La Bourgeoise Et Le Plombier
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Nouv.Erotiques 178 la Bourgeoise et le Plombier Poche
de
Verny-l
(Auteur)
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Français ISBN-10
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2744312452 ISBN-13
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978-2744312458 Poids de l'article
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99.8 g
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CĂ©cile sâĂ©veille dans le luxueux lit de sa luxueuse rĂ©sidence dâun quartier fameux. Elle actionne lâouverture Ă©lectrique des rideaux et est confrontĂ©e au spectacle dâun jeune homme en t-shirt blanc et jean crasseux occupĂ© Ă pisser. Le jet dorĂ© sâĂ©lĂšve insolemment dans un arc de cercle parfait pour retomber au milieu de la piscine carrelĂ©e de mosaĂŻques.
CĂ©cile sâassoit. Au prix de quelques contorsions, elle presse un bouton pour appeler la bonne, Judith, tout en enfilant un peignoir de soie ornĂ© de marabouts et des mules roses poussiĂ©reuses. Sa besogne achevĂ©e, le jeune homme remonte la fermeture de son pantalon et sâĂ©loigne dâun pas nonchalant.
â Judith !!!!! Glapit CĂ©cile.
â Ne faut pas vous Ă©nerver madame, rĂ©pondit la bonne sans sâĂ©mouvoir. Câest un garçon que votre mari il a envoyĂ© pour faire la piscine.
â Vous ne pouviez pas le dire plus tĂŽt ?
CĂ©cile est Ă©carlate. Furieuse, elle entre dans la salle de bain et claque la porte si violemment quâun cadre se dĂ©croche du mur. LâimbĂ©cile de bonne, lâabrutie. On ne trouve plus de personnel correct. Ils viennent, ils repartent. Que vous vous fassiez violer ou dĂ©valiser chez vous, câest le cadet de leurs soucis. Elle enlĂšve son peignoir et sa chemise de nuit puis se glisse sous le fouet vivifiant dâune douche glacĂ©e. Elle grince des dents. Le froid est bon pour la peau. Il raffermit tout car malgrĂ© la gym, le yoga et la danse moderne, tout a besoin dâĂȘtre raffermi.
Elle sort de la douche, hors dâelle. Elle se drape dans une sortie de bain en tissu Ă©ponge moelleux et ouvre la porte. CĂ©cile a un petit sourire dur. Elle possĂšde un joli petit nez retroussĂ©, des cheveux blonds, longs, et Ă©maillĂ©s de mĂšches dorĂ©es. Ses vilaines lunettes ont cĂ©dĂ© la place Ă des lentilles de contact de couleur bleu tendre ; sans les lentilles, les yeux de CĂ©cile sont verts. Mais elle prĂ©fĂšre bleu. Ses seins rebondis se tendent orgueilleusement en avant et ceux-lĂ , les lois de la pesanteur ne peuvent rien contre eux.
Ce matin, elle est dĂ©cidĂ©e. LavĂ©e, maquillĂ©e pour sortir, elle porte une robe de coton lĂ©ger qui moule bien sa belle poitrine. Elle est ravissante, trĂšs excitante mĂȘme, sans slip, ni soutien-gorge. Avant de sortir, CĂ©cile passe plusieurs fois devant la glace, pour se regarder. Elle dit Ă la bonne :
â Ăcoute, je vais rester absente assez longtemps. Il se peut que je ne rentre pas avant ce soir.
â Comment ?
â Jâai rendez-vous Ă neuf heures et aprĂšs, jâirai faire un tour de voiture, il fait si beau !
Câest une belle journĂ©e claire, sans smog. Elle a une envie folle de tout plaquer et dâaller Ă la plage. Alors Ă quoi bon rĂ©sister ? Lorsquâelle arrive Ă la rue, elle a cinq minutes dâavance sur lâhoraire prĂ©vu. Elle nâest pas tellement surprise dâapercevoir son amant tenant dans les bras une magnifique gerbe de roses. Il se prĂ©cipite vers elle et lui remet les fleurs en la saluant.
â CĂ©cile, tu es trĂšs jolie. Ta sensualitĂ© est rayonnante. Je suis bĂ©ni des dieux pour avoir su te plaire.
CĂ©cile ne rĂ©pond pas aux compliments que vient de lui faire lâhomme. Heureuse, toutefois, de son apprĂ©ciation, elle laisse fleurir un sourire sur ses lĂšvres.
â ChĂ©ri ! Veux-tu venir prendre du soleil Ă la plage avec moi ?
Alors, ils se mettent en marche et prennent la direction de la plage. Il la regarde tout en songeant que ce nâĂ©tait pas quâune aventure brĂšve mais une liaison durable. Ils parviennent Ă la plage, elle descend prudemment, puis traverse lâĂ©tendue de sable jusquâĂ la mer. Les vagues sont gigantesques et, un peu plus loin, deux jeunes se livrent Ă de dangereuses acrobaties avec leurs planches de surf. Elle les regarde, sâimaginant Ă leur place avec Serge son amant, en train de folĂątrer
sur les énormes rouleaux. Serge, si attentionné, si romantique, si différent en un sens. Elle marche lentement le long
de la plage. Les flots mousseux lui chatouillent les pieds. Elle est Ă©merveillĂ©e dâĂȘtre lĂ avec un homme spĂ©cial au bord de la mer.
Ses yeux Ă©claboussĂ©s de soleil paraissent encore plus immenses. Serge lâadmire, mĂ©dusĂ© par sa beautĂ© ingĂ©nue. Il fait chaud ! Une journĂ©e parfaite pour paresser au son du ressac des vagues. Elle voit la bosse qui commence Ă dĂ©former le caleçon. Ils choisissent un endroit tranquille. Le lieu est complĂštement dĂ©sert. Ils restent Ă©tendus sur la servietteâŠ.
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Laurence, 45 ans, a suivi les travaux de la petite maison de vacances quâelle a achetĂ©e avec son mari, Ă Royan. Elle sây est rendue rĂ©guliĂšrement pendant plus de quatre mois, mais pas seulement pour surveiller le chantierâŠ
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Quand lâentrepreneur est parti de chez nous ce jour-lĂ , Daniel, mon mari, mâa dit : « Eh bien, ma Lolo, ce chantier, il est pour toi. Tu le voulais, tu lâas eu ! » Cela faisait des semaines quâon rĂ©visait les devis et, une fois dâaccord avec lâentreprise, jâĂ©tais soulagĂ©e. Il me faudrait me rendre sur place seulement une fois par semaine pour surveiller les travaux de gros Ćuvre que nous avions lancĂ©s. Toiture, maçonnerie, plomberie, tout Ă©tait Ă refaire. Je mâĂ©tais organisĂ©e en consĂ©quence avec le dentiste dont je suis lâassistante et, chaque semaine, je quittais Tours le jeudi matin pour revenir en fin de journĂ©e. Heureusement, sur place, jâavais mon amie Chantal, avec qui jâavais prĂ©vu de dĂ©jeuner lors de mes visites, histoire de joindre lâutile Ă lâagrĂ©able. Les travaux dĂ©marraient bien mais, un jeudi, quand je suis arrivĂ©e, jâai vu dĂ©barquer de nouveaux ouvriers, lâentrepreneur, M. Jobert, mâapprenait quâil venait de changer son Ă©quipe de maçons.
Parmi eux, un jeune homme, visiblement Ă©tranger, ne parlant pas un mot de français et peu enclin Ă se mĂȘler aux autres. Pendant les pauses, il se mettait Ă lâĂ©cart et jouait avec son tĂ©lĂ©phone. AgĂ© dâune trentaine dâannĂ©es, il avait une carrure dâarmoire Ă glace et des muscles Ă se damner. Jâavais beau mâintĂ©resser au laĂŻus de lâentrepreneur, mon regard dĂ©rivait toujours vers le magnifique maçon. Un jour, je me suis approchĂ©e de lui pour lui offrir une biĂšre quâil a acceptĂ©e sans dire un mot, en posant sur moi des yeux doux. « Vous ne parlez pas français ? » Il a secouĂ© la tĂȘte. « Do you speak english ? » Il a opinĂ© en me laissant comprendre quâil se dĂ©brouillait mieux en anglais. Il sâappelait Vislav, il arrivait de Cracovie, il comptait rester quelques mois en France.
Nos Ă©changes Ă©taient trĂšs limitĂ©s, mais, au fil des jeudis, jâavais pris lâhabitude de venir lui parler quelques minutes. Sans pudeur, il retirait son T-shirt devant moi, me dĂ©couvrant un torse superbe, sculptĂ© comme celui dâun athlĂšte. Mais, immanquablement, M. Jobert, lâentrepreneur, rappliquait et nous interrompait. Au cours du mois dâavril, M. Jobert mâa appelĂ©e pour me dire que, le jeudi suivant, il ne pourrait pas ĂȘtre sur place, mais que je ne devais pas mâinquiĂ©ter, tout allait pour le mieux. QuâĂ cela ne tienne, ce jeudi-lĂ , je me suis prĂ©parĂ©e pendant des heures avant de prendre la route en oubliant dâacheter les biĂšres rituelles. Et quand je suis arrivĂ©e, le beau Vislav Ă©tait lĂ , Ćuvrant comme toujours avec application. « No beer today ? » a-t-il demandĂ© en souriant dâun air malicieux. Il a dĂ©posĂ© ses outils et mâa fait signe de le suivre.
Une fois que nous sommes arrivĂ©s prĂšs de son scooter, il mâa tendu un casque et je suis montĂ©e derriĂšre lui. Je me demandais oĂč mettre mes mains et, je ne sais pas ce qui mâa pris, mais je les ai posĂ©es sur ses hanches. Je portais une robe de printemps, jâavais les jambes nues, lâhumeur lĂ©gĂšre. A son tour, il a posĂ© ses mains sur les miennes et les a placĂ©es sur son dos. Dans la foulĂ©e, jâai collĂ© ma joue sur son T-shirt qui sentait lâenduit et la sueur. Une odeur qui mâa emportĂ©e. Jamais je nâavais senti le corps dâun homme de cette façon, la puissance virile Ă lâĂ©tat pur. Nous avons achetĂ© des biĂšres Ă lâĂ©picerie du village, sans nous dire un mot, tous les deux troublĂ©s par le trajet de lâaller et, au moment de reprendre le scooter, il mâa enlacĂ©e. Je disais non, non, mais je me laissais faire, me serrant davantage contre lui, me dĂ©lectant du dĂ©sir qui montait entre nous. Au lieu de reprendre le chemin de la maison, il nous a emmenĂ©s dans un sous-bois. Il sâest dĂ©shabillĂ©, un spectacle dâune beautĂ© inouĂŻe, mâinvitant Ă mâallonger sur son T-shirt et son jean. Jâai obĂ©i, comme envoĂ»tĂ©e.
Et nous avons commencĂ© Ă faire lâamour sans nous parler. Je lâentendais gĂ©mir, prononcer quelques mots de polonais auxquels je ne comprenais Ă©videmment rien, tout en prenant les choses en main avec une douceur et une dĂ©termination merveilleuse. Le monde a fondu autour de moi alors que Chantal mâattendait pour le dĂ©jeuner. Mon portable sonnait dans tous les sens mais je ne rĂ©pondais pas. Jâai ce jour-lĂ Ă©prouvĂ© un plaisir physique dâune intensitĂ© que je ne connaissais pas. Un orgasme digne des plus grandes scĂšnes de cinĂ©ma. Une heure plus tard, nous sommes repartis vers la maison et, devant le portail, jâai reconnu la silhouette de Chantal. « JâĂ©tais morte dâinquiĂ©tude ! OĂč Ă©tais-tu passĂ©e ? » a-t-elle demandĂ© avant de rĂ©aliser que je descendais du scooter de Vislav et de comprendre la situation. Vislav sâest Ă©loignĂ© et je suis restĂ©e devant Chantal Ă bredouiller des mots inconsĂ©quents, tout Ă mon trouble. « Tâas perdu la tĂȘte ou quoi ? Tu couches avec les ouvriers maintenant ? Quâest-ce qui tâarrive, Lolo ? â Je ne sais pas, Chantal, câĂ©tait juste⊠incroyable », ai-je rĂ©pondu. Elle sâest contentĂ©e de sourire et mâa fait monter dans sa voiture oĂč je lui ai racontĂ© ce qui sâĂ©tait passĂ©.
A partir de ce jeudi-lĂ , Chantal a couvert mes Ă©bats. Elle mâa mĂȘme autorisĂ©e Ă dire Ă M. Jobert quâelle avait de menus travaux Ă faire chez elle et que Vislav pourrait sâen acquitter pendant lâheure du dĂ©jeuner. Nây voyant que du feu, M. Jobert a gentiment rĂ©pondu que ça ne lui posait pas de problĂšme, au contraire, que ça permettrait Ă son ouvrier de gagner un peu de sous puisquâil venait de dĂ©barquer et quâil en avait plus besoin que les autres. Alors, avec Vislav, Ă lâheure du dĂ©jeuner, nous enfourchions son scooter et nous partions faire lâamour dans les bois. CâĂ©tait court mais câĂ©tait chaque fois plus sauvage et plus dĂ©licieux. Notre manĂšge a ainsi durĂ© jusquâĂ la fin des travaux. Nous ne parlions presque pas, câĂ©tait un contrat tacite entre nous, un pur jeu Ă©rotique.
Le dernier jour, quand M.Jobert a livrĂ© le chantier, mon mari mâavait accompagnĂ©. Les nouvelles rĂ©alisations
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