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Mis à jour le 11 février 2022 à 10:22


Ce "mais" est la plainte existentielle de l’époque. Il alimente les conversations, conduit chez le psy. Sommes-nous des insatisfaits chroniques ? Que nous faut-il de plus ? Et si derrière la réussite apparente, affective et matérielle, ce mal-être était avant tout un signe de maturité intellectuelle ? Eléments de réflexion.

« J’ai un mari, des enfants en bonne santé, un travail, une maison confortable, assez d’argent. Pourtant ma vie est un fardeau. Je me sens inapte au bonheur », avoue une internaute sur notre site Psychologies.com. Plus philosophe, une autre s’interroge : « Pourquoi est-ce que je n’arrive pas à être heureuse ? Est-ce à cause d’une existence finalement trop monotone ? d’un idéal de vie trop élevé ? N’est-ce pas parce que l’on voudrait toujours plus ? » Ou encore cette mère de famille débordée, qui se gâche vraisemblablement la vie en raison d’un sentiment de culpabilité la poussant à s’interdire l’accès au plaisir de vivre. C’est d’ailleurs la principale cause d’inaptitude au bonheur.

Chaque histoire, chaque existence est singulière, naturellement ; pourtant nous constatons souvent que, presque toujours, cette culpabilité qui empêche le bonheur date de la petite enfance. Elle est particulièrement fréquente chez les enfants non désirés ou ceux qui sont élevés par des parents hyperexigeants. Dès leurs premières années, se sentant en trop, manquant d’estime de soi, ils se sont efforcés de satisfaire prioritairement les besoins de leur entourage, sans jamais s’autoriser à penser à leur propre bien-être. Dans l’espoir d’être aimés, ils se sont en quelque sorte conditionnés à s’oublier, à vivre pour les autres. Comment pourraient-ils être heureux, même dans le plus beau château de l’univers ?

L’inaptitude au bonheur est fréquente également chez les enfants de parents dépressifs. Ils grandissent dans une atmosphère pesante, morose, entre un père et une mère qui voient le monde à travers des lunettes noires et leur transmettent cette vision de l’existence, sans relief ni couleurs. Ils se sentent coupables de leurs élans de joie, car ils ont la pénible sensation de jouer les trouble-fête dans cette ambiance de silence et de grisaille. Et peu à peu s’éteignent. Le phénomène est amplifié si, de surcroît, les parents manifestent des tendances superstitieuses : « Ne te réjouis pas trop vite, dissimule ta joie, sinon le malheur te guette. » La maison est toujours susceptible de brûler, la voiture d’être accidentée, l’être cher de mourir, etc.

La culture chrétienne culpabilisante dans laquelle nous baignons est loin de nous aider à nous réparer après une enfance toute grise. Le bonheur, nous y avons droit, c’est même un devoir, lit-on un peu partout. Pourtant, en dépit de ces exhortations, le toucher du doigt reste pour beaucoup source de conflit : « J’ai un boulot intéressant, pas de soucis financiers, un toit, un compagnon qui tente tout pour me rendre heureuse. Je n’y arrive pas, car il y a trop de gens dans la misère », confie Sophia, secrétaire médicale de 32 ans. Elle se sent d’autant plus coupable que, sur cette planète, les personnes qui dorment dehors et ne mangent pas à leur faim sont légion. Comme si s’interdire d’être heureux allait donner un toit aux SDF ou du pain aux affamés ! D’autant que ce ressenti peut aussi être le signe avant-coureur d’une dépression ou d’une bonne déprime. Surtout si la personne éprouve un vide intérieur, l’envie de rien, si sa pensée, ses gestes sont ralentis, si elle soufre d’insomnie. Nous avons tendance à considérer que l’inaptitude au bonheur, la culpabilité et la déprime sont forcément des symptômes pathologiques à éliminer au plus vite. La plainte qu’elles véhiculent mérite pourtant d’être écoutée. En effet, selon Marithé Couchevellou, psychothérapeute et sophrothérapeute, se lamenter sur le mode « j’ai tout pour être heureux, mais je ne le suis pas » marque l’amorce d’un questionnement plus lucide, plus mature sur soi : « Qui suis-je ? Que me faut-il réellement ? »

« Nous avons hérité des idéaux consuméristes, des croyances au progrès chers à la société d’après-guerre, explique-t-elle. Le monde actuel a été bâti par des adultes qui, dans leur jeunesse, ont connu les privations, la faim, la peur. Donc, naturellement, ils se sont efforcés de les épargner à leurs enfants et petits-enfants, avec comme mots d’ordre : développement matériel, avoir, consommation. » C’est ainsi que la famille harmonieuse qui ne manque de rien, la belle maison, la grosse voiture, le bon job sont devenus dans nos esprits les symboles de la félicité. « Si j’ai la liste complète, j’ai tout pour être heureux ! » sommes-nous incités à penser. Or, ce sont justement ces clichés qu’il s’agit d’interroger pour réaliser que l’essentiel ne s’achète pas. Marithé Couchevellou est confiante : « Autrefois, seuls les sages s’interrogeaient sur le sens de l’existence. Avec la crise économique, les nouveaux modes de vie, la multiplication des divorces, les remariages, la raréfaction du travail, nous avons beaucoup plus souvent l’occasion de nous demander si nous avons posé le bon choix, quel est le sens de notre action. » Laissons-nous aller à espérer, suggère-t-elle : « Peut-être est-ce le début d’une réconciliation entre l’être et l’avoir, la nature et la culture, la vie professionnelle et la vie privée. »

Plus radicale, la psychanalyste Virginie Megglé estime que dire que l’on a tout pour être heureux mais qu’on ne l’est pas constitue une tentative de rébellion positive contre cette « société du gavage ». C’est une façon de défier cette « big mother » : tu n’es pas toute-puissante, tu ne réussis même pas à me combler.

« Nous vivons sous le règne de l’excès jusqu’à la nausée. Tout finit par se confondre : le chat, l’enfant, la voiture, la maison, le dernier Smartphone, les besoins accessoires et ceux vitaux. Mais la profusion de biens ne saurait en elle-même être source de contentement. Mes armoires peuvent être remplies de vêtements sans que je sache comment m’habiller. Car ce savoir ne dépend pas du nombre de mes tenues. Il appartient au domaine de la pulsion de vie, de l’envie. Avoir un toit, manger à sa faim, être en sécurité sont les besoins de base de l’être humain, le bonheur, lui, est une question d’élan intérieur. » Pour ranimer l’envie, une priorité, prévient Virginie Megglé : en finir avec l’illusion qu’il est possible de « tout avoir ». « C’est un peu la croyance au Père Noël version adulte. “Il a tout pour lui”, dit-on d’un bel enfant.

Mais ne nous y trompons pas. Pour les parents, c’est une façon de déclarer : nous lui donnons absolument “tout” ce dont il a besoin, il n’a aucune raison se plaindre. C’est- à-dire aucun droit de se plaindre. » Intégrant ce discours, l’enfant grandira avec l’idée qu’il a réellement « tout » pour être heureux, se sentira coupable ou jugera anormal de se plaindre. Jusqu’au jour où il admettra qu’il a peut-être quelques raisons de ne pas se contenter de ce qu’il a. Et qu’il décidera de se pencher sur son être : ce qu’il faut à cet être-là donne sens à sa vie... Seulement, personne ne lui indiquera le chemin. Si nous décidons de nous faire aider, de nous inscrire dans des stages, des ateliers de développement personnel, ce ne sont que des pistes générales qui nous seront fournies. La philosophie, par exemple, nous enjoint de nous réjouir de ce que nous avons.

Malheureusement, notre esprit s’accoutume rapidement à ce qui, il y a peu, lui procurait un si vif plaisir – un phénomène que les psychologues appellent « l’adaptation hédonique ». Nous nous habituons à avoir un toit, un bon travail, un salaire régulier. Même le plaisir délicieux, excitant d’avoir rencontré l’homme ou la femme de notre vie va s’émousser à plus ou moins long terme. Nous ne sommes psychologiquement pas construits pour le bonheur éternel, le bonheur une fois pour toutes. Serait-il possible de lutter contre « l’adaptation hédonique » ? Les spécialistes de la psychologie positive nous invitent à éviter la routine, la monotonie, à diversifier nos activités. Ils nous incitent à nous souvenir que nous n’avons pas toujours eu une maison agréable, un travail intéressant, etc. Et que nous pourrions les perdre. Rien de très réjouissant.

Virginie Megglé est sceptique : « Il n’existe pas de solution universelle pour être heureux. Le verre que nous voyons à moitié vide, la psychologie positive nous demande de le voir à moitié plein. Or nous pouvons nous trouver mieux avec notre verre à moitié vide – par souci d’être le plus lucides possible ou pour éviter d’être déçus si nos espoirs s’efondrent. » Nous gagnons à nous inspirer des recettes proposées par les différentes techniques et écoles de pensées, ou qui ont si bien marché pour d’autres. Mais nous ne serons jamais heureux en les appliquant de façon mimétique, comme de bons élèves. « Si j’ai un seul conseil à apporter, ce serait : “Tu peux rater dix fois ta recette, l’important est que tu l’aies confectionnée toi-même” », résume la psychanalyste.

Roland Jouvent est professeur de psychiatre : « Il existe une inégalité face à l’aptitude au bonheur »


Sommes-nous biologiquement égaux face au bonheur ? Tout comme il existe une inégalité des histoires et des parcours de vie, il existe une inégalité face au bonheur, ou, plus précisément, à l’aptitude au plaisir. La capacité à être heureux est aussi biologique. Elle est innée, autrement dit inscrite dans les gènes, mais aussi acquise, notamment lors de la petite enfance. La chaleur maternelle, la qualité des relations affectives avec l’entourage, l’épanouissement culturel et social, ou, à rebours, les carences précoces, la maltraitance vont enrichir ou amoindrir les compétences cérébrales pour s’adapter et s’approcher du bonheur. Biologie et psychologie sont étroitement intriquées.


Que se passe-t-il dans un cerveau heureux ? Sur le plan cérébral, c’est l’activation du « circuit de la récompense » qui procure un sentiment de bien-être, notamment par la libération d’un neurotransmetteur, la dopamine. Chez les mammifères, elle est stimulée par la satisfaction des besoins essentiels – soif, faim, reproduction –, mais les humains ont ceci de particulier qu’ils peuvent aussi activer cette satisfaction par la pensée. La seule évocation du bien-être suscite une sensation de bien-être au niveau neurobiologique. C’est peut-être cela aussi la capacité à être heureux.
« Malgré toutes ces épreuves, je suis... »
« Tout pour être heureuse et pourtant… »
« Etre égoïste pour être heureux ? »
« J’ai tout pour être heureuse,
Une fille bonne nous montre son corps dans la salle de bain
Baise-moi où tu veux
Un massage chaud avec sa bite

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