Il nourrit une rousse

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Il nourrit une rousse


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5 Etat des populations, pressions, menaces
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Rana aquatica Linnaeus, 1758
Rana hyla Linnaeus, 1758
Rana muta Laurenti, 1768 (nom aussi attribué à Nanorana yunnanensis )
Rana alpina Laurenti, 1768
Rana campanisona Laurenti, 1768
Rana rufa LacépÚde, 1788
Rana atra Bonnaterre, 1789
Rana flaviventris Millet de la TurtaudiĂšre, 1828
Rana temporaria var. canigoensis Boubée, 1833
Rana glacialis Boubée, 1833
Rana scotica Bell, 1839
Rana platyrrhinus Steenstrup, 1846
Rana temporaria var. typus Koch, 1872
Rana temporaria var. montanus Koch, 1872
Rana temporaria var. maximus Koch, 1872
Rana temporaria var. verrucosus Koch, 1872
Rana temporaria var. cinereus Koch, 1872
Rana temporaria var. gracilis Koch, 1872
Rana temporaria var. acutirostris Fatio, 1872
Rana temporaria var. obtusirostris Fatio, 1872
Rana fusca honnorati HerĂłn-Royer, 1881
Rana honnorati HerĂłn-Royer, 1881
Rana muta var. subconcolor Camerano, 1884 "1883"
Rana muta var. flavomaculata Camerano, 1884 "1883"
Rana muta var. nigroguttata Camerano, 1884 "1883"
Rana muta var. atra Camerano, 1884 "1883"
Rana fusca var. longipes MĂŒller, 1885
Rana temporaria parvipalmata LĂłpez-Seoane, 1885
Rana temporaria var. marmorata Werner, 1897
Rana temporaria var. entzi Werner, 1897
Rana méhelyi Bolkay, 1912 "1911"
Alytes grandis Brunner, 1957
Rana aragonensis Palanca-Soler, Vieites & MartĂ­nez-SuĂĄrez, 1995


↑ Amphibian Species of the World , consultĂ© lors d'une mise Ă  jour du lien externe

↑ Voir commentaire sur EuroHerp [ archive ]

↑ JACOB J.P (2006). [L’érosion de la biodiversitĂ©: les amphibiens et les reptiles] ; Dossier scientifique rĂ©alisĂ© dans le cadre de l’élaboration du Rapport analytique, 2007.

↑ Revenir plus haut en : a et b Duguet R. et Melki F. (ed.), Les Amphibiens de France, Belgique et Luxembourg , Ă©ditions Biotope, ACEMAV coll., 2003 , 480 p. [source insuffisante]

↑ Revenir plus haut en : a b c et d (fr) Nicholas Arnold et Denys Ovenden , Le guide herpĂ©to : 228 amphibiens et reptiles d'Europe , Delachaux & NiestlĂ©, fĂ©vrier 2010 , 287 p. ( ISBN 9782603016732 ) [source insuffisante]

↑ Simmaco, M., Mignogna, G., Canofeni, S., Miele, R., Mangoni, M. L., & Barra, D. (1996). Temporins, antimicrobial peptides from the European red frog Rana temporaria [ archive ] . The FEBS Journal, 242(3), 788-792

↑ Archives internationales de physiologie - Volume 26 p. 7

↑ Laurent Touchart, Limnologie physique et dynamique: une gĂ©ographie des lacs et des Ă©tangs, L'Harmattan, 2002, p. 297 [ archive ]

↑ Pierre Grillet, Jean-Marc Thirion et FrĂ©dĂ©ric Beau , « Paysage et biotopes de reproduction de la Grenouille rousse Rana (Rana) temporaria temporaria LinnĂ©, 1758 en Deux-SĂšvres et en Charente-Maritime », Zamenis , n o 10,‎ 2003 ( lire en ligne [ archive ] )

↑ Pilorge T (1982). RĂ©gime alimentaire de Lacerta vivipara et Rana temporaria dans deux populations sympatriques du Puy-de-Dome . Amphibia-Reptilia, 3(1), 27-31| rĂ©sumé [ archive ] .

↑ AndrĂ© Neveu , « Incidence of climate on common frog breeding: Long-term and
short-term changes », Acta Oecologica , vol. 35,‎ 2009 , p. 671-678

↑ R. Maxwell Savage B.A , « The Breeding Behaviour of the Common Frog, Rana temporaria temporaria Linn., and of the Common Toad, Bufo bufo bufo Linn. », Proceedings of the Zoological Society of London , vol. 104, n o 1,‎ 1934 [source insuffisante]

↑ Cunningham, A. A., Langton, T. E. S., Bennett, P. M., Lewin, J. F., Drury, S. E. N., Gough, R. E., & Macgregor, S. K. (1996). Pathological and microbiological findings from incidents of unusual mortality of the common frog (Rana temporaria). Philosophical Transactions of the Royal Society of London B: Biological Sciences, 351(1347), 1539-1557

↑ Gallien, L. (1938). Action des hormones sexuelles dans la diffĂ©renciation du sexe chez Rana temporaria L. Bull. Biol. France et Belg, 72, 269-296.

↑ Petit G & Knoepffler P.H. (1959). Sur la disparition des amphibiens et des reptiles mĂ©diterranĂ©ens [ archive ] . Animaux et vĂ©gĂ©taux rares de la RĂ©gion mĂ©diterranĂ©enne.







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La Grenouille rousse , Rana temporaria , est une espÚce d' amphibiens de la famille des Ranidae [ 1 ] . Certains considÚrent Rana honnorati comme une espÚce distincte de Rana temporaria [ 2 ] . Comme tous les amphibiens [ 3 ] cette espÚce est en régression (accélérée depuis quelques décennies) et a disparu d'une partie de son aire naturelle de répartition .

Rana temporaria mesure [ 4 ] de 50 à 65 mm en plaine, et à haute altitude de 70 à 80 mm chez le mùle et 75 à 85 mm chez la femelle (au maximum 100 mm ). La femelle est plus grosse que le mùle.

Son corps est trapu, le museau fortement arrondi chez les vieux spĂ©cimens (Ă  la diffĂ©rence de la grenouille agile qui a le museau plutĂŽt pointu), un Ɠil dorĂ© Ă  la pupille horizontale, un tympan en gĂ©nĂ©ral bien visible, de la mĂȘme taille ou plus petit que l’Ɠil, inclus dans une longue tache temporale sombre se prolongeant au-delĂ  de l’Ɠil jusqu'Ă  la narine.
Elle possÚde deux lignes bien marquées sur le dos, formées par des replis latéraux-dorsaux qui de maniÚre caractéristique se rapprochent au milieu du dos (fig. 2). Le mùle possÚde un sac vocal interne qui produit parfois sur la gorge un reflet bleuùtre.

Les jambes sont courtes c'est-à-dire qu'en rabattant la jambe vers l'avant, le talon dépasse rarement le bout du museau [ 5 ] . Elles sont marquées de barres transversales sombres. Les palmures ne dépassent pas la moitié des orteils.

La coloration du corps est extrĂȘmement variĂ©e. En gĂ©nĂ©ral, le dessus du corps est de couleur jaune-rouge Ă  brun-noir, gĂ©nĂ©ralement avec des taches sombres, parfois orange ou rouges. Entre les Ă©paules, se dessine souvent une marque sombre, glandulaire, en forme de chevron ∧ (fig. 1, 2) et sur le dos, des taches noires, plus Ă©tendues que chez toute autre grenouille brune. La grenouille rousse est capable par mimĂ©tisme de changer lĂ©gĂšrement sa coloration en contractant ou dilatant des cellules Ă  pigment noir situĂ©es sous la peau.

La peau des flancs est généralement mouchetée ou marbrée. Le dessous est gris-blanchùtre chez le mùle, et tacheté ou voilé de rouge chez la femelle. La gorge est généralement traversée d'une bande centrale claire. Il a été montré que cette espÚce (comme tous les amphibiens probablement) produit des molécules ( peptides ) antibiotiques [ 6 ] .

Les mĂąles reproducteurs ont un aspect flasque, une gorge blanc pur ou bleutĂ©e, une teinte gĂ©nĂ©rale grisĂątre et sont dotĂ©s de bras robustes. Ils portent des callositĂ©s nuptiales marron foncĂ© ou noires sur les pouces (fig. 3). Les femelles sont donc plus grosses, voire dodues, plus claires que les mĂąles et sans callositĂ©s foncĂ©es aux pouces. À la saison de la reproduction, elles prĂ©sentent des granules perlĂ©s sur leurs flancs et leurs jambes.

Cette espÚce poïkilotherme [ 7 ] , [ 8 ] se rencontre du niveau de la mer jusqu'à 3 000 m d' altitude [ 5 ] en Europe : du nord de l' Espagne , du nord de l' Italie et du nord de la GrÚce jusqu'au nord de la Scandinavie et à l'ouest de la Sibérie et au nord du Kazakhstan .

Rana temporaria est la grenouille brune (genre Rana ) la plus rĂ©pandue en Europe. Elle est largement rĂ©pandue dans le nord de la France et en Belgique , avec des lacunes en Aquitaine , Provence et en Corse [ 4 ] . Au sud de l' Île-de-France , elle est surtout commune sur les reliefs ( Morvan , Massif central , PyrĂ©nĂ©es , au-dessus de 500 m ).

La grenouille rousse est l'amphibien qui atteint les altitudes les plus hautes en France : 1 600 m dans le Jura , 1 800 m dans le Massif central, 2 800 m dans les Alpes et 2 600 m dans les Pyrénées.
Elle vit dans n'importe quel type d'habitat humide : bois (orniĂšres des chemins forestiers, mares), landes, dĂ©pressions prairiales, terres cultivĂ©es, parcs et jardins. D'aprĂšs une Ă©tude des sites de reproduction de Rana temporaria en Deux-SĂšvres et Charente-Maritime [ 9 ] , plus de 90 % des pontes se trouvent au sein de milieux aquatiques temporaires et pour la plupart, avec des hauteurs d’eau infĂ©rieures Ă  30 cm .

Dans le nord, elle préfÚre les milieux terrestres et ne retourne à l'eau que pendant les périodes de reproduction et d'hivernage [ 5 ] . Dans le sud, elle peut rester à proximité des mares et des ruisseaux. Elle est trÚs présente en montagne.

La grenouille rousse est active de jour comme de nuit mais elle reste cachée les jours de forte chaleur. La vie de l'adulte est caractérisée par des migrations entre trois habitats : le site de ponte aquatique au printemps, le site d'alimentation l'été et le site d'hibernation.

Elle se nourrit d' arthropodes comme des petits insectes ou crustacĂ©s , d' arachnides , mais aussi de mollusques (limaces), de vers de terre et de larves d'amphibiens. Elle capture ses proies en lançant sa langue gluante sur eux. Une Ă©tude ayant comparĂ© (sur un mĂȘme territoire) son contenu stomacal avec celui du lĂ©zard Lacerta vivipara a montrĂ© qu'elle avait une nourriture plus variĂ©e que lui [ 10 ] .

Durant les quatre mois d'hiver, elle hiberne, sous une souche ou en s'envasant dans le fond d'un ruisseau ou d'une riviĂšre. En gĂ©nĂ©ral, ce sont les mĂąles qui s’installent au fond des points d'eau pour ĂȘtre les premiers occupants le printemps venu. Ils y restent immobiles, pour rĂ©duire leurs besoins vitaux au maximum. La respiration se fait Ă  travers la peau. Les femelles hibernent souvent sous des feuilles, des rochers, des souches, dans des sols dĂ©trempĂ©s.

À la sortie de l' hibernation , en janvier-fĂ©vrier (et beaucoup plus tard en montagnes), les grenouilles rousses migrent en masse, la nuit, vers leur site de reproduction. Elles peuvent parcourir un ou deux kilomĂštres. L' accouplement et la ponte se dĂ©roulent sur une pĂ©riode pouvant aller de 15 jours Ă  beaucoup plus dans les rĂ©gions mĂ©ridionales, entre janvier-fĂ©vrier et avril, selon l'avancement de la vĂ©gĂ©tation et l'altitude. L'effet du rĂ©chauffement climatique s'est fait aussi sentir puisqu'un suivi [ 11 ] durant 23 ans de sites de ponte en Bretagne a montrĂ© que le dĂ©but des pontes s'Ă©tait avancĂ© de 27 jours entre 1984 et 2007. Mais l'effet le plus perturbateur a Ă©tĂ© la vague de chaleur de 2003 qui a rĂ©duit dangereusement le taux de fĂ©conditĂ© de l'annĂ©e suivante.

Les sites de reproduction sont en général des piÚces d'eau stagnante (mares, fossés, orniÚres forestiÚres), des dépressions inondables, des ruisseaux.

Les mĂąles se rassemblent Ă  la surface de l'eau et commencent Ă  chanter en chƓurs la nuit pour attirer les femelles. Le coassement est un ronronnement sourd, semblable bruit d'un train. Ces chants s'entendent la nuit et le jour au moment des grandes frĂ©nĂ©sies, ils ne sont pas toujours trĂšs audibles de loin. Le mĂąle ne possĂšde qu'un sac vocal (qui se gonfle sous la gorge) Ă  la diffĂ©rence de la grenouille rieuse qui en possĂšde deux.

Le mĂąle s'agrippe Ă  la femelle de ses pattes avant et l'enserre trĂšs puissamment sous les aisselles (technique qualifiĂ©e d' amplexus axillaire ). Des callositĂ©s nuptiales rugueuses disposĂ©es sur ses doigts avant l'empĂȘchent de glisser. Les couples restent en amplexus moins de 24 heures [ 12 ] . Lorsque la femelle pond ses Ɠufs, le mĂąle les fertilise au fur et Ă  mesure avec son sperme.

Il y a deux fois plus de mĂąles que de femelles sur les sites de reproduction. AprĂšs un accouplement, les mĂąles restent sur le point d'eau avec les autres mĂąles. Certains s'accouplent plusieurs fois durant la mĂȘme saison.

La femelle pond de 700 Ă  4 500 Ɠufs [ 5 ] en amas gĂ©latineux, dĂ©posĂ©s sur le fond, sur la vĂ©gĂ©tation ou flottant Ă  la surface d'eaux peu profondes. Elle quitte ensuite l'eau tandis que le mĂąle y reste plus longtemps pour s'accoupler avec d'autres femelles.

Les Ɠufs bicolores se dĂ©veloppent en 1, 2 ou 3 semaines, en fonction de la tempĂ©rature ambiante et donnent naissance Ă  des tĂȘtards. Ces larves se nourrissent d' algues , de dĂ©tritus, de protozoaires et de pollen .

Le dĂ©veloppement des tĂȘtards dure de deux Ă  trois mois jusqu'Ă  leur mĂ©tamorphose en grenouillettes. Les tĂȘtards voient leurs poumons se dĂ©velopper, leurs petites dents cornĂ©es faire place Ă  une langue gluante, leur queue rĂ©trĂ©cir, quatre pattes se former, des yeux proĂ©minents apparaĂźtre.

La grenouille rousse peut vivre de 6 à 10 ans. La maturité sexuelle est atteinte vers 2-3 ans, plus tard en montagne.

Les grenouilles rousses sont capturĂ©es pour la consommation dans l'est de la France et le sud de la Belgique. En France, la grenouille rousse est partiellement protĂ©gĂ©e par l' arrĂȘtĂ© du 19 novembre 2007 [ archive ] (article 4), par la directive habitats (annexe V), et par la convention de Berne (annexe III).

Depuis plusieurs décennies des mortalités massives et anormales et des disparitions locales sont signalées par les naturalistes [ 13 ] .

Cette espÚce est victime de la destruction, pollution (par les pesticides notamment) et fragmentation écologique d'une grande partie de ses habitats naturels. Elle pourrait éventuellement souffrir de ces effets de perturbateurs endocriniens pouvant perturber sa reproduction [ 14 ] . En 1959, on signalait déjà en Camargue qu'elle régressait plus vite que Rana ridibunda perezi [ 15 ] .

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Grenouille rousse femelle (Allemagne)

Pontes de grenouille rousse et de crapaud commun (chapelets d’Ɠufs noirs)

Au fil du temps, la grenouille rousse a été décrite sous de trÚs diverses dénominations scientifiques, parmi lesquelles on trouve notamment les suivantes :

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TĂȘtard de grenouille rousse (grands) et de crapaud commun ( Bufo bufo )


Fr: Tyran Ă  queue rousse
Ang: Rufous-tailed Flycatcher
All: Rostschwanz-Schopftyrann
Esp: CopetĂłn Colirrufo
Ita: Pigliamosche codarossiccia
Nd: Oranjestaarttiran
Sd: rödstjÀrtad topptyrann
HANDBOOK OF THE BIRDS OF THE WORLD Vol 9 - by Josep del Hoyo - Andrew Elliot - David Christie - Lynx Edicions - ISBN: 8487334695
BIRDS OF THE WEST INDIES – by Herbert Raffaele, Kristin Williams et Tracy Pedersen – Helm – ISBN: 9780713649055  
 
Avibase (Denis Lepage)
Tyran Ă  queue rousse
Myiarchus validus
Ordre des PassĂ©riformes – Famille des TyrannidĂ©s
INTRODUCTION :
Le Tyran Ă  queue rousse est endĂ©mique de la JamaĂŻque oĂč il est assez commun Ă  moyenne altitude dans une variĂ©tĂ© de zones boisĂ©es.
Il se nourrit d’insectes et de fruits et construit son nid dans une cavitĂ© naturelle.
Le Tyran Ă  queue rousse a une distribution restreinte dans laquelle il est peu commun ou assez commun. En dĂ©pit de la destruction de son habitat, l’espĂšce n’est pas globalement menacĂ©e pour le moment.
DESCRIPTION DE L’OISEAU :  
Quelques mesures : 
Longueur : 24 cm
Poids : 38,5 – 43 gr
Le Tyran à queue rousse est un grand Tyrannidé reconnaissable aux ailes et à la queue rousses, et dont le bec a la base claire. 
Les parties supĂ©rieures sont olive terne avec les couvertures sus-caudales teintĂ©e de roux. Sur le dessus des ailes, les rĂ©miges primaires et secondaires ont des vexilles externes roux, et une bande rousse plus large sur les vexilles externes des tertiaires. Les grandes et moyennes couvertures alaires ont de larges extrĂ©mitĂ©s rousses. Sur la queue, toutes les rectrices sont rousses et bordĂ©es d’une bande Ă©troite brun foncĂ©, sauf la paire de rectrices centrales qui prĂ©sente des vexilles externes plus pĂąles.
Sur les parties infĂ©rieures, la gorge et la poitrine sont gris foncĂ©, tandis que l’abdomen et les couvertures sous-caudales sont jaunes. Une forte teinte grisĂątre est visible sur le haut de la poitrine, formant une dĂ©marcation indistincte entre la poitrine et l’abdomen. Les plumes des cuisses sont brun-olive. Les couvertures sous-alaires sont rousses.    
Sur la tĂȘte, la calotte est brun grisĂątre. La face et les lores sont gris ardoisĂ©.
Le bec est noir avec la base rose au niveau de la mandibule infĂ©rieure. L’intĂ©rieur de la bouche est orange vif. Les yeux sont bruns. Les pattes et les doigts sont noirĂątres.
MĂąle et femelle sont identiques.
Le juvénile a les parties inférieures blanchùtres.  
DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE : 
Le Tyran Ă  queue rousse ne se trouve qu’à la JamaĂŻque dont il est endĂ©mique.
HABITAT :
Le Tyran Ă  queue rousse frĂ©quente une variĂ©tĂ© d’habitats boisĂ©s, mais surtout la forĂȘt humide, et moins souvent les broussailles sĂšches et les pousses secondaires.
Il est surtout visible à moyenne altitude, de 300 à 2000 mÚtres, et moins fréquemment à haute altitude ou dans les plaines.
CRIS ET CHANTS : SONS PAR XENO-CANTO
Le Tyran à queue rousse est plus souvent entendu que vu. Ses cris sonores et rauques le rendent aisément reconnaissable.
Il Ă©met des « pree-ee-ee-ee-ee » rapides et descendants trĂšs semblables au hennissement d’un cheval. Ce cri est utilisĂ© pendant la dĂ©fense du territoire. D’autres cris, un « wick-up » dissyllabique et des notes « chi-chi-chiup » sont Ă©galement entendus.
COMPORTEMENTS DANS LA VIE SAUVAGE : 
Le Tyran Ă  queue rousse se nourrit d’insectes et de fruits. Le rĂ©gime insectivore est composĂ© de CicadidĂ©s, phalĂšnes et papillons.
Il chasse depuis un perchoir situĂ© dans la vĂ©gĂ©tation Ă©paisse sous la canopĂ©e. Lorsqu’une proie est dĂ©tectĂ©e, il s’élance en vol depuis son perchoir pour la capturer et retourne se poser pour la consommer.
Les tyrans du genre Myiarchus construisent le nid Ă  l’intĂ©rieur d’une cavitĂ©.
L’espĂšce est probablement sĂ©dentaire.
Le vol des Tyrannidés est généralement aisé et agile.  
REPRODUCTION DE L’ESPECE :
La saison de reproduction a lieu entre avril et juillet.
Le Tyran Ă  queue rousse construit son nid dans une cavitĂ© naturelle ou dans une souche d’arbre. Le nid est fait avec des herbes et des feuilles. Cependant, il n’y a eu aucune observation de peau de serpent Ă  l’intĂ©rieur pour le tapisser, comme le font souvent les tyrans du genre Myiarchus. 
La femelle dĂ©pose 3-5 Ɠufs blanc-crĂšme avec des marques sombres sur le cĂŽtĂ© le plus large.
PROTECTION / MENACES / STATUTS :
Le Tyran Ă  queue rousse a une distribution restreinte dan
Cognée par un bite épique
Plan à 3 surréaliste avec le peintre
Brunette chaude Ă  fond prĂšs de la piscine

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