Il se branle en attendant son copain de baise
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Il se branle en attendant son copain de baise
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La Rédaction , Mis à jour le 28 Juin 2019 11:38
La Palme Ré, club libertin privé, se définit comme un "Club privé non conformiste". Le club se trouve au village naturiste du Cap d'Agde. Les femmes ne payent pas l'entrée, les couples déboursent 20 euros et les hommes seuls 60 euros. © Lapalmere.fr
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Avec lâaimable autorisation de Joy Wright
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Ce soir-lĂ , la plupart des personnes qui sâapprĂȘtaient Ă dĂ©guster un Whopper au Burger King de Kankakee, dans lâIllinois, auraient Ă©tĂ© choquĂ©es de savoir quâune lesbienne rencontrait son donneur de sperme dans lâĂ©tablissement...
... Pourtant, câĂ©tait vrai: je faisais le pied de grue devant les toilettes des hommes, attendant un gobelet en papier rempli de semence masculine. JâĂ©tais prĂȘte Ă tout pour avoir un enfant, mĂȘme Ă passer prendre du sperme gratos dans un fast-food.
Je voulais un bĂ©bĂ© depuis ma plus tendre enfance , quand je trimballais ma poupĂ©e partout, persuadĂ©e que tout le monde pensait que câĂ©tait une vraie petite fille et sachant quâun jour, mon rĂȘve deviendrait rĂ©alitĂ©. JusquâĂ que je me retrouve, Ă 34 ans, cĂ©libataire , lesbienne et dĂ©sespĂ©rĂ©e.
AprĂšs toute une sĂ©rie dâidĂ©es plus folles les unes que les autres pour tomber enceinte â parmi lesquelles une robe sexy, un pack de six biĂšres et un collĂšgue plus ĂągĂ© qui a quittĂ© la ville avant que je mette mon plan Ă exĂ©cution; un ami homosexuel qui sâest rĂ©vĂ©lĂ© sĂ©ropositif; et un week-end en compagnie de femmes dĂ©chaĂźnĂ©es, incluant des tambours et des appels Ă la divinitĂ©, qui sâest soldĂ© par deux mois sans rĂšgles mais pas de grossesse â, tenir un gobelet plein de sperme dans mes mains tenait du miracle.
Pour les personnes LGBTQ , lâaccĂšs Ă la parentalitĂ© est difficile. Il ne sâagit pas seulement de dĂ©cider dâavoir un enfant, comme câest le cas pour la plupart des hĂ©tĂ©rosexuels. DĂšs le dĂ©part, il faut faire des choix Ă©thiques, financiers et juridiques, parmi lesquels (et pas des moindres): vais-je tenter de donner moi-mĂȘme naissance Ă mon enfant? Si oui, de quelle maniĂšre? Car tomber enceinte par le biais dâun ami donneur peut entraĂźner des batailles en termes de droits parentaux. Le sperme congelĂ© coĂ»te cher et sâaccompagne dâun grand nombre de dĂ©cisions Ă prendre, Ă commencer par le choix du donneur: faut-il privilĂ©gier quelquâun de connu (afin que lâenfant puisse le contacter Ă sa majoritĂ©) ou un anonyme? Il faut aussi examiner lâethnicitĂ© du donneur, ses antĂ©cĂ©dents mĂ©dicaux, son QI, et mĂȘme sâil a eu de lâacnĂ© quand il Ă©tait ado. Les autres solutions proposĂ©es aux personnes LGBTQ incluent la GPA, la fĂ©condation in vitro et lâadoption: toutes coĂ»tent cher et comportent leur lot de considĂ©rations Ă©thiques.
Jâai optĂ© pour le sperme congelĂ©. Jâavais quittĂ© la Virginie, oĂč les solutions pour en obtenir proposĂ©es Ă une homosexuelle cĂ©libataire et sans Ă©normes ressources financiĂšres Ă©taient limitĂ©es, et mâĂ©tais mâinstallĂ©e Ă Chicago, oĂč jâavais accĂšs au programme dâinsĂ©mination pour les femmes cĂ©libataires et lesbiennes/bisexuelles du Chicago Womenâs Health Center.
Jâai su dĂšs le dĂ©part que je voulais faire appel Ă un donneur connu, pour permettre Ă mon enfant de le contacter plus tard sâil le dĂ©sirait. Chaque mois, jâappelais la clinique pour leur demander de commander mon sperme congelĂ© la veille de ma date dâovulation prĂ©sumĂ©e. Le lendemain, je traversais la ville pour aller chercher le prĂ©cieux fluide dans son contenant dâexpĂ©dition en mĂ©tal, qui mâarrivait Ă la taille, Ă©tait rempli de neige carbonique et semblait tout droit sorti de la sĂ©rie Les Jetson.
Une fois chez moi, jâouvrais le tube â de la vapeur en sortait et mâenveloppait les mains â et jâen sortais dĂ©licatement lâune des deux minuscules fioles de sperme. Je mâinsĂ©minais Ă lâaide dâune seringue sans aiguille, comme la clinique me lâavait montrĂ©, deux jours de suite, puis je leur rapportais la capsule gĂ©ante. Jâai rĂ©pĂ©tĂ© ce processus, en vain, pendant plusieurs mois.
Savez-vous que le sperme congelĂ© coĂ»te une petite fortune? Du coup, mes amis mâont organisĂ© une grosse âfĂȘte du spermeâ. Pas une fĂȘte oĂč les gens apportaient du sperme (ce qui aurait pu ĂȘtre une super idĂ©e) mais une collecte de fonds pour me permettre dâen acheter. MalgrĂ© tout, mes Ă©conomies se sont vite envolĂ©es.
Dans mon cas, mon dilemme Ă©tait dĂ» Ă deux choses: jâavais des revenus limitĂ©s et jâĂ©tais homosexuelle. JâĂ©tais donc incapable de me procurer du sperme par la mĂ©thode traditionnelle, sans Ă©change dâargent. Pourtant, ironie de la chose, le sperme nâest pas une denrĂ©e rare. Il y en a partout. Câest juste que je ne parvenais pas Ă mettre la main (ou toute autre partie de mon corps) dessus. Jâavais besoin de sperme gratuit, sans drame ni engagement, et surtout sans relations sexuelles.
Un samedi, jâai participĂ© Ă un atelier de guĂ©rison intuitive avec RoiAnn, ma meilleure amie et confidente. Nous avons couchĂ© nos objectifs sur le papier, puis mĂ©ditĂ© en nous concentrant sur le fait de nous crĂ©er une vie Ă laquelle nous croyions. Jâavais entrepris ce cheminement, mais jâĂ©tais dans lâimpasse. Lâanimatrice a insistĂ©: âIl nây a pas dâimpasse. On peut tout surmonter.â
Je me suis dit: âMĂȘme trouver de lâargent pour du sperme?â Elle nâavait probablement pas envisagĂ© ce cas de figure.
Plus tard dans la matinĂ©e, nous nous sommes mis par deux: nous devions nous regarder dans les yeux et imiter les mouvements de lâautre. Mon partenaire Ă©tait un parfait inconnu mais jâai ressenti un lien profond avec lui. Il sâest assis Ă cĂŽtĂ© de moi au dĂ©jeuner. Le courant passait entre nous. Au cours de la discussion, jâai racontĂ© mon histoire, en concluant sur ma situation actuelle: pas enceinte et plus un sou pour me procurer du sperme. Ce type adorable, Drake, mâa demandĂ© pourquoi je ne me contentais pas de trouver un donneur. Je me suis tournĂ©e vers lui, je me suis mise Ă trembler et jâai renversĂ© mon verre de limonade sur ses genoux. Jâai attrapĂ© des serviettes et me suis penchĂ©e sur lui pour le nettoyer. Je me suis arrĂȘtĂ©e juste avant de lui frotter lâentrejambe. Ăa nous a tous fait marrer, mais jâĂ©tais obsĂ©dĂ©e par les parties intimes de cet homme trempĂ© par ma limonade!
Le lendemain, comme encouragĂ© par le karma mais peut-ĂȘtre aussi par simple gentillesse, Drake mâa appelĂ©e pour me proposer dâĂȘtre mon donneur. Nous avons discutĂ© des complications potentielles, et il a signĂ© un contrat prĂ©cisant quâil renoncerait Ă ses droits parentaux si je tombais enceinte. Drake et sa femme ne voulaient pas dâenfant, mais il ressentait un manque: il avait envie de transmettre ses gĂȘnes. Il Ă©tait grand, brillant, et il a abordĂ© notre arrangement avec douceur et franchise. Il Ă©tait parfait.
Il y avait quand mĂȘme un hic: il vivait Ă Normal, Ă deux heures et demi de route, quand ça roule (et ça ne roule jamais).
Un week-end, je me suis insĂ©minĂ©e avec son sperme. Sa femme et lui mâavaient invitĂ©e chez eux, pour dĂźner, boire du vin et parler de tout cela. Jâai emmenĂ© un rencart (pas vraiment ce qui se fait dâhabitude lors dâun premier rendez-vous avec une lesbienne, mais elle Ă©tait partante). AprĂšs le repas, nous sommes passĂ©s aux choses sĂ©rieuses. AprĂšs sâĂȘtre isolĂ© dans une piĂšce du rez-de-chaussĂ©e, Drake est rĂ©apparu avec une tasse Ă cafĂ© pleine de semence fraĂźche. En me servant de ma petite seringue, je me suis injectĂ© le prĂ©cieux fluide dans le col de lâutĂ©rus. JâĂ©tais dans une piĂšce pleine de fenĂȘtres avec vue sur les bois et, pendant la nuit, un cerf est venu manger du maĂŻs laissĂ© dehors, au clair de lune. CâĂ©tait magique.
Mais je ne suis pas tombée enceinte.
Malheureusement, nous ne pouvions pas procĂ©der ainsi tous les mois. Quand on ovule, on ovule: il faut avoir du sperme le jour mĂȘme ou le lendemain. Quand on est amoureux et que la âlivraisonâ de sperme est agrĂ©able (et pratique) pour tout le monde, câest une chose. Mais quand il faut conduire deux heures et demi, aller retour, pour se le procurer, et que vous vous ĂȘtes rendue compte le matin-mĂȘme que vous ovuliez en prenant votre tempĂ©rature et en faisant pipi sur un bĂątonnet, câen est une autre...
Mon ovulation suivante est tombĂ©e un mardi. Le mercredi matin, je devais ĂȘtre au boulot avant sept heures, pour prĂ©parer une formation de cinquante personnes. Ma petite Honda Civic Ă©tait pleine Ă craquer de manuels, de badges nominatifs et dâun chevalet avec des feuilles de papier. LâarriĂšre Ă©tait plein, mais les deux places avant Ă©taient libres et RoiAnn mâa proposĂ© de mâaccompagner.
Jâai appelĂ© Drake dĂšs que jâai su que jâovulais. Il mâa dit: âLaisse tomber le voyage jusque chez moi. Retrouvons-nous au Burger King. Tu sais, quand tu sors Ă Kankakee? Ou, sinon, Ă Dwight, prĂšs de la prison pour hommes, Ă la seule station-service Ă des kilomĂštres Ă la ronde.â Avec ce plan, mon trajet Ă©tait deux fois moins long!
Quand nous sommes arrivĂ©es, Drake Ă©tait dĂ©jĂ lĂ , en train de faire le plein dâessence. Il sâest montrĂ© cordial, mais direct.
âSalut, ça va?â mâa-t-il lancĂ©. âJe nâai pas beaucoup de temps. Je vais direct aux toilettes avec ce gobelet en papier. Rejoins-moi.â
Avant dâentrer, il mâa donnĂ© un pot de miel provenant dâune ruche dont il sâoccupait avec sa femme. Ă lâintĂ©rieur du fast-food, tandis que jâattendais devant les toilettes pour hommes, jâai essayĂ© de ne rien laisser paraĂźtre. Tranquillement, pas gĂȘnĂ© pour un sou, Drake est sorti, mâa tendu en souriant un gobelet Burger King plein de sperme, et il est parti. Jâai jetĂ© un Ćil autour de moi, et je suis entrĂ©e dans les toilettes pour femmes. Jâai pris ma petite seringue et je me suis insĂ©minĂ©e.
Je ne pouvais Ă©videmment pas me permettre de laisser cette prĂ©cieuse semence sâĂ©couler, dâautant quâun homme merveilleux avait parcouru tout ce chemin pour me lâoffrir dans les toilettes dâun Burger King (et dire que je ne lui ai mĂȘme pas payĂ© un sandwich!). AprĂšs une insĂ©mination, les livres sur la fertilitĂ© recommandent aux femmes de sâallonger, un oreiller placĂ© sous les hanches, pour permettre Ă la gravitĂ© de leur donner un coup de main. Malheureusement, je nâavais pas dâoreiller confortable Ă disposition, et le siĂšge arriĂšre de la voiture Ă©tait envahi de matĂ©riel de formation. RoiAnn a donc pris le volant, et jâai inclinĂ© le siĂšge passager, le plus possible, contre les fournitures. Je me suis assise la tĂȘte Ă lâenvers, les pieds en lâair, et jâai attendu que la nature fasse son Ćuvre.
De retour Ă Chicago, nous nous sommes arrĂȘtĂ©es prĂšs de la riviĂšre. Jâavais lu dans un vieil almanach de sorcellerie que, si on mettait du miel donnĂ© par lâhomme dont on voulait tomber enceinte sur une citrouille et quâon la jetait Ă lâeau, lâaffaire Ă©tait dans le sac. Tandis que la lune se reflĂ©tait sur lâeau, jâai jetĂ© la citrouille toute collante en expliquant ce que je dĂ©sirais.
Vous dire que je suis tombĂ©e enceinte cette nuit-lĂ serait digne dâun happy end hollywoodien, mais ça nâa pas Ă©tĂ© le cas. Pas plus que lors de mon escapade suivante au Burger King, ni celles dâaprĂšs.
Au lieu de cela, jâai pĂ©nĂ©trĂ© dans lâunivers compliquĂ© des tests dâinfertilitĂ© et des petits caractĂšres des polices dâassurance. Ma couverture stipulait clairement que, pour que ces tests onĂ©reux soient pris en charge, je devais avoir des rapports sexuels au sein dâun couple hĂ©tĂ©rosexuel depuis au moins un an. Pas facile.
AprĂšs avoir payĂ© quelques tests de ma poche, jâai fini par entrer dans le cabinet dâun nouveau gynĂ©cologue qui ne savait pas avec qui jâavais â ou non â des relations sexuelles. Les rĂ©sultats? Trompes de Fallope bouchĂ©es. Le seul moyen de tomber enceinte Ă©tait la fĂ©condation in vitro (FIV), un processus onĂ©reux et difficile sur le plan Ă©motionnel comme physique. JâĂ©tais Ă©puisĂ©e.
Le parcours pour devenir parent quand on fait partie des minoritĂ©s sexuelles peut devenir un vĂ©ritable marathon. Il faut de lâendurance et de la dĂ©termination. Le simple fait de dire quâon veut des enfants semble dĂ©contenancer les amis, la famille et les professionnels de santĂ©, habituĂ©s Ă ce que les parents soient hĂ©tĂ©ro. Les choses se sont nettement amĂ©liorĂ©es depuis que jâai entrepris ce processus, mais les personnes LGBTQ doivent toujours faire des efforts pour ĂȘtre considĂ©rĂ©es comme des parents potentiels. Chaque chemin -lâinsĂ©mination, la FIV, la GPA ou lâadoption â est une lutte de tous les instants.
Ajoutez Ă cela lâinfertilitĂ©, et le combat devient acharnĂ©. Les politiques de santĂ© et dâassurance, ainsi que les programmes dâadoption et les procĂ©dures juridiques, sont conçus pour les hĂ©tĂ©rosexuels. Certaines politiques ne tiennent pas compte des personnes LGBTQ parce que notre dĂ©sir de devenir parents nâa pas traversĂ© lâesprit de leurs rĂ©dacteurs. Dâautres sont intentionnellement discriminatoires.
Pour moi, ne pas ĂȘtre mĂšre nâĂ©tait pas envisageable.
Jâen suis arrivĂ©e Ă la conclusion suivante: avec une FIV, je finirais peut-ĂȘtre un jour par donner naissance Ă un bĂ©bĂ© alors quâen adoptant, jâĂ©tais sĂ»re de devenir maman. Les difficultĂ©s dâadoption pour les cĂ©libataires et les personnes LGBTQ sont aussi trĂšs nombreuses, mais elles ne sont pas insurmontables. Je me suis lancĂ©e dans des recherches approfondies pour trouver un programme qui me donnerait un enfant, et je me suis mis Ă Ă©conomiser le moindre centime.
Avec le temps, la relation que jâentretenais Ă lâĂ©poque est devenue sĂ©rieuse, et ma partenaire sâest engagĂ©e non seulement auprĂšs de moi mais aussi dans le processus dâadoption. Trois ans plus tard, un magnifique petit garçon est devenu notre bĂ©bĂ©. Sa petite sĆur, au tempĂ©rament bien trempĂ©, est arrivĂ©e deux ans et demi plus tard. Je suis devenue maman dans une famille avec deux mamans. Et mon amie RoiAnn, qui mâa accompagnĂ©e tout au long de mon combat, est devenue tata Roi.
Ce blog, publiĂ© sur le HuffPost amĂ©ricain , a Ă©tĂ© traduit par Laure Motet pour Fast ForWord .Â
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Rien que de la médecine et de la biologie, mais sous un autre angle
Des mĂ©decins taĂŻwanais rapportent dans le numĂ©ro dâaoĂ»t 2019 de lâ International Urogynecology Journal lâhistoire dâune femme de 59 ans qui avait depuis son mariage Ă lâĂąge de 38 ans des rapports sexuels non pas par voie vaginale mais par lâurĂštre , ce canal qui relie la vessie Ă lâextĂ©rieur et par lequel passe lâurine.
Cette patiente prĂ©sente depuis plusieurs annĂ©es une incontinence urinaire dâeffort, se manifestant par une fuite involontaire lors de la toux, des Ă©ternuements ou de la course. Afin de remĂ©dier Ă cette situation, elle a bĂ©nĂ©ficiĂ© dâune intervention consistant Ă la mise en place dâune bandelette en matĂ©riau synthĂ©tique soutenant lâurĂštre. Celle-ci permet de remplacer les structures de soutien de la vessie et de lâurĂštre qui sont dĂ©faillantes.
AprĂšs avoir Ă©tĂ© opĂ©rĂ©e, la patiente a vu sa vie sexuelle bouleversĂ©e. Elle ne pouvait plus avoir de relations sexuelles avec pĂ©nĂ©tration et sâest dĂ©cidĂ©e Ă consulter, quatorze ans plus tard, dans le service de gynĂ©cologie-obstĂ©trique dâun hĂŽpital de TaĂŻwan.
Les mĂ©decins vont alors dĂ©couvrir un urĂštre extrĂȘmement dilatĂ©, ce que les spĂ©cialistes appellent un mĂ©ga-urĂštre. Les gynĂ©cologues constatent par ailleurs une quasi-absence de vagin (agĂ©nĂ©sie vaginale) confirmĂ©e par imagerie par rĂ©sonance magnĂ©tique (IRM). Cette patiente indique aux gynĂ©cologues quâelle avait subi Ă lâĂąge de 19 ans lâablation chirurgicale de lâutĂ©rus, qui ne communiquait dâailleurs pas avec la cavitĂ© vaginale.
La bandelette urinaire est retirĂ©e, ce qui rĂ©tablit lâinclinaison de lâurĂštre et permet Ă la patiente de reprendre ce type de rapports sexuels. Cinq mois aprĂšs le retrait de la bandelette, cette femme a ainsi repris sans problĂšme une vie sexuelle, mais en prĂ©sentant Ă nouveau une incontinence urinaire dâeffort.
Mais comment un pĂ©nis peut-il ĂȘtre pĂ©nĂ©trĂ© dans lâurĂštre ? Il sâavĂšre que ce conduit est trĂšs Ă©lastique. Dâailleurs, Ă lâarrĂȘt de cette pratique, lâurĂštre peut reprendre sa taille physiologique sans quâil soit forcĂ©ment nĂ©cessaire dâintervenir chirurgicalement.
En mars 2019, des gynĂ©cologues amĂ©ricains ont rapportĂ© un cas de coĂŻt urĂ©tral chez une femme de 23 ans. La patiente est adressĂ©e par un gynĂ©cologue libĂ©ral pour une possible malformation vaginale. En effet, celui-ci nâa pas rĂ©ussi Ă introduire un stĂ©rilet Ă des fins contraceptives. Lors de lâinsertion du spĂ©culum, il remarque que lâanatomie de la jeune femme est atypique. La partie antĂ©rieure du vagin est rĂ©duite Ă un petit sac, ce que les spĂ©cialistes appellent un vagin borgne. De plus, une abondante Ă©mission dâun liquide clair a lieu lors de la palpation. LâĂ©chographie abdominale montre un utĂ©rus normal et deux ovaires. De mĂȘme, lâIRM rĂ©alisĂ©e par la suite ne rĂ©vĂšle pas dâanomalie de lâappareil urinaire.
En interrogeant leur patiente, les mĂ©decins apprennent quâelle nâa jamais rĂ©ussi Ă sâintroduire un tampon hygiĂ©nique. Elle dĂ©clare avoir ressenti un lĂ©ger inconfort et une rĂ©sistance lors de son premier rapport sexuel mais que les choses se sont amĂ©liorĂ©es par la suite. Elle dit aussi avoir dĂ©sormais des relations sexuelles avec des hommes sans Ă©prouver de douleurs mais constate frĂ©quemment avoir des pertes dâun liquide clair lors des rapports. Enfin, elle prĂ©cise avoir prĂ©sentĂ© de multiples Ă©pisodes dâincontinence urinaire Ă lâeffort ainsi que des infections urinaires.
A lâexamen gynĂ©cologique, les mĂ©decins observent que les petites et grandes lĂšvres sont normales ainsi que le clitoris. Ils notent cependant la prĂ©sence dâun urĂštre extrĂȘmement dilatĂ©, signe que la patiente pratiquait rĂ©guliĂšrement le coĂŻt urĂ©tral. Lâhymen est Ă©pais et ne porte apparemment pas de signe de perforation.
La jeune femme est amenée au bloc opératoire pour un examen gynécologique plus détaill
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