Il poursuit une asiatique
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Il poursuit une asiatique
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Publié le 05/04/22 à 16h26
â Mis Ă jour le 05/04/22 Ă 16h26
#StopAsianHate prend de lâampleur en France pour dĂ©noncer le racisme antiasiatique
Haine en ligne : Quatre étudiants condamnés pour des tweets racistes anti-asiatiques, les associations saluent une « victoire »
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Monde Un homme inculpé aprÚs l'agression de sept femmes asiatiques à New York
RACISME Une hausse du nombre dâagressions anti-asiatiques a Ă©tĂ© enregistrĂ©e depuis 2020 et les dĂ©buts de la pandĂ©mie de coronavirus
Un homme qui sâen Ă©tait violemment pris Ă sept femmes asiatiques, en lâespace de trois heures, dans les rues de Manhattan, fin fĂ©vrier, a Ă©tĂ© inculpĂ© de « crime motivĂ© par la haine », a annoncĂ© ce lundi la justice de New York . Le 27 fĂ©vrier entre 18 heures et 21 heures Steven Zajonc, 28 ans, a agressĂ© et frappĂ© sept femmes asiatiques de New York, dans lâest et le centre de lâĂźle de Manhattan, a expliquĂ© dans un communiquĂ© le procureur du district, Alvin Bragg.
« Steven Zajonc a choisi dâattaquer sept femmes en les agressant sĂ©parĂ©ment, certaines Ă©tant frappĂ©es par-derriĂšre, avec comme unique raison la perception quâil se faisait » de leur origine ethnique, a poursuivi le procureur. Alvin Bragg prĂ©cise que le suspect « a frappĂ© » ses victimes « au visage avec le poing fermĂ© ou son coude, avant de sâenfuir ». Lâune dâelles a mĂȘme Ă©tĂ© « poussĂ©e Ă terre » par son agresseur.
28YO Steven Zajonc had nothing to say as he was walked out of the precinct tonight. He was charged with 7 counts of assault as a hate crime, 7 counts of aggravated harassment and 7 counts of attempted assault as a hate crime. #StopAsianHate @NYPDHateCrimes @NYPDAsianHCTF https://t.co/WiOauhWxYW pic.twitter.com/4gZ4ufmlLl
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« Ces attaques contre sept femmes new-yorkaises, chacune alimentĂ©e par une haine anti-asiatique, donnent de nouveau matiĂšre Ă rĂ©flexion sur les peurs Ă©videntes auxquelles les personnes dâorigine asiatique et des Ăźles du Pacifique, notamment les femmes, restent confrontĂ©es », a fustigĂ© le procureur de Manhattan, premier Afro-AmĂ©ricain Ă ce poste, quâil occupe depuis janvier. Les victimes ont toutes Ă©tĂ© blessĂ©es au visage et lâune dâelles a Ă©tĂ© hospitalisĂ©e pour une commotion cĂ©rĂ©brale.
Le suspect, interpellĂ© le 2 mars par la police de New York (NYPD) grĂące Ă des images de vidĂ©osurveillance et aux tĂ©moignages dâemployĂ©s de la grande bibliothĂšque publique de New York, a Ă©tĂ© inculpĂ© d'« agression de troisiĂšme degrĂ© qualifiĂ©e en crime motivĂ© par la haine » et de « harcĂšlement aggravĂ© de second degrĂ© », selon lâaccusation.
Alvin Bragg a prĂ©cisĂ© que ses services enquĂȘtaient sur 27 affaires de crimes anti-asiatiques. En fĂ©vrier, il avait dĂ©plorĂ© que le nombre dâenquĂȘtes pour des crimes contre des personnes asiatiques nâait jamais Ă©tĂ© aussi Ă©levĂ© (33 Ă lâĂ©poque), depuis quâune unitĂ© spĂ©ciale a Ă©tĂ© mise en place Ă Manhattan en 2010. Les agressions racistes envers les personnes asiatiques se sont multipliĂ©es aux Etats-Unis depuis 2020 et les dĂ©buts de la pandĂ©mie de coronavirus. Certaines associations incriminent la rhĂ©torique de lâancien prĂ©sident Donald Trump (2017-2021) qui parlait rĂ©guliĂšrement du « virus chinois ».
Dans un contexte de hausse des crimes et dĂ©lits Ă New York depuis 2020, les autoritĂ©s pointent aussi des troubles psychiatriques chez nombre dâagresseurs, comme en janvier quand une femme asiatique avait pĂ©ri aprĂšs avoir Ă©tĂ© poussĂ©e par un dĂ©sĂ©quilibrĂ© sur les voies du mĂ©tro lorsque le train entrait en gare.
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Vous lisez Les femmes asiatiques face Ă l'hypersexualisation
Photo à titre d'illustration uniquement, la personne représentée est un mannequin.
Frankie, 26 ans, se souvient encore de la fois oĂč un homme l'a abordĂ©e Ă un arrĂȘt de bus et lui a demandĂ© : "Combien tu prends ? Combien pour une pipe ?" Elle avait 16 ans Ă l'Ă©poque. "J'avais tellement peur", se souvient-elle. "J'Ă©tais seule. Je me suis dit : 'Attends, est-ce qu'il va me kidnapper ? Est-ce qu'il va me traĂźner dans sa voiture ?'"
Ce fut l'une de ses pires expĂ©riences de harcĂšlement de rue. "Je suis nĂ©e et j'ai passĂ© toute ma vie ici", explique Frankie, qui est d'origine thaĂŻlandaise et britannique. "Je connais ce quartier comme ma poche. Je me suis dit : "Je ne peux mĂȘme pas me sentir en sĂ©curitĂ© dans le quartier que je considĂšre comme chez moi ?". Cela s'est reproduit alors qu'elle se promenait avec son pĂšre. "Ce type s'est approchĂ© de mon pĂšre et lui a lancĂ© : 'Combien t'as payĂ© pour ta femme ?'".Â
Ces anecdotes peuvent vous choquer si vous n'ĂȘtes pas une femme asiatique. Mais pour beaucoup d'entre nous, ce type de harcĂšlement n'est que trop familier - les tweets d'incitation Ă la haine anti-asiatique en octobre dernier et les fusillades dans les spas d'Atlanta en mars ont fait resurgir des peurs et des angoisses longtemps enfouies autour de la misogynie raciste et de l'objectification.Â
Les tueries d'Atlanta - au cours de laquelle six femmes d'origine asiatique ont perdu la vie - a Ă©tĂ© la pointe trĂšs visible de la vague de haine anti-asiatique qui a frappĂ© l'Europe, l'AmĂ©rique, l'Australie et le Royaume-Uni. Selon un sondage rĂ©alisĂ© en avril par le Pew Research Center , 81 % des AmĂ©ricains d'origine asiatique affirment que les violences Ă leur encontre sont en hausse aux Ătats-Unis. Dans un article de recherche sur le racisme anti-asiatique publiĂ© par la revue European Societies, 32,8 % des personnes interrogĂ©es affirment avoir subi "au moins un acte discriminatoire" depuis janvier 2020.
Il est compréhensible que l'attention se soit concentrée sur ces incidents haineux et violents. Mais de nombreuses femmes affirment que les événements d'Atlanta sont inextricables de notre hypersexualisation quotidienne - ce qui est devenu apparent lors de la désormais célÚbre conférence de presse qui a suivi la fusillade, au cours de laquelle un capitaine de police a affirmé que le tireur souffrait d'une "dépendance sexuelle" et que les spas étaient une source de "tentation... qu'il voulait éliminer".
"Cela joue vĂ©ritablement sur le stĂ©rĂ©otype que les gens ont souvent des femmes d'Asie de l'Est", explique le Dr Sarah Liu , maĂźtre de confĂ©rences en genre et politique Ă l'UniversitĂ© d'Ădimbourg, Ă propos de ces remarques. "L'histoire des femmes d'Asie de l'Est et du Sud-Est a toujours Ă©tĂ© marquĂ©e par leur "altĂ©ritĂ©". Elles ne sont pas considĂ©rĂ©es comme des citoyennes ordinaires ou comme n'importe quelle autre femme blanche. TrĂšs souvent, ces femmes sont hypersexualisĂ©es et considĂ©rĂ©es comme des objets - elles sont aussi perçues comme obĂ©issantes ou soumises".
C'est une rĂ©alitĂ© que Jess, 33 ans, ne connaĂźt que trop bien. "J'ai vu comment les hommes blancs - pas seulement les hommes blancs, mais les hommes non-asiatiques - considĂšrent les femmes asiatiques comme soumises, plus dociles que les autres, comme ce stĂ©rĂ©otype de la petite fleur de lotus fragile et dĂ©licate", explique l'artiste et designer basĂ©e Ă Londres.Â
Jess dĂ©crit un "sentiment d'altĂ©risation juste parce qu'on est asiatique". Les commentaires qu'elle a reçus sur la texture de ses cheveux et de sa peau - et des remarques plus explicites comme "les femmes asiatiques ont le vagin serrĂ©" - la mettent sur les nerfs. "Cette façon dont les gens se permettent de faire des commentaires sur votre corps. En surface, on peut se dire que ce n'est rien de grave, mais les commentaires sont tellement nombreux... On a l'impression d'ĂȘtre fĂ©tichisĂ©es".
Cette fĂ©tichisation, explique Jacqueline Wallace de End the Virus of Racism , un groupe de dĂ©fense des personnes ESEA (East and Southeast Asian) au Royaume-Uni, remonte Ă des siĂšcles de colonialisme et de conquĂȘte impĂ©riale. "Si nous observons comment des pays occidentaux comme les Ătats-Unis ou la Grande-Bretagne ont colonisĂ© des pays asiatiques, ces pays ont tous Ă©tĂ© affectĂ©s par la question de la suprĂ©matie blanche... Je pense qu'il est important d'analyser cette histoire pour comprendre comment la discrimination peut encore avoir lieu aujourd'hui".Â
La prĂ©sence militaire en Asie de l'Est et du Sud-Est a conduit les soldats Ă traiter avec condescendance les travailleuses du sexe locales et Ă alimenter le discours selon lequel les femmes asiatiques "n'existent que pour servir l'homme blanc", explique Wallace - un stĂ©rĂ©otype qui a prospĂ©rĂ© dans les films et les comĂ©dies musicales d'Hollywood comme Full Metal Jacket et Miss Saigon .     Â
Les questions de genre et raciales intersectent d'une maniĂšre qui rend les femmes asiatiques particuliĂšrement vulnĂ©rables Ă la violence. Un rapport de Stop AAPI Hate sur les crimes haineux commis Ă l'encontre des AmĂ©ricain·es d'origine asiatique entre mars 2020 et fĂ©vrier 2021 a rĂ©vĂ©lĂ© que 68 % des victimes Ă©taient des femmes. Dans le cas de la fusillade d'Atlanta, dit Wallace, le sexe, l'origine et la classe sociale des victimes se sont combinĂ©s de maniĂšre Ă les rendre particuliĂšrement vulnĂ©rables.Â
"Il y a un Ă©norme stigmate attachĂ© aux salons de massage qui sont vus comme des lieux de prostitution", dit-elle. Bien qu'il n'y ait pas eu de confirmation que ces femmes Ă©taient des travailleuses du sexe - et personne ne devrait les blĂąmer ou les diaboliser pour travailler dans un endroit oĂč ce genre de stigmate est attachĂ© - malheureusement, cela a conduit le tireur Ă la conclusion qu'[elles] n'Ă©taient que des objets sexuels qu'il devait "Ă©liminer"."
Ce prĂ©jugĂ© contre les travailleur·euses du sexe et celles et ceux qui sont perçu·es comme tel·les est connu sous le nom de "putophobie" et existe depuis des siĂšcles. DĂšs le XIXe siĂšcle, ajoute le Dr Liu, le Page Act de 1875 interdisait aux femmes chinoises d'entrer aux Ătats-Unis par crainte qu'elles ne se livrent au commerce du sexe et ne propagent des maladies. Mais, selon elle, on peut remonter encore plus loin, jusqu'au boom europĂ©en de "l'art oriental" aprĂšs la premiĂšre guerre de l'opium, pour voir que "l'objectivation sexuelle des femmes asiatiques est omniprĂ©sente".Â
"On trouve des cartes postales, des images et des objets dĂ©coratifs reprĂ©sentant des femmes asiatiques, dĂšs les annĂ©es 1800", explique-t-elle. "Toutes ces troupes venant de pays europĂ©ens se rendent en Chine et passent par la route commerciale ; c'est probablement l'une de leurs premiĂšres expositions aux femmes asiatiques, ce qui crĂ©e ce dĂ©sir bourgeois pour l'art oriental et les objets de collection - et c'est ainsi que les femmes deviennent l'un de ces objets de collection".Â
Cet Ă©tat d'esprit de collectionneur ne rappelle que trop la façon dont certains hommes traitent les femmes asiatiques aujourd'hui, jusque dans le domaine amoureux - un domaine oĂč l'on pourrait penser que les gens essaient de faire bonne impression ou de se comporter au mieux. Quand je rencontre quelqu'un, je demande carrĂ©ment : "Tu es dĂ©jĂ sorti avec une femme asiatique ?", raconte Amanda, 29 ans, designer Ă Stockholm. "Quand on me rĂ©pond : 'Tu es ma premiĂšre !'", ajoute-t-elle, "je peux entendre ce sentiment d'accomplissement dans leur voix, comme si j'Ă©tais un objet Ă collectionner".Â
En rĂ©alitĂ©, toutes les femmes auxquelles j'ai parlĂ© ont fait l'expĂ©rience de rencontres avec des garçons ou des hommes qui semblaient particuliĂšrement - ou exclusivement - intĂ©ressĂ©s par le fait de sortir avec une personne asiatique. Jess, qui a grandi dans une "ville trĂšs blanche" du nord-est de l'Angleterre, raconte que, par dĂ©faut, elle est principalement sortie avec des garçons blancs. "AprĂšs notre rupture, je remarquais qu'ils ne sortaient qu'avec des filles asiatiques", dit-elle. "D'ailleurs, un de mes ex sort maintenant avec une fille asiatique et vit en Asie".Â
Amanda raconte qu'un jour elle a carrément demandé à un ex s'il avait la "fiÚvre jaune" parce que toutes ses relations à long terme avaient été avec des femmes asiatiques. "Il était catégorique : rien à voir", dit-elle. "Il m'a dit : 'Non, ce sont les femmes asiatiques qui sont attirées par moi'." Quand elle a jeté un oeil plus tard la liste de ses followers sur Instagram, elle a réalisé qu'il suivait principalement des mannequins IG asiatiques.
Il peut ĂȘtre facile de minimiser ces incidents et de penser qu'il ne s'agit lĂ que de consĂ©quences malencontreuses d'ĂȘtre une femme asiatique dans un pays occidental. Qu'y a-t-il de mal Ă avoir une prĂ©fĂ©rence amoureuse , de la mĂȘme maniĂšre que certain·es prĂ©fĂšrent les blondes ? Qu'y a-t-il de mal Ă ĂȘtre complimenté·e sur son physique ? Mais il ne s'agit lĂ que de l'aspect le plus marginal de formes plus insidieuses d'objectivation raciale qui poursuivent les femmes tout au long de leur vie, et ce dĂšs l'enfance.Â
Frankie se souvient de quand elle Ă©tait au lycĂ©e, dans les annĂ©es 2000, alors que les anime japonais et le hentai commençaient Ă gagner en popularitĂ© dans son groupe d'Ăąge. Elle se souvient de garçons qui la regardaient avec insistance en classe : "Est-ce qu'elle est cochonne ? Est-ce qu'elle porte cette tenue d'Ă©coliĂšre ? Ils vous regardent comme des chiens, comme s'ils avaient faim". L'expĂ©rience, dit-elle, Ă©tait incroyablement dĂ©gradante. "Vous avez juste l'impression d'ĂȘtre rĂ©duite Ă un objet".
Jess confie redouter la levĂ©e du confinement et de devoir sortir. "Avec toute la haine anti-asiatique et les fusillades d'Atlanta, je me suis sentie tellement anxieuse et nerveuse Ă l'idĂ©e de devoir affronter le monde", dit-elle. "Quand on me fait des remarques, c'est souvent Ă caractĂšre sexuel et racial. Ce n'est pas seulement 'Hey mademoiselle', c'est 'ni hao ma' et 'konnichiwa'. J'angoisse Ă l'idĂ©e de devoir sortir quand il y a beaucoup de monde". Elle envisage d'apprendre le Krav Maga pour pouvoir se dĂ©fendre.Â
Comme beaucoup de femmes asiatiques, je me suis Ă©galement retrouvĂ©e face Ă cette objectification. Je ne peux parler qu'en mon nom lorsque je dis que les trahisons intimes sont particuliĂšrement douloureuses - celles qui se produisent lors d'un rendez-vous ou en couple, lorsqu'on dĂ©couvre que des amants ou des partenaires potentiels sont (peut-ĂȘtre mĂȘme ouvertement) intĂ©ressĂ©s par vous juste en raison de votre couleur de peau.Â
"Ce n'est pas pour rien que l'on appelle cela la sexualisation", explique le Dr Liu. "Cela signifie que les gens ne se soucient pas de ce que vous avez dans la tĂȘte ou d'autres parties de votre corps.... Il s'agit simplement d'hypersexualiser les femmes et de les traiter comme des objets - des choses avec lesquelles vous pouvez jouer et faire des choses, mais rien de plus".
Il est difficile d'expliquer Ă quel point cela peut ĂȘtre blessant si vous n'en avez jamais fait l'expĂ©rience. Nous voulons tous·tes ĂȘtre traité·e comme un ĂȘtre complet, unique dans ses capacitĂ©s et ses perspectives. Ătre rĂ©duit·e Ă un stĂ©rĂ©otype - aussi flatteur soit-il - est profondĂ©ment dĂ©shumanisant. Comme le dit Amanda : "Ăa me fatigue. C'est presque comme si on devait avoir un filtre supplĂ©mentaire pour vĂ©rifier qu'ils ne s'intĂ©ressent pas Ă nous Ă cause de nos origines".
AprĂšs avoir parlĂ© Ă des femmes pour cet article, j'ai cherchĂ© un de mes ex sur Facebook. AprĂšs notre rupture, il Ă©tait sorti avec l'une de mes amies proches de l'Ă©poque, elle aussi asiatique. Ă ce moment-lĂ , je n'ai rien pensĂ© du fait qu'il sorte avec une autre femme asiatique ; j'Ă©tais plus blessĂ©e qu'il sorte avec une amie.Â
En parcourant son profil, quelques photos de mariage ont attirĂ© mon attention. On pouvait l'y voir rayonnant de bonheur, tout comme sa nouvelle Ă©pouse, que je ne reconnaissais pas. La mariĂ©e, vĂȘtue de blanc, Ă©tait tout simplement magnifique. Elle Ă©tait aussi, sans surprise, asiatique.
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