Il se glisse dans sa chambre
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G rosse frayeur, dans la nuit du 18 au 19 novembre dernier, pour une femme âgée de 30 ans, résidant seule dans une maison du secteur de Pont-Scorff (56). Elle a été réveillée par un homme qui s'est jeté sur elle en sous-vêtements. Ce dernier s'était déshabillé en bas, dans le salon, après être entré par la baie vitrée. Suivie depuis des semaines La victime a hurlé et s'est longtemps débattue. Jusqu'à ce qu'elle parvienne à instaurer un dialogue. Elle a alors découvert que son agresseur la suivait depuis des semaines et savait tout de ses habitudes, jusqu'à son intimité avec son compagnon. Face aux refus de sa victime, l'homme a finalement pris la fuite. Condamné à treize ans de prison pour viol Après le dépôt de plainte de la victime, une enquête a été menée. Un seul homme, dans le fichier des auteurs d'infractions sexuelles, correspondait au profil décrit par la victime. Un Morbihannais âgé de 54 ans, sorti de prison depuis le mois de juin. Il venait d'y purger une longue peine à la suite d'une condamnation à treize ans de prison par la cour d'assises du Val-d'Oise, en 2006. Une condamnation pour viol et agression sexuelle. « L'un des faits était d'ailleurs similaire à ceux du 19 novembre », assure la substitut du procureur, Mélanie Callec... Interpellé mercredi, déféré hier, au parquet de Lorient et présenté à un juge des libertés, l'agresseur présumé a été écroué.
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G rosse frayeur, dans la nuit du 18 au 19 novembre dernier, pour une femme âgée de 30 ans, résidant seule dans une maison du secteur de Pont-Scorff (56). Elle a été réveillée par un homme qui s'est jeté sur elle en sous-vêtements. Ce dernier s'était déshabillé en bas, dans le salon, après être entré par la baie vitrée. La victime a hurlé et s'est longtemps débattue. Jusqu'à ce qu'elle parvienne à instaurer un dialogue. Elle a alors découvert que son agresseur la suivait depuis des semaines et savait tout de ses habitudes, jusqu'à son intimité avec son compagnon. Face aux refus de sa victime, l'homme a finalement pris la fuite. Les enquêteurs ont ciblé six suspects inscrits au fichier des auteurs d'infractions sexuelles. Ils ont, ensuite, pu affiner leurs recherches avec un indice livré par la victime. Elle n'avait certes pas vu le visage de son agresseur mais se souvenait qu'il portait des lunettes. Condamné à treize ans de prison pour viol Un seul homme correspondait à ce profil. Un Morbihannais, âgé de 54 ans, sorti de prison depuis le mois de juin. Il venait d'y purger une longue peine à la suite d'une condamnation à treize ans de prison par la cour d'assises du Val-d'Oise, en 2006. Une condamnation pour viol et agression sexuelle. « L'un des faits était d'ailleurs similaire à ceux du 19 novembre, assure la substitut du procureur, Mélanie Callec. Il avait escaladé un mur de nuit. Avec des repérages auparavant ». Interpellé mercredi, déféré hier, au parquet de Lorient et présenté à un juge des libertés, l'agresseur présumé a été écroué.
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Par François Desserre
Publié le 1 Juin 17 à 9:38
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Un homme s'est introduit chez sa voisine pour la regarder dormir presque nue. Il s'est masturbé et a commencé à poser ses mains sur elle.
La scène vécue par Leila*est digne d’un film d’horreur. Dans la nuit du 28 au 29 mai, alors qu’elle dormait, elle a senti une main se promener sur son corps. Réveillée en sursaut, elle s’est retrouvée confrontée à un homme en train de se masturber. C’était son voisin.
Ce dimanche soir, tout le monde s’en souvient à Maisons-Laffite. La chaleur était accablante. Leila et sa fille de 6 ans se couchent dans la pièce située en rez-de-jardin. Elle laisse la porte-fenêtre ouverte pour faire circuler l’air. Pour dormir, elle ne garde qu’un short.
Vers une heure du matin, une ombre se glisse dans la pièce. Un homme s’assoit sur le lit. Il baisse son slip et commence à se masturber. De l’autre main, il caresse les jambes de Leila, 27 ans. Elle se réveille et découvre que son agresseur n’est autre que son voisin, Sébastien, 39 ans, grand, mince et le crâne rasé.
Leila s’empare de son téléphone pour appeler du secours. Mais Sébastien a été plus vif. Il bloque son geste en l’attrapant par le poignet. Elle parviendra tout de même à envoyer des SMS à son ami qui se trouve alors à Paris. « J’essayais de le repousser en même temps. Je lui ai dit : « Ne me touchez pas » . Il m’a répondu que c’était déjà fait. Puis il a continué : « Tu me plais ! Je te plais ? » J’ai répondu que non et qu’il sorte ! Il est parti et a dit : « Je suis désolé d’être rentré chez toi » .
« Je la trouvais plus ou moins charmante »
Présenté au tribunal, Sébastien raconte sa soirée très arrosée au whiskey et au vin rouge. « Je ne suis jamais rentré chez elle. C’est de la pure invention. Dans mon état, je n’aurais jamais réussi. J’étais ivre mort. Peut-être qu’elle raconte cela parce que j’ai dit au bailleur qu’elle faisait trop de bruit » , relate le chauffeur routier. « Je n’ai pas halluciné ! Je ne suis pas folle » , tranche Leila.
La présidente du tribunal questionne alors Sébastien : « Votre mère dit que vous aviez déjà parlé de la plaignante… » « Oui. Je la trouvais plus ou moins charmante. Mais ça s’arrête là. Et puis après, dans la nuit, ses amis sont venus chez moi et m’ont mis une arme sur la tempe. »
Sa propre mère attestera de leur présence, à un détail près. Elle n’a jamais vu d’arme. Un détail peut en cacher un a
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