La babysitteur se tape son employeur

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Des expériences horribles ( 4 /26 )

La fin du congé maternité ( 6 /26 )

L’explication du pédiatre ( 10 /26 )

Une période d’adaptation ( 11 /26 )

 Un comportement inhumain ( 15 /26 )

« Police secours bonjour » ( 18 /26 )

Une bonne nouvelle mais… ( 20 /26 )

Se retrousser les manches ( 24 /26 )

Aujourd’hui, Raylee va bien et n’a pas de séquelles ni de souvenirs des violences dont elle a été victimes pendant des semaines. La petite fille continue de grandir comme une enfant de son âge, aimée et entourée de sa famille et de ses amis. « Raylee est super. Elle est énergique, un peu insolente et sourit tout le temps », a affirmé Whitney à des médias. S’il est toujours possible que la petite fille se souvienne de sa nourrice dans la futur, elle peut être sûre que sa mère ne la laissera plus vivre l’horreur comme ça a été le cas avec Mélissa.
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Raylee, c’est le prénom de la fille de Whitney et Chris Matney. Née en 2011 à Springdale en Arkansas, le bébé était en bonne santé et le retour à la maison s’était déroulé sans problèmes. Une nouvelle vie, leur vie de famille, allait pouvoir commencer.
Alors qu’elle avait mis sa situation professionnelle entre parenthèses le temps de mettre sa fille au monde, Whitney allait enfin pouvoir se replonger dans ses études. Elle rêvait depuis longtemps d’être avocate et allait devoir embaucher une nourrice pour s’occuper de son bébé. C’est une décision terrible qui allait changer sa vie.
Whitney savait qu’elle devait trouver une nourrice capable de s’occuper d’un bébé aussi bien qu’une mère, et ce n’était pas chose facile. Elle posta ainsi une petite annonce sur Facebook dans l’espoir qu’une de ses amies puisse lui recommander quelqu’un de confiance pour prendre en charge Raylee.
Quelques jours plus tard, elle reçut une réponse d’une ancienne camarade de classe, Melissa Medema, qui lui expliqua qu’elle était intéressée pour s’occuper de sa fille. Le rendez-vous était pris, et il y avait quelque chose dans son profil qui faisait qu’elle était la candidate idéale.
Comment être sûre de faire le bon choix quand on ne connaît pas la personne ? C’est la question que se posent tous les parents qui embauchent une nourrice. Généralement, une recommandation d’un proche peut suffire, mais le doute est toujours permis.
De nos jours, il est assez simple de se renseigner sur une personne : Google, les réseaux sociaux… Les antécédents de tout un chacun son vérifiables en seulement quelques clics sur le web, et c’est tant mieux. Sauf qu’évidemment, des informations passent entre les gouttes…
Il n’est pas rare de lire dans la presse ou de voir un reportage sur des nourrices qui ont commis des actes de violence ou pire avec des enfants dont ils avaient la garde. De telles histoires sont la hantise des parents qui n’ont souvent pas le choix que de faire confiance à la personne qu’ils trouveront la mieux.
Si ces histoires se déroulent toujours loin de chez nous, on est loin d’imaginer que cela puisse nous arriver. C’est exactement ce que Whitney pensait : la chance de tomber sur une nourrice violente était infime. Mais avait-elle le choix ? Pas vraiment.
Avant de rencontrer la nourrice, Whitney scruta une dernière fois son profil Facebook afin de déceler d’éventuelles choses négatives mais elle ne remarqua rien de suspect. Mieux, elle appela ses anciens employeurs qui ne disaient que du bien sur elle ! Finalement, elles avaient convenu de se voir chez Whitney pour rencontrer le bébé.
Le jour J, Whitney et Melissa accrochèrent , et la nourrice s’entendait plus que bien avec le bébé. Cette étape est généralement cruciale, car les bébés peuvent ne pas se sentir à l’aise avec certaines personnes pour certaines raisons, mais ce ne fut pas le cas avec elle. Rassurée, Whitney décida de lui faire confiance et de l’embaucher…
Après de longs mois à s’occuper de son bébé et à se remettre de son accouchement, Whitney allait enfin pouvoir reprendre ses études de droit afin de devenir avocate comme elle en a toujours rêvé. Ce retour à la vie en dehors de la maison voulait donc dire que le premier jour de baby-sitting était arrivé.
Avec son époux Chris qui avait repris le travail des semaines plus tôt, Whitney accueillit Melissa avec anxiété. Mais une fois arrivée, la nourrice les rassura et les laissa partir en leur expliquant qu’ils pouvaient avoir confiance en eux et qu’elle s’occuperait de leur bébé comme s’il était le sien.
La journée de travail terminée, les parents n’avaient qu’une seule hâte : rentrer chez eux et découvrir comme ce premier jour avec la nourrice s’était déroulé. A première vue, la maison était en ordre et Raylee semblait être en bonne santé. Ils avaient fait le bon choix en l’embauchant. Du moins c’est ce qu’ils croyaient…
Mais une fois la nourrice partie, Raylee commença à se comporter de manière étrange. Alors qu’elle était dans sa chambre, Whitney entra et sa fille se mit instantanément à pleurer, ce qui n’était jamais arrivé auparavant…
C’était bien la première fois que Raylee se comportait de cette façon, à pleurer sans aucune raison, surtout à la vue de sa mère. Mais beaucoup de facteurs pouvaient expliquer cela : la fatigue, un rhume, ou le fait d’avoir passé la journée avec une étrangère. Rien ne pouvait dire que c’était réellement de la faute de la nourrice.
Très inquiète de nature, Whitney ne pouvait pas s’empêcher de se dire que cette réaction de sa fille avait un rapport avec Melissa. Pour son mari, Raylee devait simplement s’habituer à la présence de cette nouvelle personne, et qu’elle allait apprendre à accepter sa présence.
Plus les jours passaient, plus les comportements de Raylee devenaient suspects. Par exemple, Melissa expliqua aux parents que leur bébé faisait de longues siestes dans l’après-midi, presque quatre heures. Une information qui les inquiéta puisqu’elle ne dormait généralement pas plus d’une heure en journée.
Il faut dire que comme tout parent, Whitney et Chris étaient attentifs au moindre fait et geste de leur enfant, et notait le moindre changement d’habitude. C’est pourquoi ces longues siestes inhabituelles les firent s’inquiéter.
Très embêtée par cette situation, Whitney décida d’emmener sa fille chez le pédiatre afin de l’examiner et trouver des réponses à ses questions au sujet du changement de comportement de sa fille. La nourrice lui faisait-elle peur, lui avait-elle fait mal physiquement ? Elle voulait en être sûre.
Après un examen, le pédiatre dû se rendre à l’évidence : tout allait bien chez Raylee. Pour le médecin, l’explication était toute trouvée : son bébé avait du mal à se séparer de sa mère et son comportement pouvait s’expliquer ainsi. Rassurée ?
Les pédiatres le disent souvent aux parents, la séparation avec les parents est source d’angoisse pour les enfants entre 6 mois et jusqu’à 18 mois. Le sommeil supplémentaire et les pleurs de Raylee s’expliquaient donc facilement, mais d’autres exemples commençaient à être vraiment inquiétants…
Whitney avait remarqué qu’à chaque fois que Mélissa arrivait, la petite fille courait vers ses parents pour se cacher. Était-ce vraiment inquiétant ? Pas plus que ça, les enfants font souvent cela. Mais la mère ne pouvait s’empêcher de penser que quelque chose n’allait pas…
Après plusieurs semaines d’inquiétudes et de suspicions sans vraiment pouvoir prouver quoi que ce soit, Whitney décida de prendre les choses en main. Elle installa une caméra espion dans le salon pour filmer la nourrice et découvrir ce qui avait provoqué le changement de comportement de sa fille.
Comme vous pouvez le voir sur la photo, la caméra était cachée dans un radio-réveil qui contenait également un micro. Avec ce dispositif, elle serait en mesure de découvrir absolument tout ce qui se passait en son absence chez elle.
En rentrant chez elle le jour où elle avait installée la caméra, Whitney se rendit compte que son plan avait totalement échoué, et pire, que sa tentative d’espionnage avait certainement été découverte. Comment était-ce possible ?
En arrivant dans le salon, la mère découvrit que la caméra avait été tournée vers le mur, et n’avait donc pas pu filmer ce qui se passait dans le salon en son absence. Que s’était-il passé ? Mélissa avait-elle découvert qu’elle était filmée à son insu ?
Terrifiée à l’idée de découvrir ce qu’il se trouvait sur la vidéo, Whitney se précipita sur son ordinateur. Elle brancha la caméra et découvrit ce que la nourrice avait fait subir à sa fille. Jamais elle n’aurait imaginé que quelqu’un puisse faire du mal à un bébé de la sorte.
En une seule journée filmée par la caméra avant qu’elle ne soit tournée vers le mur, Raylee avait subi un nombre incalculables d’actes de maltraitance. Comment était-ce possible que cette ancienne camarade d’école chaudement recommandée et à l’apparence normale puisse se comporter de la sorte avec un bébé.
En vidéo, Whitney avait filmé une multitude de faits graves. Parmi les sévices que la nourrice avait fait subir à Raylee, les privations étaient nombreuses. Par exemple, le bébé pouvait rester plus de deux heures dans son berceau sans que Mélissa ne s’occupe d’elle.
Elle pouvait ne pas être nourrie ni servie en eau pendant plusieurs heures, ce qui peut s’avérer être très dangereux pour un bébé. Le pire, c’est que cette vidéo ne retraçait les faits que d’un seul jour. Que s’était-il passé les semaines précédentes quand elle n’était pas encore filmée ?
Devant son écran, Whitney regardait ce que sa caméra avait filmé. On pouvait voir Melissa mettre des fessées très violentes à Raylee pour qu’elle arrête de pleurer. C’était comme un cercle vicieux : la nourrice la frappait pour qu’elle se calme, mais la petite fille continuait de plus belle.
Alors pour la faire arrêter de pleurer définitivement, Melissa a trouvé une technique terrible : secouer la petite fille. Choquée, le bébé n’a pas d’autre choix que de cesser ses crier à cause de la violence de ce qu’elle subit. C’était un comportement inhumain que la maman ne pouvait pas soupçonner.
Après avoir visionné la terrible vidéo, Whitney décida de courir aux urgences avec sa fille pour la faire examiner. Elle craignant par dessus tout que son bébé ne soit victime d’un « syndrome du bébé secoué » qui peut laisser des lésions irréversibles au cerveau.
Après les examens, le médecin lui annonça que sa file ne présentait pas de blessures physiques pour le moment, ce qui était très rassurant. Mais ce qu’ils craignaient, c’était également les blessures dites psychologiques laissées par la violence subie depuis des semaines.
Après avoir quitté l’hôpital, Whitney n’avait plus qu’une seule chose à faire : dénoncer la nourrice auprès de la police pour maltraitance. La maman avait toutes les preuves nécessaires en vidéo pour faire tomber Mélissa dont le comportement inhumain.
Avec les forces de l’ordre, ils mirent en place un plan pour coincer la nourrice. La prochaine fois qu’elle viendrait chez Whitney pour s’occuper de Raylee, la police avait prévu de l’arrêter et la mettre en garde à vue pour la mettre devant ses responsabilités après les violences faites au bébé.
Tout s’était passé très vite. Le lendemain de la mise en place de la caméra cachée et de la découverte des images, puis de la plainte déposée à la police, l’embuscade a eu lieu. Comme si de rien n’était, Mélissa arriva chez Whitney pour travailler et « s’occuper » du bébé.
Mais au moment où la nourrice sortit de sa voiture, le piège se referma sur elle et la police l’embarqua. Après des semaines de sévices faits au bébé de Whitney, la nourrice infernale allait répondre de ses actes devant la justice. C’était un soulagement pour tout le monde.
Après que Mélissa fut mise en garde à vue, la police expliqua à Whitney que les vidéos des maltraitances subies par sa fille lui avaient peut-être sauvées la vie. En effet, que se serait-il passé si elle n’avait rien remarqué ? Ou si elle avait pensé à filmer sa nourrice trop tard ?
Mais si Mélissa risquait bien de se faire condamner pour sévices sur mineur, l’officier de police en charge du dossier annonça la mauvaise nouvelle à la maman. Aussi incroyable que cela puisse paraître, la baby-sitter ne pourrait être accusée que d’actes légers. C’était la douche froide.
Comme Whitney n’avait pas de preuves que Mélissa faisait du mal à sa fille depuis plus longtemps que cela et qu’elle n’avait une vidéo que du jour où elle avait placé sa caméra cachée, la police ne pouvait pas la faire condamner sans avoir de preuves supplémentaires. La loi est dure mais c’est la loi.
Ainsi, si Mélissa était reconnue coupable par la justice, elle n’irait en prison que trois mois, et aurait un sursis de trois années. Et à la fin de cette période probatoire, la nourrice n’aurait plus à être inquiétée pour ces faits.
Comment était-ce possible qu’une personne qui maltraite un enfant ne prenne qu’une peine de prison de trois mois ? Et comment pourrait-elle à nouveau s’occuper de bébés une fois sa probation terminée ? Whitney ne pouvait pas croire que la justice soit aussi laxiste quand il s’agit des enfants.
La maman commença alors à se renseigner sur le sujet et elle tomba des nues en apprenant qu’il n’existait aucun registre de maltraitance d’enfants, comme il en existe par exemple pour le registre des pédophiles. Pour être clair, si la nourrice répondait à une annonce pour un job de baby-sitter, les parents n’auraient aucun moyen de savoir qu’elle a été condamnée pour sévices sur mineur.
Face à cette injustice et ce danger pour la société, Whitney décida de prendre ses responsabilités et de faire le nécessaire pour éviter que Mélissa et d’autres nourrices violentes puisse à nouveau s’occuper d’enfants. C’était quelque chose qu’elle voulait faire pour tous les parents et les enfants de son pays.
C’est pourquoi elle décida de faire en sorte de médiatiser son histoire et de raconter ce qu’il était arrivé à sa famille et à sa petite Raylee. L’objectif était que des parents s’indignent de cette situation et s’engagent avec elle pour empêcher les nourrices violentes d’approcher leurs enfants.
Pour changer les choses au niveau national, il fallait d’abord changer les choses localement. C’est pourquoi Whitney décida de s’engager pour un loi qui serait d’abord mise en application dans l’Etat de l’Arkansas où elle vivait, afin d’éveiller les consciences et de pouvoir porter son combat dans tout le pays.
« Nous allons faire passer une loi, expliqua Whitney à ABC News. Arkansas pourrait être le premier état à avoir ce genre de registre. Tout ceux qui ont été reconnus coupables d’un crime seront listés et tout le monde pourra le savoir. »
Face à la police et à la justice, Mélissa refusa catégoriquement d’expliquer les raisons de son comportement inacceptable. Avait-elle un problème psychologique ? Avait-elle subi elle-même des violences dans son enfance ? Elle se mura dans le silence.
Bien heureusement pour Whitney, son mari et la petite Raylee, les violences faites par la nourrice n’ont pas eu de conséquences irréversibles sur le bébé. La réaction rapide de la maman a permis d’éviter le pire et c’était le plus important pour cette famille.
En embauchant cette femme pour garder sa petite fille, la maman était loin de se douter de ce qui se passait dans son dos, jusqu’à ce qu’elle installe une caméra.
Les enfants sont les joyaux aux yeux de leurs parents . C’est pourquoi chaque comportement et posture sont soigneusement examinés pour s’assurer que rien ne peut échapper à leur examen minutieux. C’est le cas de Whitney et Chris Mattney. Le jeune couple a remarqué le comportement étrange de leur fille, mais ils n’ont pas réalisé ce qui se passait. La mère a été effrayée par cette situation et a décidé d’installer une caméra dans la chambre de son bébé.
Et ce qu’elle découvrit sur la vidéo lui glaça le sang.
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mardi 18 septembre 2018 à 13:29 | Jérôme Roulet
La vidéo ne peut être lue. (Code d'erreur: 102630)
Ce mardi 18 septembre, TF1 programme une fiction inédite réalisée par Jake Heigren et intitulée, Nuit de terreur pour la baby-sitter .
Dès 13h55, les téléspectateurs vont se plonger dans le quotidien de Daphné Hart, une infirmière traumatisée par la mort d’un enfant pendant sa garde. Jugée responsable, à tort, elle a été licenciée par son employeur. Depuis, elle gagne sa vie en assurant des gardes d’enfants à domicile. Un jour, alors qu’elle s’occupe de Toby Andrews, un jeune diabétique, un tueur de baby-sitters s’invite à la maison. Et Daphné va passer une « nuit de terreur » pour éviter le pire au petit garçon, dont la vie est en danger.
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