Ils veulent jouir dans leurs visages

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eudoxede a posté le 31 janvier 2018 à 16h22
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23jfk a posté le 31 janvier 2018 à 03h14
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henrylebret a posté le 30 janvier 2018 à 19h49
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Plumeetpinceau a posté le 30 janvier 2018 à 14h02
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Jean-φl Tasseur a postĂ© le 29 janvier 2018 Ă  22h54
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"On peut jouir lors d'un viol." PrononcĂ©e dĂ©but janvier par Brigitte Lahaie, cette phrase – aprĂšs les sorties de Catherine Millet exprimant son regret de ne pas avoir Ă©tĂ© violĂ©e et sa compassion pour les frotteurs du mĂ©tro – de l'une des 100 signataires de "la tribune de Deneuve" fut celle de trop, dans un contexte de vif dĂ©bat sur les violences sexuelles et le consentement. 
Est-il encore nĂ©cessaire de le (re)dire ? En aucun cas, les violences sexuelles ne peuvent ĂȘtre associĂ©es au plaisir ou Ă  la jouissance. Chercheuse indĂ©pendante et spĂ©cialiste des questions de sexe et de genre, Odile Fillod rappelle :
A la suite de ses propos, Brigitte Lahaie a présenté ses excuses . Mais elle a estimé que ceux-ci révélaient "malheureusement une vérité". Est-ce vraiment le cas ? De quelle "vérité" parle-t-elle ? 
Quand elles subissent une agression sexuelle ou un viol, les victimes peuvent ĂȘtre en Ă©tat de sidĂ©ration , de dissociation , se sentir comme si leur corps s'absentait, ne pas "rĂ©ussir" Ă  crier...
En écumant les forums en ligne, on tombe sur le témoignage de cette femme , s'interrogeant :
Ou de cette autre , qui se confie "sur cette question qui [la] turlupine depuis pas mal de temps". Une question "gĂȘnante" : 
Quelles sont les manifestions physiologiques que ces victimes disent avoir ressenties ? Comment s’expliquent-elles ? Et quels mots faut-il poser sur ce qui leur apparaüt comme une troublante trahison de leur corps ?
La gynécologue et endocrinologue Violaine Guérin, présidente de l'association Stop aux violences sexuelles , explique :
Dans un article trÚs complet sur la question , publié dans le magazine scientifique "Popular Science" en 2013, la journaliste américaine Jenny Morber écrivait :
Cette thÚse est défendue par les chercheurs Kelly Suschinsky et Martin LalumiÚre, dans une étude parue en 2011 . Contactée par mail, la chercheuse américaine complÚte :
La chercheuse Odile Fillod insiste elle aussi :
Parfois, la victime peut aller jusqu'Ă  Ă©prouver des "sensations physiques de plus en plus intenses conduisant Ă  l'apogĂ©e – un orgasme", poursuivait la journaliste Jenny Morber. 
C’est ce qui est arrivĂ© Ă  Sabine*, violĂ©e une premiĂšre fois lorsqu'elle avait 30 ans. Comme plus de 80% des victimes , la jeune femme connaissait son agresseur. Dans un coin de l'entreprise oĂč ils travaillaient ensemble, son meilleur ami a introduit deux doigts dans son vagin. 
Son corps a réagi d'une façon à laquelle elle ne s'attendait pas. Comme "une ampoule" se serait "allumée" aprÚs qu'on a appuyé sur un interrupteur, décrit au téléphone cette femme de 38 ans.
Quand on Ă©voque auprĂšs de la gynĂ©cologue Violaine GuĂ©rin la possibilitĂ© d’un orgasme lors d'un rapport non consenti et/ou forcĂ©, elle rĂ©pond d'emblĂ©e :
Dans une tribune publiée à la suite des propos de Brigitte Lahaie, la présidente de Stop aux violences sexuelles précisait d'ailleurs :
Car pour Violaine Guérin, la notion d'orgasme renvoie d'abord à "la dimension d'une vibration commune". Soit un phénomÚne à l'opposé du viol et de "son énergie meurtriÚre".
En travaillant sur la question, on se rend vite compte que toute sa complexité réside dans la difficulté à trouver les mots justes pour décrire ces réactions intimes du corps. Et surtout, à s'accorder sur leur usage.
Il n'existe, par exemple, pas de consensus rĂ©el sur la dĂ©finition d'un orgasme . Lorsqu'elles parlent de ces sensations qui semblent leur avoir Ă©chappĂ©, les victimes elles-mĂȘmes disent parfois "j’ai joui", "j’ai eu un orgasme"... En revanche, elles ne disent jamais avoir pris du plaisir ou Ă©prouvĂ© un bien-ĂȘtre.
"On peut jouir lors d'un viol" : les pires outrances des signataires de "la tribune de Deneuve" Pour Ă©viter toute confusion, Odile Fillod, qui travaille sur la littĂ©rature scientifique consacrĂ©e Ă  la biologie du sexe et Ă  la sexualitĂ©, souligne qu’il est essentiel de distinguer l'excitation (physiologique) du dĂ©sir (mental), tout comme l'orgasme (physiologique) de la jouissance (mentale).
Celui-ci se caractérise par "une série de contractions réguliÚres de certains muscles du périnée, espacées d'un peu moins d'une seconde, durant quelques secondes". La chercheuse complÚte : 
Autrement dit, une stimulation mécanique des organes génitaux peut déclencher un orgasme sans aucune participation du cerveau.
On peut d'ailleurs en avoir un en dormant ou malgré des lésions de la moelle épiniÚre, rappellent les chercheurs Roy J. Levin et Willy Van Berlo dans une étude majeure publiée en 2004 . 
La chercheuse Odile Fillod poursuit :
Pour Sabine, qui a été violée à deux reprises, le viol avec orgasme fut "le plus dur à vivre". Si elle en parle aujourd'hui librement, elle a mis prÚs de quatre ans à sortir de son silence.
Profondément perturbée d'avoir ressenti un orgasme, "malgré [elle]". 
Comme Sabine, au moins 4 Ă  5% des femmes victimes de violences sexuelles auraient eu un orgasme, estiment Levin et Van Berlo.
Un chiffre sous-estimĂ© qui peut ĂȘtre dĂ» "Ă  l'embarras ou Ă  la honte de donner une rĂ©ponse positive", selon les deux scientifiques. Dans leur Ă©tude, ils notent que les victimes ayant Ă©tĂ© confrontĂ©es Ă  ces rĂ©actions dĂ©routantes disent souvent :
AgĂ©e de 33 ans, Marie, elle, parle de ce corps qui "l'a trahie". En aoĂ»t 2016, cette auteure quĂ©bĂ©coise a publiĂ© sur le site Medium un texte sobrement intitulĂ© "J’ai eu" . Un texte courageux, oĂč elle raconte l'orgasme qu'elle a eu pendant son viol.
C'Ă©tait il y a six ans, un soir d'Ă©tĂ©, dans une rue du quartier Hochelaga de MontrĂ©al. Il Ă©tait environ 20 heures, lorsqu'un homme l'a empoignĂ©e par l'arriĂšre. Une menace glissĂ©e Ă  l’oreille, un couteau sous la gorge. Il la repousse contre le mur d'un coin sombre et relĂšve sa robe.
Dans son texte, elle le dit ainsi :
AprĂšs, Marie s'est murĂ©e dans le silence. "J’ai fait semblant que ce n'Ă©tait pas arrivĂ©", nous glisse-t-elle. Avec ce sentiment de porter en elle une culpabilitĂ© accrue.
Pour comprendre ce qu'il s'était passé en elle, la jeune femme a fait des recherches, a rencontré d'autres victimes... 
AprĂšs avoir publiĂ© son histoire, Marie a reçu des remerciements – "enfin, quelqu'un en parle" –, mais aussi des messages de haine, de la part de femmes notamment. Comme si l'orgasme vĂ©cu signifiait qu'elle Ă©tait peut-ĂȘtre, finalement, d'accord... "On me disait, qu' au fond , je devais me sentir dĂ©sirĂ©e, que je rĂ©alisais une forme de fantasme sexuel", se souvient-elle. 
Traduire par : "au fond", les femmes disent "non", mais pensent "oui". Des propos baignĂ©s (tout comme nos sexualitĂ©s et nos imaginaires fantasmagoriques peuvent l'ĂȘtre) dans la culture du vio l. Sur ce point, la blogueuse fĂ©ministe CrĂȘpe Georgette Ă©crit : 
En 2016, une enquĂȘte consacrĂ©e aux stĂ©rĂ©otypes sur le viol rĂ©vĂ©lait d'ailleurs que 21% des Français Ă©taient d'accord avec l'idĂ©e que les femmes pouvaient prendre du plaisir Ă  ĂȘtre forcĂ©es lors d'une relation sexuelle. 
"Il n'y a pas eu de viol, juste une salope qui ne s'assume pas et qu'il a suffi de savoir convaincre", Ă©crit Virginie Despentes dans son essai "King Kong ThĂ©orie", oĂč elle revient longuement sur le viol dont elle a Ă©tĂ© victime Ă  17 ans et ses consĂ©quences. Au sujet du fantasme du viol, elle analyse :
Et l'auteure, qui a pu ĂȘtre sensible Ă  ce fantasme sexuel, de souligner son sentiment de culpabilitĂ© : "Puisque je l'ai souvent fantasmĂ©, je suis co-responsable de mon agression."
Mais voilà, le fantasme du viol reste un fantasme , une représentation imaginaire. Et celui ou celle qui se fantasme victime d'une agression met en scÚne des images : il ne perd en aucun cas le contrÎle de la situation, au contraire. Un rapport sexuel non consenti est un viol.
Chez les auteurs de crimes sexuels, culpabiliser les victimes avec leur soi-disant "plaisir" ("t'as mouillé", "t'as aimé"...) reste "un classique", indique Violaine Guérin. Un moyen supplémentaire d'accroßtre leur emprise et d'inverser la culpabilité. Sur internet , une adolescente de 16 ans rapporte les mots de son agresseur :
Pour la chercheuse Odile Fillod, il est, de ce fait, impératif d'enseigner une meilleure connaissance du corps et d'apprendre à distinguer des réactions purement physiologiques de l'idée de plaisir et de désir.
Aux lendemains des propos de Brigitte Lahaie, les mots de Marie (la trentenaire québécoise) ont de nouveau beaucoup circulé sur les réseaux sociaux.
Si la jeune femme a acceptĂ© de nous rĂ©pondre sur ce sujet encore douloureux, c’est parce qu'il demeure "trĂšs important d'en parler" :
Des affirmations pĂ©remptoires Ă  caractĂšre moralisant (il est absolument impossible de prouver que l'on ne peut pas jouir - quelque soit la dĂ©finition que vous donnez Ă  ce terme - lors un viol. A la limite, on peut juste tenter de dĂ©montrer qu'il s'agit d'un phĂ©nomĂšne marginal), des mises en accusation d'autrui pour avoir utiliser des mots dans leur acceptation commune pour dĂ©crire des rĂ©alitĂ©s si blessantes qu'il faudrait changer le sens des mots pour les dĂ©crire... Nous sommes ici en plein dans l'idĂ©ologie du politiquement correct, cette doctrine qui contribue Ă  cliver la sociĂ©tĂ© en deux, et qui empĂȘche Ă  la fois ses dĂ©fenseurs et ses adversaires de rĂ©flĂ©chir, d'ĂȘtre ouvert au dialogue et au dĂ©bat rationnel. Dans une vidĂ©o rĂ©cente, le psychologue Steven Pinker a parfaitement rĂ©sumĂ© le grand danger que faisait courir le politiquement correct sur le dĂ©bat dĂ©mocratique moderne (pour ceux qui comprennent un peu l'anglais) :
https://www.youtube.com/watch?v=kTiRnbNT5uE
Il serait tant que le sapiens sapiens accepte l'idĂ©e de n'ĂȘtre qu'un animal parmi les animaux. Jouir lors d'un rapport sexuel non consenti, dans la mesure oĂč la sensation de plaisir Ă  valeur de mode d'emploi universel pour inciter Ă  la reproduction, cela n'a rien d'une aberration. Par contre, croire, ou faire croire, grĂące Ă  des diplĂŽmes de mĂ©decine que l'on devrait ĂȘtre le maĂźtre de comportements rĂ©flexes faisant rĂ©ponses Ă  des stimuli qui n'arrivent mĂȘme pas jusqu'au cervelet est indigne tant que signe d'un piĂštre niveau scientifique et d'une forte emprunte idĂ©ologique. Ces femmes n'ont pas Ă  se croire coupable, elles sont victimes dans un contexte civilisĂ©, leurs rĂ©actions tĂ©moignent d'une bonne santĂ©, mĂȘme si le contexte est dĂ©plaisant et aux antipodes d'un monde parfait.
Le pire, c’est qu’il y a du vrai dans ce que dit B. Lahaie. Comme le dit trĂšs bien cet article de ChloĂ© Pilorget-Rezzouk, le choix des mots est important. Avoir un «orgasme» contre sa volontĂ© pendant une agression, c’est possible. Y prendre du «plaisir» ou en «jouir», certainement pas. Avoir un orgasme n’est ni la preuve d’un plaisir ni celle d’un consentement. C’est dĂ©jĂ  difficile Ă  comprendre pour une victime et c’est d’ailleurs source de honte et de culpabilitĂ©. On peut donc imaginer que ce soit incomprĂ©hensible pour quelqu’un qui ne l’a pas vĂ©cu
 La confusion engendrĂ©e par les propos de B. Lahaie est dramatique. Alors, il faut tĂ©moigner pour que les gens comprennent et que les nouvelles victimes ne s’enferment pas dans le silence !
Je ne peux parler que de mon expĂ©rience, au vu de laquelle, le concept de jouissance me semble surrĂ©aliste. Une simple Ă©rection, mĂȘme avec tout l'acharnement de l'agresseur a Ă©tĂ© impossible (dĂ©cuplant sa frustration et ma peur). AprĂšs chacun a son vĂ©cu. C'est seulement dommage que des gens qui n'ont rien vĂ©cu de cette blessure Ă  vie ose Ă©mettre un avis comme s'ils savaient de quoi ils parlaient (ce n'est Ă©videmment pas votre cas, Henry). C'est un sujet trop douloureux pour supporter d'entendre des Lahaie dire de telles inepties.
ForcĂ©ment, si mon commentaire est mis directement en contraste avec un tĂ©moignage comme celui ci-dessus , je passe directement pour une bĂȘte immonde ! Aucune possibilitĂ© ne m'est laissĂ©e de pouvoir dĂ©fendre une forme d'humour exutoire borderline. C'est pas du jeu !

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