Jeune mignonne et faux taxi

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Jeune mignonne et faux taxi
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Publié le 28/10/2011 à 11h52
- Modifié le 28/10/2011 à 16h11




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Profession : chauffeur de taxi. Âge : 48 ans. Allure (le jour des faits) : crâne rasé, boucle d'oreille, sweat-shirt de supporteur de football, costaud. Signe distinctif : coureur de jupons et plus particulièrement de ceux qui fréquentent son taxi. Sauf que, depuis l'affaire pour laquelle il comparaît devant le tribunal correctionnel de Paris , Georges* sait que son signal lumineux n'éperonnera plus jamais les clientes parisiennes.
Karen, 24 ans, célibataire sans enfant, a déposé une plainte pour agression sexuelle contre l'homme qui la ramenait, un soir de plein hiver, d'Orly à son domicile. Celui-ci a commencé à lui tenir des propos obscènes, se répandant sur sa vie sentimentale "libérée" et détaillant ses rapports sexuels avec plusieurs clientes dont les photos érotiques étaient stockées dans son iPhone. Karen, choquée par l'audace débridée du chauffeur au physique imposant, a d'abord joué l'indifférence et la politesse.
"J'avais peur qu'il devienne violent"
Mais la peur s'est emparée d'elle au moment où elle a souhaité s'arrêter devant un distributeur de billets, non loin de chez elle. Le chauffeur a refusé d'obtempérer, souhaitant la conduire plus loin. Après avoir pris l'argent, Karen lui a demandé de la déposer à l'angle de sa rue, sans préciser d'adresse, de crainte qu'il ne repère le lieu. Puis elle a envoyé un texto à l'amie qui vivait chez elle pour lui demander de l'attendre au pied de l'immeuble. "J'ai compris qu'il se passait quelque chose de grave, témoignera cette amie. Karen est une fille solide et rarement inquiète."
Au dernier feu rouge avant l'arrivée, l'homme s'est retourné, a posé sa main sur la cuisse de Karen et s'est approché d'elle pour l'embrasser. "Je n'ai pas pu l'en empêcher, j'avais peur qu'il ne devienne violent envers moi, alors je me suis laissé faire", confie la jeune femme en retenant dignement ses larmes. Autre réflexe, salutaire : au moment où le chauffeur lui a demandé son numéro de téléphone, elle lui a fait croire qu'elle vivait avec son petit ami et qu'il n'était pas prudent de le lui donner tout de suite, mais elle lui a assuré qu'elle l'appellerait s'il lui donnait le sien, ce qu'il a fait... Les policiers ont ainsi pu l'identifier et découvrir, dans son portable, 700 clichés dont certains montraient des femmes en sous-vêtements dans des positions suggestives. Karen a attendu neuf jours pour se décider à franchir la porte du commissariat, encouragée par sa tante chez qui elle s'était réfugiée.
Le rapport médical évoque un "retentissement psychologique sévère" après les 20 jours d'ITT suivant l'agression. "Sentiment d'angoisse, insomnies, cauchemars, symptômes d'hypervigilance, conduites d'évitement (...)" témoignent de la tension et de l'émotion ayant paralysé Karen pendant presque une heure. "Elle s'est effondrée, elle ne voulait plus retourner chez elle. Nous sommes allées dans un bar où je sentais qu'elle pouvait se sentir protégée", se souvient son amie. S'y ajoutent "la culpabilité et la honte" d'avoir en partie cédé aux sollicitations.
Le chauffeur, qui - audience solennelle oblige - est vêtu d'un "costume cravate", ne raconte pas la même histoire. Il conteste toute agression ou contrainte, sauf que sa version a évolué entre le premier interrogatoire et le moment de la confrontation. Il a fini par reconnaître avoir "tenté sa chance" parce qu'il la trouvait "mignonne". Alors, il lui a montré des photos pour "flatter son ego". Il nie, en revanche, l'avoir embrassée ou forcée à l'embrasser. Et il tente de faire croire aux juges, encore marqués par plusieurs précédents tragiques, que c'est en lui tendant son numéro qu'il lui a effleuré la cuisse.
"J'avais envie de la revoir, assure l'homme, avec une pointe de fausse naïveté.
- Vous trouvez flatteur pour votre ego de raconter les détails les plus crus de vos ébats sexuels ? questionne la présidente.
- Vous avez souvent des relations sexuelles avec des clientes ?
- Certaines sont devenues des amies, esquive le prévenu.
- Qu'est-ce qui vous a pris ce soir-là ? Comment expliquez-vous ce dérapage verbal ?
- Et si un chauffeur de taxi avait agressé votre propre fille ?
- Je lui aurais cassé la tête ! répond l'homme.
- Vous avez des problèmes de couple ? insiste la présidente.
- Non, je voulais juste la revoir...
- Au risque de paraître vieux jeu, pourquoi avoir besoin de revoir une femme que l'on ne connaît pas quand tout va bien à la maison ?
- Dans ma tête, il n'y avait rien de sexuel...
- Mais vous ne lui parlez que de cul ! C'est du salace ! s'agace la juge.
- C'est ma version, madame, conclut-il sur un ton poliment autoritaire."
Karen semble piquée à vif par l'acidité du déni. Son avocat ne cache pas sa colère dans l'exposé des faits, qu'il ressert au tribunal sur le plateau de l'émotion. Il demande 10 000 euros de dommages et intérêts pour le traumatisme et le contrecoup dépressif subis par sa cliente. "Elle n'est jamais retournée chez elle, elle a déménagé à la suite de cette histoire. Elle ne monte plus dans un taxi sans appréhension", plaide-t-il.
Place aux réquisitions, sans concession. "Elle ne sortait pas du Moulin rouge en bas résille ! s'indigne le procureur. Voilà une jeune femme ordinaire qui rentre chez elle et qui doit supporter les propos scabreux et les gestes obscènes d'un chauffeur rasé et tatoué qui lui balance ses fantasmes !" Le magistrat élimine la tentative de viol, bien qu'on eût pu "la craindre compte tenu de l'attitude crescendo du prévenu". En revanche, malgré l'absence de témoin direct de la scène, un certain nombre d'indices convergent vers la culpabilité du chauffeur, à commencer par le témoignage "parfaitement crédible" de l'amie de Karen, témoin des conséquences immédiates de l'agression.
S'y ajoute le rapport du médecin psychiatre ayant examiné la victime, qui, contrairement à d'autres, "n'en rajoute pas" et semble "cohérente", ce qui tranche avec la "crédibilité douteuse" de son agresseur présumé. D'ailleurs, interroge le magistrat, "pourquoi aurait-elle porté plainte contre quelqu'un qu'elle ne connaissait pas si rien ne s'était passé ?" Enfin, "le fait qu'il lui ait laissé son numéro de téléphone asseoit l'histoire exposée par la victime", conclut-il. Outre l'interdiction définitive d'exercer la profession de chauffeur de taxi, il réclame deux ans de prison assortis d'un SME de trois ans.
"Je n'ai pas beaucoup d'espace dans cette affaire", regrette l'avocat du chauffeur, qui s'insurge contre les références à l'apparence physique de son client. "Il est grand, costaud et il aime le foot, ce n'est pas de sa faute, je m'inquiète." Privilégiant l'analyse clinique du dossier, l'avocat prendra la loi au pied de la lettre. "L'abus sexuel suppose de démontrer la violence, la contrainte, la menace ou la surprise. Il ne lui a jamais dit : Ne sors pas de la voiture, sinon, je vais te faire quelque chose . Il l'a tout simplement draguée, mais c'est un mauvais dragueur. (...) À aucun moment il n'a eu conscience d'avoir eu une attitude indécente à son égard", ce qui justifie, selon lui, une relaxe pure et simple.
Karen, de nouveau heurtée par le discours, chuchote quelques mots à l'oreille de son avocat. Elle aurait tant souhaité "répliquer, intervenir, crier", soulignera-t-elle à la sortie de l'audience. En guise de dernier argument, l'avocat du chauffeur joue la carte de la miséricorde. Un châtiment bien plus grave qu'une peine de prison a déjà frappé son client : le déclassement social. "Il a déjà payé ! La société G7 ne veut plus de lui ! Il a remis son taxi et a perdu sa situation..."
Servi par un passé judiciaire vierge, l'homme n'écopera pas d'une peine ferme. Le tribunal suivra les réquisitions du procureur en prononçant deux ans de prison assortis d'un sursis avec mise à l'épreuve d'une durée de deux ans (consistant notamment dans l'interdiction de contacter la victime), 4 000 euros de dommages et intérêts et l'arrêt définitif de sa carrière de chauffeur de taxi.
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Un chauffeur doit être correct, courtois et civilisé. De nos jours on en voit de toutes les couleurs.

"c'est quoi cette société" où les hommes auraient le droit de draguer les femmes en toutes circonstances ? Encore que dans ce cas je n'appelle pas ça de la drague quand on pose la main sur la cuisse d'une cliente... Cette jeune femme a eu raison (et le courage) de porter plainte et cela n'a rien à voir avec la "castration" que vous évoquez.

Je suis une femme "draguée" et je sais très bien faire la différence entre la drague et le comportement de ce chauffeur de taxi. Relisez bien les faits, on est très loin de "la drague" et rassurez-vous, les femmes ne portent pas plainte quand elles sont "draguées". En revanche, beaucoup trop de femmes agressées n'osent encore rien dire. Rassurez-vous enfin, les hommes n'ont pas du tout l'air d'être "castrés" dans notre pays. Et ceux qui sont honnêtes avec eux mêmes savent très bien quand la femme est d'accord ou non. Notez enfin que cet homme ne "finit pas en prison".

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