Insectes dans l'assiette

Insectes dans l'assiette

On se dira plus bon appétit, mais bonne chance !

Et oui, on ne les a pas arrêtés, et depuis le 3 janvier 2023, sans que les médias de masse ne vous en aient vraiment parlé, on nous donne à manger de la poudre d'insectes et de la pâte d'insectes.

Il n'y a pas d'indication spécifique (logo par exemple) sur les emballages ou dans les menus, il vous faut regarder produit par produit la liste des ingrédients et allergènes.

A priori en boulangerie, les pains tradition, la baguette et le pain classique ne sont pas concernés car soumis à une réglementation bien spécifique et plus drastique.

En revanche, les brioches, les viennoiseries, peuvent en avoir.

A noter une version plus récente pouvant vous intéresser : https://t.me/salonreal/120541



Exemple : un parent concerné pour ses enfants, déjeunant en cantines scolaires

" Aujourd'hui j'ai abordé la directrice de l'école de ma fille pour lui parler de l'acheta domesticus. Mon souci étant que ma fille mange à la cantine. Elle n'était pas au courant, je lui ai expliqué brièvement le topo et lui ai parlé des 2 rapports et des règlements d'exécution européens. Elle s'est sentie très concernée et m'a demandé sur quelles mentions elle devait être attentive sur les étiquettes ... et qu'en plus elle avait beaucoup d'enfants allergiques aux fruits de mer et crustacés dans l'établissement. Elle m'a demandé de lui faire un mail avec tous ces éléments. En tout cas ce que j'en dis c'est qu'il faut aller voir les chefs d établissement pour les informer, ça peut être un excellent moyen d'action "


Autres situations

Restauration professionnelle (chez votre employeur, ou en restauration collective, restaurants et autres), vos achats en commerces dont boulangeries, les crèches, EHPAD etc. Partout où on mange, en fait


Actions

  • prendre connaissance des informations ci-dessous
  • imprimer les règlements
  • vous adresser aux établissements scolaires de vos enfants, à vos commerces, etc., un modèle d'email est proposé plus loin dans cette page pour un premier contact ou formaliser vos points après un premier échange oral, ce qui est le mieux


Informations

Des protéines alternatives pour répondre aux défis démographiques et écologiques ! L'intention est louable sauf que le but est manqué ! Ces protéines ne sont quasiment pas digestes pour l'homme, donc dans ces conditions comment bénéficier des nutriments, et donc quelle utilité ? Les données scientifiques quant à la digestibilité (notamment liées à la chitine) et la biodisponibilité (proportion a atteindre la circulation sanguine) des protéines d'insectes sont absentes. Les risques sanitaires eux sont bien présents !


📌 En 2014 l'ANSES s'est auto-saisie (saisine numéro 2014-SA-0153) et a rendu un rapport le 12 février 2015 relatif à la valorisation des insectes dans l'alimentation... Tout est intéressant mais si vous êtes pressé lisez le 4.3 (page 16 à 28) sur l'analyse des dangers liés à la consommation d'insectes. Attention ça pique !


📌 En 2018, le ministère de l'agriculture a commandé un rapport au CGAAER (Conseil Général de l'Alimentation, de l'Agriculture et des Espaces Ruraux). Le but de la commande : encourager purement et simplement le développement de ces protéines alternatives. Le rapport du CGAAER numéro 18079 (paru en avril 2019) rappelle pourtant bien les risques sanitaires pointés par l'ANSES ainsi que les doutes sur l'intérêt nutritionnel des protéines d'insectes (faible digestibilité, présence de facteurs anti-nutritionnels). Lire le 3.1 et 3.1.1 si vous êtes pressé.


📌 L'Europe n'est pas plus proactive sur les données scientifiques et de sécurité et s'en remet aux données fournies par les producteurs eux-mêmes. Cela figure noir sur blanc dans les Règlements d'Exécution européens (RE 2022/188 considérant numéro 11 et RE 2023/5 considérant numéro 11 également, ainsi que RE 2023/58 considérant 12)


📌 Dans vos assiettes !

  • Grillons d'Acheta Domesticus sous forme de poudre ou congelé ou séché ou partiellement dégraissé (Règlement d'Exécution de la commission RE 2023/5 et RE 2022/188)
  • Alphitobius diaperinus (petit ténébrion mat) sous forme congelée, lyophilisée, en pâte et en poudre de larves (RE 2023/58)


Ces Règlements d'Exécution (RE) précisent tous le risque d'allergies (notamment chez les personnes déjà allergiques aux fruits de mers, crustacés et acariens), les risques d'anaphylaxie (pour acheta domesticus), les risques de déclenchement d'allergies primaires aux protéines d'acheta domesticus et d'alphitobius diaperinus petit ténébrion mat, les risques allergiques liés au substrat nourrissant les insectes (par exemple le gluten). 


📌 LE COMBLE : le règlement relatif  à la mise sur le marché de nouveaux aliments n'est pas respecté: RÈGLEMENT UE 2015/2283 DU PARLEMENT ET DU CONSEIL DU 25 NOVEMBRE 2015. Celui-ci prévoit que : 

  • les nouveaux aliments doivent être sûrs et qu'en cas d'incertitude le principe de précaution peut s'appliquer. Considérant 20 (Non respecté !)
  • que les évaluations de sécurité devraient être réalisées par l'autorité européenne de sécurité des aliments. (et non par les producteurs eux-mêmes). Considérant 23 ( Non respecté !)
  • que la commission ne doit autoriser que les nouveaux aliments ne présentant AUCUN RISQUE et qu'il n'y ait AUCUNE MODIFICATION DE LA VALEUR NUTRITIONNELLE OU DÉSAVANTAGE NUTRITIONNEL. Article 7 (Non respecté !)
  • que c'est bien a l'autorité européenne de sécurité des aliments qu'il revient d'examiner la sécurité des aliments, avec au besoin des demandes complémentaires aux producteurs, et non l'inverse, de l'aveu même de la commission dans les RE ! Article 11 (Non respecté !)


CONCLUSION : Les RE relatifs à "acheta domesticus" et "petit ténébrion mat" ne remplissent pas les conditions fixées par l'Europe elle-même !


Sources et textes

Les "Considérants" : ce sont les chiffres entre parenthèse sur les RE : (1) (2) etc... et après viennent les articles


Modèle d'email à adapter

Ce modèle est à adapter conformément à votre situation, et à remettre en page



A l’intention du Président du Conseil Régional,

A l’intention du Président du Conseil Départemental,

A l’intention du maire,

A l’intention du Chef d’Etablissement en charge de la gestion de la cantine scolaire,

A l’intention de la direction de structures d’accueil,


                                                                                                                    M / Mme ----------------------

                                                                                                                    Votre adresse complète-----

                                                                                                                    -------------------------------------

                                                                                                                    -------------------------------------

                                                                                                                    -------------------------------------

                                                                                                                    

Fait à  (votre ville) le (date d’envoi du courrier)

 

 

 

Objet :


- Règlementation européenne autorisant l’intégration d’insectes « Acheta domesticus » et « Alphatobius diapérinus » comme ingrédient alimentaire dans de nombreux produits destinés à l’ensemble de la population (Règlements d’exécution (UE) 2023/5 et 2023/58 de la commission)


- Risques liés aux protéines d’insectes indiqués dans les Règlements d’exécution (UE) 2023/5 et 2023/58 de la commission : anaphylaxie ; réactions allergiques (notamment chez les personnes déjà allergiques aux crustacés, fruits de mers et acariens en raison de la présence de chitine, constituant fondamental de l’exosquelette de la carapace des crustacés, des cuticules des acariens et des insectes) ; les risques de sensibilisation primaire aux protéines d’acheta domesticus et Alphatobius diapérinus ; les risques allergiques liés au substrat nourrissant les insectes.


- Votre Obligation de Sécurité pour les aliments proposés à la consommation dans le cadre des cantines scolaires ainsi que d’autres structures d’accueil (crèches,  Ehpad, centre de loisirs…)

 


Madame, Monsieur,


Choisir le cas qui correspond à votre situation et supprimer les autres cas :

*Mon (ou mes) enfant est scolarisé à (nom de l’établissement + ville de l’établissement) et mange à la cantine.

*Mon enfant fréquente la crèche (nom de la crèche + ville) et y prend ses repas.

*Mon (ou mes) enfant fréquente le centre de loisirs de (nom du centre loisirs + ville du centre de loisirs) et y prend ses repas

*Mon enfant  (ou mes) est scolarisé à (nom de l’établissement + ville de l’établissement) et mange à la cantine et dispose d’un PAI (Projet d’Accueil Personnalisé) pour allergie.

*Mon parent réside en Ehpad (nom de l’Ehpad + ville) et y prend tous ses repas.

*Autre cas : libre à vous.


Par règlements d’exécution, la Commission Européenne a autorisé les 3 et 5 janvier 2023 l’intégration d’insectes « Acheta domesticus » et « Alphatobius diapérinus (petit ténébrion mat) » comme ingrédient alimentaire intégrés  dans de nombreux produits destinés à l’ensemble de la population, sous formes de poudre partiellement dégraissée, poudre, congelée, lyophilisée, pâte et poudre de larves. Ci-après les règlements d’exécution 2023/ 5 (acheta domesticus) et 2023/58 (Alphitobius diaperinus) de la commission :


https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:32023R0005


https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:32023R0058&from=EN

L’ajout de ces protéines dites alternatives, pour répondre aux défis démographiques et écologiques semblent à première vue louable dans les intentions.


Cependant, ce but est manqué car l’intérêt nutritionnel fait ici défaut. Ces protéines ne sont quasiment pas digestes pour l’homme, donc dans ces conditions comment bénéficier des nutriments ? Les données scientifiques quant à la digestibilité (notamment liées à la présence de chitine) et la biodisponibilité (proportion à atteindre la circulation sanguine) des protéines d’insectes sont absentes.


Les risques sanitaires quant à eux sont bien présents.


Pour votre parfaite information, veuillez noter :


-       Qu’en 2014 , L’ANSES s’était auto-saisie (saisine n° 2014 –SA -0153) et a rendu un rapport le 12 février 2015 relatif à « la valorisation des insectes dans l’alimentation et l’état des lieux des connaissances scientifiques sur les risques sanitaires en lien avec la consommation des insectes. Le paragraphe 4.3. Analyse des dangers liés à la consommation des insectes (page 16 à 28) fait un état détaillé des risques sanitaires :

https://www.anses.fr/fr/system/files/BIORISK2014sa0153.pdf


-       Qu’en 2018, le ministère de l’agriculture a commandé un rapport au CGAAER (Conseil Général de l’Alimentation de l’Agriculture et des Espaces Ruraux). La motivation substantielle  de la commande de ce rapport résidant  dans le développement des protéines alternatives. Le rapport du CGAAER a été rendu en avril 2019 sous le n° 18079. Il a rappelé les risques pointés par l’ANSES ainsi que les doutes sur l’intérêt nutritionnel des protéines d’insectes : faible digestibilité, et présence de facteurs anti-nutritionnels. Le paragraphe 3.1 et 3.1.1 y font expressément référence (Pages 16 et 17).

Diversification de la ressource protéique en alimentation humaine et animale | Ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire : https://agriculture.gouv.fr/diversification-de-la-ressource-proteique-en-alimentation-humaine-et-animale


-       Qu’ à ce jour, l’Europe n’est pas proactive sur les données scientifiques et de sécurité puisqu’elle s’en remet purement et simplement aux données fournies par les producteurs eux-mêmes. En effet, l’Autorité européenne de sécurité des aliments reconnait formellement dans ses avis scientifiques se baser uniquement sur les données transmises par les producteurs ( a) et disposer de « données limitées » nécessitant de poursuivre les recherches (b).


(a)  L’Autorité s’en remet uniquement aux données scientifiques et de sécurité du producteur (demandeur)

C’est ainsi que dans le considérant (12) du règlement d’exécution 2023/58, l’Autorité de sécurité des aliments reconnait s’en remettre au producteur :

« (12) Dans son avis scientifique, l’Autorité a aussi indiqué que ses conclusions sur l’innocuité du nouvel aliment étaient fondées sur les données analytiques sur la composition du nouvel aliment, les études de stabilité sur le nouvel aliment, l’étude in vitro sur la digestibilité des protéines et l’étude de toxicité subchronique sur 90 jours qui figurent dans le dossier du demandeur et sans lesquelles elle n’aurait pu évaluer le nouvel aliment et aboutir à ces conclusions. »

 

Il en est de même dans le considérant (11) du règlement d’exécution 2023/5 :

« (11) Dans son avis scientifique, l’Autorité a aussi indiqué que ses conclusions sur l’innocuité de la poudre d’Acheta domesticus (grillons domestiques) partiellement dégraissés étaient fondées sur les données et études scientifiques, à savoir la description détaillée du procédé de production, les résultats des analyses immédiates, les données analytiques sur les contaminants, les résultats des études de stabilité, les données analytiques sur les paramètres microbiologiques et les résultats des études sur la digestibilité des protéines, qui figurent dans le dossier du demandeur et sans lesquelles elle n’aurait pu évaluer le nouvel aliment et aboutir à ces conclusions »

 

(b)  L’Autorité reconnait disposer de données limitées

C’est ainsi que dans le considérant (8) du règlement d’exécution 2023/5, l’Autorité de sécurité des aliments reconnait disposer de données limitées : «(8) Dans son avis scientifique, l’Autorité a conclu, sur la base de données limitées publiées sur les allergies alimentaires liées aux insectes en général, qui lient de manière équivoque la consommation d’Acheta domesticus à un certain nombre de cas d’anaphylaxie, et sur la base d’éléments démontrant qu’Acheta domesticus contient plusieurs protéines potentiellement allergènes, que la consommation de ce nouvel aliment pouvait déclencher une sensibilisation aux protéines d’Acheta domesticus. Elle a recommandé de poursuivre les recherches sur l’allergénicité d’Acheta domesticus »

Il en est de même dans le considérant (8) du règlement d’exécution 2023/58 : (8) Dans son avis scientifique, l’Autorité a aussi conclu, sur la base de données limitées publiées sur les allergies alimentaires liées aux insectes, que la consommation du nouvel aliment pouvait entraîner une sensibilisation primaire et des réactions allergiques aux protéines des larves du petit ténébrion mat. Elle a recommandé de poursuivre les recherches sur l’allergénicité des larves d’Alphitobius diaperinus

 

-        Que les règlements d’exécution 2023/5 et 2023/58 indiquent tous deux les risques d’allergies, notamment chez les personnes déjà allergiques aux fruits de mers, crustacés, acariens, les risque d’anaphylaxie (pour acheta domesticus), les risques de déclenchement d’allergies primaires aux protéines d’acheta domesticus et d’alphitobius diapérinus, les risques liés au substrat nourrissant les insectes(On peut penser au gluten).


Il semble ici utile de vous rappeler l’ Obligation de Sécurité quant aux aliments proposés à la consommation dans le cadre des cantines scolaires et des autres structures d’accueil , pour laquelle la responsabilité vous incombe, et de prendre toutes les mesures nécessaires destinées à protéger les élèves, collégiens, lycéens ET ce qu’ils disposent d’un PAI (Projet d’accueil Personnalisé) ou pas puisque cette obligation  est une obligation de sécurité générale qui vise tous les publics, afin de contrôler que lesdits produits à base d’insectes soient purement et simplement écartés des cantines et salles de repas de ces publics. Il  en va de même pour toutes les autres structures d’accueils tels que les crèches, centres de loisirs, ehpad et toutes autres structures pour lesquelles votre responsabilité vous engage.

 

Enfin, veuillez noter que le règlement UE 2015/ 2283 du parlement européen et du conseil du 25 novembre 2015 relatif à la mise sur le marché européen des nouveaux aliments, n’a pas été respecté :

EUR-Lex - 32015R2283 - EN - EUR-Lex (europa.eu)


Ce texte prévoit :

-        Que Les nouveaux aliments doivent être sûrs et que, en cas d’incertitude, le principe de précaution peut s’appliquer. Le  considérant (20) n’est pas respecté : « (20) Les nouveaux aliments ne devraient être autorisés et utilisés que s'ils répondent aux critères fixés dans le présent règlement. Les nouveaux aliments devraient être sûrs, et si leur sécurité ne peut être évaluée et qu'une incertitude scientifique persiste, le principe de précaution peut s'appliquer. Leur utilisation ne devrait pas induire le consommateur en erreur. Par conséquent, lorsqu'un nouvel aliment est destiné à remplacer une autre denrée alimentaire, il ne devrait pas différer de cette denrée d'une manière qui soit désavantageuse pour le consommateur sur le plan nutritionnel. »

 

-       Que les évaluations de sécurité devraient être réalisées par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (et non par les producteurs eux-mêmes). Le considérant 23 n’est pas respecté : « (23) Il y a également lieu de définir clairement les critères d'évaluation des risques en matière de sécurité liés aux nouveaux aliments et de fixer ces critères. Afin de garantir que les nouveaux aliments sont soumis à des évaluations scientifiques harmonisées, ces évaluations devraient être réalisées par l'Autorité européenne de sécurité des aliments (ci-après dénommée «Autorité»). Dans le cadre de la procédure d'autorisation d'un nouvel aliment et de mise à jour de la liste de l'Union, il y a lieu de demander à l'Autorité de rendre un avis lorsque la mise à jour est susceptible d'avoir un effet sur la santé humaine. Dans son avis, l'Autorité devrait évaluer toutes les caractéristiques du nouvel aliment susceptibles de présenter un risque en matière de sécurité pour la santé humaine et tenir compte des effets possibles sur les groupes vulnérables de la population. Lorsqu'un aliment nouveau se compose de nanomatériaux manufacturés, l'Autorité devrait notamment vérifier que les méthodes d'essai les plus récentes sont employées pour évaluer leur sécurité. »

De même d’ailleurs que l’article 11 qui n’est pas respecté, c’est à l’Autorité d’examiner la sécurité, avec au besoin des demandes complémentaires au producteur (demandeur) : Article 11 - Avis de l'Autorité -

1. Lorsque la Commission sollicite l'avis de l'Autorité, elle lui transmet la demande valable sans retard, et au plus tard un mois après avoir vérifié sa validité. L'Autorité adopte son avis dans un délai de neuf mois à compter de la date de réception d'une demande valable.

2. Lors de l'évaluation de la sécurité d'un nouvel aliment, l'Autorité examine, le cas échéant: a) si le nouvel aliment concerné est aussi sûr qu'une denrée alimentaire d'une catégorie d'aliments comparable déjà mise sur le marché dans l'Union; b) si la composition du nouvel aliment et ses conditions d'utilisation ne présentent aucun risque en matière de sécurité pour la santé humaine dans l'Union; c) si un nouvel aliment destiné à remplacer un autre aliment ne diffère pas de cet aliment d'une manière telle que sa consommation normale serait désavantageuse pour le consommateur sur le plan nutritionnel.

3. L'Autorité transmet son avis à la Commission, aux États membres et, le cas échéant, au demandeur.

4. Dans des cas dûment justifiés, lorsque l'Autorité sollicite des informations complémentaires auprès du demandeur, le délai de neuf mois prévu au paragraphe 1 peut être prolongé. Après consultation du demandeur, l'Autorité fixe le délai dans lequel ces informations complémentaires doivent être fournies et en informe la Commission. Si la Commission ne fait pas objection à cette prolongation dans les huit jours ouvrables suivant l'information faite par l'Autorité, le délai de neuf mois prévu au paragraphe 1 est automatiquement prolongé de la durée du délai supplémentaire. La Commission informe les États membres de cette prolongation.

5. Lorsque les informations complémentaires visées au paragraphe 4 ne lui sont pas fournies dans le délai supplémentaire visé audit paragraphe, l'Autorité élabore son avis sur la base des informations disponibles.

6. Lorsqu'un demandeur fournit des informations complémentaires de sa propre initiative, il transmet ces informations à l'Autorité. Dans ce cas, l'Autorité rend son avis dans le délai de neuf mois prévu au paragraphe 1.

7. L'Autorité met les informations complémentaires communiquées conformément aux paragraphes 4 et 6 à la disposition de la Commission et des États membres.



-        Que la commission ne doit autoriser que les nouveaux aliments ne présentant aucun risque et qu’il n’y ait aucune modification de la valeur nutritionnelle ou de désavantage nutritionnel. L’article 7  n’est pas respecté, les 3 conditions (cumulatives) ne sont ni réunies ni respectées : Article 7- Conditions générales à remplir pour l'inscription de nouveaux aliments sur la liste de l'Union - La Commission n'autorise et n'inscrit un nouvel aliment sur la liste de l'Union que s'il remplit les conditions suivantes:

a) l'aliment ne présente aucun risque en matière de sécurité pour la santé humaine, compte tenu des données scientifiques disponibles;

 b) l'utilisation prévue de l'aliment n'induit pas le consommateur en erreur, surtout lorsque l'aliment est destiné à en remplacer un autre et qu'une modification importante est apportée à la valeur nutritionnelle;

c) lorsque l'aliment est destiné à remplacer un autre aliment, le nouvel aliment ne diffère pas de cet autre aliment d'une manière telle que sa consommation normale serait désavantageuse pour le consommateur sur le plan nutritionnel.


Votre Responsabilité demeure donc pleine et entière quant à l’obligation de sécurité liée aux aliments proposés à la consommation dans les cantines scolaires et autres salles de repas.

Par conséquent, nous demandons expressément qu’aucun produit alimentaire comprenant lesdits insectes visés actuels, ou futurs qui seraient imposés dans les mêmes conditions, ne soient proposés dans ces lieux ainsi que leur retrait immédiat si ils y sont déjà présents !

 

Espérant compter sur votre bon sens et votre coopération sur ce sujet majeur, bien préférable à la voie judiciaire. Il semble permis de pouvoir s’entendre et de débattre sur ce sujet important de l’alimentation qui a surgi sans aucune concertation ni communication, pour vous comme pour la population de façon générale.


Dans l’attente de votre retour, veuillez agréer, l’expression de nos sincères salutations.

  

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