Infirmière s'en prend une dure

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Infirmière s'en prend une dure
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Tant que les moyens ne seront pas à la hauteur des enjeux qu’attendent le personnel infirmier et les patients, je ne souhaite plus exercer ma profession au sein de l’Assistance Publique.
“Si j’ai bien un conseil à te donner, ne deviens jamais infirmière ”.
Quand Véronique m’a dit ça, j’avais 18-19 ans. Ne sachant pas trop quoi faire après le bac, j’ai décidé de tenter médecine. Je sortais avec son fils Matthieu depuis 2 ans. Véronique était infirmière dans un hôpital de banlieue du sud est parisien depuis 20 ans. Voyant bien que je ramais plus qu’autre chose en médecine, je songeais, à me tourner vers le métier d’infirmière.
Après avoir essayé médecine pendant 1 an et demi, je décide de m’inscrire en fac de bio sans savoir vraiment où ça va me mener. J’avais toujours cette phrase de Véronique en tête.
1 an et demi plus tard, je ne vois vraiment pas où je vais, après une rupture douloureuse j’arrête. Maman m’avait toujours poussée à passer le concours pour être infirmière, je n’ai jamais voulu. Cette année là, en 2012, je l’ai passé, et je l’ai eu.
En février 2013 je commence donc l’Institut de Formation en Soins Infirmiers.
Pour être infirmière c’est 3 ans de formation où on alterne les cours magistraux, les travaux dirigés dans lesquels nous faisons un travail de réflexion en groupe, les travaux pratiques pour apprendre les “gestes de base” d’une infirmière, mais aussi les stages dans différents services de différents hôpitaux. Je garde un super souvenir de ces 3 années, malgré les moments difficiles, ça a été la “marrade” et j’ai vraiment rencontré de belles personnes qui font toujours partie de ma vie actuellement.
Quand j’étais stagiaire je ne voyais pas les dysfonctionnements, tout ce dont étaient victimes les soignants , tout ce que j’allais devoir supporter.
Mon premier poste, je l’ai pris dans un service de réanimation. Plus de 2 années aussi difficiles que passionnantes, plus souvent tristes et dramatiques qu’heureuses et joyeuses. Mais 2 ans d’une intensité incomparable. 2 ans que je ne regrette absolument pas pour tout ce que j’ai appris et pour tous ceux que j’y ai rencontrés.
En réanimation, j’ai compris la première chose qui m’a déçue de ce qu’on appelle “le service public”. La rentabilité. Ce service de réanimation reçoit des cas très graves, très lourds au niveau de la prise en charge. Beaucoup de patients arrivant dans des états gravissimes décèdent. Il y en a d’autres qui restent plusieurs semaines, où la famille vient chaque jour, où l’on apprend à les connaître, à connaître ce patient qui est endormi et que l’on arrive pas à réveiller. Et puis un jour, l’état empire et on ne peut plus rien faire pour le sauver, il part.
Quand un patient décède, on enlève tous les dispositifs médicaux, on lui fait la toilette mortuaire, on nettoie et range la chambre, puis la famille rentre se recueillir. Pendant ce temps-là nous sortons de la chambre et nous nous affairons à notre travail.
“Julie, il faut libérer la chambre, il y a une entrée qui pousse”. Alors, reprenons, le patient est décédé depuis une heure, la famille vient juste de rentrer dans la chambre pour se recueillir. Je comprends bien qu’il y ait d’autres patients qui ne vont pas bien, qui ont besoin d’être pris en charge, mais nous ne sommes pas les seuls à pouvoir faire de la réanimation, alors attendons un minimum, par respect. “D’un point de vue médico-légal, un corps ne peut être transféré en chambre mortuaire en dessous d’un délai de deux heures. Une durée qui ne peut excéder les dix heures (Décret 97-1039 du 14/11/1987, article 4)”.
Une journée d’hospitalisation en réanimation coûte en moyenne 4500 euros, sans les soins effectués par le personnel paramédical/médical et les dispositifs médicaux. Comprenez donc bien qu’un patient décédé ne rapporte rien au service, au même titre qu’une chambre vide.
En réanimation j’ai aussi compris que l’aspect psychologique n’était pas pris en charge, que ce soit pour les patients comme pour nous les soignants. Un séjour en réanimation, pour un patient, est assimilé, d’un point de vue stress post traumatique, à être victime d’un attentat. Les patients n’ont aucune notion du temps qui passe et sont totalement destitués de leur corps car, étant intubés, ne pouvant pas bouger, ils ne peuvent pas assouvir leurs besoins fondamentaux comme manger, uriner, déféquer ou faire leur toilette. Lorsqu’un soutien psychologique est demandé pour eux, à leur réveil, que ce soit après une greffe cardiaque, après un arrêt cardiaque, ce soutien n’arrive pas. Enfin si, par nous, le personnel paramédical et médical. Nous qui sommes confrontés chaque jour à la douleur, à la mort, à la violence, aux insultes, aux incivilités, et, en tant que femme, à la mysoginie.
Il y a eu un cas, dont je me souviendrais toute ma vie, qui m’a fait tomber bien bas. Mon soutien psychologique je l’ai cherché moi-même, à l’extérieur. Ce n’est pas faute d’en faire part à nos supérieurs hiérarchiques au bilan annuel. Rien n’est fait. J’ai eu la chance de réussir à m’en sortir seule, grâce au soutien de mes proches. Il y a beaucoup de soignants qui n’ont pas eu cette chance.
Après exactement 2 ans et 2 mois j’ai quitté ce service qui m’a autant construite que détruite.
Me voilà donc depuis juillet dernier dans un service de dialyse.
Après quasiment un an dans ce service, j’ai compris que ce n’était pas seulement le service de réanimation qui me posait problème mais l’hôpital en lui-même et ce métier d’infirmière. Car oui, je suis infirmière depuis Avril 2016, nous sommes en Mai 2019, et je suis dégoutée par « le plus beau métier du monde ». On estime la durée de vie professionnelle d’une infirmière à 4-5 ans, personne ne se demande pourquoi? N’y a-t-il pas des choses à prendre en compte? à changer?
Commençons par le salaire. J’ai donc fait 3 ans d’études pendant lesquelles j’ai été “exploitée” car en tant que stagiaire on est infirmière, aide soignante, ASH (Agent des Services Hospitaliers), brancardière, coursière, à vrai dire on l’est toujours quand on est diplômée. En tant qu’étudiante, ma rémunération était d’environ 160 euros pour 5 semaines de stage en 35h par semaine. Quand on commence comme infirmière de Grade 1 (les grades distinguent les agents en fonction de leur ancienneté, de leur qualification ou de leur responsabilité), Echelon 1 (Un échelon détermine les conditions de traitement brut de base d’un agent puisqu’à chaque échelon correspond un indice brut qui lui-même correspond à un indice majoré. Il permet également de mesurer l’ancienneté de l’agent puisqu’à chaque échelon correspond une durée d’avancement, il s’agit de l’échelonnement indiciaire), notre salaire brut s’élève à 1818,17 euros, ce qui fait, en net, à peu près (au vu de ma fiche de paie) 1656 euros. Un grade est déterminé, comme le veut la définition, en fonction de l’ancienneté mais aussi en fonction des qualifications et des responsabilités.
Alors, je veux bien qu’être infirmière soit un métier de “vocation” mais, devoir gérer des patients entre la vie et la mort qui peuvent dévisser à tout moment, devoir tenir en équilibre sur un fil tellement mince, pour sauver ce patient, qu’on en vient à nous même être en burn out, au niveau responsabilité on est considéré devoir gagner que 1656 euros par mois? Ce ne doit donc pas être de grandes responsabilités si c’est le prix que vous leur donnez. Cet exemple est celui de la réanimation mais en dialyse c’est le même combat. On a des arrêts cardiaques, la dialyse n’est pas un soin anodin et sans conséquences. Donc si je récapitule, mes qualifications et mes responsabilités pour sauver des vies et en maintenir d’autres au quotidien valent si peu?
Parlons un peu des échelons maintenant. Selon la grille indiciaire du grade infirmier en soins généraux grade 1, après 3 ans d’exercices, notre salaire est augmenté de 40 euros environ, après 6 ans encore augmenté de 80 euros. D’après cette même grille il faut attendre 30 ans d’exercice de la profession pour un salaire brut de 2769,44 euros. Je vous le dis tout de suite je ne vais pas attendre 30 ans d’exercices de la profession, ma disponibilité (cessation du salarié de son activité professionnelle pendant une période. Il ne dispose ni de sa rémunération, ni de ses droits à la retraite, ni de ses droits à l’avancement. La durée est de 3 ans renouvelable, dans la limite de 10 ans sur l’ensemble de la carrière) est demandée pour janvier 2020.
Parlons maintenant de ce que l’on peut faire. Vous avez déjà entendu parler des personnels paramédicaux en grève. Pour nous, faire la grève revient à avoir un papier sur notre dos, sur notre blouse avec écrit “En Grève”. Oui parce ce qu’on ne peut pas ne pas venir au travail, conscience professionnelle et esprit d’équipe oblige. Et ça les dirigeants le savent bien. On se doit de rester solidaires entre collègues, et on ne peut pas mettre par définition la vie de nos patients en danger car c’est ce qui caractérise notre métier d’infirmière. On a manifesté, plusieurs fois, ça a servi à quelque chose? Non.
“Le patient n’est pas une marchandise, l’Hôpital n’est pas une entreprise”, telle est une des revendications que l’on peut trouver en ce moment affichées à la Pitié-Salpêtrière. De nombreuses urgences parisiennes sont en grève, elles demandent notamment plus de moyens. La réponse que l’on nous donne le plus souvent “l’enveloppe annuelle de l’hôpital est vide”. Pardon? Je suis bien au courant de la crise, qu’il faut faire des économies, mais faire des économies sur la santé alors que l’espérance de vie augmente, où est la logique? Quand on demande un nouveau scope (Le scope (ou moniteur) est un écran TV qui permet de suivre en permanence les paramètres vitaux comme le rythme cardiaque, le pouls, le taux d’oxygène dans le sang (SpO2), la tension artérielle ou encore la température. Il est relié au patient par des électrodes. En cas de trouble du rythme par exemple, l’appareil déclenche une alarme visuelle et sonore) pour avoir un ECG (électrocardiogramme) fiable, afin de déterminer si oui ou non il y a trouble du rythme cardiaque, et donc possiblement défaillance cardiaque et que l’on se voit répondre “il n’y a plus de budget”, comment voulez vous travailler correctement?
Être infirmière c’est donc travailler auprès d’êtres humains. Être infirmière c’est donc être victime d’insultes en tout genre, de propos racistes, misogynes, et de violences physiques. Heureusement il y a quand même des patients sympas. Mais quand on esquive un coup de poing ou des crachats et que l’on doit demander à 3 autres collègues de venir nous aider pour nous protéger mais aussi pour protéger le patient de lui-même, au bout d’un moment la coupe déborde. À l’école, on nous apprend la patience, la bienveillance, le respect d’autrui, le non-jugement.
Autrefois les infirmières étaient reconnues, respectées et aimées. C’était autrefois. Aujourd’hui nous sommes au service des gens et ils nous le font bien comprendre à travers le peu de considération qu’ils ont pour nous. Ce qu’on nous apprend à l’école nous le sommes déjà, au fond de nous, on nous demande juste de l’exprimer davantage. Les patients ne nous respectent plus. L’absence de respect induit des comportements intolérables qui nous mettent en danger nous, en tant que soignant. Le manque de personnel dans les hôpitaux ne facilite pas cet aspect.
Être infirmière c’est aussi être cuisinière. Oui, car chaque veille de travail nous devons nous préparer nos “gamelles”. Nous n’avons pas droit au ticket resto, nous n’avons pas le droit de nous commander des plateaux à la cuisine de l’hôpital, comprenez, ça coûterait trop cher. Avec 30 min pour manger, nous n’avons pas le temps d’aller nous changer, nous rhabiller en civil, pour aller au self de l’hôpital qui est à 10 minutes à pied du service et où il y a toujours 10 minutes d’attente. Le calcul est fait.
Rajoutez à ça les problèmes organisationnels au sein des services par manque de moyen, être en sous effectif, les ambulances ne sont pas assez nombreuses sur l’hôpital pour venir chercher les patients. Après 4h de dialyse (méthode d’épuration du sang à travers une membrane, il s’agit d’une machine faisant fonction de rein chez les insuffisants rénaux), où on fait perdre jusqu’à 4 kilos aux patients, ils sont souvent très fatigués. Les faire attendre 2h, par manque de moyen entraînant un manque d’ambulance, n’est vraiment pas professionnel et met en danger le patient.
Tout ceci n’est qu’un petit aperçu de ce qu’est l’Hôpital Public.
Je suis fière d’être infirmière, je suis fière du chemin que j’ai parcouru. C’est un métier où la remise en question est quotidienne, où l’on grandit, où l’on apprend, où l’on fait de merveilleuses rencontres qui nous redonnent foi en l’humanité.
Tant que les moyens ne seront pas à la hauteur des enjeux qu’attendent le personnel infirmier et les patients, je ne souhaite plus exercer ma profession au sein de l’Assistance Publique.
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Bonjour, je rentre en ifsi en septembre, j'ai conscience que les études vont être dure mais en lisant vos commentaires et témoignages je panique un peu, c'est si difficile que ça ?! Je me dirige vers 3ans de torture ? Lol. Je n'ai même pas commencé et j'ai peur de ne pas y arriver quand je lis tout les témoignages et les abandons... =( pourtant c'est ce que je veux faire ! J'ai galéré pour obtenir ce concours d'entrée alors c'est pas pour abandonner ! Mais en vous lisant, vous et d'autres forum, j'ai l'impression que ces études nous mène vers la dépression et dans certains cas l'abandon... Répondez moi en toute franchise svp. Merci d'avance a tous !
Margaux 27 a écrit : Bonjour, je rentre en ifsi en septembre, j'ai conscience que les études vont être dure mais en lisant vos commentaires et témoignages je panique un peu, c'est si difficile que ça ?! Je me dirige vers 3ans de torture ? Lol. Je n'ai même pas commencé et j'ai peur de ne pas y arriver quand je lis tout les témoignages et les abandons... =( pourtant c'est ce que je veux faire ! J'ai galéré pour obtenir ce concours d'entrée alors c'est pas pour abandonner ! Mais en vous lisant, vous et d'autres forum, j'ai l'impression que ces études nous mène vers la dépression et dans certains cas l'abandon... Répondez moi en toute franchise svp. Merci d'avance a tous !
[Rentrée en IFSI septembre 2016 ! Tellement hate de commencer à apprendre ce métier d'Infirmière ! 23ans et reconversion pro, ancienne secrétaire médicale]
Margaux 27 a écrit : Bonjour, je rentre en ifsi en septembre, j'ai conscience que les études vont être dure mais en lisant vos commentaires et témoignages je panique un peu, c'est si difficile que ça ?! Je me dirige vers 3ans de torture ? Lol. Je n'ai même pas commencé et j'ai peur de ne pas y arriver quand je lis tout les témoignages et les abandons... =( pourtant c'est ce que je veux faire ! J'ai galéré pour obtenir ce concours d'entrée alors c'est pas pour abandonner ! Mais en vous lisant, vous et d'autres forum, j'ai l'impression que ces études nous mène vers la dépression et dans certains cas l'abandon... Répondez moi en toute franchise svp. Merci d'avance à tous !
[Rentrée en IFSI septembre 2016 ! Tellement hate de commencer à apprendre ce métier d'Infirmière ! 23ans et reconversion pro, ancienne secrétaire médicale]
Coucou ! Oui c'est difficile mais tout le monde ne déprime pas ou abandonne....il ne faut pas en faire une généralité pour ma part tout va bien alors détends toi et tu verras bien
Les batailles de la vie ne sont pas gagnées par les plus forts ni par les plus rapides, mais par ceux qui n’abandonnent jamais IDE depuis 07/2018 en hématologie stérile
Oui jespere ! Mais c'est vrai que ca ma un peu fait paniqué certains témoignages...
[Rentrée en IFSI septembre 2016 ! Tellement hate de commencer à apprendre ce métier d'Infirmière ! 23ans et reconversion pro, ancienne secrétaire médicale]
Oui c'est assez difficile, au niveau des savoirs, savoir-faire et savoir-être. On joue sur plusieurs tableaux et c'est assez compliqué à mettre en oeuvre, avec un rythme soutenu et régulier tout au long des 3 ans (ce qui est long et court à la fois, parce qu'on arrive vite au bout). Oui il y a pas mal d'abandons (des fois sans souffrance, juste en se rendant compte qu'on s'imaginait autre chose et que ce n'est pas ça qu'on veut
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