamment dans les familles royales espagnoles et portugaises) l’enfant puĂźnĂ© qui n’aura pas de titre de prince ou de princesse, qui n’est donc pas l’hĂ©ritier.



Parmi ces productions oniriques, nous avons le rĂȘve d’ĂȘtre vue nue par sa mĂšre (elle ne sait ensuite s’il s’agit d’elle-mĂȘme ou d’une autre femme), le rĂȘve d’avoir un rapport sexuel avec un homme avec sa mĂšre Ă  cĂŽtĂ©, avec le sentiment que la mĂšre organise la rencontre sexuelle, le rĂȘve oĂč elle se voit de dos, dĂ©nudĂ©e, regardant son sexe, surprise par sa mĂšre.



« Quare turpe ideo obscÊnum, quod nisi in scÊna, palam dici non debet. »

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Psychanalyste, maĂźtre de confĂ©rences en psychopathologie, lunam UniversitĂ©, UniversitĂ© catholique de l’Ouest, FacultĂ© de sciences humaines et sociales, Institut de psychologie appliquĂ©e ( ipsa ), Laboratoire multi-sites ea 4050.
Les indications géographiques Avec Antoine Ginestet ,
Dans
Annales des Mines - Réalités industrielles
2020/4 (Novembre 2020)






Mis en ligne sur Cairn.info le 20/12/2016



https://doi.org/10.3917/dia.214.0123










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1 L e titre choisi ici, « La putain de sa mĂšre », peut paraĂźtre provocateur, pourtant la clinique du cas nous invite Ă  entendre cette expression comme une condensation de la position subjective prĂ©sentĂ©e, entre insulte dĂ©clamĂ©e et ambiguĂŻtĂ© du gĂ©nitif « de sa mĂšre ». D’emblĂ©e, cette insulte rĂ©sonne avec ce que nous pouvons repĂ©rer comme une marque de jouissance tout Ă  fait prĂ©cise, arrimĂ©e Ă  une position commandĂ©e par l’Autre maternel. Ce travail, orientĂ© par les concepts lacaniens, espĂšre pouvoir le montrer en nouant l’insulte et la notion de ravage, d’oĂč notre sous-titre.

2
Nous pouvons tout d’abord souligner que Freud n’utilise pas le terme « ravage » (en allemand : Verheerung, VerwĂŒstung ) mais le terme de « destruction » ( Zerstörung ), comme le mentionne Claire Gillie (2011). Pourtant, nous pouvons malgrĂ© tout considĂ©rer que Freud envisage la dimension du « ravage » non nommĂ© en tant que tel, alors qu’il « accentue la question de la haine envers la mĂšre comme corollaire de la parodie de l’amour en haine, via la sĂ©duction puis la dĂ©ception » (Gillie, 2011, p. 188), non seulement dans son texte de 1925 sur les consĂ©quences psychiques de la diffĂ©rence anatomique entre les sexes (Freud, 1925, p. 128-129), mais Ă©galement dans son texte sur la sexualitĂ© fĂ©minine (Freud, 1931, p. 147-148).

3
Le terme de « ravage » est employĂ© par Jacques Lacan tout au long de ses sĂ©minaires, depuis la dĂ©signation du rĂȘve de l’homme-aux-loups en 1952 jusqu’au sĂ©minaire sur Joyce en 1974 : le ravage consiste en un rapport de destruction, comme le fait entendre son Ă©tymologie ( rapere , emporter avec violence, faire des dĂ©gĂąts rapides et violents. C’est ce qui a donnĂ© en anglais le verbe to rape , « violer »), rapport de destruction qui va Ă  l’encontre de toute supplĂ©ance par le symptĂŽme. La notion de ravage peut se saisir dans les effets de la relation Ă  l’Autre sur le sujet, comme travail au corps d’un acharnement des signifiants funestes, mortifĂšres, allant jusqu’à dĂ©terminer ou inflĂ©chir l’orientation dans l’existence. Dans ses effets de morsures et de retour du rĂ©el, le ravage est en lien Ă©troit avec la dimension traumatique – nous allons d’ailleurs tenter d’en prĂ©ciser l’articulation – et relĂšve tant de certaines configurations de dĂ©clenchements cliniques de la psychose que des sĂ©quelles corporelles diverses et polymorphes, ou bien encore des suites d’une vacillation de la structure du fantasme, jusqu’aux effets de dĂ©personnalisation ou d’égarements propres Ă  certains phĂ©nomĂšnes de jouissance dĂ©bordante, ce qui est appelĂ© Ă©galement « l’Autre jouissance ». La notion de jouissance peut se dĂ©finir comme ce qui marque et Ă©prouve le corps de chaque sujet, dans un au-delĂ  du principe de plaisir.

4
Lacan s’attarde sur cette dimension du ravage dans le lien mĂšre-fille, oĂč ce ravage est Ă  la mesure de l’attente de la fille vis-Ă -vis de sa mĂšre d’une certaine « substance » en tant que femme (Lacan, 1973, p. 465), c’est-Ă -dire de l’attente d’une certaine essence de la fĂ©minitĂ© – telle une sorte de « modĂšle essentiel » – qui ne peut prĂ©cisĂ©ment ĂȘtre envisagĂ©e. Par le terme de ravage, il y a Ă  considĂ©rer ici un rapport d’emprise spĂ©cifique d’une mĂšre sur sa fille. Pour Marie Magdeleine Lessana, dans son ouvrage traitant de la question, le ravage est cette expĂ©rience « qui consiste Ă  donner corps Ă  la haine torturante, sourde, prĂ©sente dans l’amour exclusif entre elles, par l’expression d’une agressivitĂ© directe » (Lessana, 2000, p. 10). Passion haineuse en mĂȘme temps qu’exclusive – passion hainamoureuse , voire hainamourante , pourrait-on dire afin d’en souligner le caractĂšre morbide. Dans ces situations, la mĂšre peut ĂȘtre une figure phallique, en usant de son caprice et jouant sur la complaisance de la fille Ă  se rĂ©fugier dans la position d’exception d’ĂȘtre l’objet privilĂ©giĂ©, au prix d’ĂȘtre privĂ©e du reste, c’est-Ă -dire de sa fĂ©minitĂ©, voire de son existence sociale. Toutefois, la mĂšre peut ĂȘtre Ă©galement une figure de la bĂ©ance, faisant parfois de la fille la seule apte Ă  rĂ©pondre Ă  la faille maternelle et Ă  ses affres, et ce jusqu’au forçage. Ceci permet d’entrevoir une possible reproduction du ravage passant de l’Autre maternel Ă  la fille, comme le conçoit Lyasmine Kessaci (2015, p. 100) pour qui le ravage peut ĂȘtre considĂ©rĂ© alors comme un mode spĂ©cifique de transmission mĂšre-fille.

5
Dans le registre de la conflictualitĂ©, le ravage peut ĂȘtre entendu comme indiffĂ©renciation « antƓdipienne », comme l’indique Florence Bocquet en rĂ©fĂ©rence Ă  l’Ɠuvre de Paul-Claude Racamier (1989, 1995), oĂč l’enfant peut renoncer « à la diffĂ©renciation d’avec la mĂšre de peur de perdre la mĂšre et se perdre lui-mĂȘme » (Bocquet, 2010, p. 71). En tout cas, c’est le corps qui est concernĂ© dans le ravage fĂ©minin : dĂ©fini par Jessica Choukroun-Schenowitz comme « traitement impossible du corps comme rĂ©el, subjectivation impossible de ce corps de jouissance » (Choukroun-Schenowitz, 2014, p. 152), le ravage s’entend comme passion du premier objet d’amour qu’est la mĂšre, qui fait trace sur le corps. Ainsi, « assumer son corps de jouissance inclut le fantasme de s’abĂźmer, de se rĂ©duire Ă  un pur objet de jouissance de l’Autre » (Choukroun-Schenowitz, 2014, p. 152). Sans doute le cas clinique prĂ©sentĂ© ici permet-il notamment d’étudier cette dimension.

6
Mademoiselle F, patiente d’une trentaine d’annĂ©es, vient en consultation avec l’étiquette diagnostique de « dĂ©pressive ». Elle se prĂ©sente plutĂŽt angoissĂ©e, se plaignant d’avoir « mal partout », et prise relativement souvent de tremblements. Au cours des sĂ©ances, elle fait assez rapidement rĂ©fĂ©rence – puis de maniĂšre rĂ©currente – Ă  une scĂšne marquante pour elle et qui semble orienter la suite de son existence. Elle se souvient que, adolescente, elle est aprĂšs une soirĂ©e rentrĂ©e au domicile familial plus tard qu’à l’heure prĂ©vue. Une dispute Ă©clate alors avec sa mĂšre, t
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