La chaude zombie

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[EN VIDÉO] Sommes-nous dans l'ère du feu ? Depuis peu, l'historien américain Stephen Pyne et la philosophe française Joëlle Zask popularisent un nouveau concept : le pyrocène. L'ère du feu. Avec laquelle nous devrions désormais cohabiter. Mais de quoi s'agit-il ? 
Ces effrayants brasiers qui ont enflammé la Sibérie l'été dernier ne sont pas forcément liés aux activités anthropiques ou à la foudre. Une étude explique le phénomène d'« hivernage » favorisé par des étés chauds et qui ne pourra que s'accentuer avec le réchauffement climatique. Couvant sous les tourbières, riches en carbone, et même tapis à l'abri sous des couches de glace, les feux zombie hivernent eux aussi, attendant la saison estivale pour ressurgir et détruire les forêts boréales.
Les feux « zombies », qui couvent dans les tourbières , ont tendance à reprendre après des étés chauds, selon une étude qui souligne qu'ils pourraient devenir plus fréquents avec le changement climatique. Ces feux, qui ont provoqué de gigantesques incendies dans l'Arctique en 2020, sont capables de brûler sous terre et sous une couche de neige pendant l' hiver et de ressurgir en été.
Des chercheurs ont utilisé des données satellites pour retracer la saison des incendies en Alaska et dans le nord-ouest du Canada sur une période de 17 ans. Il en ressort que des températures extrêmes l'été et une saison intense d'incendies permet à certains feux de pénétrer dans le sol des tourbières, riche en carbone , qui les alimente pendant l'hiver.
Plusieurs feux qui brûlent au 20 juin 2020 en Sibérie. L'image fait 2.000 kilomètres de large. Données du satellite Copernicus. © Terra MODIS, Nasa, réalisé par Pierre Markuse 
« Quand les gens pensent aux feux de forêts , ils pensent à des arbres qui brûlent , indique Sander Veraverbeke, de l'université libre d'Amsterdam et co-auteur de l'étude. Mais, dans ces zones du grand Nord, dans les forêts boréales , environ 90 % du carbone émis vient du sol ». La neige joue aussi un rôle d'isolant, poursuit-il. Selon cette étude parue mercredi dans Nature , ces feux « zombies » restent relativement rares et ont contribué à 0,8 % des zones brûlées entre 2002 et 2018. Mais cela varie fortement en fonction des températures estivales, avec un chiffre qui a grimpé à 38 % des zones brûlées une année.
Des chercheurs ont utilisé des données satellite pour retracer la saison des incendies en Alaska et dans le nord-ouest du Canada sur une période de 17 ans. © troutnut, Getty Images 
Cela suggère que le phénomène pourrait s'aggraver avec le réchauffement climatique , selon les chercheurs. Les températures augmentent plus vite dans les régions polaire s que dans d'autres zones du globe. L' Arctique dans son ensemble a connu sa deuxième année la plus chaude jamais mesurée en 2020, à 2,2° au-dessus de la moyenne 1981-2020. Pour Sander Veraverbeke, prévoir où ces feux « zombies » vont émerger, en se basant sur les incendies de l'année précédente, permettrait de mieux les combattre.
Près de 11 millions d’hectares de forêt ont été ravagé en Sibérie depuis le début de 2020.© Greenpeace 
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Étonnant : il y avait des feux de forêts à l'ère glaciaire


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Par

Sylvie Rouat






le 07.10.2020 à 12h51





Lecture 3 min.




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Les incendies de forêt ont été particulièrement intenses et étendus en Arctique en 2019 et 2020. Des scientifiques portent un regard alarmant sur ce phénomène : un nouveau régime de feux de forêts, mettant en scène des feux souterrains survivant durant l'hiver, pourrait en être la cause. Avec un effet cumulatif dangereux pour le climat mondial.
Incendies dans la république de Sakha, en Sibérie, située à la latitude de 77°Nord. Un phénomène jusque-là inédit. En cause, les températures élevées aux hautes latitudes.
Si les incendies de forêt en Sibérie, au sud de l'Arctique, ne sont pas des phénomènes exceptionnels, la saison des feux a toutefois démarré cette année avec deux mois d’avance et a été d'une ampleur sans précédent. Dans un article publié dans Nature Geoscience , des scientifiques américains et britanniques s’interrogent : cette année est-elle une anomalie ou assiste-t-on à la mise en place d'un nouveau régime d'incendies, 2019 ayant déjà été catastrophique ? Deux nouvelles caractéristiques du phénomène ont en effet été identifiées, la prévalence des "feux zombies" et l’apparition du feu dans des paysages censés être ignifuges.
Les feux zombies sont les vestiges invisibles et souterrains d'une saison précédente d’incendies. Si celle-ci est éteinte en surface, des feux couvent en profondeur dans la tourbe riche en carbone durant tout l'hiver, parfois pendant plusieurs années. Au printemps, lorsque le temps se réchauffe, ils peuvent se rallumer en surface. L’analyse d’images satellitaires a ainsi permis de montrer que les départs de feux constatés immédiatement après la fonte des neiges au printemps se superposaient à l'empreinte des incendies de 2019 ! "Ce type d'incendie est globalement mal connu , expliquent les auteurs, notamment pour ce qui est de leurs impacts sur la combustion ou les émissions de gaz à effet de serre et d'aérosols dans l'atmosphère."
Mais si ces incendies se multiplient, s’étendent en surface et en profondeur, générant d'importants panaches de fumées, "cela représenterait une forte rétroaction dans le régime des feux de l'Arctique, qui doit être prise en compte par les modèles du système terrestre" , poursuivent les auteurs.
Si les incendies de forêt en Sibérie, au sud de l'Arctique, ne sont pas des phénomènes exceptionnels, la saison des feux a toutefois démarré cette année avec deux mois d’avance et a été d'une ampleur sans précédent. Dans un article publié dans Nature Geoscience , des scientifiques américains et britanniques s’interrogent : cette année est-elle une anomalie ou assiste-t-on à la mise en place d'un nouveau régime d'incendies, 2019 ayant déjà été catastrophique ? Deux nouvelles caractéristiques du phénomène ont en effet été identifiées, la prévalence des "feux zombies" et l’apparition du feu dans des paysages censés être ignifuges.
Les feux zombies sont les vestiges invisibles et souterrains d'une saison précédente d’incendies. Si celle-ci est éteinte en surface, des feux couvent en profondeur dans la tourbe riche en carbone durant tout l'hiver, parfois pendant plusieurs années. Au printemps, lorsque le temps se réchauffe, ils peuvent se rallumer en surface. L’analyse d’images satellitaires a ainsi permis de montrer que les départs de feux constatés immédiatement après la fonte des neiges au printemps se superposaient à l'empreinte des incendies de 2019 ! "Ce type d'incendie est globalement mal connu , expliquent les auteurs, notamment pour ce qui est de leurs impacts sur la combustion ou les émissions de gaz à effet de serre et d'aérosols dans l'atmosphère."
Mais si ces incendies se multiplient, s’étendent en surface et en profondeur, générant d'importants panaches de fumées, "cela représenterait une forte rétroaction dans le régime des feux de l'Arctique, qui doit être prise en compte par les modèles du système terrestre" , poursuivent les auteurs. Autrement dit, les nouveaux incendies, déclenchés ou pas de manière naturelle, pourraient être les germes d'autres incendies l'été suivant, etc. Soit un effet cumulatif qui conduirait à des embrasements de plus en plus étendus et à long terme.
Les chercheurs ont par ailleurs été surpris par l’apparition inédite d’incendies bien au-dessus du cercle polaire, des régions dont la flore résiste d'ordinaire bien au feu. Mais à mesure que les températures s'élèvent aux hautes latitudes, le feu consume désormais la végétation asséchée : arbustes nains, carex, herbes, mousses ou tourbes de surface. Les paysages humides comme les tourbières, les fens (tourbières riches en minéraux) et les marais s'embrasent à leur tour. "Les incendies de 2020 sont inhabituels en ce que plus de 50% des incendies détectés au-dessus de 65°N se sont produits sur un pergélisol à forte teneur en glace, notent les auteurs. On considère que le pergélisol riche en glace contient les sols les plus riches en carbone de l'Arctique et leur combustion peut accélérer le dégel et les taux d'émission de carbone" , ce qui aggraverait les boucles de rétroactions climatiques. Sans compter qu'à court terme, la combustion de ce pergélisol riche en glace peut provoquer des affaissements et autres inondations.
Le constat des chercheurs est alarmant, car ce qui se passe en Arctique a et aura des conséquences climatiques mondiales. Et régionales bien évidemment, les peuples de l'Arctique en étant les premières victimes. Pour les auteurs de l'article, les données satellitaires et les modèles ne seront pas des outils suffisants si l'on n'y associe pas l'expertise des communautés locales et autochtones, seules à même de témoigner de ce qui se passe dans une région en passe de devenir un casse-tête mondial.




Incendie
Arctique
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