Jeunes filles interchangeables

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Jeunes filles interchangeables
Avocat associé chez Fidal et maître de conférences en droit public à l’université d’Amiens
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Au Théâtre de la Ville, Heiner Goebbels met en scène le passage de l'enfance à l'âge adulte.
Par Marie-Aude Roux à Bochum (Allemagne)
Chaperon rouge, chaperon vert. Chaperon jaune, chaperon bleu, les trente-cinq jeunes filles de la chorale Carmina Slovenica sont parties dans la forêt musicale plantée pour elles par Heiner Goebbels dans l'impressionnante Jahrhunderthalle de Bochum, où est créée ce 26 septembre sa nouvelle pièce When the Mountain Changed its Clothing , dans le cadre de la Triennale de la Ruhr, festival dont il est le directeur artistique. Les demoiselles n'y rencontreront ni le loup ni la galette. Elles sont le loup et la galette.
"A quoi rêvent les petites filles ?" , s'interrogeait déjà en 1995 le compositeur et metteur en scène allemand dans La Répétition ( Die Wiederholung ). "Au couteau et au sang" , répondait en substance le fragment de dialogue d'Alain Robbe-Grillet sur lequel se terminait la pièce. Sous le coup de foudre de sa rencontre avec Carmina Slovenica, le choeur féminin slovène venu de Malibor, la deuxième ville du pays, a rejailli la question du couteau et du sang.
When The Mountain Changed its Clothing retrace "les changements politiques à travers lesquels sont passés les Slovènes, et les changements biographiques des jeunes filles qui deviennent femmes" . Le titre vient d'une chanson traditionnelle slovène Da pa Canynu sëdnu dow ("Quand la montagne a changé ses vêtements"). Il est en anglais comme les fragments empruntés à Rousseau, Eichendorff, Stifter, Gertrude Stein, Marina Abramovic...
La musique englobe des sons électroniques, des Lieder de Brahms et de Schoenberg, la musique religieuse du Moyen Age, de la pop, les chants patriotiques de l'ère Tito dans une esthétique du collage qui est la marque du théâtre musical d'Heiner Goebbels depuis les années 1990. Moins narrative que psychologique, la dramaturgie explore les rites de passage - entre innocence et perversité - qui peuplent l'inconscient pas sage des jeunes filles, l'appel du couteau et du sang, de la défloration.
Elles ont entre 10 et 20 ans, grandes, petites, rondes ou minces, à la fois uniques et interchangeables. Elles sont sur scène sans discontinuer une heure trente durant, debout, couchées, chantant a cappella, courant, sautant, changeant le décor tantôt en groupe vibrionnant tantôt solitaires. Elles savent tout faire : dire avec naturel un texte en anglais, jouer les yeux dans les yeux avec le public à celui qui rira le premier (devinez qui gagne), frapper des percussions, hurler, se taire et chanter bien sûr, magnifiques d'énergie, de rigueur, de professionnalisme.
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Pour Isabelle Decoopman, la proximité fusionnelle est surtout recherchée par les mères. (Crédits photo : AFP)




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Cette relation est intensifiée par l'évolution socio-économique.
Évelyne a 49 ans et vit avec ses trois filles de 9, 15 et 22 ans. Une joyeuse tribu qu'on a du mal à séparer: quand elle est invitée chez des amis, Évelyne y va «avec les petites» et toutes les vacances sont consacrées avec elles à la rénovation d'une maison en Bretagne. «Depuis que leur père est parti, nous revivons», se félicite-t-elle.
Quant à Marie, 35 ans, documentaliste et maman de Margaux, 3 ans, elle avoue appeler sa mère tous les jours au téléphone pour lui demander de l'aide au quotidien: passer chercher la petite à l'école, lui préparer une recette de cuisine… «Elle vient souvent en week-end avec nous, précise la jeune femme. Comme ça, elle me déleste de tout ce qu'il y a à faire dans la maison et je peux me reposer de ma semaine.» Une organisation qui commence à agacer Bruno, son concubin, qui «n'en revient pas de découvrir à quel point Marie est collée à sa mère!».
Collées, ces génitrices et leurs filles? Plus qu'avant? Annik Houel, chercheuse en psychologie sociale à l'université Lumière Lyon-II et spécialiste des relations féminines, notamment au travail, confirme: «Des études ont montré que les jeunes couples habitent plus près du domicile de la mère de la femme. Les mères sont mises au premier plan.»
Cette intensité du lien n'est pas nouvelle. Elle a même un fondement historique puisque au XIXe siècle, n'étant pas scolarisées, les filles étaient confinées au domicile parental auprès de leur mère, qui s'occupait de leur éducation. «Puis, quand les femmes ont pénétré le marché du travail, dans la seconde moitié du XXe siècle, il a souvent fallu qu'elles confient leurs petits à leur mère», observe Annick Houel. Jusque-là donc, rien que de très logique: des motivations d'accommodements éducatifs et économiques expliquent souvent que les deux générations de femmes se trouvent si proches.
Mais il y a eu la révolution des années 1970. «À ce moment-là, les filles n'ont eu qu'une envie: quitter leur père, leur mère et inventer d'autres manières de vivre une vie de femme, observe Anasthasia Blanché, psychanalyste et cofondatrice de l'Institut de sociologie clinique. Aujourd'hui, les filles semblent en manque, reviennent dans le giron des mères pour renouer un lien dont elles semblent avoir à nouveau besoin.»
Les professionnels du marketing se sont évidemment emparés de cet air du temps et, voilà cinq ans notamment, que l'on parle du «syndrome du Comptoir des cotonniers» pour évoquer ces images de fusion renouée entre des femmes de la cinquantaine et leurs filles adolescentes, aux physiques et garde-robes semble-t-il interchangeables. Pour Annik Houel, la fascination des hommes de marketing pour cette complicité des femmes entre elles est viscérale… et ambivalente. «Ils en ont un peu peur, commente-t-elle. D'ailleurs, dans le monde du travail, ou de la politique, ils insistent davantage sur les rivalités féminines, une façon de diviser pour mieux régner.»
Isabelle Decoopman, enseignante-chercheuse en marketing à la Skema Business School de Lille, a mené différentes études sur les mécanismes inhérents aux comportements de coconsommation et d'échanges de vêtements au sein de la dyade mère-fille. Elle en a conclu que «la proximité fusionnelle était surtout recherchée par les mères, qui n'ont pas l'intention de passer le flambeau en renonçant à leur féminité. Près de 40% d'entre elles préconisent donc l'échange de vêtements avec leur fille». Mais un mouvement général de distanciation est déjà en marche: les professionnels travaillent désormais à «décoller» les images d'un lien trop fort entre mères et filles. «Ils ont entendu la levée de boucliers des psychanalystes, qui rappellent combien les filles ont besoin de se différencier de leurs mères», explique la chercheuse. Résultat: une nouvelle campagne des «Cotonniers» où mères et filles sont clairement présentées différemment, avec des couleurs en contraste, dans des espaces de vie distincts…
Pour les jeunes femmes d'aujourd'hui, le combat de l'émancipation hors du giron maternel est cependant loin d'être gagné: «Elles ont eu pour mères des babyboomeuses ou wonderwomen des années 1980. Des femmes fortes et fascinantes, qui se sont construites sans les hommes, analyse Anasthasia Blanché. Elles ont du mal à quitter la protection un peu envahissante de ces génitrices.»
Une difficulté à se séparer et donc à se construire d'autant plus intense que l'on demande aux jeunes femmes d'aujourd'hui un haut niveau d'excellence: être à la fois femme sexy, engagée dans sa vie professionnelle et mère parfaite. Et la psychanalyste de constater: «L'injonction actuelle, c'est “trois en une, parce que je le vaux bien”, alors qu'avant c'était juste “tu seras une mère, ma fille”».
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Publié le 12/07/2015 à 08h44




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Chencho, Laura, Élise, Yaël et les autres ont entre 13 et 18 ans. Ils vivent en ville ou à la campagne, habitent seuls ou chez leurs parents. Ils donnent chacun leur point de vue sur ce qui fait une fille et ce qui fait un garçon. Entre clichés et nouvelles représentations s'esquisse une image du regard adolescent sur ce qui constitue leur identité sexuelle.
Leurs propos sont assez conformes à ceux tenus par les jeunes interrogés pour la dernière enquête Fondation Pfizer/Ipsos Santé : 69 % des filles déclarent aimer leur corps contre 84 % des garçons. Mais pour améliorer leur aspect, 52 % des garçons font de la musculation et 27 % des filles suivent des régimes.
« Le garçon va chercher à être le meilleur », explique le sociologue David Le Breton. « En se fabriquant un surcorps , sorte de bouclier, on peut conjurer une image de soi parfois dépréciée et négative. Les filles, soucieuses d'être belles, sont attentives à leur corps à l'extrême, prêtes à lutter contre leurs soi-disant kilos en trop. La fille grandit avec le sentiment que sa qualité de séduction ne vaut qu'à travers la qualité de son corps. Ces valeurs, à nuancer dans la réalité de nos classes sociales et culturelles, calquent les différences hommes-femmes rencontrées plus tard dans la société. »
Les autres vidéos dans lesquelles les ados racontent leur vie sont visibles sur le site Corpus . Elles sont produites par Canopé Inserm, Universcience, MGEN et Educagri.
Pour comprendre les vrais enjeux du monde d’aujourd’hui et de notre société, recevez chaque vendredi, notre sélection d’articles tirée de notre rubrique Débats

Amusons-nous avec les textes, présentés dans ce Point Références par les meilleurs spécialistes de la littérature grecque et latine. Grâce à eux, le contexte historique et biographique des “private jokes” antiques devient clair, les subtilités de la langue et de la métrique, aisées à comprendre.

Ceux qui ne sont pas matures sont ceux qui oublient la langue française laquelle a un mot pour ça : mûrs.

Des apprentis sorciers peuvent essayer politiquement ou religieusement de bousculer la nature...
rien n'y fait.
heureusement.

Quand on acceptera enfin (ou plutôt : qu'on acceptera de nouveau) que les hommes et les femmes sont différents, qu'ils ne sont pas interchangeables, et que c'est comme cela qu'ils plaisent aux membres du sexe opposé, on sera revenus d'un grand pas en arrière ! Les hommes ne seront jamais attirés par des femmes avec un physique de camionneur et le tempérament qui va avec, de même que les femmes ne seront jamais attirées par des hommes efféminés. C'est comme cela, et il faudra bien que les ayatollah du genre finissent par s'y faire.

Ce qui devrait cesser, par contre (mais ne rêvons pas) c'est le diktat des critères de beauté, qui, soit dit en passant, n'ont pas arrêté de changer au long des époques. Faire comprendre aux filles qu'elles peuvent être attirantes sans être minces à la limite de la maigreur, et aux hommes qu'ils peuvent plaire sans body building !
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