Ils ont envie de se filmer depuis quelques temp

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Ils ont envie de se filmer depuis quelques temp
Publié
le 13/12/2018 Ă  17:45 , Mis Ă  jour le 14/12/2018 Ă  11:43
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Témoignages.- Elles ont entre 24 et 44 ans et regardent des vidéos ou films pornographiques. De leurs ressentis lors des premiers visionnages à leurs rituels de consommation, en passant par les bénéfices qu'elles en tirent, ces femmes racontent tout sans tabou.
"Bouleversant." Juliette* pĂšse ses mots, les cherche avec soin pour dĂ©crire au mieux ce qu'elle a ressenti devant sa premiĂšre vidĂ©o porno, il y a sept ans. Elle en a alors 19 et habite chez ses parents. Elle se met dans son lit, surfe sur le site Youporn. "Je me sentais ridicule, je riais en me disant "on dirait un ado de 13 ans". Il y avait aussi un cĂŽtĂ© transgressif." Son dernier clic se pose sur une vidĂ©o de porno amateur, elle regarde, se masturbe. "Un dĂ©clic", dit-elle. Elle a le corps et la tĂȘte Ă  l'envers. Pour la premiĂšre fois, la jeune femme jouit seule.
Aujourd'hui ĂągĂ©e de 26 ans, elle regarde de la pornographie environ une fois toutes les deux semaines, comme beaucoup d'autres "spectatrices" d'ailleurs. Peu de chiffres prĂ©cis existent sur la consommation des femmes, mais il suffit de sonder son entourage pour saisir que la pratique n'est pas marginale. Les derniers travaux consĂ©quents sur le sujet en France remontent Ă  2008, dans l'enquĂȘte Contexte de la sexualitĂ© en France , rĂ©alisĂ©e entre 2004 et 2006. "C'est ancien, mais ça n'a pas Ă©normĂ©ment changĂ© depuis", informe Ludivine Demol, chercheuse doctorante Ă  l'universitĂ© Paris-VIII. Les enseignements ? Trois femmes sur quatre (73%) dĂ©clarent avoir dĂ©jĂ  vu un film pornographique au cours de leur vie, une sur cinq (20%) affirme avoir visionnĂ© "souvent et parfois" de la pornographie durant les douze derniers mois. Depuis, en 2012, un sondage Ifop en partenariat avec Marc Dorcel ( chaĂźne de tĂ©lĂ©vision payante diffusant des contenus pornographiques et appartenant Ă  la sociĂ©tĂ© Marc Dorcel, NDLR ) notait Ă©galement qu'une Française sur deux visionne des films seule, et que 18 % des femmes en regardent rĂ©guliĂšrement ou de temps en temps.
Je déteste ce qui est trop scénarisé
Lili regarde des vidĂ©os plusieurs fois par semaine, "pas de films parce que je suis impatiente, j'ai besoin de rapiditĂ©, d'efficacitĂ©", prĂ©cise la jeune femme de 25 ans. Quand elle cherche ce qu'elle veut voir, elle fuit les ralentisseurs, les publicitĂ©s, les sites qui demandent une inscription. Elle le fait seule ou avec son partenaire. "Je change rĂ©guliĂšrement de sites, parfois je consulte le mĂȘme pendant longtemps, ça dĂ©pend des pĂ©riodes", dĂ©crit-elle. "C'est plus rare quand je suis en couple mais ça peut m'arriver, indique quant Ă  elle Juliette. Si je ne vois pas mon copain, je me fais du bien, un peu comme avec un carrĂ© de chocolat."
"Les jeunes générations en consomment plus que l'ancienne, commente la chercheuse Ludivine Demol. Avec Internet, les jeunes femmes ont un accÚs "facilité". Avant, elles étaient exclues, désormais on a un rapprochement des pratiques entre les deux genres." Pour Flore Cherry, journaliste sexo pour le site érotique de Union Magazine , "aprÚs 2005, le lancement des " hubs " ( des plateformes de diffusion gratuites comme Pornhub, Redtube ou encore Youporn, NDLR ), a joué".
Les premiers contacts avec la pornographie ont lieu tĂŽt. 13 ans pour Lili. "J'y suis allĂ©e par curiositĂ©, je voulais voir autre chose que ce qu'il y avait dans les tĂ©lĂ©films Ă©rotiques qui passaient tard le soir, je voulais quelque chose de plus explicite", prĂ©cise-t-elle. En plein bal des hormones pendant l'adolescence, il y a aussi l'envie de voir Ă  quoi ressemble le sexe adulte, de mettre des images sur des pratiques Ă©voquĂ©es dans la cour de rĂ©crĂ©ation. "On discutait des femmes fontaines avec des amis, ça m'a intriguĂ©e et je suis allĂ©e regarder une vidĂ©o", illustre Lalita, 27 ans, qui estime sa consommation actuelle Ă  trois ou quatre fois par mois. Et puis, il y a celles dont les yeux se posent malgrĂ© elles sur le porno. À 24 ans, ZoĂ© se souvient du premier film visionnĂ© et montrĂ© par "les garçons en soirĂ©e quand ils Ă©taient bourrĂ©s". C'est en souhaitant tĂ©lĂ©charger Harry Potter que Margaux, 27 ans, rĂ©cupĂšre un porno zoophile.
Depuis, leurs prĂ©fĂ©rences en matiĂšre de pornographie ont logiquement Ă©voluĂ© avec l'Ăąge et la vie sexuelle . "Au dĂ©but je regardais des vidĂ©os plutĂŽt classiques sur des sites mainstream , en clair des rapports hĂ©tĂ©rosexuels ou homosexuels essentiellement amĂ©ricains, informe Sidonie, 30 ans. Maintenant je me tourne davantage vers du plus extrĂȘme, car ma vie sexuelle l'est aussi." "Il y a dix ans, je regardais des choses assez traditionnelles, des rapports entre un homme et une femme, mais aujourd'hui ça ne m'excite plus du tout", confirme Margaux, adepte de vidĂ©os qu'elle qualifie d'"un peu plus hard ", comme le BDSM (bondage, punition, sadisme, masochisme). ZoĂ©, hĂ©tĂ©rosexuelle, trouve du plaisir dans le porno lesbien. "La façon de filmer est diffĂ©rente du porno hĂ©tĂ©ro, il y a une vraie importance donnĂ©e au corps de la femme et on ne voit pas en prioritĂ© le plaisir de l'homme ". Elle ajoute prĂ©fĂ©rer les catĂ©gories for women ou romantic sex , "si c'est trop hard , j'arrĂȘte".
Beaucoup vantent le porno amateur pour son authenticité : "Il y a une vraie complicité, on voit qu'ils connaissent leur corps. Je n'aime pas les mises en scÚne, les corps refaits ou trop sculptés", commente Sidonie. Et Juliette de surenchérir : "Je déteste ce qui est trop scénarisé, on sent bien que ce sont des fantasmes d'hommes qui sont mis en scÚne, l'élÚve et son ou sa professeur(e), l'infirmiÚre, la policiÚre... C'est un peu grotesque".
Chacune a ses habitudes de consommation, son rituel. "Je sélectionne une vidéo qui m'attire, je la regarde en entier et ensuite je visionne de nouveau les scÚnes qui m'excitent et je me masturbe devant", détaille Lalita, habituée du site Pornhub. Quand elle veut se toucher, Juliette affirme avoir besoin de se projeter. Le porno lui sert de décor, les vidéos de tremplin. "Le son a aussi une grande importance", ajoute-t-elle. Lili voit la pornographie comme le moyen de ressentir de l'excitation et se masturbe la plupart du temps aprÚs. "Elles nourrissent mon imagination, ensuite je préfÚre laisser libre court à mon esprit pour me masturber", précise-t-elle.
Pour d'autres, les films et vidĂ©os ne font pas office de support masturbatoire. Sidonie ne se touche pas devant ni immĂ©diatement aprĂšs non plus. La trentenaire, qui se dĂ©finit comme un ĂȘtre trĂšs sexuel, voit le sexe comme un art porteur d'inspiration. "Cela m'intĂ©resse beaucoup, c'est trĂšs prĂ©sent dans ma vie, que ce soit dans les domaines artistique, littĂ©raire... C'est un mĂ©lange de curiositĂ© et de fascination, d'excitation pour ce que les gens font avec leur corps", explique-t-elle. Ainsi, sa consommation ne rĂ©pond pas Ă  un besoin, "le porno n'est pas un exutoire. Je suis des personnes, des performers . Quand quelqu'un publie une vidĂ©o, je vais la regarder", indique-t-elle.
Cela renvoie Ă  une pratique pas totalement dans la norme
Juliette parle trÚs librement de sa consommation personnelle. Elle la voit comme une affirmation de son désir, son droit à jouir . Rien d'étonnant pour la chercheuse Ludivine Demol, selon qui, regarder du porno s'inscrit pour certaines femmes dans une "montée d'un certain féminisme ". Certaines abordent le sujet avec leurs ami(e)s, se donnent des idées, des conseils. "Quand on en parle, j'ai l'impression que ça libÚre certaines femmes", avance Zoé.
Et pour cause. Si quelques-unes le revendiquent, la pudeur ou la honte en font souvent taire d'autres. Les ressentis des femmes devant leur premiÚre vidéo porno sont révélateurs. "Je me disais que je n'avais pas le droit de regarder ça, je me demandais si c'était bien", se rappelle Lili. "J'étais partagée entre la culpabilité due à mon éducation catholique, et l'excitation", complÚte Zoé.
"La consommation de pornographie par les femmes renvoie socialement Ă  une pratique pas totalement dans la norme", affirme Ludivine Demol. Lors de ses recherches, elle analyse d'ailleurs les commentaires d'un post de blog sur la pornographie. Parmi les interventions - trĂšs rares - de femmes, la chercheuse remarque plusieurs profils. "Il y avait celles qui assument d'en regarder, celles qui disent ne jamais le faire parce qu'elles sont des filles, et enfin, celle qui s'interrogent : "je suis une fille, j'en regarde, suis-je normale ?", explique-t-elle. En rĂ©alitĂ©, le tabou n'est pas liĂ© Ă  la pornographie en elle-mĂȘme mais Ă  la sexualitĂ© fĂ©minine . En clair, les filles ne sont pas censĂ©es s'intĂ©resser au sexe, et donc encore moins au porno. Il y a une restriction genrĂ©e. Les hommes se justifient moins parce que ce sont des hommes. C'est normal, c'est leur sexualitĂ©".
"Une femme qui consomme du porno fait peur Ă  certains hommes, cela renvoie Ă  une insatisfaction sexuelle", complĂšte Flore Cherry, journaliste Ă  Union Magazine . Si Lili parle aujourd'hui librement du sujet avec son partenaire, cela n'a pas toujours Ă©tĂ© le cas : "Certains de mes anciens copains considĂ©raient cela comme de la tromperie, leur ego Ă©tait blessĂ©". À 44 ans, mariĂ©e et mĂšre de trois enfants, Jodie visionne du porno en secret. Elle a bien essayĂ© d'en discuter avec son mari, un homme "pudique et rĂ©servĂ©", en vain. "Il m'a regardĂ© Ă©trangement, s'est demandĂ© si je voulais aller voir ailleurs. Il n'est pas dĂ©rangĂ© mais il y a quand mĂȘme un cĂŽtĂ©, "je ne te satisfais pas, il y a un problĂšme". Je fais avec, mais ça me pĂšse. J'aimerais qu'il soit avec moi", confie-t-elle.
Ça m'a dĂ©complexĂ©e, j'ai plus confiance en moi
Peu importe l'avis de leur entourage ou de la sociĂ©tĂ©, toutes identifient parfaitement ce que la pornographie leur a apportĂ©. Sans ĂȘtre l'unique facteur d'apprentissage, elle a permis Ă  Lili de dĂ©couvrir des pratiques inconnues quand elle Ă©tait plus jeune. "La fellation, par exemple. Je regardais des vidĂ©os d'actrices montrant comment la pratiquer." "Ça m'a permis d'identifier les choses qui me faisaient envie, comme le porno lesbien", ajoute Sidonie, 30 ans.
Parce que certaines se masturbent devant ces vidĂ©os, elles apprennent Ă  identifier leur plaisir , le maĂźtrisent, savent sur quel "bouton" appuyer. "Le porno m'a dĂ©complexĂ©e, j'ai plus confiance en moi. Ça m'a aussi servi dans ma façon d'aborder les hommes. Au lit, je me dis que j'ai le droit, le droit Ă  mon plaisir", indique ZoĂ©.
Pour d'autres, la pornographie s'avÚre libératrice. C'est en regardant des vidéos que Jodie, à plus de 40 ans, découvre qu'elle est femme fontaine. Et enfin, le porno confirme des désirs parfois enfouis. Margaux est catégorique : "Il y a dix ans de cela, j'aurais refusé de faire du SM, je n'aurais pas assumé, alors que j'en avais déjà envie".
(1) EnquĂȘte Contexte de la sexualitĂ© en France , rĂ©alisĂ©e entre 2004 et 2006 par Nathalie Bajos et Michel Bozon.
Les femmes deviennent l'Ă©gal de l'homme. Sur ce point, c'est bien.
L'exemple parfait d'articles de presse féminine qui normalise des pratiques marginales. De plus il ne cite aucune étude scientifique sur les bienfaits et méfaits du porno aujourd'hui.
Je trouve ça génial que les femmes se dévergondent. Croyez moi c'est bien plus marrant au pieu !
Vingt-cinq ans aprĂšs sa mort tragique, la princesse des cƓurs continue de fasciner, jusqu'aux millennials. Le documentaire The Princess et la saison 5 de The Crown la cĂ©lĂšbrent aussi.
Auteure de Vieille Fille , un essai choc mĂȘlant autobiographie et enquĂȘte, la journaliste Marie Kock prĂŽne l'Ă©panouissement personnel.
ENQUÊTE - Sans couple, sans enfants et sans renoncements. Pour celles qui l'assument, le cĂ©libat est devenu un mode de vie qui reprĂ©sente des valeurs. Loin des stĂ©rĂ©otypes nĂ©gatifs, ces nouvelles femmes libres font entendre leur voix. Salutaire.
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Édition du 19 juillet 2014,
section PAUSE WEEK-END , écran 7

Filmer ses ébats pour raviver le désir
« Pourquoi n’a-t-on plus envie de baiser comme avant ? » C’est la question que se pose l’actrice Cameron Diaz dans la nouvelle comĂ©die romantique Sex Tape ( Film osĂ© ), Ă  l’affiche depuis hier. Question assez familiĂšre pour bon nombre de couples.
La vedette amĂ©ricaine y joue une mĂšre de 2 enfants, mariĂ©e depuis 10 ans. La vie sexuelle du couple, autrefois intense et passionnĂ©e, est devenue ennuyeuse et plutĂŽt inexistante. Alors pour raviver la flamme, les tourtereaux dĂ©cident de filmer leurs Ă©bats amoureux avec leur iPad, en multipliant les positions sexuelles. Mais la vidĂ©o est accidentellement envoyĂ©e Ă  plusieurs de leurs contacts. PaniquĂ©, le couple fera tout pour la rĂ©cupĂ©rer. C’est d’ailleurs la premiĂšre fois qu’on voit Cameron Diaz, 41 ans, nue Ă  l’écran.
Au-delĂ  de la comĂ©die estivale, qui connaĂźtra fort probablement du succĂšs au box-office, le film met l’accent sur une tendance de plus en plus populaire : ces couples qui filment leurs relations sexuelles.
« C’est un phĂ©nomĂšne qui prend de l’ampleur depuis quelques annĂ©es, surtout chez les moins de 40 ans », constate la sexologue Marie-Eve Demers-Morabito. Beaucoup se filment pour visionner leur vidĂ©o dans l’intimitĂ© ou encore pour envoyer des images coquines Ă  leur partenaire par tĂ©lĂ©phone. « Des adolescentes qui envoient des vidĂ©os osĂ©es Ă  leur copain, c’est trĂšs frĂ©quent », dit-elle.
Nombreux aussi sont ceux qui mettent leur vidéo XXX en ligne sur des sites spécialisés. Pourquoi ? Influence des téléréalités, espoir de devenir célÚbre, simple plaisir, facilité à se filmer, mais aussi pour répondre à une demande. « Avec la porno abondante sur le web, les gens cherchent de plus en plus des vidéos amateurs, car elles sont plus réalistes », explique la sexologue.
Se filmer durant l’acte sexuel permet-il de mettre du piquant sous la couette et dans le couple ?
« Filmer ses Ă©bats peut certainement augmenter le dĂ©sir sexuel, mais seulement Ă  court terme. Ça ne rĂ©glera pas la source du problĂšme. »
— Caroline Messier-Bellemare, sexologue et psychothĂ©rapeute
« Les gens croient ĂȘtre libres et crĂ©atifs en se filmant ainsi, mais en fait, ils essaient plutĂŽt de copier ce qu’ils voient dans les films pornos et ce qui est dans l’imaginaire Ă©rotique collectif. On reproduit ainsi ce qui est perçu comme hot , alors qu’il faudrait plutĂŽt miser sur un laisser-aller sexuel propre Ă  soi », prĂ©cise-t-elle.
Filmer ses Ă©bats peut aussi rĂ©server de mauvaises surprises. « Pour certains, c’est une occasion de redĂ©couvrir son corps Ă  l’écran, de se trouver beau. Mais pour d’autres, ça peut ĂȘtre choquant de voir ses dĂ©fauts et ses bourrelets en action. L’estime de soi peut en prendre un coup », avise Marie-Eve Demers-Morabito.
Autre point : les gens ne pensent pas aux conséquences dévastatrices que peut entraßner un tel film osé.
« Quand on fait une vidĂ©o comme ça, c’est pour le plaisir, pour s’amuser, en amoureux. On se fait confiance, mais on ne devrait pas, car ça peut ĂȘtre un moyen de vengeance lors d’une rupture. C’est trĂšs important de supprimer la vidĂ©o pour Ă©viter qu’elle ne se retrouve dans les mains d’une tierce personne, sur l’internet ou utilisĂ©e contre nous », souligne Marie-Eve Demers-Morabito.
C’est d’ailleurs la rĂšgle qu’a appliquĂ©e Nicolas, 34 ans, qui a filmĂ© ses Ă©bats avec son amoureuse. « On voulait s’amuser et tenter l’expĂ©rience. J’ai trouvĂ© ça gĂ©nial de revoir la scĂšne ensuite, mĂȘme si c’est troublant de se voir faire l’amour. J’avoue que j’ai regardĂ© la vidĂ©o pas mal de fois », dit-il. Quelques mois plus tard, il a pris soin de l’effacer.
Julien, 37 ans, a fait l’inverse aprĂšs s’ĂȘtre filmĂ© avec sa femme. « C’était un fantasme que nous avions. On a trouvĂ© ça super excitant. On a mis la vidĂ©o en ligne sur un site et je la regarde encore ! »
La sexologue Marie-Eve Demers-Morabito affirme que ce ne sont pas tous les couples qui perdent leur libido aprĂšs de nombreuses annĂ©es et une progĂ©niture. « Il y en a qui ont beaucoup d’imagination et qui arrivent toujours Ă  avoir envie de leur partenaire. D’autres ont besoin d’un coup de pouce, mais c’est toujours possible d’y arriver », dit-elle.
Une chose est sĂ»re, il ne faut pas paniquer quand le dĂ©sir diminue. Ni croire que c’est la fin du couple. « Le dĂ©sir fluctue au fil du temps dans une relation. Il peut revenir et repartir. Il ne faut pas paniquer quand on sent qu’il n’est plus lĂ . Car on peut aimer quelqu’un sans nĂ©cessairement le dĂ©sirer », souligne la sexologue Caroline Messier-Bellemare.
En parler avec son partenaire est dĂ©jĂ  un bon point de dĂ©part. Si la communication n’est pas votre point fort, faites garder vos enfants un soir et allez voir Sex Tape . Vous aurez certainement matiĂšre Ă  discuter de votre propre dĂ©sir !
DIX TRUCS POUR RANIMER LE DÉSIR SEXUEL
Selon les experts interrogés, au lieu de filmer ses galipettes, on peut faire des choses bien plus efficaces pour rallumer la flamme sexuelle.
1. Prendre du temps en couple pour se redécouvrir.
2. Parler de ses fantasmes ou les trouver.
4. Dormir ! Si vous ĂȘtes fatiguĂ©, essayez de vous coucher plus tĂŽt.
5. Aider dans les tùches ménagÚres. Eh oui, messieurs, en participant aux tùches ménagÚres, vous favorisez la libido féminine, selon une récente étude américaine.
6. Éviter de trop critiquer l’autre.
7. Faire des exercices de rapprochement : allongĂ© sur le dos et sur le ventre, on se caresse durant 20 Ă  30 minutes sans toucher les parties gĂ©nitales de l’autre et sans avoir une relation sexuelle, pour simplement ressentir le toucher.
8. Diminuer son stress en faisant du sport, des exercices de respiration abdominale ou du yoga.
9. Se demander ce qui cause cette baisse de libido. Est-ce un problÚme relationnel ou physique ? Y a-t-il des conflits qui ne sont pas réglés ?
10. Consulter un(e) sexologue. Quelques rencontres peuvent suffire.
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