L'Epopée Génétique Aryenne : Une Race Protéiforme

L'Epopée Génétique Aryenne : Une Race Protéiforme

Matamoro


Une des classification phénotypique européenne


I. La ou les Race-s Européenne-s


La race européenne contemporaine, comme toutes les autres, peut être décomposée en une variété de « sous-races » intimement liées. Elles sont communément séparées de par leurs localisations géographiques et sont généralement corrélées à des groupes culturo-linguistiques, comme les Baltes ou les Slaves.

Il faut en revanche garder en mémoire que les termes Celte ou Germain sont des exonymes génériques donnés par des auteurs méditerranéens peu regardants (notamment César), et qu'ils renvoyaient plus à un continuum culturel, en tout cas vu de l'extérieur, qu'à une race au sens strict.


Maintes populations celtiques ont muté ou été culturellement assimilées.


La carte ethnographique ci-dessous, qui se repose sur des données génétiques, est une approximation sommaire de ces régions biogéographiques. Il y a bien entendu de la variation ainsi que du chevauchement dans et entre ces groupes génétiques, mais pour rester bref, les Européens peuvent être subdivisés entre 2 à 8 sous-races distinctes, selon le critère utilisé.


Eh oui, l'Ibère ou le Gascon n'est pas plus similaire sur le plan génétique au Grec qu'à l'Allemand


Pour plus de contexte, voici un tableau montrant quelques variations faciales communes entre et à l'intérieur de cinq sous-races européennes.



II. La Génétique des Européens modernes


La « Race » est définie par les proportions d'ascendances héritées de populations ancestrales spécifiques, et identifiée par des caractéristiques phénotypiques partagées et cumulées. Parfois un très léger facteur culturel va faire pencher la balance, mais il s'agit d'anecdotes pour des populations extrêmement à cheval entre deux autres. Pour faire simple, la race est définie par votre apparence et votre ascendance

Au sujet de l'accumulation de caractéristiques nécessaires, imaginez-vous devoir identifier la race d'un individu à l'aide d'une caractéristique physique unique (par exemple la taille moyenne), les chances que votre supposition soit correcte sont très faibles. En revanche, si il y avait 6 caractéristiques à votre connaissance comme la teinte de peau, capillaire ou encore de l'iris, la répartition de la pilosité, la densité osseuse ou bien la morphologie du squelette, alors vous auriez une chance conséquente de deviner la race d'individus de façon correcte. Dans l'optique où une vingtaine ou plus de caractéristiques seraient à votre connaissance, vous vous retrouveriez dans la quasi impossibilité de vous tromper.

Ce fait s'applique aussi à notre ADN. En effet les généticiens peuvent correctement prédire la race d'un individu avec une précision supérieure à 99% quand ils étudient assez de gènes de façon cumulative. Ce genre d'études s'intitule une analyse multivariée, c'est-à-dire une analyse qui considère simultanément plusieurs variables.


https://www.sciencespo.fr/ceri/fr/content/dossiersduceri/race-et-genomique-aux-etats-unis


Les deux méthodes principales utilisées pour représenter des données génétiques sont les analyses en composantes principales (PCA dans la langue des Plantagenêt) ou les analyses de cluster génétiques (aussi appelées « admixture analysis »)

L'analyse en composantes principales permet de visualiser la distance génétique entre les populations humaines en plaçant des « échantillons » (personnes) sur un graphique à deux axes. Je rappelle une fois de plus ici que l'axe PC1 indique des distances encore plus importantes en réalité que le second, l'axe PC2. En d'autres termes, les ACP (PCA) montrent à quel point les individus et les groupes génétiques sont proches les uns des autres. Elles ne sont pas précises à 100 %, mais elles constituent un assez bon guide.

Enfin, voici ci-dessous une ACP des Ouest-Eurasiens actuels, avec quelques labels additionnels pour souligner différentes aires géographiques. Les échantillons obéissent à un code couleurs par groupe ethnique. Bien qu'il existe une superposition mineure entre certaines populations, les groupes ethniques illustrés ici forment clairement des clusters génétiques distincts à travers leurs régions géographiques respectives.



Une analyse de cluster génétiques montre la quantité d'admixture, comprendre d'ascendance qu'un individu a hérité de populations ancestrales données. Elles sont obtenues par des logiciels qui trient automatiquement des morceaux de données dans un nombres prédéfini de groupes, appelés « clusters », selon la similarité ou la différence que ces morceaux de données possèdent l'un avec l'autre. Ensuite, les utilisateurs définissent en combien de clusters le logiciel devrait diviser les données via la commande « K=# », où « # » correspond au nombre de clusters. Comme avec les ACPs, les analyses d'ascendance (admixture) ne sont pas 100% précise, mais une fois de plus, elles constituent un très bon guide.

Permettez-moi de vous présenter une analyse d'ascendance K=7 du genre humain dans son entièreté :

Chaque fine ligne représente un individu. L'individu Maya ci-après descend de façon prédominante du composant d'ascendance cataloguée « America » en violet, mais il possède aussi 25% d'« Europe » en vert, 3% d'« E. Asia » (Asie de l'Est) en orange et pour finir d'1% de « C.S Asia » (Asie du Centre et du Sud).


Le groupe Maya avec un de ses échantillons = 1 individu à part


Cette analyse d'ascendance ci-dessus démontre donc que toutes les populations en dehors du Moyen-Orient sont hautement homogènes, et qu'elles dérivent la grande majorité de leur ascendance de populations ancestrales provenant de leurs aires de répartitions géographiques respectives.

Voyons maintenant une analyse d'ascendance des Européens contemporains, extraite d'une large analyse où K=20 du genre humain entier ( ce qui veut dire que les données génétiques ont été divisées en 20 clusters, exhibant un niveau de détail accru dans l'analyse).


Comme le démontre cette analyse, les Européens sont quasi entièrement issus de trois principales populations ancestrales; bleu clair, bleu foncé et vert clair, donc de populations qui ont ici été classifiées respectivement de Nordid, Medid et d'Elamid. Les Européens du Nord-Est, comme les Russes, les Finlandais ou les Saami possèdent une ascendance supplémentaire provenant d'Est-Asiatiques ou de Sibériens.


III. Le Métissage en Europe



Voici un meme de bonne facture qui montre quels groupes ethniques/raciaux ont contribué à l'ADN des Européens modernes.

Il servira d'introduction sommaire car les articles suivants de ce traité présenteront de façon bien plus exhaustive l'histoire de nos composants ancestraux, leurs particularités physiques et culturelles ainsi que leurs migrations.

Une étude révolutionnaire de 2015 intitulée « Massive migration from the steppe was a source for Indo-European languages in Europe » [source] a découvert que tous les Européens modernes descendent principalement de trois races ancestrales de l'ère glaciaire.

Les Européens modernes sont essentiellement issus de trois races majeures, dans l'ordre d'apparence chronologique :

  • Les Chasseurs-cueilleurs du Mésolithique

Chasseurs-cueilleurs Occidentaux (Western Hunter-Gatherers)

Chasseurs-cueilleurs de l'Est (Eastern Hunter-Gatherers)

Chasseurs-cueilleurs Scandinaves (Scandinavian Hunter-Gatherers)

  • les Fermiers d'Europe Primitifs (Early European Farmers)
  • Les Pasteurs des Steppes Occidentales (Western Steppe Herders) - Contrairement à ce nom de steppe que les chercheurs actuels collent tout le temps à ce genre de peuples, ils vivaient en Europe de l'Est dans des zones forestières, sûrement proches des taïgas.

Voici une analyse de cluster qui décompose le degré d'ascendance de ces trois races ancestrales sur le patrimoine génétique des populations européennes modernes.

Orange = Fermiers d'Europe Primitifs (Plus présent en Europe du Sud)
Bleu = Chasseurs-cueilleurs Occidentaux (Plus présent en Europe du Nord)

Vert = Pasteurs des Steppes Occidentales (Aussi plus présent en Europe du Nord, incorrectement intitulé « Yamnaya »)


La diversité européenne : une histoire de dosage


IV. Reconstructions Faciales


A présent, quelques brèves reconstructions physionomiques des races susmentionnées, afin d'un peu vous repaître avant la suite de la série d'articles.

  • Les Chasseurs-cueilleurs Occidentaux (Western Hunter-Gatherers)
  • Les Pasteurs des Steppes Occidentales (Western Steppe Herders)

Les WSH sont essentiellement les descendants des Chasseurs-cueilleurs de l'Est (Eastern European Hunter-Gatherer). Il y a une reconstitution d'un individu de la culture de la Céramique Cordée (Corded Ware), mais ils étaient eux-mêmes à ~80% WSH.


  • les Fermiers d'Europe Primitifs (Early European Farmers)

Voici des Sardes. Des Sardes car il est difficile de trouver de bonnes reconstitutions des Fermiers d'Europe Primitifs. Bien que les Sardes soient génétiquement identiques à hauteur d'environ 95% des EEF, cela ne reste pas une comparaison visuelle parfaite. En effet les phénotypes changent au fil du temps avec des facteurs comme la sélection sexuelle. Il est possible que les EEF n'aient pas été aussi pales que les Sardes, et que les femmes fussent fortement moins mignonnes, puisque les Européens pratiquent la sélection de traits néoténiques - comprendre la sélection sexuelle de traits plus enfantins - depuis un bon bout de temps.


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La suite sous peu,

Matamoro, de l'Ordre de Teutatès.

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