Ils saoulent une fille pour faire un plan à trois

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Jeunesse




 Gamine, la Martine avait tout pour plaire à ses profs. Sa rousseur et ses yeux émeraude épataient la galerie. Elle flirtait avec la note maximale dans toutes les matières. La première année de collège ne l'avait pas transformée en femme, comme annoncé par la Sophie, sa mère. Son père, le Raoul, la surveillait pour la forme. Il savait qu'elle était sérieuse, que rien ne pouvait détourner sa fille du droit chemin, celui qui mène à un beau métier. Il n'ignorait pas, non plus, qu'elle devrait quitter le village pour travailler à la ville. Sa femme et lui ne la verraient plus qu'épisodiquement. Mais c'est à ce prix qu'ils auraient la sensation d'avoir été de bons parents.
 Mille âmes vivotant à deux pas de Mende où la Martine se rendait, chaque matin, en bus, et rentrait, le soir, le visage rayonnant parce qu'elle avait ENCORE obtenu la meilleure note de la classe.
 C'était avant qu'un grain de sable ne vienne tout remettre en cause. La machine s'enraya sans faire de bruit et ses parents restèrent aveugles et sourds face au danger.
 Le grain de sable s'appelait François Jolivet. Le fils de la boulangère, l'unique veuve du village. Il se murmurait, chez la charcutière, qu'elle détournait les hommes de Badaroux. Lorsque l'un d'eux lui plaisait, elle lui donnait un croissant en plus de la baguette à un euro. François avait le même charme que sa mère, un regard vert qui captivait, mais lui avait le troc en horreur. Il avait rencontré la Martine dans le bus. Il y était monté pour accompagner son petit frère qui rechignait à se rendre à l'école, ce matin-là.
 Elle l'avait tout de suite repéré et il lui avait souri, dévoilant des dents d'une blancheur de neige. Elle s'était dit, d'instinct, qu'il était agréable de franchir ce clavier pour jouer une étrange et douce musique avec sa langue. Une sensation qu'elle ne connaissait pas et dont la découverte accéléra les battements de son cœur. Ce fut comme si elle avait peur de tomber dans un trou.
 A la maison, ses parents s'étaient évertués à la protéger des garçons du quartier dont certains avaient la main baladeuse et l'insulte facile. Elle n'avait que treize ans mais en paraissait cinq de plus.
 François avait le chic pour se débarrasser des jeunes étudiantes après les avoir déniaisées. Mais, auparavant, il prenait un malin plaisir à faire chuter leur moyenne. Il avait ce quelque chose qui ferait fondre la banquise si elle descendait dans le sud, prendre du bon temps au soleil. Il avait réussi le tour de force de faire tomber celle de la Martine de dix points. Ses profs avaient imaginé qu'elle faisait un pari. Il y avait eu des cas similaires par le passé. Des ados, pour embrasser un improbable moule, épousaient la médiocrité. Aux portes de la majorité, avaient-ils peur des responsabilités qui faisaient partie du lot ?
 Ses parents avaient cru à un souci d'ordre intime. Plus intime, en tout cas, qu'une simple amourette. S'était-elle découvert une attirance pour les filles ? Elle tomba enceinte à dix-neuf ans. Le François avait bizarrement le plus grand mal à s'en séparer, sans doute scotchée par son irréelle beauté, mais il prit la poudre d'escampette. Même sa mère n'était au courant de sa destination. Il se murmura qu'il avait déserté le pays pour faire le tour du monde à bord d'un bateau, imitant Marius dans La Trilogie Marseillaise de Marcel Pagnol.
 La Martine se fit avorter en Belgique, ce qui vida les caisses familiales, comme le déclara son père qui organisa le voyage. Sa mère, elle, ne voyait que la honte dont l'ombre grandissait au fil des mois.
 La Martine, choisissant la facilité, participa au concours pour devenir Miss Lozère. Elle tricha avec le règlement et remporta le trophée. Dans Midi libre, le quotidien local, elle fut surnommée Miss Divine.
 « Tu crois avoir rattrapé le coup ? » lui lança son père, un soir, après qu'il était rentré la tête à l'envers.
 « Laisse-la, tu vois bien qu'elle est paumée ! Va plutôt dessaouler sous la douche ! »
 Sa mère continuait de croire que leur fille allait se reprendre, mais lui voulait qu'elle renonce à ce titre sans intérêt puisqu'il n'était point le fruit d'un travail de l'esprit.
 « Heureusement qu'elle ressemble à ma sœur ! »
 Il y eut un échange d'insultes, une gifle partit et arriva à bon port, ce qui remit les idées du goujat en place.
 La Martine renonça à son titre comme on refuse un héritage.
 Un matin, son lit était défait, l'armoire grande ouverte et presque vide. Elle n'avait même pas laissé un mot. Les gendarmes furent alertés. Les recherches durèrent de longs mois, sans résultat.
 « Elle a peut-être été assassinée ? »
 « On aurait retrouvé son corps. »
 « Moi, je crois qu'elle a fugué. »
 « Je parie qu'elle a été enterrée vivante. »
 « Les gendarmes ont utilisé les chiens. »
 « Il regarde trop de films américains ! »
 « Elle va me manquer, Miss Divine. »
 « Tu dis ça parce qu'elle te plaisait, vieux pervers ! »
 Les papets du village étaient en émoi.
 La jeune femme avait disparu, oui. Quelqu'un osa dire qu'elle avait rejoint le François sur une île tropicale. Son père encaissa, stoïque, les poings serrés, mais sa mère fit une méchante dépression. Les liens du couple, qui avaient molli, se resserrèrent.
 Le malheur visant leur enfant rapproche les parents.
 J'étais à Badaroux quand il y a eu le premier meurtre.
 Je ne faisais que passer. Je m'étais arrêté pour boire un coup dans un bar où il y avait une ambiance électrique. La colère se lisait sur certains visages.
 En rentrant de Clermont-Ferrand, où je rendais une petite visite à mes grands-parents, je faisais toujours un détour, pour le plaisir des yeux, par la Lozère. Uniquement au retour ; à l'aller, je prenais la voie la plus rapide, l'A75. Un peu plus de trois heures de route, quatre par Mende, sur une départementale qui longeait le Lot sur une dizaine de kilomètres, juste avant l'arrivée sur l'autoroute.
 Un meurtre, oui. Une jeune femme de vingt ans, au physique avantageux, dont la mort scandalisait le petit peuple de Badaroux.
 « Elle était si belle... Quel dommage ! »
 J'avais été outré par cette réaction. Car quoi, une femme négligée par la nature à la naissance, peut-elle perdre la vie dans le mépris d'autrui ?
 Par la suite, j'ai suivi toute l'affaire dans les médias. J'ai lutté contre la malsaine envie d'y retourner, en touriste.
 Accoudé au comptoir, j'écoutais les commentaires.
 « Vous croyez que cette mort a un rapport avec la disparition de la Martine ? »
 « Miss Divine a fugué. C'est le hasard. »
 « A quoi tu penses ? A un serial killer qui s'acharne sur les jeunes femmes de Badaroux ? C'est un peu tôt pour le dire, non ? »
 « J'étais là quand ils les gendarmes sont arrivés, ce matin. Le corps était dans la mousse, entre deux chênes. Je ramassais des champignons. Elle a été étranglée. »
 « C'est toi qui les as appelés ? »
 « Bon, tu étais là... et alors ? »
 « C'est la Corinne. Elle ressemble à Miss Divine. »
 « Je répète ma question : et alors ? »
 « Alors, peut-être qu'un fou va éliminer toutes les demoiselles selon un critère de ressemblance. »
 « Non, mais mon oncle les a vus travailler. Il était journaliste. »
 Le garçon, qui essuyait un verre frénétiquement, m'observait en douce. Il avait dû remarquer ce petit sourire qui crispait mon visage lorsque j'entendais des quidams partir à la chasse aux hypothèses.
 L'avenir avait donné raison à ce brave homme.
 Pour le moment, boire un coup m'avait ouvert l'appétit. La boulangère me reçut comme un roi. Ses joues avaient légèrement rosi lorsque je lui avais frôlé la main en lui donnant l'appoint. C'était la mère du François. J'ai bien vu, dans la vitre de la porte, qu'elle me reluquait les fesses. Je suis sorti sur la place avec la sensation d'avoir été épargné par un sniper.
 J'ai repris la route en sifflotant, mais j'étais intrigué par ce meurtre. J'ai freiné puis je me suis garé sur le bas-côté, roulant sur des marguerites, avant d'entrer dans Mende. Et j'ai fait demi-tour. Je voulais savoir qui était cette Miss Divine. J'ai attendu que le bar ferme pour brancher le garçon qui me reconnut immédiatement.
 « J'étais certain que vous étiez journaliste. »
 J'ai regagné mes pénates très fatigué. Je me suis couché sans tarder. Je n'ai même pas bu le grand bol de tisane de mélisse qui, d'ordinaire, me plonge dans les limbes du sommeil.
 Le crépuscule vomissait des pipistrelles dans le ciel. Je savais qu'en suivant leurs zigzags, par la fenêtre grande ouverte, ce serait l'équivalent de compter des moutons. Des moutons paniqués à la vue d'un loup.
 J'ai rêvé que je dansais un slow avec Miss Divine. J'avais vu sa photo chez le garçon du bar de Badaroux qui habitait à deux pas de son lieu de travail. 
 « Nous avons tous, ici, la photo de la fille qu'on trouve belle et qu'on voudrait épouser. »
 « Non. Une blague. Mais j'étais amoureux d'elle. Nous avons un peu flirté et je lui ai volé sa photo. »
 Je me suis dit que c'était l'acte d'un suspect. Mais un suspect ne s'en serait point vanté. Et puisqu'elle avait fugué...
 Dans mon rêve, elle murmurait à mon oreille qu'elle allait partir loin, histoire de rejoindre son fiancé. Puis je me suis réveillé, le cœur battant la chamade. La lune était ronde et les pipistrelles jouaient à se prendre pour Batman.
 Ma vie a pris un nouveau tournant de la plus imprévisible des façons. Je me suis abonné au quotidien local, La Provence, et, chaque matin, j'attendais le facteur avec fébrilité. Plus jeune, je m'étais dit que vivre au rythme des médias, c'était l'assurance de vieillir plus vite, tant le stress engendré pesait sur le moral. J'avais, pour habitude, de me lever, de câliner la routine dans le sens du poil, croissant, douche et café, dans le désordre, puis de partir au boulot en ignorant si une guerre avait été déclarée au bout du monde, ou pas.
 Ce matin-là, la rubrique des faits divers attira mon attention. Mon impatience n'avait d'égale que ma précipitation. Je déchirai deux feuilles en déployant le journal sur la table de la cuisine. J'y appris que la Corinne avait été étranglée par des mains de femme. Le médecin légiste avait été formel.
 « Un homme aurait broyé le larynx. Là, c'est la durée de l'asphyxie qui a mis un terme à la vie de la jeune femme qui a dû se sentir partir. Les hommes sont moins patients. »
 Le lendemain, la boulangère de Badaroux déclarait avoir vu la Martine. Elle était de retour.
 « Je me promenais sur un sentier, près du dolmen, et je l'ai vue qui ramassait des fraises des bois. Je crois bien qu'elle vit dans la forêt, qu'elle s'est trouvé un coin où personne ne peut la remarquer, et elle n'en sort que pour se nourrir. C'est elle qui a étranglé la Corinne. »
 A la question du journaliste « Mais pourquoi aurait-elle fait ça ? », elle avait répondu : « La jalousie. La Corinne était aussi jolie qu'elle. »
 « Il se dit que les deux jeunes femmes se ressemblent étrangement. »
 « C'est possible. Je ne connais pas la Corinne, elle doit habiter de l'autre côté du village. Il y a une autre boulangerie, là-bas. »
 « Mais... vous dites qu'elles se ressemblent. Vous l'avez forcément rencontrée. »
 « Sur photo. Sa mère me l'a montrée. Elle était venue acheter du pain. L'autre boulangerie était fermée. »
 La sensation de lire un roman de gare, un polar des années 60. Je me suis cru obligé d'en parler à des amis qui évoquèrent la possibilité que les médias fassent beaucoup de bruit pour rien.
 « Il faut bien vendre. Et puis, de nos jours, les histoires de banlieues dans les grandes villes commencent à gaver les provinciaux. »
 « Il n'empêche, si je ne devais pas m'occuper de la librairie dix heures par jour et six jours par semaine, j'y serais bien retourné pour voir de près comment évolue l'affaire. »
 « Je suis sûr que les médias ne mentent pas. »
 « Ce serait bien la première fois. »
 Mes amis ne m'en avaient pas voulu quand je leur avais avoué que je m'étais abonné à un canard.
 « Comme ça, tu auras du combustible pour ta cheminée. »
 « Mais il n'a pas de cheminée, grand couillon ! »
 « Et les cocottes en papier supportent-elles de l'encre sur les plumes ? »
 Il y eut un éclat de rire collectif. Une nouvelle tournée fut servie. J'étais repensé au garçon du bar de Badaroux. Une idée germait dans mon esprit. Mais la motivation n'était pas assez grande. Il me fallait autre chose, une info qui produise l'effet d'un aimant ou une mauvaise nouvelle en provenance de Clermont-Ferrand. Cette dernière pensée me fit honte et, le soir même, je rêvai que je mourais sur l'A75, percuté par un poids lourd dont le conducteur s'était endormi au volant.
 « Est-ce qu'ils ont organisé une battue pour retrouver Miss Divine ? »
 J'étais en train de me poser la question, ce jour-là, lorsque j'ouvris le journal à la page des faits divers. Ce que j'y découvris, en sifflotant, bouleversa mon humeur badine.
 Six mois avaient passé. Il y avait une seconde victime. Egalement étranglée. Trouvée dans un champ, à côté d'un épouvantail innocent. La Caroline, même âge que la Corinne, même chevelure rousse, et les yeux verts.
 L'enquête avait abouti à l'hypothèse selon laquelle il n'y avait que trois jeunes femmes, à Badaroux, qui étaient rousses aux yeux verts. Car il s'agissait d'un serial killer. Il n'y avait plus de doute possible. Le médecin légiste avait confirmé que les doigts d'une femme avaient été une nouvelle fois fatals. On interrogea la boulangère qui refusa de répondre, troublée.
 « Vous n'avez pas revu la Martine, je présume... »
 Le gendarme ne l'avait guère ménagée.
 « Sinon, je vous l'aurais dit, monsieur le gendarme. »
 J'ai tiré le rideau de la librairie et roulé en direction de l'A75.
 Dans la foulée, j'avais prévu de passer chez mes grands-parents. Papy, presque centenaire, semblait très fatigué. L'infirmière qui s‘occupait d'eux avait été alarmiste au téléphone. J'avais promis de passer. L'affaire des « étranglées de Badaroux » (une idée de journaliste) me prenait la tête au point de mal dormir, naufragé de la nuit après des cauchemars qui me voyaient, maintenant, déguisé en épouvantail et serrant très fort le cou de cette jeune femme qui s'était permise de me manquer de respect.
 « Elle m'a insulté, monsieur le commissaire. Elle m'a dit qu'avec la gueule de bois, je ne risquais pas de bander. »
 Je me réveillais en sursaut, et en érection. Une bonne douche calmait la bête, mais bon, je commençais à douter de ma raison. Et la meilleure thérapie consistait, j'en étais certain, à me rendre sur place.
 Arrivé à Badaroux, trois heures plus tard, j'ai eu l'intuition que les parents de Miss Divine avaient des trucs à me dire. N'étais-je pas journaliste ? J'étais persuadé que le garçon de bar avait véhiculé l'info dans tout le village. J'allais finir par devenir suspect. L'estaminet n'attendait que ma soif de savoir la vérité. Le jeune homme serait zélé, il me communiquerait l'adresse des parents de la Martine.
 « Quel plaisir de vous revoir ! »
 « Allez zou ! Puisque vous me tentez... »
 Il me servit avec un large sourire.
 « Vous êtes en vacances ? Vous savez, vous n'êtes pas le seul à revenir en Lozère. Il y en a même qui achètent une maison, par ici, et y finissent leurs jours. »
 « Non, non. Je ne fais que passer. »
 « Vous êtes au courant des dernières infos alors ? »
 « Oui, la boulangère a avoué. Elle en a eu marre de mener tout le monde en bateau. Et puis, les gendarmes commençaient à douter de ses dires. Elle avait de grandes mains. »
 « Mais pourquoi a-t-elle fait ça ? »
 « Elle a reçu une lettre de lui. Il disait que la Martine l'avait rejoint sur son île tropicale, qu'il reviendrait jamais à Badaroux. »
 « Et elle a étranglé les filles qui ressemblaient à Miss Divine. »
 « Heureusement qu'il n'y en avait que deux. »
 « Comme vous dites. Allez, je vous ressers, c'est ma tournée. »
 Les autres clients, accoudés au comptoir, étaient déjà dans le brouillard.
 J'avoue avoir été déçu par cette fin précipitée. Mais c'est toujours ainsi avec les meurtres sur un coup de tête. Ceux qui sont prémédités racontent une meilleure histoire.
 Je n'ai pas bu un troisième pastis. J'avais de la route à faire pour rejoindre mes grands-parents.
 Il ne me restait plus qu'à me désabonner du journal. Le facteur m'en fera la remarque. Je lui répondrai que les journalistes me saoulent parce qu'ils exagèrent toujours tout.
 Mon grand-père a vécu encore deux mois au-delà de cent ans, mais ma grand-mère lui a dit adieu avant. Il n'y a que la mort qui ne mente jamais.


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