James analyse la bite du docteur

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Sociétés & Représentations Numéro 2016/2 (N° 42) Le Crime sans nom






Le Crime sans nom


Dire l’inceste dans la sociĂ©tĂ© française du xixe siĂšcle (1791-1898)




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Fabienne Giuliani

Dans
Sociétés & Représentations
2016/2 (N° 42) , pages 31 à 44








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EUGÉNIE : Mais l’inceste, n’est-il pas un crime ?
DOLMANCÉ : Pourrait-on regarder comme tels les plus douces unions de la nature ? Celles qu’elles nous prescrit ; et nous conseille le mieux ? Raisonnez un moment, EugĂ©nie, comment l’espĂšce humaine, aprĂšs les grands malheurs qu’éprouva notre globe, put-elle autrement se reproduire que par l’inceste ? [5] [5] Donation Alphonse François de Sade, La Philosophie dans le



333. Si les coupables sont les ascendants de la personne sur laquelle a Ă©tĂ© commis l’attentat, s’ils sont de la classe de ceux qui ont autoritĂ© sur elle, [
] la peine sera celle des travaux forcĂ©s Ă  temps, dans les cas prĂ©vus par l’article 331, et des travaux forcĂ©s Ă  perpĂ©tuitĂ©, dans les cas prĂ©vus par l’article prĂ©cĂ©dent [9] [9] Jean-Baptiste Duvergier, Code pĂ©nal annotĂ©, Ă©dition de 1832,
 .


Je dois dire que, dans plusieurs lits dont je viens de parler, j’ai vu reposer ensemble des individus des deux sexes et d’ñges trĂšs diffĂ©rens, la plupart sans chemise et d’une saletĂ© repoussante. PĂšre, mĂšre, vieillards, enfans, adultes, s’y pressent, s’y entassent. Je m’arrĂȘte
 le lecteur achĂšvera le tableau, mais je prĂ©viens qu s’il tient Ă  l’avoir fidĂšle, son imagination ne doit reculer devant aucun des mystĂšres dĂ©goĂ»tans qui s’accomplissent sur ces couches impures, au sein de l’obscuritĂ© et de l’ivresse [10] [10] Louis-RenĂ© VillermĂ©, Tableau de l’état physique et moral des
 .

Il se passe des choses honteuses Ă  Beaubry prĂšs de PrĂ©villers. Jxe parle d’un pĂšre qui abuse de son enfant ĂągĂ©e de 10 Ă  12 ans sa mĂšre m’en a parlĂ© devant tĂ©moin je ne veux pas me nommer ayant attendu qu’elle dĂ©nonce ce monstre comme elle me l’avait dit [16] [16] Archives dĂ©partementales de Seine-et-Marne, UP/51816, affaire
 .

- Presque tous les quatre ou cinq jours, il me demandait : veux-tu biter avec moi ? Alors, il me faisait coucher sur le dos, se mettait sur moi, j’écartais les jambes et il me mettait sa bite entre les cuisses prĂšs du con en me disant : serre les cuisses, je remuais sur moi et quand il avait fini ma chemise Ă©tait mouillĂ©e [20] [20] Archives dĂ©partementales des Yvelines, 2U/437, affaire
 .

- Parce-qu’il nous a fait des saletĂ©s.
- Quelles saletés vous a-t-il faites ?
- Il a fait comme cela avec un chiffon. (en disant ces mots le témoin fait un geste et montre ses parties)


Émile Durkheim, « La prohibition de l’inceste et ses origines », L’AnnĂ©e sociologique, n° 1, 1897, p. 1-70.



Claude Lévi-Strauss, Les Structures élémentaires de la parenté, Paris, Puf, 1949.



Sigmund Freud, Totem et Tabou, Paris, Payot & Rivages, 2001, p. 34.



Jacqueline Chammas, L’Inceste romanesque en France, 1715-1789, thĂšse pour l’obtention du Ph.D sous la direction de BenoĂźt Melancon, universitĂ© de MontrĂ©al, 2003, 2 volumes.



Donation Alphonse François de Sade, La Philosophie dans le boudoir ou les instituteurs immoraux, Paris, Gallimard/Flammarion, 2007 [1795], p. 159.



Jean-Étienne Marie Portalis, « Discours prĂ©liminaires sur le projet de Code civil du 1 pluviĂŽse an IX », Discours, rapports et travaux inĂ©dits sur le Code civil, Paris, Joubert, 1844, p. 37.



Étienne Pivert de SĂ©nancour, De l’amour, considĂ©rĂ© dans les lois rĂ©elles, et dans les formes sociales de l’union des sexes , Paris, CĂ©rioux, 1806.



François René de Chateaubriand, Les Natchez, Atala, René, Paris, Le Livre de poche, 1989 [1802].



Jean-Baptiste Duvergier, Code pĂ©nal annotĂ©, Ă©dition de 1832 , Paris, A. Guyot et Scribe, 1833, p. 51. L’article 331 punit le crime d’attentat Ă  la pudeur tandis que l’article 332 concerne le crime de viol.



Louis-RenĂ© VillermĂ©, Tableau de l’état physique et moral des ouvriers employĂ©s dans les manufactures de coton, de laine et de soie, Paris, Jules Renouard et C ie , 1840, t. 1, p. 27.



Prosper MeniĂšre, Du mariage entre parents considĂ©rĂ©s comme cause de la surdi-murditĂ© congĂ©nitale, lu Ă  l’AcadĂ©mie de mĂ©decine, sĂ©ance du 29 avril 1856, Paris, Desprez, 1858, p. 7-8.



Linda Gordon, Heroes of their Own Lives: The Politics and History of Family Violence, Chicago University of Illinois Press, 2002, p. 215



Victor Hugo, LucrÚce Borgia, drame, Paris , EugÚne Renduel, 1833 ; Prosper Mérimée, « Il viccolo di Madama Lucrezia », dans Romans et nouvelles, Paris, Le livre de poche, 1973 [1846], tome II ; Alexandre Dumas, Les Crimes célÚbres : les Borgia, Paris, Passard, 1854, vol. I.




. La Gazette des tribunaux, 14 novembre 1885.



. La Gazette des tribunaux, 21 janvier 1887.



Archives départementales de Seine-et-Marne, UP/51816, affaire Auguste Rozé, lettre anonyme, 1892.



Émile Durkheim, « La prohibition de l’inceste », art. citĂ©.



Notre corpus est constituĂ© de 188 dossiers de procĂ©dures provenant de sept centres d’archives dĂ©partementales.



Archives dĂ©partementales des Bouches-du-RhĂŽne, 208U/4/68, affaire Davin, acte d’accusation contre François Davin, 5 janvier 1861.



Archives dĂ©partementales des Yvelines, 2U/437, affaire Guittard, interrogatoire de Sophie Guittard par le juge d’instruction Lemenuet, 20 fĂ©vrier 1855.



Archives dĂ©partementales des Yvelines, 2U/427, affaire BiĂ©chy, interrogatoire d’Élisa BiĂ©chy par le juge-de-paix du canton de Marly-le-Roy, 6 dĂ©cembre 1853.



Éva Thomas est la premiĂšre victime Ă  tĂ©moigner Ă  visage dĂ©couvert devant la tĂ©lĂ©vision française pour dĂ©crire l’inceste qu’elle a subi pendant son enfance. Son rĂ©cit a Ă©tĂ© publiĂ© en 1986 : Èva Thomas, Le Viol du silence , Paris, Aubier, 1986.

Fabienne Giuliani est docteur de l’universitĂ© Paris 1 PanthĂ©on-Sorbonne. Sa thĂšse, portant sur les relations incestueuses dans la France du xix e siĂšcle a Ă©tĂ© soutenue sous la direction de Dominique Kalifa, en novembre 2010. Croisant les champs de l’histoire sociale, judiciaire et mĂ©dicale, son travail cherche Ă  explorer toutes les facettes du phĂ©nomĂšne pour en mesurer l’épaisseur sociale en multipliant le croisement des sources et les Ă©chelles d’analyse. Fabienne Giuliani enseigne actuellement l’histoire-gĂ©ographie au lycĂ©e Maurice Utrillo de Stains.
Histoire de l’inceste et de ses reprĂ©sentations en France (fin XVIII e - fin XX e siĂšcle)
Dans
Perspectives Psy
2022/2 (Vol. 61)






Mis en ligne sur Cairn.info le 08/12/2016



https://doi.org/10.3917/sr.042.0031










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1 D epuis la fin du xix e siĂšcle, le phĂ©nomĂšne incestueux est irrĂ©mĂ©diablement associĂ© Ă  la notion de tabou. Cette interdiction concerne dans un premier temps une pratique : celle d’une sexualitĂ©, consentie ou non, entre parents biologiques. Le sociologue Émile Durkheim justifie l’invariance de cet interdit, fondement de l’humanitĂ©, par la phobie du sang [1] [1] Émile Durkheim, « La prohibition de l’inceste et ses
 tandis que l’anthropologue Claude LĂ©vi-Strauss prĂ©fĂšre y voir un impĂ©ratif social nĂ©cessaire Ă  la reproduction de l’espĂšce humaine [2] [2] Claude LĂ©vi-Strauss, Les Structures Ă©lĂ©mentaires de la parentĂ©,
 . Dans un second temps, ce tabou s’étend, par le procĂ©dĂ© de la souillure, au langage parlĂ© et Ă©crit : il est interdit de pratiquer mais aussi de discuter du phĂ©nomĂšne incestueux. Sigmund Freud comprend cette prohibition comme un procĂ©dĂ© de refoulement permettant Ă  l’humanitĂ© de garder le contrĂŽle de sa sexualitĂ© [3] [3] Sigmund Freud, Totem et Tabou, Paris, Payot & Rivages, 2001,
 . Ces trois auteurs ont en commun deux Ă©lĂ©ments : ils considĂšrent les tabous incestueux comme des invariants communs Ă  l’ensemble de l’humanitĂ© et dĂ©finissent l’inceste au travers du prisme unique du sang, c’est-Ă -dire de la parentĂ© biologique. Au xix
e siĂšcle, pourtant, l’inceste n’est pas qu’une sexualitĂ© biologique. Sous la plume des juristes ou des Ă©crivains, il est Ă©galement dĂ©fini comme une relation sexuelle prohibĂ©e en raison de la nature du lien qui unit l’agresseur et sa victime. Et ce lien devient central dans la maniĂšre dont le phĂ©nomĂšne est repensĂ© aprĂšs sa dĂ©criminalisation en 1791 oĂč dĂ©sormais, ce n’est plus le sang qui dĂ©range. DĂ©sormais, en entretenant une relation sexuelle prohibĂ©e avec l’enfant qu’il a la charge de protĂ©ger et d’éduquer, un adulte devient incestueux. Ainsi, au xix
e siĂšcle, les deux incestes coexistent, se confondant ou se distinguant, selon les discours qui s’attachent Ă  les dĂ©finir. À l’inverse de l’anthropologue, l’historien prĂ©fĂšre donc penser les tabous incestueux comme des invariants qui varient. C’est la raison pour laquelle nous nous interrogerons sur la multiplicitĂ© des maniĂšres de dire l’inceste dans la sociĂ©tĂ© française du xix
e siĂšcle afin de comprendre ce qu’elles montrent des processus de normalisation en Ɠuvre dans une sociĂ©tĂ© donnĂ©e et d’interroger le tabou du dire. Dans un premier temps, l’analyse des discours sociaux nous amĂšnera Ă  analyser le parcours mouvementĂ© du phĂ©nomĂšne incestueux : encore dicible Ă  la fin du xviii
e siÚcle, ce dernier devient indicible à la fin du xix
e siĂšcle. Puis, nous Ă©tudierons plus concrĂštement les consĂ©quences de ces discours sociaux sur les acteurs quotidiens du phĂ©nomĂšne confrontĂ©s Ă  l’institution judiciaire. Comment, en effet, dĂ©noncer un crime qui a perdu son nom Ă  la fin du xix
e siÚcle ?

2 Le dĂ©sir de voir naĂźtre une lĂ©gislation positive Ă©manant de l’État, Ă©purĂ©e de ses constituants religieux ou arbitraires, se fait jour Ă  la veille de 1789. Le droit se doit d’ĂȘtre unique, mesurĂ© et utile. AppuyĂ©s par une littĂ©rature romanesque Ă©tudiĂ©e par Jacqueline Chammas [4] [4] Jacqueline Chammas, L’Inceste romanesque en France, 1715-1789,
 , ces Ă©crits tendent tous Ă  rĂ©clamer une libĂ©ralisation de la sexualitĂ© dans la sphĂšre privĂ©e et donc une dĂ©criminalisation de l’inceste. L’universalitĂ© de l’horreur de l’inceste, conception immuable d’une humanitĂ© sans Ă©volution, se heurte Ă  une nouvelle sensibilitĂ© qui lie bonheur et nature. L’écriture romanesque de l’inceste permet alors la traduction de ces concepts philosophiques, en mĂȘme temps qu’elle met en lumiĂšre les archaĂŻsmes de la sociĂ©tĂ© d’Ancien RĂ©gime. Sa prohibition devient une entrave Ă  la libertĂ© individuelle, car elle Ă©rige des lois et dicte leur amour aux hommes. Ces mots entremĂȘlĂ©s donnent naissance Ă  un discours d’aspiration Ă  la libertĂ© et au bonheur qui prĂ©side Ă  la constitution du premier Code pĂ©nal en 1791. Omission volontaire ou volontĂ© Ă©clairĂ©e, l’inceste n’est alors pas inscrit dans la liste des crimes Ă©grenĂ©s par le code. On sait peu de chose finalement de la discussion qui anime l’AssemblĂ©e constituante entre le 31 mai et le 28 septembre 1791 en dehors du code, des archives parlementaires et du rappo
Couple allemand baisant hors de contrĂŽle
Baise humide et savonneuse
Trio avec une rousse méchant

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