Jeune blonde étudiante suce pour payer son loyer

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Par Timothée L'Angevin
Publié le 23 Déc 20 à 18:40 





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Face aux prix des loyers, de plus en plus d'étudiantes se prostituent en échange d'un logement et des propriétaires en tirent profit. Nous avons pu contacter l'un d'entre eux.
Sur le papier, le logement fait rêver. Complètement refait à neuf, briques apparentes, verrière en acier, mobilier soigné… Et à un prix défiant toute concurrence : 250 euros. Autant dire une bouchée de pain dans le centre de Rennes , où les studios de 28m2 coûtent facilement deux fois plus cher.
Manon, étudiante de 20 ans, en recherche d’appartement depuis septembre 2020, a tenté sa chance et envoie un message lundi 21 décembre. « Dès les premiers, on me demande ce que je serais prête à faire de plus, explique-t-elle à actu Rennes . Je n’ai pas très bien compris. J’ai pensé à du babysitting, du ménage. Et là on me dit : « à toi de savoir ce que tu peux faire pour le propriétaire en échange du logement gratuit' »
La jeune femme coupe court à la conversation.
Mardi 22 décembre, en nous faisant passer pour Juliette, une étudiante de 19 ans en première année à l’université de Rennes 2, nous avons fait une demande pour le logement.
A l’autre bout, la personne ne tourne pas autour du pot. Elle nous indique d’emblée que le logement peut être proposé « gratuitement » en échange de « faveurs sexuelles ». 
Cette personne, qui ne serait pas le propriétaire, assure être « payée pour lui trouver une locataire », nous précise-t-elle. 
Si vous répondez aux critères, je vous donne son Snapchat et il vous testera. Si vous êtes sérieuse, vous aurez les clés et un contrat pour être sûre de pas vous faire éjecter.
Qui est le propriétaire ? D’après l’intermédiaire présumée, il s’agit d’un « homme de 31 ans », dont « la femme et la fille sont décédées il y a plusieurs années ». Des propos évidemment invérifiables.
Ce qu’il recherche avec sa locataire ? « Des rapports sexuels, plus ou moins quotidiens. » Fellations, pénétrations vaginale, anale (mais « éjaculation dans la bouche ou sur le visage uniquement »)… c’est à nous de choisir, mais le propriétaire est ouvert à toute proposition. « Et ce sera fait avec douceur. »
Nous demandons s’il est possible d’avoir une compensation financière en plus : « Si vous avez besoin d’argent, évidement il peut payer. Mais dans ce cas-là, ça devient du régulier. Dès qu’il voudra quelque chose, il faudra le faire, même si c’est tous les jours. » 
Ces pratiques sont loin d’être isolées. Comme Manon, de nombreuses jeunes femmes se sont retrouvées face à des annonces similaires. Des hommes, peu scrupuleux, profitent de la précarité des étudiantes , des femmes sans-papiers, pour des rapports sexuels, en échange d’un studio, d’une chambre, d’un canapé…
« Ce phénomène existe depuis 2011, après la crise, avec l’explosion des prix des loyers, souligne Alessandra D’Angelo, journaliste d’investigation et auteure de Prostituées alimentaires . Des étudiantes, incapables de payer des appartements, se retrouvent à se prostituer pour pouvoir se loger. »
La crise sanitaire de 2020 n’a pas arrangé la situation. Privés de petits boulots, des jeunes n’ont plus de ressources. S’ajoute à cela la pénurie de logements dans toutes les grandes villes françaises. Les propriétaires le savent et certains en tirent profit.
Le phénomène est en tout cas très difficile à cerner par les forces de l’ordre et la justice. « Cela peut tomber sous la qualification de harcèlement sexuel prévu et réprimé par l’article 222-33 II et III du code pénal (trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende) », précise le procureur de la République de Rennes, Philippe Astruc. 
Mais dans le cas où la locataire et le propriétaire iraient plus loin, avec consentement, il devient alors complexe de qualifier les faits, puisqu’il n’y a pas de plainte et donc pas de procédure pénale.
« Techniquement, le propriétaire devient client d’une prostituée (si elle le fait sciemment), et cette pratique relève de l’infraction », souligne le commissaire divisionnaire Hervé Luxembourger, chef de la Sûreté départementale de Rennes. Depuis 2016, elle est punie d’une amende de 1500 euros.
Alessandra D’Angelo, ancienne avocate, la qualifierait autrement :
Il s'agirait plutôt d'abus de faiblesse. A partir du moment on l'on utilise l'état de faiblesse de l'autre pour obtenir une faveur sexuel, c'est du viol.
Les forces de l’ordre essayent de surveiller ces annonces, sur les sites comme le Bon Coin, GTrouve… Mais ceux qui les postent font souvent preuve de prudence et n’indiquent pas clairement leurs intentions dans la description. Et parmi les milliers d’annonces publiées tous les jours, difficile de les repérer. 
« Nous encourageons à faire un signalement sur la plateforme de la brigade numérique de la gendarmerie ou celle de moncommissariat , en zone police, indique une porte-parole de la gendarmerie de Bretagne. Et de conforter le témoignage avec des échanges de mail ou SMS éventuels avec le propriétaire. » 
Il est également recommandé de signaler les annonces auprès des sites. Manon l’a fait lundi soir, mais elle n’a eu aucun retour du Bon Coin et elle est restée en ligne près de 48h après. Nous avons voulu savoir quelle était la politique du site en la matière. « Nous déplorons cette situation et toute annonce contenant des éléments à caractère sexuels est formellement interdite et non conforme à nos règles de diffusion « , indique le Bon Coin à actu Rennes . 
Le contrôle de nos annonces (800 000 par jour) avant toute diffusion ne peut être réalisé qu’automatiquement, par des algorithmes. Nos utilisateurs sont responsables du contenu des annonces qu’ils déposent du comportement qu’ils adoptent vis à vis des autres utilisateurs ou des propos qu’ils tiennent dans les messages échangés via la messagerie.
Le Bon Coin recommande aux « utilisateurs victimes de porter plainte auprès des autorités de police ».
Selon Alessandra D’Angelo, il y a une forme d’omerta sur ce sujet. « Les hommes qui se livrent à ces pratiques sont bien ancrés dans la société, ils sont banquiers, assureurs, mariés… et de l’autre côté, les victimes ont honte d’en parler et de subir le regard de leur famille. »
Ce qui expliquerait l’absence de plaintes et encore plus de procès. Et permettrait donc aux propriétaires de poursuivre ces pratiques sans être inquiétés.
Manon, qui est logée par des amis à Rennes en attendant de trouver quelque chose, parvient de son côté à s’en sortir. « Mais je peux comprendre que certaines s’y risquent. »
Elles sont d’ailleurs plusieurs à avoir pris contact avec le propriétaire rennais, parvient-on à savoir. En toute connaissance de cause, mais sans forcément avoir le choix.
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17/01/2018 à 16:57 , mis à jour le

20/01/2018 à 11:23







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"Les étudiantes sont des proies faciles", affirme Alessandra d'Angelon, auteure d'une enquête sur les nouvelles formes de prostitution. (Photo d'illustration)
Parquet clair, appartement lumineux, mobilier soigné et salon spacieux. L'offre est alléchante mais il manque un élément: le prix. Et pour cause, le logement est proposé "contre services". Ménage, aide à la personne, gardiennage ou baby-sitting? Non. Le logeur veut des relations sexuelles. 

Comme lui, ils sont au moins des dizaines sur des sites de petites annonces (Wannonce, GTrouvé, etc.) à espérer obtenir des faveurs sexuelles contre leur logement. Leurs annonces sont explicites. Ils cherchent des "jeunes femmes", "jolies", "douces", de type "africain ou européen", parfois "dominantes". Ils précisent que leur offre est destinée aux femmes "précaires", "en difficultés" ou "étudiante" -ces dernières réunissent souvent les deux premiers critères . 

Ils proposent des villas comme des studios miteux. Parfois, le lit est "à partager". Leur meilleur argument, c'est la gratuité. Ils cherchent à profiter de ces étudiantes en difficulté , notamment débarquées de province pour intégrer les écoles des grandes villes, et qui craignent de se retrouver sur le carreau à la rentrée scolaire. 

"Vous êtes étudiante dans une situation difficile? Vous avez besoin d'un logement très rapidement? Propriétaire d'un appartement en région parisienne , je suis à même de vous proposer des solutions pour sortir de cette impasse", propose l'un d'entre eux sur le site Wannonce . "Vous n'êtes pas naïve, vous avez un petit budget pour votre loyer ou êtes disposée à rendre divers services (ménages ou autres à définir ensemble) contre un logement alors vous êtes la bienvenue". L'annonce cible celles qui n'ont pas les moyens de payer les 824 euros que coûte, en moyenne, un logement étudiant dans la capitale -selon des chiffres établis par l'Unef pour l'année 2017. 

L'Express a répondu à quelques-unes de ces annonces sous une fausse identité. "Mariana", étudiante de 22 ans, a par exemple reçu la réponse suivante: "Bonjour -- Appart en échange de sexe -- Si intéressé Photo et origine". Une colocation contre une à deux relations sexuelles par semaine. Pas plus: le logeur "voyage souvent". 

Lila* ne s'attendait pas à de telles réponses lorsque, en recherche urgente d'un logement à Paris, elle a posté une annonce sur Le Bon Coin dans laquelle elle expliquait sa situation. "Ma boîte électronique s'est remplie de propositions indécentes", auxquelles sont parfois jointes des photos de chambre luxueuse "pour donner envie, raconte l'étudiante étrangère dont le budget plafonne à 300 euros par mois . 

Très vite, on lui propose "un appartement contre une nuit de sexe par semaine". "Un autre proposait de partager un studio. J'ai cru que c'était une bonne affaire". Mais lors de leur rencontre, il donne ses conditions: des rapports sexuels "de temps en temps". "Toutes les propositions que j'avais étaient dans ce sens", souffle Lila. "J'ai déprimé plusieurs fois", explique la jeune femme. 

Comme elle, Amélia a publié une annonce sur Le Bon Coin lorsqu'elle est arrivée à Paris, en 2015. Dans la foulée, des hommes lui ont également proposé "un échange de service" à la place du loyer. Mais avant de lui demander des faveurs sexuelles, ses interlocuteurs la questionnent sur son entourage. "J'étais un peu innocente et naïve, mais ils étaient très insistants. Ils me demandaient si j'étais seule et si ma famille habitait dans le coin", se souvient Amélia. 

On lui propose également des réductions de loyer en échange de photos d'elle nue ou de fellation. Des offres qui l'indignent profondément: "Ces hommes ont l'air de jouer sur la fragilité sociale et financière des étudiantes. J'avais la chance de pouvoir prendre mon temps pour trouver un logement décent, mais pour les filles moins bien entourées, c'est autre chose de lutter contre la peur d'être à la rue." 

C'est le cas d'Annie*, étudiante en biologie de 19 ans. Elle recherche actuellement un appartement à Angers. En toute connaissance de cause, la jeune femme a elle-même publié une annonce "contre service" pour le premier mois, mais précise qu'elle sera en mesure de régler le loyer ensuite "s'il n'est pas supérieur à 305 euros". Prise en charge par l'aide sociale à l'enfance, qui a "coupé court à ma majorité" après un différend explique-t-elle, la jeune femme n'a ni ses parents (décédés lorsqu'elle avait 11 ans) ni de véritable revenu. Avec seulement 130 euros par mois, qu'elle complète avec un menu salaire d'escort girl , Annie n'imaginait donc pas passer "par les voies habituelles" pour louer un appartement. "C'était la seule solution possible", affirme-t-elle. 

Au cours des jours suivants la publication de son annonce, l'étudiante reçoit plusieurs offres. Elle ne regarde que celles des propriétaires, "une garantie", pense-t-elle, de ne pas se retrouver à la rue deux semaines après avoir emménagé". Elle refuse cependant tous les "contrats" qui se présentent à elle. "On ne me proposait que des choses particulières: devenir esclave sexuelle, avoir des rapports sept fois par semaine... Je ne veux pas de ce genre d'offre", précise Annie, d'autant plus isolée qu'elle s'est gardé d'en parler à son entourage. 

"Elles sont des proies faciles pour ces messieurs", estime Alessandra d'Angelo, auteure de Prostituées alimentaires , une enquête sur les nouvelles formes de prostitution. "Il s'agit d'accord tacite. Le fait qu'elles ne soient pas sur le bail et que leurs proches ne soient pas au courant les rend plus vulnérables." "Dans tous les cas, affirme Alessandra d'Angelo, il s'agit d'hommes qui profitent de leur précarité." 

Sans trace écrite qui témoigne de leur présence dans le logement, les jeunes femmes peuvent en effet être mises à la porte sans avertissement si elles refusent d'accorder ces faveurs à leurs logeurs, ou s'ils se lassent de leur compagnie. "Il y a une vraie précarité de toit. Elles sont à la merci de ces hommes", estime Alessandra d'Angelo. 

Face à l'existence de ce "mode de règlement", dont l'étendue n'est pas quantifiable, les anciennes ministres Barbara Pompili et Cécile Duflot avaient affirmé vouloir mettre fin "de la manière la plus efficace à ces pratiques inadmissibles". Pour ce faire, elles souhaitaient assimiler cette pratique à du proxénétisme en amendant la loi Duflot sur le logement. Mais le texte a été retiré, car l'Assemblée considérait que la loi de 2012 sur le harcèlement sexuel englobait déjà ce type d'annonces. 

Comme le rapporte le magazine Neon , les sites sur lesquels sont postées ces annonces ont également été tenus pour responsables de la prolifération de ce type d'offres. Une responsab
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