Jeune fille japonaise endormie

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Jeune fille japonaise endormie
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Par Inùs Boittiaux ‱ le 5 juin 2020
Au Japon, Ă  l’époque d’Edo (1603–1868), les estampes s’inspirent aussi bien de la vie quotidienne et de la nature que des rĂ©cits populaires. Ces derniers, peuplĂ©s de dĂ©mons (les yƍkai), de hĂ©ros valeureux et de toutes sortes de crĂ©atures fantastiques ont nourri l’imaginaire des artistes de l’ukiyo-e, produisant des compositions d’une extraordinaire inventivitĂ©. PlongĂ©e en 10 chefs-d’Ɠuvre dans ces mondes flottants
 et dĂ©coiffants !
Retrouvez dans l’Encyclo : Hokusai
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Utagawa Kuniyoshi, Mitsukini défiant le spectre du squelette , vers 1845
Moins cĂ©lĂšbre qu’Hokusai ou Hiroshige, Utagawa Kuniyoshi (1798–1861) est pourtant l’un des graveurs les plus fascinants de l’époque d’Edo, rĂ©vĂ©lĂ© au grand public français dans une rĂ©trospective au Petit Palais en 2015. Son imagination dĂ©bordante et ses estampes peuplĂ©es d’esprits, de monstres ou encore de guerriers en feront l’un des plus collectionnĂ©s au XIX e siĂšcle et un des plus reproduits en
 tatouage. Ici, il reprĂ©sente une histoire mythique du X e siĂšcle : celle de la sorciĂšre Takiyasha (panneau de droite) qui, dans son chĂąteau en ruine, invoque le fantĂŽme d’un squelette afin d’effrayer ƌya no Mitsukuni et son compagnon (panneau central), un envoyĂ© de l’empereur venu tromper sa solitude

Gravure sur bois colorĂ©e Ă  la main ‱ 36,8 x 76 cm ‱ Coll. Victoria & Albert Museum, Londres ‱ © Bridgeman Images/Leemage
Katsushika Hokusai, Sara yashiki (Le Manoir des assiettes) , vers 1831-1832
Transmis par tradition orale, Cent histoires de fantĂŽmes constituent un ensemble de rĂ©cits trĂšs populaires au Japon. À la fin de sa carriĂšre, Katsushika Hokusai (1760–1849) s’empare de ces histoires et rĂ©alise cinq planches oĂč l’étrange se mĂȘle au dramatique. Ici, une crĂ©ature au regard mĂ©lancolique surgit d’un puits. Sa silhouette serpente et s’étire en l’air comme les volutes de fumĂ©e qui s’échappent de sa pipe. Sa longue chevelure noire couvre ses grosses Ă©cailles, qui sont en fait des assiettes de porcelaine ! Il s’agit du spectre d’Hokiku, une servante tuĂ©e pour avoir cassĂ© un plat et qui revient hanter les habitants de la maison

Gravure sur bois ‱ 26,4 x 19 cm ‱ Coll. Minneapolis Institute of Arts ‱ © Bequest of Louis W. Hill, Jr./Bridgeman Images/Leemage
Otobashi est la fille d’un samouraĂŻ qui, Ă  la mort de celui-ci, prend la fuite avec sa famille. EnlevĂ©e puis vendue Ă  un riche propriĂ©taire de maison close, elle est rebaptisĂ©e Jigoku (« Enfer ») en rĂ©fĂ©rence Ă  sa vie traversĂ©e de malheurs. Devenue tayĆ« (le rang le plus Ă©levĂ© des courtisanes), elle s’enveloppe alors dans de larges kimonos brodĂ©s de squelettes, de flammes et de scĂšnes infernales
 C’est Ă  cette courtisane, qui fut Ă©galement la muse d’un moine bouddhiste, que rend ici hommage Kawanabe Kyōsai (1831–1889) sur une peinture sur soie aussi dĂ©licate que troublante.
Encre et couleurs sur soie ‱ 149 x 95 cm ‱ © Christie's Images/Bridgeman Images/Leemage
Kawanabe Kyƍsai, Jigoku dayu (Courtisane de l’Enfer), n°9 de la sĂ©rie « Kyosai Rakuga » , 1874
On retrouve ici Jigoku enveloppĂ©e de son fameux kimono rouge (duquel s’échappe un dĂ©mon), la tĂȘte posĂ©e au creux de sa main. Est-elle endormie ou simplement pensive ? Rien ne semble en tout cas troubler son repos – ni celui de la jeune fille agenouillĂ©e Ă  ses pieds –, pas mĂȘme cette nuĂ©e de squelettes qui s’abat autour d’elle dans un fracas d’ossements, tout en jouant de la musique ou en prenant le thĂ©.
Gravure sur bois ‱ 36,2 x 24,8 cm ‱ Coll. Davis Museum and Cultural Center, Wellesley College (USA) ‱ © Museum purchase, The Mary Clothier Slade Fund/Bridgeman Images/Leemage
Yoshitoshi Tsukioka, Le guerrier tatoué Namauo Chojiro décapitant un adversaire avec une énorme épée, de la série « Biographies des hommes modernes » , 1886
Il est considĂ©rĂ© comme l’un des derniers grands maĂźtres de l’ukiyo-e. Tsukioka Yoshitoshi (1839–1892), qui fut l’élĂšve de Kuniyoshi, a connu les derniĂšres heures du Japon fĂ©odal qu’il reprĂ©sente dans son Ɠuvre Ă  travers des scĂšnes violentes et macabres, comme en tĂ©moigne ce guerrier au corps couvert de tatouages, dĂ©capitant un adversaire dont la tĂȘte sanglante est projetĂ©e, non sans humour, en l’air, en plein milieu du texte !
© Pictures from History/Bridgeman Images/Leemage
Utagawa Kuniyoshi, Le Dernier combat du clan Kusanoki, bataille de Shijo Nawate, 1348 , vers 1851
4 fĂ©vrier 1348. L’armĂ©e du Sud du Japon est attaquĂ©e Ă  Yoshino, oĂč se trouve le palais temporaire de la rĂ©sidence impĂ©riale, par l’armĂ©e du Nord. S’en suit alors une bataille sanglante au cours de laquelle le chef de l’armĂ©e du Sud (le samouraĂŻ Kusunoki Masashige), atteint par une flĂšche, se suicide. Kuniyoshi ne nous Ă©pargne ici aucune atrocitĂ©. Alors qu’une pluie de flĂšches s’abat sur eux, trois valeureux samouraĂŻs se dirigent droit vers l’ennemi, se protĂ©geant avec les moyens du bord parmi lesquels un cadavre.
Gravure sur bois ‱ Coll. Victoria & Albert Museum, Londres ‱ © Bridgeman Images/Leemage
Utagawa Kuniyoshi, Dragon marin japonais
Si Kuniyoshi est connu pour ses estampes reprĂ©sentant des chats, l’artiste s’est aussi passionnĂ© pour la reprĂ©sentation d’animaux lĂ©gendaires parmi lesquels de nombreux dragons. Motif rĂ©current dans la culture japonaise, le dragon est associĂ© Ă  l’eau. Dans la mythologie niponne, il prĂȘte ses traits au dieu de la mer RyĆ«jin, qui rĂšgne sur les marrĂ©es grĂące Ă  des joyaux magiques.
© Pictures from History/Bridgeman Images/Leemage
Utagawa Kuniyoshi, Sakata Kaidomaru soumettant un ours, de la série « Six aspects » , vers 1860-1870
Selon la lĂ©gende, Kaidomaru, aussi appelĂ© Kintarƍ, qui, Ă©levĂ© par une ogresse parmi les animaux, est dotĂ© d’une force surhumaine. TrĂšs populaire au Japon, l’image de ce petit garçon dodu et tout rouge peuple les livres de contes, les mangas et aussi les animĂ©s. Kuniyoshi le reprĂ©sente ici valeureux, terrassant un ours aprĂšs s’ĂȘtre livrĂ© Ă  un vĂ©ritable combat de sumƍ.
Gravure sur bois ‱ 35,7 x 24,8 cm ‱ Coll. Mead Art Museum, Amherst (USA) ‱ © Gift of William Green/Bridgeman Images/Leemage
Utagawa Kuniyoshi, Le FantĂŽme de l’empereur Sutoku, de la sĂ©rie « Hyakunin isshu no uchi » (Cent poĂšmes par cent poĂštes) , vers 1840
Sutoku est le 75 e empereur du Japon. AprĂšs avoir pris part Ă  une guerre civile en 1156 (la rĂ©bellion de Hƍgen), il est contraint de s’exiler. À sa mort, l’ancien souverain habitĂ© par la haine se serait alors transformĂ© en daiyƍkai (un dĂ©mon beaucoup plus puissant que le yƍkai), provoquant au Japon cataclysmes, Ă©pidĂ©mies et incendies. Kuniyoshi s’empare ici de cette lĂ©gende : au beau milieu d’une mer noire et dĂ©montĂ©e, Sutoku se dĂ©lecte de sa vengeance !
© Pictures from History/Woodbury & Page/Bridgeman Images/Leemage
Utagawa Kuniyoshi, Miyamoto Musashi attaquant une baleine géante , 1847-1850
Calligraphe, peintre, philosophe, Miyamoto Musashi, figure emblĂ©matique du Japon, est aussi un escrimeur aguerri ! Sa tĂ©mĂ©ritĂ© lĂ©gendaire a inspirĂ© les artistes de l’ukiyo-e, Ă  l’image de Kuniyoshi qui le reprĂ©sente en plein combat avec une baleine. En Ă©quilibre instable sur la bosse de l’animal, il s’apprĂȘte Ă  porter le coup fatal !
Gravure sur bois ‱ 36 x 24,5 cm ‱ © Christie's Images/Bridgeman Images/Leemage
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D’Edo à Kyƍto, sur la route du Kisokaidƍ. Eisen, Hiroshige, Kuniyoshi
MusĂ©e du quai Branly – Jacques Chirac
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Le bleu de Prusse : de Canaletto Ă  Hokusai, l’apothĂ©ose d’une couleur
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Par Ruben VANYPER | Écrit pour TF1 | Le 28/10/17 à 00:00 , mis à jour le 28 octobre 2017 à 00:34 | Voir le site de Danse avec les stars
Ce soir dans Danse avec les stars, Elodie Gossuin et Christian Millette ont livré une prestation qui restera gravée dans les anales... A la fin de sa chorégraphie, l'ancienne Miss France est apparue entiÚrement nue !
Extrait - Samedi 28/10/17 - 22:32
Extrait - Samedi 28/10/17 - 22:37
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NEWS - Mercredi 08/04/20 - 14:39
NEWS - Vendredi 22/11/19 - 00:00
NEWS - Mercredi 06/11/19 - 00:00
NEWS - Mercredi 06/11/19 - 00:00
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Pour cette troisiĂšme semaine de compĂ©tition, Elodie Gossuin et Christian Millette ont mis les petits plats dans les grands . Sur le dancefloor, le couple a effectuĂ© un tango sur le titre Look What You Make Me Do de la chanteuse Taylor Swift. A l’occasion de la « Crazy Night » , Elodie devait relever un dĂ©fi de taille : celui de finir la prestation entiĂšrement NUE ... Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle a relevĂ© le dĂ©fi haut la main. A la fin de la prestation, la jeune femme s'est affichĂ©e nue, cachĂ©e par d'immenses plumes.
A la fin de la prestation, les quatre membre du jury ont tenu à féliciter l'ancienne Miss France pour cette prise de risque. "J'ai essayé de sortir tout ce que j'avais au fond de moi" , a déclaré la jolie blonde avant d'écouter les remarques des juges. Si Chris Marques a jugé la technique catastrophique ( il a attribué un 4 pour la technique ), Jean-Marc Généreux a tenu à temporiser les propos du juge intraitable. Pour lui, crazy doit forcément rimer avec sexy. "C'était un beau défi. La choré, j'ai adoré" , a-t-il avancé. Pour Fauve Hautot , la technique est à revoir. "Il faut que tu t'amuses. E ssaye d'aborder la danse de maniÚre un peu plus facile", lui conseille-t-elle.
Rendez-vous jeudi 2 novembre pour Danse avec les stars, sur TF1 !

Journée du vin et de la bite
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